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[Rp] "Zoko ad eternam"

Ninon_
[A l'aube du cinquième jour]

Moi, je déteste les royalistes. Ce sont des personnages qui ne sont pas de parole, uniquement de parlote, friands de murmures d'alcôves ou d'antichambres Royales, francs comme des impérialistes, toujours prêts à envoyer le peuple à la castagne et à l’œil pour les désavouer quand les choses tournent mal et qui s'approprient les victoires pour ne laisser que les béquilles et les bandages.

Je les contemple devant les remparts, saisis d'effroi les paltoquets, décorés en cours de gradation et cireurs de pompes patentés.
La vie est cocasse quand même. J'en reviens pas. D'ailleurs personne n'en revient j'ai remarqué, et les bons vivants encore moins que les autres. Les bons vivants font de très mauvais morts.

Et c'est reparti.

C'est pas un tourangeau qui se pointe devant moi mais un mainois. Je le reconnais à l'étendard qu'il arbore fièrement. L'idiot. Allons bon, si eux aussi s'y mettent...
Il a une bouille de dévié sexuel aristotélicien. Chplaff ! L'estoc que je lui porte lui pourfend la poire et il tombe au sol, quasiment inanimé. Juste tente-t-il de petits efforts avec les mains pour se relever. Il est décoiffé ; sa raie de royaliste semble avoir perdu le droit chemin et son teint rose pâle du départ est devenu vert olivâtre.
Près de moi Magda est à la lutte avec un zigoto qui ne s'en laisse pas compter. Je voudrais aller lui prêter main forte mais voilà qu'une mainoise (la femme de l'autre sans doute) se radine vers moi, furibonde. Je soupire. Un coup de saton dans les rotules et la voilà qui plie et crie... de bonheur ? Mais j'ai à faire, je sens que mon ex-prévôt angevin est à la peine, alors je deviens mal gracieuse et administre une baffe à la mainoise qui se couche façon "mademoiselle". Ça m'excite en général les gonzières à genoux couinant de façon alléchante ; moi, les soumises en général je leur... biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip. Mais le temps presse, pas envie de m'amuser plus que ça. Je les achève.


27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Iseult1. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Iseult1. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Jmanci. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Jmanci. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Iseult1. Ce coup l'a probablement tué.


Et c'est là que l'impensable se produit. Une lame jaillit et RRAAAAN ! disparaît dans le corps de Magda.

- Magda !!! J'y mets toute mon âme, ma tendresse et nos moments de travail et de copinage. Son nom est prononcé à l'autre bout de la bataille.
Le tourangeau ne m'intéresse plus. Seule la santé de celle qui a été pour moi une référente dans le domaine de la Sûreté me préoccupe. Je me précipite pour colmater de mes petits poings la brèche ouvrant sa poitrine mais une brune a été plus rapide que ma pomme. Je la laisse faire tout en l'entendant hurler le nom d'Alessandro.

Je me sens d'une lourdeur infinie. De plomb quoi. Caillouteuse je dirai, c'est pire que le plomb car le plomb c'est malléable, plus qu'un caillou.
Je murmure simplement.


- On va te sauver Magda... J'en doute et ça me désole. Et juste avant qu'on ne l'enlève pour l'emmener à l'écart Magda a le temps de me dire.



... Ninon, la blessure profonde en touchant ces sacs... qui me permettent de respirer... Je me meurs... Qu'il en soit ainsi... Prenez soin d'Alessandro.


- Ahhhhhh mais non !!! Alessandro a plus besoin de toi que de moi han !!! Tu vas guérir...

J'ai envie de chialer. J'en ai de bonnes moi ; guérir. Elle est cisaillée dans le sens de la longueur Magda... existe-t-il seulement un remède contre la charognerie ?
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Marzina
[Le 27ème jour de juin 1463]

Elle avait vraiment fait la touriste, dans cette campagne. Goûter l'alcool local, la nourriture locale, observer l'architecture des remparts, analyser la construction de la maréchaussée locale...Même sur le champ de bataille, elle s'était énervée avant de se résigner. Elle s'était habituée à l'idée que l’engeance qu'elle portait soit divine, et qu'ainsi elle était intouchable, mais que cela éloignait les potentielles cibles. On n'a rien sans rien.
Elle avait alors passé le temps à observer son mari commander ses hommes, et admirer la force brute de ses mouvements lorsqu'il se battait. L'engrossée de l'armée angevine a les pensées rêveuses, probablement du aux hormones.
Et puis soudainement, sa nature profonde reprend le dessus, et elle va causer à son mari le soir après la bataille, tandis qu'il essuie le sang de son épée. Elle s'est mise à craindre qu'elle est maudite, et qu'elle ne peut plus se battre, que la malédiction l'isole du champ de bataille. Mais heureusement, Finn sait toujours trouver les mots justes: il brisera la malédiction en jouant les fins limiers, rabattant les proies pour qu'elle les achève. Car c'est ainsi que le couple O Mordha est beau, pire qu'un couple d'Inséparables, version bec et serres aiguisées, avec la soif de sang qui va avec.


[Le 28ème jour de juin 1463]

Elle était revenue sur le champ de bataille, avec sa tenue de garçonne et son armure légère. Son corps avait toujours été faiblard, si elle s'était avisée de porter une armure plus lourde, elle aurait été incapable de faire un mouvement. La force résidant dans ses bras, seul reste des enseignements aux armes de Finn, elle s'avançait avec à la main sa hache de guerre, bien décidée à baptiser son deuxième enfant dans le sang des ennemis. Morose mais déterminée, la Bretonne s'avançait sur le champ de bataille, boudeuse. Mais c'était sans compter sans la promesse de son mari...
Elle faillit ne pas le voir arriver, boudeuse comme elle l'était. Elle jetait quelques regards plus loin, voyait les autres se battre courageusement, et le cercle vide tout autour d'elle comme les autres jours. On la fuyait.


