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[RP] L'assassinat de la Reine Charlotte

Arzur.
À cette remarque, le jeune homme ne put empêcher un sourire benêt et ravi d'apparaître sur son visage.

- Je serai à vos côtés où que vous alliez, douce Eleonor. Vous me ravissez bien trop pour que je vous abandonne.


Coup d'oeil d'avertissement aux éventuelles oreilles qui traîneraient, mais si quelqu'un avait entendu la dernière phrase, tout le monde eut l'air d'être absorbé par autre chose que leur conversation.


- Il y a sans doute des gens en Bretagne à qui je pourrai parler de votre cause. Vous pourriez obtenir des soutiens, bien que je n'oserai vous conseiller qui que ce soit pour un gouvernement. Mieux vaut choisir, je pense, des gens que vous connaissez personnellement.
Eleonor.1ere
Le rouge monta aux joues de la jeune femme, Arzur venait là de lui déclarer sa flamme, enfin Eleonor l'avait compris ainsi, mais l'instant ne s'y prêtait pas elle rebondit.

- Je vous fait confiance pour trouver des partisans en terres Bretonnes.

Elle fait signe qu'on lui approche le pupitre pour écrire.


Citation:


    Sieur Richard,

    Nous prenons la plume ce jour pour vous faire part du décès de notre estimée soeur, la Reine Charlotte, c'est donc abîmée dans l'affliction et la tristesse que nous nous adressons à vous, comme nouvelle souveraine des trois royaumes de Jérusalem, de Chypre et d'Arménie.

    Il est de notre devoir de nommer aux Offices de Notre Royaume, ainsi nous avons pensé vous élever au rang de Connétable afin de nous seconder militairement et nous prodiguer vos justes conseils.

    Nous vous serions reconnaissante de nous rejoindre à Rennes en l'Hostel dit de Sulignan afin de nous donner réponse et de constituer notre garde personnelle.

    Donné à Rennes, en ce 7ème jour de septembre de l'an 1460.


Citation:


Citation:


    Vicomtesse Q. Deswaard de Noldor,

    Nous prenons la plume ce jour pour vous faire part du décès de notre estimée soeur, la Reine Charlotte, c'est donc abîmée dans l'affliction et la tristesse que nous nous adressons à vous, comme nouvelle souveraine des trois royaumes de Jérusalem, de Chypre et d'Arménie.

    Lors de notre entrevue à Patay vous avez su impressionner la jeune femme que nous sommes, et lors de notre bref échange nous avons noté que vous étiez Chancelière des Flandres, nous souhaitons donc vous nommer Chambellan afin de nous seconder diplomatiquement et nous prodiguer vos justes conseils.

    Nous vous serions reconnaissante de nous rejoindre à Rennes en l'Hostel dit de Sulignan afin de nous donner réponse ou bien de nous faire connaitre votre refus par voie épistolaire.

    Donné à Rennes, en ce 7ème jour de septembre de l'an 1460.


Citation:


Puis elle dit au secrétaire de l'ancien Chambellan.

- Retournez en Lyonnais et mandez Monsieur de Saint-Prigent en le priant de bien vouloir nous rejoindre.
Eleonor.1ere
La reine qui allait poser sa plume, eut une pensée pour Cécile d’Ambroise, une Gouvernante d'Eleonor quand elle était jeune princesse, elle lui avait parlé de son fils Nathan brillant élève à l'université de Belrupt, et aux dernières nouvelles il était Commissaire au Commerce en duché de Berry.
Ainsi elle prit un nouveau vélin.



Citation:


    Sieur Nathan Sidjéno d'Ambroise

    Sieur Nathan, vous ne nous connaissez sans doute point, mais nous avons entendu parlé de vous par feue votre mère, qui n'a eut de cesse de nous venter vos mérites en matière de gestion.

    Il se trouve que nous ayons besoin d'un homme sachant maîtriser les coûts et les dépenses tout en s'assurant de bon revenu pour le Trésor Royal dont nous avons désormais hérité.

