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[rp] Creil-moi, creil-moi pas, une reine s'en vient don'!

Princesselaure
Quand le soleil disparait totalement… L’azur qui vogue tel une plume bercée par le vent de l’hiver qui s’invite sur le royaume… Un col qui se remonte pour couvrir ces joues qui deviennent aussi sensibles que le cristal à en juger leur sensibilité… Des mains qui se resserrent dans les poches de l’imposant manteau que porte la blonde… Mon dieu mais ce que ça pelle !

Lanfeust, mon ami, sommes-nous vraiment obligés de patienter dans le froid ? Enfin ne pouvons-nous pas… Non rien laissez tomber !

De toute façon il lui aurait répondu, Laure c’est une reyne ! Nous lui devons patati et patata… Bref il l’aurait mise en nerf donc valait mieux ne rien dire et afficher un large sourire…

C’est bon je n’ai rien dit ! Mea Culpa…Mais avouez quand même !

Puis enfin le coche arrive dans la cour intérieure du château… Ben mon vieux ! L’est était temps ! C’est des chevaux ou des poneys asthmatiques qui tirent le coche ? Non pas que Laure soit d’un tempérament mauvais mais lorsqu’elle a froid… Euh… Luxe quand tu nous tiens ! Puis voilà une bonne qui s’avance avec une autre peau…. De l’hermine à en juger les reflets… La voilà qui s’avance…

Votre Grâce, avez-vous froid ?!

Laure qui semblait congelée sur place pivota légèrement le visage, dévoilant les joues aussi roses que les fesses d’un bébé !

Froid ? Mais non queneni, je disais justement à Lanfeust que nous pourrions organiser un repas champêtre ! Bien sûr que je gèle ! Elle tendit la mais pour recevoir le fabuleux présent ! Bouhhhhh ! La prochaine fois Lanfeust fera le planton tout seul !

Puis enfin… La délivrance… Bon on sait tous que Laure est d’une jalousie maladive ! Et elle ne supporte que peu la présence d’une femme qu’elle trouve plus jolie qu’elle… Mouais… Elle a de la chance d’être la future cousine d’Héloïse… Sinon… Oui oui et elle est Reyne aussi ! Bon c’est vrai qu’elle est ravissante, les cheveux aussi noirs que l’ébène, un nez fin, des lèvres bien dessinées… Un corps élancé… Oui elle est jolie !

Puis… Puis il est à noter qu’un certain laps de temps s’écoula… Voilà elle était sortie de son écrin, puis Lanfeust semblait être cloué sur le pavé, un regard furtif pour s’assurer qu’il ne bavait pas devant la dite-reyne de Chypre !

Psttt !!! Lanf !!!

Ni une ni deux, au bout de… orfff… 178 secondes , la blonde emboita le pas en direction de la femme… Elle qui souvent se faisait saluer, l’éthique en voulait autrement ce jour… Une révérence et Laure se redressa…

Votre Majesté, je suis la Duchesse Laure de Troy ~ d’Orsenac, soyez la bienvenue sur nos terres de Creil ! Ainsi que vos suivants !

Laure montra l’entrée du Castel… Allez ! On rentre au chaud ! Siouplait !
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Richard_watelse
Les muscles du Connétable se tendirent. Ses nerfs étaient mis à rude épreuve. Il craignait plus que tout un faux pas, un faux geste, un imprévu qui mettrait leur vie à tous en danger. Bien sûr, il avait dressé la sosie royale et n'était pas peu fier du résultat. Cependant, l'âme humaine - et féminine surtout - connaissait tant de failles qu'une catastrophe était vite arrivée. L'âme humaine. Ses faiblesses. Ses vices.
Son propre vice à lui : l'orgueil. Son orgueil de Watelse qui était la cause de tant de malheurs au sein de sa famille, le poussait vers cette fichue gloire, cette fierté de se faire un nom.

Le vice appelait la confession de son pêché et l'acte de contrition par la flagellation. Ce soir le cuir glisserait sévèrement contre son dos, ses lèvres psalmodiant le pardon d'Aristote.