Attention, ça vient !

Elle se tourna vers la voix de son mari, la hache levée, prête à frapper, instinctivement. Un homme fut poussé sans ménagement vers elle, et la hache s'abattit, comme une sentence. Elle s'enfonça dans la chair de l'individu, et un flot de sang jaillit, l'inondant de rouge. Et enfin, enfin, en le voyant s'effondrer, elle sentit un immense soulagement. Elle poussa un immense cri de rage, debout devant l'homme qui agonisait, la hache maculée de sang à la main.

"GAST! LA MALÉDICTION EST ENFIN LEVÉE!"

Il était temps de bouffer plus de turons.
Une femme enceinte, et surtout celle-là, a beaucoup de tensions à évacuer. Le meilleur moyen était encore de se défouler sur les autres. Se tournant vers Finn pour le remercier, elle le vit se prendre en plein sur la tronche un poisson qui avait l'air particulièrement décomposé. Grimaçant lorsqu'en plus elle le vit le manger, elle commenta:


"Comptez-pas que je vous remercie ce soir, l'odeur que vous dégagez doit être encore plus pestilentielle qu'à l'habitude!"

Elle reposa sa hache sur son épaule, leva un sourcil circonspect.

"On dirait Lalie, avec ce poisson cru..."

Citation:
28/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Legolas.. Vous l'avez grièvement blessé.

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Finn
Fidèle au devoir qu'il s'était engagé à remplir envers Marzina, O Mordha jouait les fins limiers sur le champs de bataille. Traquer le gibier affolé pour le rabattre vers la hache boudeuse de son épouse n'était en soi pas le plus compliqué ; le plus difficile était de le guider sans l'esquinter durant le trajet. La Blonde n'aurait cure d'un Tourangeau en mauvais état. Alors l'animal furetait, chassant les défenseurs isolés, le bout de sa lame venant leur chatouiller les côtes sans percer afin de les conduire vivants à l'abattoir. L'oreille attentive pouvait même l'entendre aboyer dans la manœuvre.

Quand il parvînt enfin à envoyer un blondinet en jupette à carreaux vers sa femme, cette dernière saisit sa chance de verser son premier sang turon. Un bon coup de hache, bien franc angevin. À la voir comme ça sur son bout de prairie, les bouclettes rougies et le souffle court, il en avait des envies de la coucher dans l'herbe. Pulsion rapidement mise de côté lorsque l'arrière de son crâne se mit à vibrer. La défense tourangelle venait probablement de mobiliser l'artillerie lourde, on leur balançait la poiscaille sur la tronche. L'Irlandais grogna de n'avoir pu attraper le festin au vol – un poisson velu, son préféré – et se rattrapa en le dévorant, accroupi dans l'herbe.

Il avait bien mérité son goûter.


Vous voudriez pas que j'gâche, dites ?!

Citation:
28/06/1463 04:06 : Vous vous êtes mangé un poisson pas frais dans la gueule et vous l'avez bâfré.
Vous êtes aussi crade qu'à votre habitude, gros dégueulasse.

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Nono18
Depuis le début, Nono était dans le coin. Il ne pouvait hélas rien faire hormis prier.
Le premier jour, il était rester proche des miliciens, à les soutenir moralement. Il avait zieuté tout de même en haut des remparts pour voir si l'armée ferait quelque chose mais le calme était de mise.

Puis, les miliciens lui avaient fait comprendre que ce n'était pas la place d'un religieux, en haut des remparts et que son poste de procureur devait prendre beaucoup de temps.... Il avait compris le message et décida de soutenir les fidèles dans les rues.
Son statuts et sa parole l'avait obligé à ne pas porter d'épée mais sa présence était, le pensait il, toujours nécessaire. Il était donc là, dans le noir, à surveiller chaque mouvement, à discuter auprès de ses fidèles et à les encourager.

A chaque attaque, Nono se protégeait avec son bâton, essayant d'assommer chaque rebelle sans se faire voir.

Le dimanche matin, il avait fait sa messe à l'église comme si de rien n'était mais le soir venu, il avait fait une petite procession qui se finit par une bénédiction sur la ville et sur les gardes. Des hommes étaient tombés, tous valeureux et c'était toujours ce qu'il pouvait faire, prier pour eux.
Une fois la cérémonie fini, les brigands revenaient à l'assaut. Le Prélat eut à peine le temps de se retourner pour voir qui arrivait qu'il reçu un coup d'épée sur sa fesse droite.
Ma chasuble! Espèce de petit... Il leva son bâton mais reçu un coup de poing dans le visage.

Citation:
28/06/1463 04:06 : Ricks vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.


Au petit matin, Nono avait la fesse recouvert de bandage et le visage gonflé. Il dut rester alité chez les nonnes durant une journée.

Le soir même, il n'était plus là. Il apprit que la mairie venait de tomber.

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Burchard
[Tours, campement angevin ou dans la ville, on s’y perd]

Sur le rempart ou plutôt à l’intérieur du rempart se terre le maître des lâches, les genoux au niveau du menton à trembler si fort que la porte de la cave où il a trouvé refuge résonne. L’infâme accent entendu alors qu’il rampait le long des marches ne l’a pas trompé : les buses sont en ville, malheur est proche !