    Nous vous invitons à nous rejoindre à Rennes en nostre Hostel Sulignan, nous vous serions reconnaissante de nous tenir informée de votre réponse.

    Donné à Rennes, en ce 7ème jour de septembre de l'an 1460.



Citation:
Nathan
Hôtel particulier « Des Louvières », Bourges, duché de Berry.

Le jeune blond était en train de lire son courrier quotidien. Rapports municipaux et ducaux, lettres en tout genre, passant des jeunes femmes en quête amoureuse, à la duchesse d’Anjou qui lui reprochait d’avoir était odieux avec elle, lors de leur dernière rencontre. Ainsi que des lettres familiales qui n’avaient qu’un seul but, soutirer de l’argent au jeune blond. C’est las de tout cela, que Nathan jeta la pile sur le parquet fraichement posé. C’est alors qu’il remarqua une lettre qui se distinguée des autres, une lettre dont le sceau lui était encore méconnu.
Il se leva de son siège, et alla ramasser ladite lettre. Il la décacheta et la lu :


Citation:
Sieur Nathan Sidjéno d'Ambroise

Sieur Nathan, vous ne nous connaissez sans doute point, mais nous avons entendu parler de vous par feue votre mère, qui n'a eu de cesse de nous venter vos mérites en matière de gestion.

Il se trouve que nous ayons besoin d'un homme sachant maîtriser les coûts et les dépenses tout en s'assurant de bon revenu pour le Trésor Royal dont nous avons désormais hérité.

Nous vous invitons à nous rejoindre à Rennes en nostre Hostel Sulignan, nous vous serions reconnaissante de nous tenir informée de votre réponse.

Donné à Rennes, en ce 7ème jour de septembre de l'an 1460.



Surpris, il ne s’attendait pas du tout à cela. Il se précipita vers le bureau et répondit :

Citation:
Vostre Majesté,

J’ai moi de même, entendu parler de vous par feue ma mère. Me contant vos qualités et à ce qu’il parait votre beauté.

Il est vrai que j’ai des qualités en matière de gestion et d’économie, ma défunte mère a dû surement exagérer. Cependant, j’accepte votre invitation, et je me rends à Rennes le plus vite possible.

Je vous remercie d’avance de l’honneur que vous me faites.

Bien cordialement,
Nathan Sidjéno d’Ambroise.

Faict à « Louvières » le huit septembre de l’an de Pâques 1460.


Nathan remit la lettre à son intendant qui allait, assurément, la remettre en main propre à la nouvelle reine. Le blondinet commença alors à préparer son départ.
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Richard_watelse
Le Watelse finissait de vérifier les fers des chevaux. Le groupe ducal qu'il escortait jusqu'au Limousin reprenait la route dès demain, et le temps frais lui permettait également de diminuer la hargne qui lui faisait bouillir le sang. Encore ce soir, le noble imbécile qu'il était sensé amener à bon port, l'avait traité de haut, l'avait provoqué par des sobriquet peu alléchant. Il aurait mille fois rêvé que des brigands écharpe le Montbazon et le laisse pour mort sur les chemins... Mais les brigands semblaient fuir leur caravane et la tranquillité les accompagnait depuis Bordeaux. Et le Watelse avait serré les poings, fidèle à une promesse faite à une noble qu'il servait : rester calme.

Son hongre s'agitait alors qu'il replaçait le tapis de selle, rendant la tâche difficile. Ruminant contre le sort qui lui rendrait la journée exécrable, le Watelse lâcha un juron bien senti. C'est à ce moment inopportun qu'un messager choisit de se montrer :


Richard Watelse?...

Légèrement surpris, Watelse acquiesça néanmoins au messager qui lui tendait un rouleau de parchemin. De nouveau seul, il parcourut le rouleau d'une traite, puis une seconde et la relut une fois de plus, devant la noble Ursula de Ozta avant de lui demander la permission de prendre congés dès qu'il l'aurait ramenée saine et sauve à Bordeaux. La blonde regretta de lui accorder le départ sitôt les paroles prononcées. Mais ceci appartenait à une autre histoire.