Bien sûr, Ursula de Ozta, dame de compagnie de la reine, offrait un dérivatif à ces pensées lugubres. Mais rien dans le balancement léger de ses boucles blondes n'empêchait l'angoisse de se propager dans la moindre parcelle de sa personne. Et une chose le frappa alors qu'une gente dame à l'apparence glacée s'approchait de Sa Reine de pacotille : Richard Watelse n'avait pas peur pour sa propre personne, mais uniquement pour la reine et Ursula, qu'il avait toutes deux embringuées dans sa folie sans leur demander leur avis.
Penser à autrui avant soi-même : Richard Watelse se découvrirait il enfin une vertu?

L'hôtesse - car ce devait être elle - n'approfondit pas plus les convenances et les convia à pénétrer dans une pièce plus chaude. Richard se surprit à chercher le regard de la reine, y voulant déceler panique et fragilité. Mais ce fut celui de la Demoiselle de Ozta qu'il capta, mi-boudeur mi-amusé. Décidément, rien ne changeait jamais dans le petit monde d'Ursula.





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Anne
Reine, elle n'avait jamais été. Reine, elle était aujourd'hui. Elle s'y ferait sans doute un jour à toutes ces révérences, à ces regards respectueux mais pas forcément francs, à ces éloquentes politesses que seuls les Grands savent prononcer sans avoir l'air complètement ridicules.
La sosie mit en pratique le mouvement de menton qu'on lui avait rapidement enseigné et les mots vinrent sans naturel dans sa bouche de marionnette:


Les mots Nous manquent tant l'émotion est vive de par votre accueil et celui de mon cousin, Duchesse.


La tournure sonnait mal, sonnait faux aux oreilles de l'ancienne gardeuse d'oies. Peut être sonnerait elle mal également à de plus précieuses oreilles... Elle se garda cependant de chercher l'assentiment du regard du sévère Connétable. Il lui aurait vertement reproché ce manque flagrant de confiance en elle "Une reine ne quémande pas l'aval d'un serviteur!".
Il prenait parfois ce ton paternaliste et vrombissant qui tétanisait la jeune sosie, alors que ce même ton - elle l'avait remarqué plusieurs fois pendant son voyage en carrosse vers Creil ) - excitait sa demoiselle de compagnie Ursula de Ozta comme une puce. Drôle de jeu de chat envers sa souris qui ne demandait qu'à être croquée. Aurait-elle ce genre de comportement de jouvencelle un jour? Elle en doutait, craignant de s'ouvrir à un tiers qui pourrait trahir son identité secrète.


Ces pensées n'avaient pas fini de la bousculer lorsqu'elle atteint l'intérieur chaud du château. La duchesse maitrisait son rôle de maitresse de maison et la sosie chypriote ne pouvait s'empêcher d'admirer la perfection de ses gestes, de sa démarche et de son port de tête. Même avec des années d'apprentissage la sosie ne pourrait parvenir à une telle grâce.



Vous avez, Duchesse, une demeure des plus agréables.


En toute honnêteté, bien qu'ayant été fortement préparée à cette rencontre, elle se retrouvait sans aucune idée de conversation, et elle redoutait de se lancer sur une phrase sur le climat, le froid, et le manque de soleil de la région...
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Constance..
La blonde qui était au courant du passage plus qu'important, et de l'honneur qui leur était fait avec l'arrêt de la Reyne de Chypre en le domaine de Creil de ses parents. Depuis plusieurs jours déjà, les domestiques étaient à l'oeuvre. Toutes les tentures soyeuses avaient été nettoyées, les sols briqués, les murs lessivés, bref, le château en lui-même avait été astiqué des caves au grenier.

Ni une, ni deux, elle s'arrangea pour arriver dans l'entrée où les invités venaient d'arriver avec les parents et le Plinou de sa soeur, qui si elle avait bien compris la chose était un cousin de la dite Reyne.

Cela était plus sensée qu'elle débarque ici "à l'improviste" plutôt que dans le grand salon, où elle n'y aurait rien eu à faire. L'arrivée dans l'entrée du château se fit donc et l'ainée des Orsenac s'empressa de s'incliner et faire la révérence à la Reyne, adressant au passage un sourire à sa mère et son père.
Elle en profita pour admirer la robe de la Reyne, qui était pour sûr d'une élégance rare.


Altesse, mes hommages. Soyez la bienvenue.
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