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[Rp] "Zoko ad eternam"

Finn
Ils avaient décidé d'offrir une trêve à leurs hôtes turons, un temps mort pour les laisser souffler et se remettre de leurs émotions. Ces derniers refusaient toujours obstinément de leur ouvrir la porte, cantonnant les fiers rapaces de l'Archiduché à caguer sur le pallier mais aussi à enseigner à leurs prisonniers l'art de voler. Ainsi, le couillard de Gennes élevait déjà sa verge au-dessus des tentes de fortune éparpillées dans le pré tandis que l'on commençait à peine l'assemblage de son arme de siège à lui, son précieux trébuchet : Dia Linn, de son petit nom. Si l'Irlandais était assuré d'avoir la plus grosse dans le cas présent, il était tout aussi certain qu'elle ne lancerait pas son premier projectile avant l'arme de Gennes. Ruminant cette insatisfaction, le vieux reître passait le plus clair de son temps à mener des chevauchées avec quelques compagnons afin d'apporter mort et désolation dans les fermes environnantes. Parfois, on le voyait arracher quelques pièces d'or des poches de leurs défunts propriétaires ou essayer un veston troué, quand il n'incendiait pas tout bonnement le bourg.

Il rentra ce soir-là couvert de poussière, mais comblé. D'autant que la Providence leur souriait ; à moins que ce ne soit le destin, il lui faudrait en discuter avec Finam durant sa leçon de spinozisme. Un p'tit Mainois tenta de s'incruster subrepticement dans le campement à la faveur de l'obscurité. L'occasion était trop belle d'écraser ce cafard pour ceux dont l'épée ne s'était toujours pas abreuvée des combats. Certes, il avait brisé le bâton d'une tourangelle avec son crâne, mais rien d'aussi savoureux que de tremper sa lame comme les autres dans cette fondue mainoise.


25/06/1463 04:07 : Vous avez frappé Herisson. Ce coup l'a probablement tué.
25/06/1463 04:07 : Vous avez frappé Herisson. Ce coup l'a probablement tué.
25/06/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Herisson.


C'était bien sûr sans compter ceux qu'ils avaient délaissés, ces fiers zigs perchés sur les remparts qui avaient manifestement pris goût aux coups de lattes angevins et en réclamaient davantage. L'Irlandais de beugler à celui qui venait de relever le jupon, l'épée rouge.

Mais quelle catin celui-là ! Haha, on va te la refaire ta gouttière, t'en fais pas !
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Meera
[ Le quatrième jour dans la journée ]

Il est des jours comme ça où rien ne va. Bon ça change des jours où tout va bien me direz-vous. Mais quand même.
Cet après-midi là, Meera avait du temps devant elle, elle s'était bien reposée, elle avait nettoyé sa lame et son attirail donc elle avait le droit à quelques heures... de beuverie ! Oup's non faut pas dire ça.
La voilà qu'elle passe devant les tavernes, la première de la Capitale, elle regarde discrètement par la fenêtre ouverte et les présents ne lui donnent pas envie de pousser la porte, alors elle descend plus bas dans la rue et elle se dirige vers la seconde taverne, elle pousse la porte une première fois. Elle reste close.
Elle pousse encore une fois.


- On ne rentre pas.
- Hein? Comment ça on ne rentre pas?

Et là l'homme lui adresse un large sourire et lui dit d'une voix grave et forte. Car c'est-on jamais dans le cas où la Blonde serait en plus d'être Borgne.. Sourde.

- Ordre du Propriétaire, AUCUN ANGEVIN n'entre.

Elle le détaille de la tête aux pieds.

- T'es sérieux là?

L'homme faisant en long comme en large deux fois sa taille hoche sa tête.

- Donc nous Angevins nous sommes interdits d'accès à L'Auberge de la Franche Rigolade. Fichtre ! C'est franchement pas marrant. Mais je comprends.. Elle mériterait bien de brûler tiens !

Meera allait se retourner sans faire d'histoire, mais voilà ça ne serait pas vraiment elle... puisqu'elle adore les histoires, vient l'idée de génie.. ou pas ceci-dit. Elle prend le couteau qui est à sa ceinture et s'approche de la toile cirée (qui sert de vitre) et l'éventre de haut en bas.

- De la part de l'Angevine.

Un sourire en coin et le temps que le géant Turon réagisse, elle s'était dirigée vers la ruelle la plus proche.

Voilà, donc les Angevins sont exclus de la taverne, normal ils avaient sûrement vidés la mairie et donc mis quelques denrées dans celle-ci afin que les habitants ne meurent pas de faim.