***
Lui ont échappé, en conséquence, l’infiltration sous le couvert de la nuit jusqu’à la mairie ou bien plus dramatique, le duel de poiscailles. En revanche, la Germaine n’en a pas loupé une miette à défaut d’une arête.

D’accord, Ginette en a fini avec ses rêves de grandeur et après avoir frôlé l’attentat à la pudeur, soit le stratagème le plus à même de provoquer la retraite angevine, voilà qu’elle décroche un poisson dans la gueule de l’angevin le plus proche. Manœuvre habile si les vioques avaient conservé la protection des murs… Autant retenir que d’en haut, elles auraient pu empaffer un tourangeau et vive la galère….

Au moins, pas de problème quant à l’identité de la victime… Ni quant à sa proximité non plus. La sénilité c’est moche. Heureusement, les angevins sont au-delà de ce genre de considération.


Il le baffre ! Il le baffre ! Ma Ginette on est foutus ! Les poissons pourris, la Touraine en regorge, ils vont rester ! Faut se tailler ! Imagine qu’il en veuille un autre et on va s’faire accuser !

Sauf qu’elle est joueuse la Ginette, joueuse et presque centenaire vu qu’elle s’en souvient pas et la voilà qui poursuit l’attaque sans s’apercevoir que ça sent plutôt le roussi que la pourriture maintenant.

Le prochain tir, on met un billet pour recruter un gars?

Boud’iou ma vieille, t’as toujours su parler aux hommes ! J’compte sur toi pour nous sortir de cette mouise !
Aemilia
Premier jour.

A peine venait-on de ramener la duchesse que les attaques des angevins reprenaient de plus belle. Pour l'agnelle, son premier gros combat sonnait comme la mort de ce troisième duché d'adoption, après la Bourgogne qui l'avait vue fuir l'orphelinat, et l'Orléanais qui l'avait vue grandir. La Touraine, elle, l'avait vue entrer dans le monde adulte, avec ses moments de joie comme ses moments les plus difficiles. Elle y avait autant d'amis qu'en Orléanais, mais elle s'y était investie depuis son premier jour. Un peu pour faire plaisir à ceux qui l'entouraient au début, puis de plus en plus car elle comprenait l'importance de voir des gens s'investir dans cette province. Une province peu peuplée, mais très agréable à vivre. Et même si elle avait pendant plusieurs mois envisagé, pour des raisons personnelles, de rentrer en Orléanais, quelque chose en elle l'en avait empêché. Elle ne savait pas quoi. Mais le fait était là: elle était toujours là. Et aujourd'hui, bien avant que la levée de ban soit effective, elle était l'une des premières sur le champ de bataille. et l'une des premières à transpercer un angevin un peu trop sûr de lui. Fallait pas m'chercher.

Le premier jour de combat s'écoulait lentement, alors que la trêve journalière s'annonçait. La nuit passerait, avec l'inquiétude de voir la duchesse de Touraine sombrer dans un repos éternel.


Deuxième jour.

Ou le jour de malchance d'Aemilia. Ou le jour où les angevins se vengent qu'elle ait eu l'un des leurs. Alors qu'elle continuait de se battre, un homme, aussi puant que le reste de ses compatriotes, s'approcha d'elle, engageant le combat contre elle. Certes pas aussi forte qu'un homme, l'agnelle jouait sur sa taille et son agilité, se donnant de la force en prenant de l'élan en tournoyant un peu. Zut. Raté. Boum, dans le dos. Traître d'angevin, qui l'avait eue par derrière. L'Amahir s'affaissa à son tour, tombant à moitié dans les vap' alors qu'on la sortait à son tour du champ de bataille. Les paroles de l'angevin, elle ne les entendrait pas, malheureusement.

De retour au camp, portée par ses hommes de main, l'on attrapa au vol la jeune princesse qui criait à tout va qu'elle bandait qui voulait, et pendant que le médecin recousait la jeune duchesse, le deuxième jour passait. Il faudrait les mains miraculeuses de Madeleine, une bonne dose d'onguent à la châtaigne, et la fureur d'Aemilia pour qu'elle rejoigne les rangs dès le lendemain. Et un peu d'aide du Très-Haut, ce qui aurait d'autres conséquences que l'on développera dans une autre partie. Même pas mal d'abord.

Troisième jour... quatrième... Cinquième etc... A voir les combattants tomber, de chaque côté.... Jusqu'à ce que la mairie finisse par lâcher, parce que les angevins, bourrins, mal élevés, avaient fini par se rendre compte qu'en armée, ils n'arriveraient pas à leurs fins. Mais par contre, de manière plus fine, en se révoltant... Bref, les buses sont parfois dotées de quelques rares lueurs d'intelligence.

Et ce serait alors au tour des Tourangeaux de se révolter, pour tenter de reprendre la mairie... La première révolte n'aboutirait pas... Qu'en serait-il par la suite... au prochain épisode.

Amis du soir, bonsoir.

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Image d'Anna Rettberg / Manoir des Artistes, Comptoir Parisien
Mordy
Le 28 Juin 1463, en journée, Tours

Ils sont quelques-uns attablés et fébriles. Les nouvelles consignes sont tombées et tous savent que la nuit sera probablement plus éprouvante encore que les précédentes.
Mordy y voyait une opportunité et espérait profiter de l’occasion pour refaire leurs stocks.