Officiellement déchargé de son rôle d'escorte, plus tard dans sa chambre, il rédigea sa réponse à transmettre au plus vite à la Reine :


Citation:
Votre majesté,

Votre lettre m'a affligé. J'ai encore vivement en mémoire l'épisode de Jerusalem et votre fuite vers la côte, vous et votre soeur. J'ai par ce biais eu le loisir d'observer le courage et la présence d'esprit de feue la Reine de Jerusalem dans un moment si déstabilisant. Elle vous aura sûrement transmis ces traits de caractères qui font les bons dirigeants. C'est donc avec un immense honneur que j' accepter de vous accompagner dans vos affaires militaires. Je prends dès mon retour à Bordeaux le bateau vers Rennes où nous pourrons de là, organiser vos affaires.

Avec le plus grand respect,


Richard Watelse

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Annaell
Annaell, qui se tenait tout à côté de la reine, avait bien sûr entendu la confession du jeune homme... Elle n'en avait cependant rien montré. Ces deux jeunes gens étaient faits l'un pour l'autre, leur jeunesse mêlée de grandeur présageait de grands destins. Un jeune prince qu'elle savait droit et éduqué, et une jeune reine pudique et forte. Une alliance entre les deux seraient à encourager... Même si les deux jeunes gens ne semblaient pas avoir attendu qu'on les y invite pour se rapprocher.

La dame d'honneur se garda cependant de laisser poindre un sourire en voyant l'adolescent se pencher à l'oreille de la jeune fille. Il était bien de leur âge de croire qu'on ne les entendait pas...

Cependant chacun reprit sa place et son rôle après ce bref moment de chuchotis, et l'on apporta à la reine de quoi rédiger de nombreuses lettres. Annaell quant à elle resta debout derrière le siège d'Eleonor, attentive à ses besoins, faisant parfois signe à un serviteur d'apporter une nouvelle collation pour les jeunes gens en plein travail.

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Natale
... de Constantinople à Chypre


La nef avance avec délicatesse au large de Kyrenia, voiles noires au dehors, oriflammes en berne, crêpes noir sur les dorures du gaillard d'avant, les rames à l’unisson, avec délicatesse sur l'onde marine. C'est un grand vaisseau, le tombeau marin qui ramène la Reine sur sa terre pour la préparer avant l'ultime voyage.


Le Gouverneur de Limassol a prit cette liberté d'agir par lui-même, les héritiers étant de par trop occupés ou trop éloigné pour agir promptement, lui disposait des moyens suffisants pour que l'île Chypriote se réunisse une dernière fois, sous sa gouverne, afin de se recueillir sur le corps de la défunte.
Il y a quelques jours le même navire avait affronté la mer Égée afin de gagner Constantinople l'imprenable ville des Infidèles.
Des gens d'arme, une garde manu militari certes, mais la levée du corps avait été faite comme promis, dans la pompe et la solennité correspondante au rang de la défunte. Celle qui avait été Reine de Chypre, d'Arménie et de Jérusalem rejoignait son sépulcre, son île ensoleillée qui n'attendait qu'une étincelle pour que se déclenche la tourmente et les foudres des combats.

C'était le calme avant la tempête.

Le silence se fait sur le quais de la forteresse insulaire alors que l'on débarque le cercueil dans les velours royaux.
Le Marquis vénitien retrouve également un petit coffre que lui transmet celui qui a été chargé de ramener les joyaux de la Couronne, les insignes d'un pouvoir incontesté mais pourtant contestable.
Cette fois-ci c'est lui qui en devient le dépositaire alors qu'ils reposent eux aussi dans cette chasse fermée à double tour.
Et le cortège s'ébranle et s’engouffre dans la cité protectrice. C'est là, près d'une étoile royale désormais éteinte, que bat désormais le cœur de Chypre.

Place au deuil, place aux larmes, place au sang et à la gloire.

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blaz fr en attente quelques soucis d'informatique, ne sollicitez pas trop mon perso, rp a minima pour le moment.
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