A part cet événement, rien de bien folichon dans cette capitale, on ne croisait que très rarement un habitant, alors la journée se terminait paisiblement.
En soirée, la demoiselle qu'elle convoite depuis des semaines, lui annonce qu'elle a besoin d'une retraite, de faire le point.
Meera devient triste, ça lui rappelle alors une autre demoiselle qui est partie en retraite et qui n'en est jamais ressortie... Alors elle comprend que surement la Rousse veut simplement fuir ses assauts.

Un p'tit baiser avant de se séparer dans la nuit, Meera s'engage dans un combat, sans le perdre ni le gagner finalement. Tant mieux ceci dit il faut en laisser pour les autres, tandis que la Rousse s'en va au couvent, surement pour une retraite avec durée...indéterminée.

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Albin.
Petite et déjà téméraire pas de doute c'est bien une Mirandole et bien la fille d'Angelyque mais qui sait si dans le futur Merveylle aura le même caractère que sa génitrice mais au moins elle avait de la jugeote et ça Albin l'avait comprit depuis longtemps.

Rassurer par les paroles de Merveylle qui semblait comprendre ce qu'il se passait.

Devant le dernier mot sorti de la bouche de la mini Mirandole, Albin se retenait de rire mais vu qu'elle "gère"si elle "gère" elle "gère"!


Bien Altesse je vous laisse vous préparez.

Albin quitta la chambre et laissa la jeune princesse se préparer afin que lui aussi aille préparer son départ très soudain prêt à défendre si besoin est.
Le temps malgré tout était passé et Podrick revenait déjà avec le retour de pigeon.


Messire Albin, votre réponse, je n'ai pas ouvert le pli mais ça vient de la duchesse.

Albin s'empara du pli avant de le lire.

Podrick, va faire préparer mes affaires nous partons, ne pas oublier de faire préparer mon épée , mon arc et des flèches.

Une fois tout prêt, Albin parti pour où on lui avait dit d'aller tout en ignorant que Mery était là elle aussi pensant qu'elle était parti pour Entrammes en compagnie de Quentin et Gaelant.

C'est sur la route menant de Chinon à Entrammes en pensant à travers les petits chemins notamment les vastes prairies longeant la frontière Angevine que Quentin passait afin de gagner la petite baronnie Mainoise. Il mit le temps et c'était trop tard mais Quentin comprit que Merveylle n'était pas avec lui.

Le lendemain, Albin avait gagner le lieu de rassemblement et attendait la suite des événements qui venaient au compte goutte.

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A venir
Rose
Inexorable le temps passe. Lentement, trop lentement, c'est presque trop calme. A peine quelques morts, à peine un peu de sang, tout juste de quoi rassasier les rapaces qu'ils sont... A peine de quoi les tenir calmes jusqu'au moment où imploseront les murs.

Parce qu'il faut pas se leurrer, ils reculeront pas. Jamais. Ils mourront, mais ne reculeront pas. C'est pas le hasard qui les a tous réunis, non, ils ont à l'intérieur des trippes la même rage, la même soif de vaincre, le gout métallique du sang dans la bouche, la passion pour le combat frontal. Leur union est déjà fusionnelle, leur complicité naturelle, les hommes se mélangent, se reconnaissent comme tels, la même force les animent et déjà se créaient des amitiés basées sur les mêmes envies, les mêmes motivations.

Du haut des remparts, des injures se propagent à leur encontre...Certaines la font même sourire.... "Lâches !" "Couards" "Abrutis" .... Elle pourrait presque rire si elle avait eu un brin d'humour, sauf que, elle n'en a pas, alors elle sourit à peine en entendant beugler quelques Tourins bien planqués derrière les murailles...

En effet, c'était quand même amusant de les entendre vomir des mots que justement ils étaient venus leur remettre en pleine face.

Qui d'eux étaient lâches ? Qui d'eux tuaient les gens inscrits sur les listes noires de leurs voisins ? ... Les Tourangeaux se servaient de coopération pour frapper les ennemis d'autres comtés ou duchés et ils se permettaient d'ouvrir leur gueule ? ...

