Finn
Ils avaient décidé d'offrir une trêve à leurs hôtes turons, un temps mort pour les laisser souffler et se remettre de leurs émotions. Ces derniers refusaient toujours obstinément de leur ouvrir la porte, cantonnant les fiers rapaces de l'Archiduché à caguer sur le pallier mais aussi à enseigner à leurs prisonniers l'art de voler. Ainsi, le couillard de Gennes élevait déjà sa verge au-dessus des tentes de fortune éparpillées dans le pré tandis que l'on commençait à peine l'assemblage de son arme de siège à lui, son précieux trébuchet : Dia Linn, de son petit nom. Si l'Irlandais était assuré d'avoir la plus grosse dans le cas présent, il était tout aussi certain qu'elle ne lancerait pas son premier projectile avant l'arme de Gennes. Ruminant cette insatisfaction, le vieux reître passait le plus clair de son temps à mener des chevauchées avec quelques compagnons afin d'apporter mort et désolation dans les fermes environnantes. Parfois, on le voyait arracher quelques pièces d'or des poches de leurs défunts propriétaires ou essayer un veston troué, quand il n'incendiait pas tout bonnement le bourg.
Il rentra ce soir-là couvert de poussière, mais comblé. D'autant que la Providence leur souriait ; à moins que ce ne soit le destin, il lui faudrait en discuter avec Finam durant sa leçon de spinozisme. Un p'tit Mainois tenta de s'incruster subrepticement dans le campement à la faveur de l'obscurité. L'occasion était trop belle d'écraser ce cafard pour ceux dont l'épée ne s'était toujours pas abreuvée des combats. Certes, il avait brisé le bâton d'une tourangelle avec son crâne, mais rien d'aussi savoureux que de tremper sa lame comme les autres dans cette fondue mainoise.
C'était bien sûr sans compter ceux qu'ils avaient délaissés, ces fiers zigs perchés sur les remparts qui avaient manifestement pris goût aux coups de lattes angevins et en réclamaient davantage. L'Irlandais de beugler à celui qui venait de relever le jupon, l'épée rouge.
Mais quelle catin celui-là ! Haha, on va te la refaire ta gouttière, t'en fais pas !
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Il rentra ce soir-là couvert de poussière, mais comblé. D'autant que la Providence leur souriait ; à moins que ce ne soit le destin, il lui faudrait en discuter avec Finam durant sa leçon de spinozisme. Un p'tit Mainois tenta de s'incruster subrepticement dans le campement à la faveur de l'obscurité. L'occasion était trop belle d'écraser ce cafard pour ceux dont l'épée ne s'était toujours pas abreuvée des combats. Certes, il avait brisé le bâton d'une tourangelle avec son crâne, mais rien d'aussi savoureux que de tremper sa lame comme les autres dans cette fondue mainoise.
25/06/1463 04:07 : Vous avez frappé Herisson. Ce coup l'a probablement tué.
25/06/1463 04:07 : Vous avez frappé Herisson. Ce coup l'a probablement tué.
25/06/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Herisson.
25/06/1463 04:07 : Vous avez frappé Herisson. Ce coup l'a probablement tué.
25/06/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Herisson.
C'était bien sûr sans compter ceux qu'ils avaient délaissés, ces fiers zigs perchés sur les remparts qui avaient manifestement pris goût aux coups de lattes angevins et en réclamaient davantage. L'Irlandais de beugler à celui qui venait de relever le jupon, l'épée rouge.
Mais quelle catin celui-là ! Haha, on va te la refaire ta gouttière, t'en fais pas !
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