"Si v’s trouvez que’que chose qu’v’s p’vez porter, v’s p’vez m’l’déposer su’l’bord d’l’rues en ville. J’passerai ‘vec m’charrette. Y m’manque d’tout p’r v’s faire l’dîner et l’décoctions. J’dois met’ l’main su’l’cabinet d’l’apothicaire, doit bi’n en ‘voir eune d’s eune ville d’s’t’taille. Si y a ‘cor’ d’l’volaille, tordez-leur l’cou et laissez-les ‘vec l’reste. J’aim’rais bi’n trouver eune cochon, mais j’y crois pas d’trop, y s’ront partis ‘vec. Et p’is t’t l’rest’ : farine, grains, légumes fruits – si y s’t tapés, s’mieux – herb’ séchées, sel. Evitez l’poisson, s’trop d’risques. P’r l’boissons…. J’v’s fais confiance."

Il leur adressa un sourire et entama ses préparatifs.


Le 29 Juin 1463, petit matin, quelques heures après la chute de la ville de Tours

La nuit avait été rude, mais fructueuse : la ville leur appartenait. Le calme commençait à retomber, ponctué de loin en loin par le cri des blessés et des agonisants. Les portes de la ville se tenaient non loin, ouvertes et les remparts presque désertés à l’exception de quelques angevins montés quatre à quatre pour crier leur victoire.

Par-delà les remparts, Mordy apercevait les feux, dispersés au hasard du vent et de l’adresse des archers. De la ville montait une lueur rouge et palpitante, comme si la ville elle-même était blessée et répandait son sang au rythme d’un cœur géant.

Il se signa, adressant une courte prière pour les siens, les espérant en bonne santé. Il en avait perdu de vue la plupart durant la nuit, jusqu’à Catnys, la dernière, qui avait été engloutie par la foule et les ténèbres. Il ne savait trop ce qui leur était arrivé mais il n’avait aperçu aucun mauvais présage et restait confiant.
Il affermit son courage et sa prise sur les bras de sa charrette. Le siège avait duré et il devait profiter de cette nuit pour se réapprovisionner au mieux. Il connaissait ses priorités et entra dans la ville.

Les rues étaient lourdes de fumées âcres. Mordy un linge qu’il s’enroula sur le visage et avança prudemment. L’endroit résonnait encore du cliquetis des armes, derniers combats de turons acharnés.
Surgis de nulle part, deux personnes émergèrent du nuage de fumée en courant et passèrent de part et d’autre de la charrette, l’une tenant un nourrisson serré contre son cœur et l’autre un petit balluchon. Plus loin, un enfant pleurait.

Il progressait péniblement dans la ville, les yeux et le front brûlants.


"Ah nan, j’vais pas êt’ malad’ maint’nant, s’pas l’moment." Il s’arrêta un instant, s’épongea le front et jeta un regard vers le ciel qui commençait à pâlir. L’aube, bientôt. Il leva son poing gauche au ciel, rageant sur la faiblesse qui revenait au pire moment, ravivant de douloureux souvenirs. "Tu n’m’auras pas ! Ni ‘jourd’hui, ni d’main ! J’t’ai averti !" cracha-t-il au ciel, furieux après la Providence. Quelque chose grinçât, devant, et il baissa les yeux. A travers la fumée, il vit enfin l’enseigne qu’il cherchait, léchée par les flammes. Un turon, ou un angevin, avait probablement jeté une torche allumée dans la bâtisse.
"Nan, nan, nan, nan !" Il tira au plus près la charrette et se rua à l’intérieur, espérant que les dégâts ne seraient pas trop grands. La fumée envahissait les lieux, il devait faire vite. Trois aller-retours, pas plus. C’est tout ce que les flammes lui permirent de sauver. Noir de suie, toussant sous son masque improvisé, il regarda son butin bien maigre par rapport à ce qu’il avait espéré. Mais ce serait déjà ça qu’ils auraient et que les turons n’auront plus. Il éloigna sa charrette de l’endroit qui commençait à résonner de craquements sinistres et aperçu quelqu’un traverser l’intersection suivante, suivie d’une longue chevelure de feu. Catnys. Il hocha la tête, rassuré et reprit son périple à travers la ville, guettant si ses comparses lui avaient laissé des offrandes sur le bord des rues, vers son prochain arrêt : le moulin.
Liette
Une tête pire que May la mule de Douine, voilà ce que tu es. Tu as bien failli y laisser ta couenne à ne pas te laisser soigner trop terrorisée que tu étais que tes compagnons ne veuillent t’empêcher de combattre. Dieu merci l’ange roux est passé par là et t’a pansé de main de maitre. Sans doute en y ajoutant un brin de sa magie. Soignée par une rousse ! Si un devin t’avait un jour dit ça tu lui aurais sans doute coupé la langue. Oui c’est ça ! Dans tes rêves ! Bon disons que tu ne l’aurais pas cru. Les choses changent ma Liette, et toi tu grandis. Garde espoir, un jour, sans doute, tu trouveras comment on allume la cervelle.

Les nuits se succèdent et les rats tourangeaux se terrent derrière leurs murailles branlantes. Vous, vous contentez de bloquer les quelques tentatives de réapprovisionnement. Abreuvant au passage vos lames assoiffées. Avec un peu de chance, la faim aidant, ils finiront par se bouffer entre eux vous facilitant un peu le travail. Parait que c’est ce qui se passe quand on met des poissons dans un bassin trop petit. Ils n’en arrivent peut-être pas encore à tant mais en tout cas certains sont déjà partis du ciboulot. Il y en a même qui vous balancent des vieilles latrines par-dessus les murs. Acte symbolique de reddition ? Vous offrent-ils leur trône ?*Probablement.