Elle lâche un soupire blasé, décidément, ils n'étaient pas en présence de génies à la réactivité vive, malgré son petit mot doux envoyé au début des offensives, ils n'avaient toujours pas compris qu'ils étaient justement là pour les mettre en situation de gibier plutôt que de chasseur, pour leur faire prendre conscience que leur comportement ne pouvait pas ne pas avoir de conséquences à la longue, que malgré leur soutien "royal" ils n'avaient pas de droits divins et le monopole de la tuerie !!! Mais bien sur, ces gens là, dans leur toute puissante arrogance ne sont pas équipés pour se remettre en cause et préfèrent parler de fourberie et d'attaque plutôt que de tirer conclusion de tout ça...

Plus elle y pense, plus ça la met en rage, plus elle les regarde, leurs airs prétentieux sur la face, plus elle avait envie de leur faire du mal, de les mettre à genoux, de les laminer, les pulvériser, couper des langues, crever leurs yeux inquisiteurs, percer leur couenne épaisse et écœurante... Elle étouffe de haine, ils ne reculeront pas, jamais...

Un dernier regard vicieux et malsain vers les remparts et elle se détourne pour retourner vers le camps... à mi voix, elle profère quelques promesses ... "Verra bien qui rira le dernier..." tout en notant sur sa "black list" personnelle le nom du prévôt et de la blondasse... Si ce n'était pas cette nuit ou la suivante, tôt ou tard elle les aurai, parce qu'il n'y a pas plus vindicative que Rose... à Rhiana s'ajoute donc la prétentieuse et l'arrogant ... "Tôt ou tard..."
Ladyphoenix
Elle est assise contre un arbre, et observe les remparts. Ce genre de choses, au final, ça lui a toujours fait se poser des questions. Construire un rempart, c’est un truc d’hommes. Un peu comme inscrire son nom dans la neige, ou faire un concours de rôts. Ses yeux noisette sont portés sur les pierres scellées à la chaux et à la boue, comme elle songe.

N’est-ce pas idiot de se sentir à l’abri entre quatre murs, quand bien même sont-ils ronds ? Un clapier est un clapier, ils sont faits comme des rats. Quand on est barricadé comme ça, une ville tient plus de la ratière que du bourg bien tranquille. Bientôt le siège entraînera l’ennui, la nervosité, puis la faim. De celles qui collent aux tripes et vous dévorent de l’intérieur. C’est ironique, la faim. L’appétit vous grignote insidieusement et chaque crampe est une douleur infâme.

Ses prunelles ne quittent pas les créneaux ; elle sait être à distance suffisante pour être sauve des salves de flèches qu’un imbécile de la ville pourrait avoir l’audace de lancer. Elle voit une silhouette se dessiner, puis montrer ses miches à qui veut les voir. Un demi sourire étire ses lèvres ; il ferait bien mieux de ne pas montrer la peau tendue de son fessier, s’il y tient. Quand il n’y aura plus de bœuf ou de porc, on prendra les chèvres et les moutons. Puis les chevaux, en dernier recours. Quand il n’y aura plus de chevaux, alors on prendra les chiens, puis les chats, puis les rats. Elle avait déjà vu des hommes s’agripper la gorge pour une demie bête sur un marché aux rats, pendant un siège. Elle les avait regardés s’attraper, se repousser comme le font les cerfs à la période des brames, puis avait observé l’un des deux parvenir enfin à étriper l’autre, sa lame plus affûtée, ou son geste plus preste, qu’importe, au final.

Quand il n’y a plus ni volaille ni bétail, les hommes deviennent les bêtes.

C’est cet état de rage qui la prend elle-même, la nuit, quand il faut s’amuser à cueillir un voyageur dont les bleus et les stigmates se feront messagers pour les hommes restés à l’abri dans leurs murs. C’est cette fureur assoiffée qui la pousse en avant, épée en main, vers une masse informe qu’elle sait ne pas être amie. C’est cette colère sous-jacente qui guide sa main et lève son bras qui s’abaisse lourdement, jusqu’à ce que la silhouette ne bouge plus.

Elle entend le blondinet gueuler et son visage passe de la considération de la hauteur d’une tour – qu’est-ce qu’ils compensent, les hommes, à ériger des tours quand la leur ne doit plus se dresser suffisamment pour être satisfaisante -, au crieur. Amusée par le discours de celui qui montre son cul, elle éclate de rire et se lève. Tranquillement, elle ramasse un sac en toile de jute, y plonge la main et en extirpe une tête en la saisissant par les cheveux. Bientôt, la voilà qui hèle le chevelu au rond fessier, tout en lançant la tête de façon à ce qu’elle roule jusqu’à l’endroit que le pont-levis rejoindrait, s’il était ouvert.


- Hey dis voir, l’exhib’ ! Plutôt que de montrer ton cul et de crier à ce qu’on vienne s’y frotter, tu ferais mieux de descendre toi-même de là-haut. Parce que moi, j’ai pas bougé, là. Et je me lasse de tes voyageurs.

Et de replacer avec nonchalance la mèche égarée sur son front dans la masse de sa chevelure.
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Meera
[5ème soir de l'assaut]

Avant de baisser sa visière elle croise Lady. Elle lui adresse un sourire et marmonne.
" Si je tombe tu seras la Cheffe de Section, alors économise toi "


- C'est un beau jour pour mourir !! Ou pas..

Meera n'avait pas eu le temps de prier, effectivement le vendredi avait été une journée très chargé et du coup lorsqu'elle arrive dans la bataille, elle a comme un manque, non pas que sa Rousse lui manque, juste elle a l'impression d'avoir oublié quelque chose.

Mais les épées s'entrechoquent, pas le temps de tergiverser.


Un homme, le brun en face d'elle connait bien ses mouvements, il n'est pas le paysan du coin qui décide de se battre pour sa ville, non l'homme est un homme d'arme ses coups sont précis, nets. Elle tient le combat, elle aimerait bien que la providence reste près d'elle mais voilà, il a la manière, la technique, un homme de combat, d'expériences.

Le bouclier a volé en éclat quelques minutes avant que l'épée de l'homme lui entre dans la chair, son flanc lui fait atrocement mal, elle sent le vent à travers la ferraille.
Heureusement qu'elle a glissé sur un caillou ce qui finalement aura été une chance dans son malheur, il n'a touché que le flanc elle n'est pas morte au combat.

Lorsqu'elle s'effondre sur le sol touché au flanc elle a le réflex de rouler sur le coté afin d'échapper au coup fatal de son adversaire.


Citation:
27/06/1463 04:06 : Votre bouclier a été détruit.
27/06/1463 04:06 : Tugdual_de_joncheray vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
27/06/1463 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Tours.


Elle ne saura pas qui la sauve et reprendra l'homme pour terminer le combat, juste qu'elle a froid à cet instant et qu'une personne l'aide à évacuer le lieu.

- Arrête de bouger.
- J'vais pas rester là alors qu'ils ont besoin.
- Ils peuvent se passer de toi, laisse moi regarder, tu as besoin d'onguent et d'être recousue.
- Je serai indisponible longtemps?
- Là je dirai dix jours plus ou moins mais c'est pas important, tu te vides comme un lapin.

Meera tente de se redresser pour s'en aller.

- Dix jours mais t'es pas bien, j'vais rater le meilleur de la fête !
- Serre les fesses !
- Pourq.. AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
- Je t'avais prévenu.

La Borgne serre les dents, elle ferme les yeux et laisse son esprit vagabonder vers des contrées lointains, là où tout est paix et amour.. Paix et Amour..

Elle perdra connaissance pendant qu'une personne la recoud et lui passe de l'onguent.

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Thea_
Avant la bataille ,c'est ripaille !

Au campement ,la nourriture ne manquait pas ,pour sur . La grande table était remplit de victuailles en tout genre .Chacun y allait du sien et les tourangeaux ,si généreux , ne montraient guère de résistance quand l'un d'entre nous venait directement se servir dans les fermes et échoppes .La louve avait même réussi a trouver une carcasse de bœuf chez le boucher du coin ,alors que celui ci était occupé a enfourner la femme du boulanger .Il lui avait fallu peu de temps pour décrocher la serrure et emporter la viande aidé d'une complice pour revenir au camp la brouette pleine .Ce soir ils auront encore le ventre plein .Mordy ,en grand chef cuistot ,nous mijotait des plats a s'en faire péter la pense .



Après la ripaille ,c'est la tripaille !

Et c'est repartit pour une nuit de combat ,sans perdre l'objectif d'la mission ,la vengeance de la mort de Zalem .Cette nuit la première a passer allait regretter d'être là .La brune n'hésita pas un seul instant a enfoncer la lame au plus profond de ses entrailles .Quand aux autres qui oseraient s'aventurer ,ils subiront le même sort .

Citation:
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Jmanci. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Iseult1. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Jmanci et de Iseult1.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Trava. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Tours.