    Citation:
    26/06/1463 04:07 : Vous avez frappé Krystalina. Ce coup l'a probablement tué.
    26/06/1463 04:07 : Vous avez frappé Samuel62. Ce coup l'a probablement tué.
    26/06/1463 04:07 : Vous avez frappé Krystalina. Ce coup l'a probablement tué.
    26/06/1463 04:07 : Vous avez frappé Krystalina. Ce coup l'a probablement tué.
    26/06/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Krystalina et de Samuel62.
    27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Jmanci. Ce coup l'a probablement tué.
    27/06/1463 04:06 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Jmanci et de Iseult1.
    27/06/1463 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Tours.
    28/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Finduilas.. Vous l'avez sérieusement blessé.
    28/06/1463 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Tours.


Le 28 juin l’annonce est enfin faite. C’est le grand soir, vous entrez et foncez dans le tas. Le plan se déroule comme sur des roulettes, profitant de quelques brèches mal gardées vous vous insinuez dans la ville par petits groupes. Les Turons ne remarquent rien. Tu passes même à coté de plusieurs d’entre eux sans éveiller le moindre soupçon. Pour qui diable-t-ont-ils prisent ? Une autochtone ? Outrage ! Réparation ! Si seulement la discrétion n’était pas de mise. La mairie tombe dans la nuit. La ville est à vous. Toi tu la cherches partout. Dans les maisons, les taudis, les tavernes, les ruelles, tu ratisses tout le village pour retrouver la blonde qui t’a blessé quelques jours plus tôt. Rien aucune trace, ils ont fui comme des rats. Tu ne trouves que quelques victuailles planqués sous des lits pour que leurs propriétaires soient certains de ne pas avoir à les partager avec son voisin quitte à les voir pourrir. Tu rassembles au coin des rues, Mordy sera content. Demain vous ferez bombance.

    Citation:
    29/06/1463 04:05 : Votre révolte a abouti ! Vous étiez un groupe nombreux contre un nombre


Le lendemain les dernières défenses turones amassées vers les portes, tombent. Le gros de la troupe entre enfin prenant possession des bastions gardés. Déjà dans la plaine on peut apercevoir l’armée tourangelle fraichement réalimentée par la levée de ban et quelques pauvres paysans cueillis sur le chemin. La nuit sera longue. Mais avant Il y a un bon repas chaud en taverne et des gobelets à faire s’entrechoquer. Un bruit court dans les ruelles. L’Angélyque aurait mis la table pour les asticots.






*all rights reserved to jd Rose ;-b

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Catnys
Ils y sont, cette fois c’est en route, aussi improbable que cela avait été énoncé... Elle se souvient de cette conversation avec Rose des mois plus tôt, où elle lui avait confié son envie de prendre un château, animée par l’innocence de l’âge, et le manque d’ expérience dans l’art de la guerre. A cela la brune avait opposé les moyens, la difficulté de trouver des gens suffisamment fiables pour mener le projet et monter une armée. Elle avait pourtant vu dans le regard de Rose y refléter une lueur d’excitation. La rousse savait qu’elle venait de semer une graine et qu’il suffisait d’attendre pour que cela germe, et que cela pousse. La mort de Zalem, avait été le déclencheur, la vengeance le prétexte, et les évènements se sont alors enchainés au delà de toute espérance.
Ils ont déjà fait alliance dans le passé, et concernant cette nouvelle dans un premier temps, Cat était restée méfiante quand à sa fiabilité, mais elle s’est très vite rendue compte qu’il y a une vraie osmose dans celle ci, que cette alliance est solide et tiendrait envers et contre tout. Ce qui les motive ce sont les mêmes convictions, les mêmes idéaux et pas l’appât du gain, elle est sans doute là la différence, et leur force.


Les tourangeaux sans relâche, défendent leur ville chaque soir, mais malgré leur ténacité, ils ne font pas le poids face aux forces angevines, chaque soir ils avancent un peu plus, jusqu’à ce qu’en moins d’une semaine, la mairie tombe aux mains des soudards d’Anjou. Et ce soir ils sont allés au delà, le but ultime est proche.

Ce n’est pas une, ni deux, mais trois silhouettes qui apparaissent à l’intersection. Cat observe ses comparses du coin de l’oeil, la nuit a été éprouvante une nouvelle fois, elle sait qu’il faudra encore tenir la nuit prochaine, et celles qui suivront. Son oeil s’attarde sur Liette, la jeune fille est coriace, et semble avoir repris de le dessus sur sa faiblesse infligée par une blessure récente. Puis c’est Rose qui attire son regard, elle est si fière de marcher à ses côtés, toujours un pas derrière dans l’obscurité, elle est fière de ce qu’elles accomplissent. Depuis leur retour en Anjou, Rose travaille jours et nuits à cette entreprise, et lorsqu’elle revient vers elle au petit matin, épuisée et excitée à la fois, la rousse est là, l’accueille, l’interroge, l’écoute, exécute loyalement les consignes, la préserve autant qu’elle le peut des tracas du quotidien du groupe, ou encore des tensions inévitables à la vie en communauté. Cat la tient à l’écart de ses propres préoccupations, ce n’est pourtant pas l’envie qui lui manque mais la voir vibrer ainsi au contact de ces maîtres de guerre, la voir s’épanouir dans ce projet la réjouit suffisamment pour mettre en suspens des confidences pour ne pas entacher cet épanouissement naissant. Confidences qui n’ont pas place dans ces moments où la vigilance est rigueur, la rousse espère que Rose n’y verra pas là une mise à distance, mais bien l’intention de la préserver, les préserver tous.
Elle sourit, repensant à une remarque qu’il lui avait été faite un jour sur leur relation, si personne n’est irremplaçable, elles avaient créé un lien particulier qui faisait que le groupe fonctionne, Rose la brune, le cerveau, Cat la rousse, le coeur, l’un ne pouvait fonctionner sans l’autre. Si elle avait été étonnée qu’on puisse les voir ainsi, elle avait fini par s’approprier l’image assez juste au demeurant.