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Burchard
[Tours, en espérant éviter le sien]


Du haut des remparts de Tours, au petit matin, le pleutre observe des silhouettes qui se dirigent vers le camp de l’armée ennemie. Nulle manœuvre subtile à prévoir, ce nouvel assaut se déroule à petits pas précautionneux, rapport au fait que la guerre, ça salope bien le sol tout en laissant des trous mesquins pour les cols du fémur.
Les habits maculés de l’imbécile par la crasse de la cave dans laquelle il trouve refuge à chaque embardée n’abordent aucun signe le rattachant à sa maison. Ce qui est un choix judicieux : le vieil Eberhard occupé à gérer les défenses de Montlouis tout comme celles de la Rochecorbon n’aurait eu aucune pitié. Le Burchard contemple donc, plissant ses yeux de fouine pour mieux suivre les vieilles, il aurait bien aimé pouvoir entendre ce qu’elles se disaient. Savoir quel officier de poterne a été soudoyé également, de manière à mieux le dénoncer bien sûr.
A vrai dire, la pérégrination des vieilles n’a qu’un seul intérêt, savoir si les rombières résisteraient à de l’angevin autant qu’à l’hiver dernier incapable de les achever.


***
Parmi elle, la Germaine s’emploie à dérouiller ses articulations, se demandant quand même si ce n’était pas un peu trop téméraire que de s’en aller tâter de l’angevin. Sa comparse est plus prosaïque, l’hiver ayant été long et le printemps morne, il fallait bien gratter quelques écus pour rehausser la paillasse. Et lorsqu’une armée entreprend de dresser un siège, y’a du blé à négocier à défaut de celui qui ne pousserait pas pour cause de cavalcades sur les semis.

L’âge ne goûte décidément guère avec la raison, un début de sénilité peut-être, ou le déni assurant qu’elles pourraient travailler comme à leur jeunesse et ramasser autant. Tout dépendrait des pièces à cueillir, les dos courbés ne peuvent supporter ce qui est trop lourd. Inconvénient toutefois vite éclipsé puisque de toute manière aucun soldat ne voyage avec sa literie. Leurs vieilles mains nouées sauraient encore prendre et frotter. Dommage simplement que le sang soit si difficile à ôter des tissus.

Ses filles auraient été certainement plus aptes à décrocher de meilleurs contrats sauf que la Germaine pouvait s’enorgueillir de leur réputation, leurs siestes se sont toutes terminées devant l’autel. Non, les siennes n’ont rien à voir avec les donzelles qui sont passées par la petite porte en même temps qu’elle. Celles-là ont bien trop peur de s’abîmer les mains pour s’intéresser au linge et tiennent avant tout à apporter de la concurrence aux privilégiées du port.


***
Mettre ses mains crasseuses en prolongement de sa face ne suffit plus pour distinguer les vieilles peu à peu avalées par l’amoncellement de tentes. Burchard en étouffe un soupir un peu trop haut qui l’effraie. Il ne manquerait plus que quelqu’un remarque sa présence et l’envoie se battre.
Chalva
Alessandro
Magda

"Celui qui n’a pas de sang sur son épée quand il crève, je viole son putain d’cadavre !!"
Game of Thrones, Sandor Clegane.


La Loivelé était restée dans les bras de Morphée le lendemain de sa cuite pendant que les premières blessures étaient apparues puis les premiers soins et enfin les premiers morts avaient conclu cette première journée d'affrontement.
Les lances rejoignirent l'Armée Angevine dés le lendemain et cette fois-ci, elle comptait ne rien louper.
Elle était aussi excitée qu'une puce sur un chat noir.
Son regard vers le haut, elle lorgnait les remparts, imaginait la tête des Tourangeaux protégeant leurs terres, leurs ripailles et leurs écus.
Elle n'allait plus les imaginer bien longtemps car en face ils étaient là en compagnie de fourches, d'épées, de haches et de bâtons.

    - Ils ont des bonnes tronches de Royalistes émasculés.

Proche de ses comparses, notamment d'Alessandro et Magda, elle sentait leur adrénaline grimper. Comment ? Il suffisait d'entendre leurs cris.
    - LEURS CULS SUR NOS LANCES !
    - VOS MÈRES DANS LES CIMETIÈRES !
    - JE VOUS PETE VOS FACES !
    - J'ai envie de pisser -Angevin basique-
    - Putain le boulet.

Hache et bouclier en place, les affrontements commencent, recommencent, les cris s'extirpent du bataillon, les râles de rage aussi.
    Hahaha ! Je suis chaude comme la braise les gars, venez goûter à ma hache !

Splash dans tous les sens, Di Roja se jette sur un Tourangeau, pendant que la deuxième Loivelé est plus loin derrière en plein combat. Chalva en profite pour asséner un coup final au type dont Alessandro s'était occupé plus tôt. Regard rapide de connivence avant de se jeter de nouveau dans la foule.
Elle jette un coup d’œil vers une Magda en difficulté, arrête un coup d'épée d'une Tourangelle à temps, voit sa sœur s'écrouler.

    ALESSANDRO !

Elle se replie vers lui.
    Allons tirer Magda hors de c'terrain de merde et revenons foutre ce peuple six pieds sous terre.
    La nuit est toute à nous.





Citation:
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Jmanci. Ce coup l'a probablement tué.

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Orome
- Troisième nuit de combat (suite) -
Et de rire quand j'entends beugler en contre-bas. Bien sûr que non je ne descendrais pas. Lâche ? Non que nenni ! Juste que je ne ferais pas le poids seul contre une armée. Je ne suis pas un super guerrier non plus ^^. A moins d'être suicidaire c'est qui n'est pas mon cas. Alors moi je continue à les narguer du haut des remparts. Et de montrer mes fesses en dansant.


- Quatrième nuit de combat -
Bein rien.


- Cinquième nuit de combat -
Deux jours si ce n'est pas trois que les angevins n'ont pas attaqué. Ils attendent quoi d'ailleurs ? Une invitation spéciale ? On se fait chier là-haut à attendre comme des cons. Je crois que cette cinquième nuit est la bonne. J'avais troqué mon kilt contre une armure légère. Il faut que je sois tout de même protégé mais libre dans mes mouvements.

Voilà les angevins lancent enfin leur assaut. Il était temps.. Oh attends chérie viens avec moi j'ai une idée.. j'avais aperçu une vieille latrine rustique abandonnée. Et d'aller la récupérer.. Allez chiche qu'on leur balance ça à ces cafards.. Quelques hommes m'avaient suivi car seul je n'arriverais pas à la transporter jusqu'en haut.

De faire signe aux hommes. Allez hop ! Ho hisse ! Et voilà que cette latrines se retrouve tout en haut non loin de la grande porte qui n'a pas encore cédé. Et de la soulever et de la poser sur un des créneaux avant de la remplir avec des seaux de merde. Les cafards vont adorer ça.. Larguez les amarres ! Dans le sens de la jeter. De regarder en bas et de voir cette latrine s'écraser au sol. Le brin qui se répand.


Citation:
Vous avez jeté une Latrine rustique

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La.ginette.



L'hiver n'avait pas eu la peau de la Ginette, elle avait tout bonnement hiberné au chaud avec son fût de picrate.

Elle est comme les coquelicots, la vieille baderne, elle s'épanouit quand il fait doux et quand y a du ragot.

Pas sûr que le ponceau fleurisse aux ragots... Mais bon...c'est joli un coquelicot...Comme un ragot...

Bref...

Les affaires reprennent, y a du monde en Touraine.

Un bel arroi d'angevins, moins miteux qu'à la dernière guerre.

Là, et la vioque a l'oeil, y a du clinquant et de la greluche fringante.

C'est tout propret l'angevin mais ça cause comme des charretiers, ça gâche un peu.

A l'inverse le Berricon, est crad et cause un peu mieux.. Ou pas..Toutfaçon y cause berricon et on y entrave que dalle.

Donc l'angevin, quoiqu'ayant des moeurs étranges d'après la rumeur, parait qu'ils se font des loupiotes avec la peau du fion des Mainois, ont le sens de l'hygiène .

Ont le sens de l'hygiène, d'après la rumeur, car la Ginette en a vu des angevins autrefois.

Crevés , morts, puant la charogne au pieds des remparts.

Ceux là, en bas, étaient bien vigousses et zigouillaient joyeusement.

La Ginette fila un coup de coude à la Germaine lui faisant remarquer que le secrétaire d'Etat auprès du Maine , le maquereau Vendômois à la sauce hescorail, se prenait une branlée.

En parlant de poissons:


-Dis la Germaine, t'aurait pas un trébuchet? Histoire qu'on les dégueulasse bien en leur balançant du poiscail pourri?

Ça relancerait le lavoir, pâ?
Aaaaaa

    Sortie du couvent, Aaaaaa avait eu la triste surprise de découvrir que la Touraine avait été envahie, Tours assiégée. Les angevins, toujours eux, "sales et bêtes" comme on lui disait souvent, étaient venus en campagne.
    Déçue qu'on ne l'ait pas attendu pour cette petite sauterie, déçue qu'on ne l'invite jamais, la jeune femme n'avait pas perdu une seconde et s'était précipitée sur les remparts pour voir ce qu'il en était, retroussant les pans de sa robe pour courir et être plus à l'aise. Dans la précipitation, elle avait intégré la milice, sans coordination avec les autorités, elle verrait plus tard.