Le jour déclinant sur le campement, elle aperçoit avec soulagement la carriole de Mordy, à l’adresse des deux brunes, elle pointe le menton vers la charette,

"Gageons qu’il l’ait remplie, si on ne veut pas se contenter de pains rassis. Vous avez vu l’armée aux abords de la ville, je ne serai pas contre un verre, pour peu que ce soit le dernier"

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Luna...libertad
Sur les routes en solitaire depuis quelques temps, Luna cherchait fortune sans trop se fatiguer. De toute manière elle ne savait faire que ça, voler. Un jour un pigeon innatendu allait bousculer sa vie. C'était Gmat en personne. Quelques courriers échangés et là voilà en route pour le Berry, rencontrer Djay. Finalement ce sera la Touraine, les Angevins veulent la Touraine et Djay lui demande de se rallier aux Angevins. De l'action ? C'est parti.
Le premier jour elle va à la taverne et y rencontre Finam, le grand, le fort comme il se surnomme avec modestie. Puis Rose. qui lui fait comprendre qu'elle ouvre trop sa gueule, on parle pas de révolte en taverne. Le ton est donné, Luna se fera discrète a partir de ce moment là.

Elle n'y connait pas grand chose aux révoltes, et Djay, en guide, lui explique au fil des jours ce qui les attendraient. De la baston, du sang et dans l'idéal le siège du Duc.
Il l'aide à s'armer comme il se doit, lui offre son premier bouclier, ca la rend fière. Il s'était foutu d'elle en lui disant qu'elle aurait du mal a le soulever. Quelques essais ont suffit pour qu'il comprenne qu'il n'allait pas regretter de la former.

Deux jours qu'elle était arrivée, deux jours de combat. Elle se tenait toujours un peu à l'écart, observant les anciens. Elle aimerait se battre comme eux, elle apprendrait beaucoup en regardant. Pour l'heure, elle rends les coups qu'on lui donne, essayant de rester en vie.

Le troisième soir de son arrivée, Djay l'avertit, ce soir sera rude, puissant et sanglant. Elle était prête, elle suivait les pas de l'ancien.
Erwana91
Je ne savais pas trop si j'etais bien arrivé à tours de loin; je voyais deux bannières, en approchant, c’était plus clair , deux armées différentes se campaient pas loin de l'un à l'autre. Je voyais la bannière angevine en lumière de l'aube, en vérité , même si j'ai travaillé en tant que milice à Angers mais je n’étais pas une habituée de la guerre. J’avançais vers le campement à grand pas. " Halte!! Qui va la bas?!" Un veilleur me demanda, vu son état, j'avais conclu qu'il n'a pas pu dormir de la nuit donc sans le faire attendant , je sortis la lettre de Ninon, il l'examina pendant un bon moment puis me laissa rentrer dans le campement. Je ne savais pas où il fallait me rendre même si Ninon m'avait bien écrit pour me joindre dans le groupe de Daithi, c'était assez fatiguée de voyage, mais j'avais la hâte de retrouver Ninon, cela faisait longtemps, qu'on s’était pas vu. Je voulais la voir rien à fois de plus mais chaque fois je voulais encore plus. J'étais perdu dans la foule... je regardais autour de moi soudain je me retrouvais devant une tente, sans penser à rien , je rentrais dans la tente, le moment que j'avais mis le pied à l’intérieure , je commençais à regretter quelque cadavres se trouvaient devant mes yeux, cela me donnait des nausées, j'essayais d’accrocher à quelque chose pour m’éviter de tomber...

"Vous êtes qui vous?!!" hurla l'homme, je ne souvenais pas combien temps j'étais évanoui ni où j’étais , l'homme hurla encore une fois " La Guerre n'est pas fait pour les touristes Mademoiselle, décarrez vous d'ici!" Je ne savais plus pourquoi , ni comment , mais je me voyais donner une énorme gifle à l'homme et comme résultat je me retrouvais devant un officier de l'armée " Vous devez plutôt concentrer pour attaquer les ennemies mademoiselle , pas les soldats de votre propre campe." il dit d'un ton de moquerie, j'étais gêné , je ne savais plus quoi lui répondre , je lui montrais la lettre timidement " Eh bien , vous êtes une amie de Ninon! Bienvenue au campement jeune soldat!" Et puis il ordonna un soldat pour m'amener dans mon groupe. Enfin j'étais au bon endroit! Je remplia les formalités, et puis Hop! à la recherche de demoiselle Ninon! Ce n’était pas facile de retrouver quelqu'un dans cette énorme armée mais la chance avais décidé autrement, je la trouva dans une taverne dans la ville... Le moment qu'on a pu passer était bref , elle devrait se préparer pour lendemain et moi aussi mais au tout cas maintenant je savais où elle était.. Je remerciais le dieu tout puissant même si je n'étais pas très croyante d'habitude mais sur le moment je l'étais. Je ne savais pas ce que lendemain me réservais mais je ne me sentais plus seule dans ce monde.
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Falco.
Arriere Garde


Ils sont les cinq derniers. Tous les autres ont rejoins les compagnies de l'armée, les laissant seuls en patrouille le long des ruelles et remparts.
Cela ne le gêne pas, dans sa cécité le fait de manquer quelques curées lui est égal. Vétéran de tant de guerres, il a pu néamoins donner quelques coups d'épée quand ils ont enfoncé la porte de la capitale, laissant deux blessés dans son sillage.