    Sans arme, en robe, aussi menue qu'une crevette et dépourvue de toutes notions militaires, la brune affrontait l'ennui de la surveillance. Et quel ennui !
    La nuit d'été était douce, une légère brise pour rafraîchir les corps autant que les esprits et soudain du bruit. Elle plissait les yeux, tentant de voir ce qui se passait mais rien. Elle ne voyait rien. Ses acolytes de la défense étaient là aussi, ils épiaient et soudain le tocsin fut sonné. L'un d'eux devait avoir une meilleure vue.
    Ni une, ni deux, la Secrétaire d'Etat se munit de quelques pavés et d'une planche de bois qui trainaient là. Sans arme peut-être, mais pas sans ressource, elle était bien décidé à en assumer quelques uns, à faire s'écraser quelques pierres sur des casques, ou mieux encore des têtes dépourvues de protection. La précipitation, le manque d'assurance et de préparation conduisirent à la catastrophe.

    Quand elle se retrouva face à l'ennemi, Aaaaaa avait beau lancer quelques pavés, ils n'atteignaient que rarement leur cible. Raté et encore raté. En dernier lieu, elle n'avait plus que sa planche pour tenter d'assommer un ou deux angevins.
    Soudain, elle se trouva nez à nez avec un combattant. Elle n'était pas fière, mais pas dégonflée pour autant. Le pire dans tout cela est qu'elle trouva l'homme d'une beauté éblouissante sous son armure, ses mouvements étaient harmonieux, son visage témoignait d'une vie d'aventures et sa carrure s'imposa à la frêle demoiselle. Aaaaaa avait beau agiter sa planche, elle ne fit pas long feu face à la dextérité et l'épée de son assaillant. Seule face à lui, sous le regard du Créateur, elle ne résista pas longtemps. Les coups s'échangeaient et le bout de bois finit par plier face au métal de l'épée.


    Laisse-moi mourir debout, face à mon Créateur murmura-t-elle alors. Tel Titus, la jeune femme, acculée, cita l'Apôtre de Christos face à ses bourreaux. C'était bientôt la célébration du dit homme, voilà pourquoi elle avait cette phrase en tête, l'hagiographie devait encore être ouverte sur son bureau.

    Du reste, elle ne se souvint de rien. Du coup porté et de son murmure suppliant, à son réveil douloureux dans un lit de fortune, un peu en retrait des remparts, aucun souvenir. Blessée, elle n'irait pas combattre aujourd'hui. A charge de revanche.



Torlem vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.

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    Secrétaire d'Etat des Jardins de France.
Burchard
[Dans les rêves de Burchard, sauf que l'idiot ne s'en souviendra pas au réveil]


Plus les vioques se mêlent à l'angevin, plus la Germaine a la conviction de faire tache. Ils ont beau avoir des mœurs étranges les Buses, ils partent pas encore à la guerre avec leurs grands-mères. Sans compter que leur arrivée furtive entrecoupée de halètements, alors que la canicule menace, a été assez lente pour que même les poivrots les remarquent. Autrefois, Germaine savait rester à sa place mais l’âge libère, pas autant que la Ginette toutefois. La vieille essoufflée n’a pas le temps de prêcher la prudence que l’autre s’exclame tout fort.

-Dis la Germaine, t'aurait pas un trébuchet? Histoire qu'on les dégueulasse bien en leur balançant du poiscail pourri?

Ça relancerait le lavoir, pâ?


C’est que pour la Ginette, le picrate ça marchait pas pour ressusciter ses oreilles, quand les curetons disaient qu’on était puni par là qu’on avait péché…

- Gueule pas comme ça ! Qu’on va se faire voir ! Hurle-t-elle à son tour, faut bien que Ginette entende, l’âge ça rend pas plus finaud. Quant à la lubie en cours, l’était pas si mauvaise.

- C’est ça qu’tu transportes ? J’trouvais que ça sentait plus la morue que d’habitude…. Sûr qu’on pourra pas leur vendre… Mais le trébuchet, doit y’en avoir un ici sauf qu’il lance vers Tours… On s’fera disputer si un nobliau se mange un poisson pas frais… Et c’est trop court pour le lancer jusqu’en Champagne… Que les traitres en bouffent…
-
V’là qu’une lueur s’illumine entre les rides de la grosse femme qui n’aime rien davantage que pourrir le monde et avant tout ceux qui le méritent… T’crois qu’on pourrait se renseigner pour fixer un contrat ? Y’a que des mercenaires bien crevards ici.

Et la Germaine de zieuter tout autour dans la recherche du candidat parfait. Fallait en trouver un pas trop intelligent parce qu’en échange, elles avaient que des brosses à racler.
Magda
Il faut que tu respires
Et ça c’est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire
Et c’est pas rien de le dire



Les combats se suivaient et se ressemblaient finalement. Hommes ou femmes, toujours le même sang poisseux rouge. Toujours les mêmes cris, les mêmes insultes.

Citation:
24/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Chipie. Ce coup l'a probablement tué.
25/06/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Herisson.
26/06/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Krystalina et de Samuel62.


Finalement, il y a peu de créativité sur un champ de bataille. En même temps voir un gonz débarquer en déclarant des quatrains avec une plume dans le derrière serait surprenant. Peut être même déstabilisant. A essayer….

Et puis, il y eu ces quelques minutes.
Des combats toujours, au loin Cha, le Masqué, les Gennois . Puis lui.

Il était plus fort, on ne peut lui enlever cela, même s’il combattait sans grâce. Il fallut juste un quart de seconde: la garde s’est baissée, la main est descendue.
Pourtant ça faisait partie des premières leçons apprises, là bas, dans le sud : « Tiens ta garde, protèges ce qui est vital » S’il apprenait ça, il aurait honte, c’est certain.

Un quart de seconde et sa lame trouva la poitrine.
Un quart de seconde et le sang poisseux rouge qui coula fut le sien.
Un quart de seconde et l’adrénaline fit place à la douleur.
Un quart de seconde et seul le regard de l’autre resta imprimé : froid et méprisant

Citation:
27/06/1463 04:06 : Godeffroi vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Il n’y eut plus d’image, juste cette sensation de chute, les bruits s’estompèrent, seul le cri de Cha résonna dans sa tête. « Alessandro »
Merde, elle allait crever ici, à Tours !! Chez les insignifiants. C’était encore plus merdique que la mort elle même !!!
Le souffle devint ardu, Quelques bulles rosâtres éclataient aux bords des lèvres devenues bleuâtres elles. L’oxygène manquait.

Aless ?Cha ? j’veux pas crever !!!

La douleur s’intensifia, la respiration se fit de plus en plus sifflante.
Magda !
Sa sœur accourut, Aless sur ses talons. Ninon, elle aussi, arrivait à son secours.
La plaie saignait ,Cha appuya comme une tordue sur le torse. C’est une technique de médecine de guerre : quand tu ne sais pas quoi faire , appuie !!!
Ils l’évacuèrent tant bien que mal. Dans son délire elle marmonna, » j’veux y retourner, j’veux sa peau !! »

-Celui là est pour moi. J'autorise aucun autre homme que moi à toucher ma femme. J'vais l'découper petits bouts par petits bouts lui.

_________________
La.ginette.


[ Sur le rempart..Heuh..Nan...En bas aussi]

La Ginette reste pensive... A moins que ce ne soit un rototo de coincé, ce qui semblerait plus probable.

Le trébuchet vers Tours? La Germaine yoyotait de la touffe parfois.

Le mal du siècle aurait pu dire le rebouteux de Vendôme, vu que sa dernière patiente, barjotée en Touraine se trimballe en Alençon avec une caissette bien remplie pour marchander , faut dire que la dinguerie n'atteint la maman des poissons qu'ici même

Juste une petite parenthèse, cette maman des poissons n'est pas bien gentille, elle oblige ses petits à faire la guerre du mauvais côté, sans froncer les sourcils.


-Wéé!! T'as raison!! L'trébuchet c'pas une bonne idée, braille la vieille.
Faut juste une fronde!
..Attends! j'te montre!


Et la Ginette de relever le jupon et de décrocher les ridelles qui tiennent les chausses.

Elle te pose un poisson-chat bien puant , le barbillon en berne sur la ridelle, et d'un mouvement élégant, ça lui arrive parfois l'élégance, elle tourne la lanière et balance le siluriforme sur la gueule d'un merlan frit.

Plochh...

Citation:
Ginette balance un poisson-chat sur la gueule à Finn.
Ce coup l'a probablement bien salopé.


T'vois.. ça marche!


Le prochain tir, on met un billet pour recruter un gars?




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