Maintenant il savoure la musique particulière d'une cité prise. Le chateau a été investi dans la matinée, les turons regroupés en petites escouades se cachent dans la ville soumise.Ils en seront délogés uns à uns.

D'entre les créneaux faute d'yeux il entend.
Onzes corps jetés dans les douves ou la Loire qui borde l'enceinte.
Avec désespoir ceux la ont accourus trop tard pour défendre la cité, ils ont été cueuillis comme des faons par une meute de loup.
Déchiquetés, lacérés.
Funeste chasse fructueuse pour les guerriers angevins et leurs alliés.

Tous le duché pue la mort.
Les mines sont fermées, laissant la gueusaille sans emploi. Il n'y a plus rien à manger dans Tours depuis prés de quatres jours.

Leur armée de secours s'est repliée , laissant derrière elle des turons biens précieux entre leurs mains.

Jolie musique à ses oreilles.
Lui qui a fief en Touraine, mais l'ayant offert à l'Archiduché d'Anjou apprecie ce raid dévastateur en ces lieux.


Ne reste plus qu'à débusquer leur duchesse et ses vassaux terrés entre ces murailles.
Nous pourrions les pendre face à l'Ouest, face à l'Anjou.

Et incendier ce chateau qui ordonne depuis trop de temps de tuer tout et n'importe qui selon le bon vouloir de la Couronne.



L'aveugle manchot hume l'air du haut des remparts. Le jeté de cadavres se termine.
Dans la derniere patrouille il va arpenter la capitale encore une fois avant la nuit.

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Finam
Citation:
A tous,
Ab Imo Pectore -du fond du coeur-,
Salut.

    Tours est tombée.
    Ces chiens, qui persécutaient et tuaient les nôtres, sont vaincus et domptés. En tournant leurs lois et les coups de leur autorité des années durant contre les menaces fantoches que nous représentions, voyageurs et vagabonds, ils ont attisé eux-mêmes le brasier de leur malheur. Dépouillés de leur diadème infâme, ils vont à présent devoir s'agenouiller, écouter, et changer.

    A la Duchesse déchue Linoa, que votre sagesse fasse en sorte qu'il n'y ait pas plus de sang là où il ne s'en trouvait point avant votre arrivée, et après cela vous écouterez, comme il convient d'écouter un angevin: avec crainte et respect. Vous ferez voir à tous que vous n'agissez en rien d'une façon irrégulière, et des disputes sur vos erreurs politiques et/ou diplomatiques ne deviendront pas pour le peuple de Touraine une cause de misère et même de ruine. On vous a annoncé je ne sais quelle appréciation quant à nos capacités, mais je ne pense pas que votre province puisse souffrir ce que nous prévoyons de lui faire subir en cas d'obstination de votre part.


    Nous laissons vingt-quatre heures au conseil déchu pour prendre la mesure de ces requêtes et obtempérer:
    -Le conseil déchu du Duché de Touraine quittera définitivement les services de la Grande Prévôté de France, cet organe infecte, héritier en paillettes de Pôle-Justice, qui contribue largement à l'injustice morbide aux quatre coins des Royaumes.
    -Le conseil déchu du Duché de Touraine livrera publiquement la liste commune sur laquelle travaillent tous les intervenants de la Grande Prévôté de France, et précisera le degré d'activité de chacun de ces intervenants afin que des Flandres jusqu'au Languedoc la vérité éclate sur cette organisation imposée et normalisée par la Couronne de France.
    -Le conseil déchu du Duché de Touraine livrera en tribut aux preneurs de Tours:
    Citation:
    -10 000 écus.
    -150 quintaux de pierre.
    -100 stères de bois.
    -250 morceaux de viande.
    -200 sacs de blé.
    -300 pains d'argile.
    -125 kilos de minerai de fer.
    -100 miches de pain.
    -100 sacs de maïs.
    -120 pierres de taille.

    Nous nous engageons à restituer tout ou une partie, si 6 mois à compter de cette livraison nous constatons un changement effectif en Touraine, de façon à ne blesser ni la vérité ni votre peuple.
    -Le conseil déchu du Duché de Touraine présentera ses excuses et reconnaîtra sa faute pour le meurtre sans fondement de Zalem.


    Au peuple, celui-là même qui subit les affres de ses dirigeants autant que nous les corrigeons. Nous te disons ceci avec un ineffable tremblement de cœur, car nous savons combien ta situation deviendra plus grave et plus mauvaise au fil des jours, des semaines. Quand tes dirigeants invoquent tes ardeurs patriotiques pour défendre tes terres et tes proches: ils te mentent, et s'oublient dans un mensonge défaillant à force de ravissement. Tu n'aideras qu'à satisfaire un système qui te lie pieds et mains dans un étau de fer, et l’ego d'une toute petite minorité au pouvoir. Le changement en Touraine ne doit pas se faire uniquement sous les coups de notre épée vengeresse, il doit puiser ses forces dans une prise de conscience et un mouvement politique que toi seul peut soulever. Nous t'aiderons si tu te bats.



Finam de Montmorency, pour Gennes.
Finn O'Mordha, pour la bande à FinnFinn.
Rose de Canabixas, pour le Clair Obscur.

Fait à Tours,
Le 2 Juillet 1463.






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"Aristote aurait pu devenir un saint, le patron de tous ces Romains qui ne cessent de trahir.."
Erwana91
"Restez en formation!!!" hurla notre chef de lance, on était en face d'une ennemie, qui défendaient leur pays. Je ne connaissais pas trop les détails, tous que je savais ce qu'on se battait contre les royalistes, personnellement je n'aimais pas du tout les royalistes , ils étaient narcissique , hypocrite , qui tyrannisaient leur peuple. Pour moi, tous les hommes étaient créés égaux, tout le monde avait des certains droits inaliénable, la vie , la liberté , la justice, et la recherche du bonheur. Le gouvernement était établie pour garantir ses droits, je croyais fort que toutes les fois qu'une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l'abolir et d'établir un nouveau gouvernement. Par contre ce n'était pas nous d'agir mais les habitants de Tours. Pendant que je philosophais dans ma tête , notre lance avançait à grand pas et puis le combat se démarra .

Citation:
Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Jeanlebon de Elouen. de Karan de Lealebon de Aanabelle de Eleonore... et de Erraa.


Je ne savais plus quoi faire, j'étais comme une statue en pierre. Soudain, quelque me frappa avec un baton " Aie" mais heureusement pour moi ,elle frappait comme une fillette. Je retourna pour mieux la voir. En faite! c'était une fillette!! Ils étaient dingues pour envoyer une gamine à la guerre!! Pffft!

Citation:
02/07/1463 04:06 : Lealebon vous a donné un coup de baton. Ce coup ne vous a pas blessé.


Je la repoussais un peu pour faire de la place ou plutôt pour qu'elle ne se fasse pas mal et je me retrouvais devant un homme , bien musclé, Il avait l'air perplexe peut être il ne arrivait pas à se décider s'il fallait m'attaquer ou pas, mais finalement , il m'attaquait avec férocité et Je visais son cœur avec ma hache et la laissa dans sa poitrine.

Citation:
02/07/1463 04:07 : Votre arme a été détruite.
02/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Jollin. Ce coup l'a probablement tué.
02/07/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Jollin.


Et puis, je ne savais plus comment j'avais fait sans aucune arme, mais je commençait à battre avec les ennemies , les cadavres tombaient l'un après l'autre.

Citation:
02/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Harmonie.deirdre. Ce coup l'a probablement tué.
02/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Harmonie.deirdre. Ce coup l'a probablement tué.
02/07/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Harmonie.deirdre.
02/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Eddiescifer. Vous l'avez grièvement blessé.
02/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Eddiescifer. Vous l'avez grièvement blessé.
02/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Eddiescifer. Ce coup l'a probablement tué.
02/07/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Eddiescifer.
02/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Gwip. Ce coup l'a probablement tué.
02/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Gwip. Vous l'avez grièvement blessé.
02/07/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Gwip.
02/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Freyja.. Ce coup l'a probablement tué.
02/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Freyja.. Ce coup l'a probablement tué.
02/07/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Freyja..


Mon visage était plein de sang... il n'y avait plus rien à se battre , toute nos ennemies était par terre ou se fuyaient pour sauver leur vie. Je poussais un crie et commençais à pleurer.
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Alessandro.di.roja
Quelle chaleur. Mais quelle chaleur.
Rien de tel qu'un bon bain de sang pour se rafraîchir.




A bien y réfléchir, j'ai toujours aimé les choses de valeur. Et si la vie est inestimable, j'ai gagné bien plus que mon du.
Le sang jaillit une dernière fois, tandis que je retirai ma lame de la chair tendre d'un turon. La leçon nous venait tout droit des royalistes, après tout : il est du privilège du fort de jouer de la vie du faible comme il lui semble. Combien d'entre eux n'avaient pas déjà été victime de l'idéologie confortable des puissants, souvent par erreur, mais la moralité est versatile.
On ne regrette que ce qui se paie. Avaient-ils un jour réfléchi au fait que la roue pouvait tourner lorsque que les vertiges de la hauteur leur faisait vriller la tête, les persuadant d'être hors d'atteinte des mains mortelles ? J'avais beau poser la question, les corps inertes ne répondaient pas. La France n'était pas intouchable. La Touraine frottait sa gueule dans la poussière.
Les corbeaux avaient pris la place de la population humiliée, au sommet des murailles, et devaient nous remercier silencieusement du festin.
Hommes, femmes, enfants, vieillards, tous égaux devant les épées angevines. Tous offerts comme tributs à la vengeance des victimes d'hier devenus bourreaux.
Le rire des charognes avaient supplanté la gloriole mal placée de ces chiens qui hurlent en meute, et glapissent tels des pleutres, jurant de la lâcheté de leurs assaillants.
Qu'ils s'étouffent de leurs arguments. Nous les avions connus moins tatillons lorsqu'ils jetaient des fleurs sur les champs de batailles remportés à dix contre un. De mémoire d'homme, je ne me souviens pas du moindre balbutiement de regret lorsqu'ils offraient la mort à des voyageurs innocents, condamnés sans être prévenus, sur le souhait d'un seul ou son travail bâclé.
Oeil pour oeil, dent pour dent. Il était de coutume angevine d'en faire trophée.
C'est la bourse pleine d'émail et de globes oculaires que je m'apprêtais à prendre congé de l'estrade macabre. L'or attendra. Ce sont des vies que nous étions venus prendre.
Ils s'imaginaient plus haut que le commun des mortels. Six pieds sous terre, ils mangeront longtemps la boue d'une Touraine dévastée.
Ils doivent savoir à présent, eux qui se croyaient si malins.
Ils doivent savoir que la mort peut les prendre, eux comme les autres, sans raison nécessaire.
Ils doivent savoir à présent que les Buses et autres volatiles peuvent fondre sur tout ce que le ciel abrite.
L'histoire est changeante, comme l'enseigne le corbeau au renard.
Crève avec ton fromage ! Cette leçon vaut bien un carnage, sans doute.

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