Ninon_
[A l'aube du cinquième jour]
Moi, je déteste les royalistes. Ce sont des personnages qui ne sont pas de parole, uniquement de parlote, friands de murmures d'alcôves ou d'antichambres Royales, francs comme des impérialistes, toujours prêts à envoyer le peuple à la castagne et à lil pour les désavouer quand les choses tournent mal et qui s'approprient les victoires pour ne laisser que les béquilles et les bandages.
Je les contemple devant les remparts, saisis d'effroi les paltoquets, décorés en cours de gradation et cireurs de pompes patentés.
La vie est cocasse quand même. J'en reviens pas. D'ailleurs personne n'en revient j'ai remarqué, et les bons vivants encore moins que les autres. Les bons vivants font de très mauvais morts.
Et c'est reparti.
C'est pas un tourangeau qui se pointe devant moi mais un mainois. Je le reconnais à l'étendard qu'il arbore fièrement. L'idiot. Allons bon, si eux aussi s'y mettent...
Il a une bouille de dévié sexuel aristotélicien. Chplaff ! L'estoc que je lui porte lui pourfend la poire et il tombe au sol, quasiment inanimé. Juste tente-t-il de petits efforts avec les mains pour se relever. Il est décoiffé ; sa raie de royaliste semble avoir perdu le droit chemin et son teint rose pâle du départ est devenu vert olivâtre.
Près de moi Magda est à la lutte avec un zigoto qui ne s'en laisse pas compter. Je voudrais aller lui prêter main forte mais voilà qu'une mainoise (la femme de l'autre sans doute) se radine vers moi, furibonde. Je soupire. Un coup de saton dans les rotules et la voilà qui plie et crie... de bonheur ? Mais j'ai à faire, je sens que mon ex-prévôt angevin est à la peine, alors je deviens mal gracieuse et administre une baffe à la mainoise qui se couche façon "mademoiselle". Ça m'excite en général les gonzières à genoux couinant de façon alléchante ; moi, les soumises en général je leur... biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip. Mais le temps presse, pas envie de m'amuser plus que ça. Je les achève.
Et c'est là que l'impensable se produit. Une lame jaillit et RRAAAAN ! disparaît dans le corps de Magda.
- Magda !!! J'y mets toute mon âme, ma tendresse et nos moments de travail et de copinage. Son nom est prononcé à l'autre bout de la bataille.
Le tourangeau ne m'intéresse plus. Seule la santé de celle qui a été pour moi une référente dans le domaine de la Sûreté me préoccupe. Je me précipite pour colmater de mes petits poings la brèche ouvrant sa poitrine mais une brune a été plus rapide que ma pomme. Je la laisse faire tout en l'entendant hurler le nom d'Alessandro.
Je me sens d'une lourdeur infinie. De plomb quoi. Caillouteuse je dirai, c'est pire que le plomb car le plomb c'est malléable, plus qu'un caillou.
Je murmure simplement.
- On va te sauver Magda... J'en doute et ça me désole. Et juste avant qu'on ne l'enlève pour l'emmener à l'écart Magda a le temps de me dire.
... Ninon, la blessure profonde en touchant ces sacs... qui me permettent de respirer... Je me meurs... Qu'il en soit ainsi... Prenez soin d'Alessandro.
- Ahhhhhh mais non !!! Alessandro a plus besoin de toi que de moi han !!! Tu vas guérir...
J'ai envie de chialer. J'en ai de bonnes moi ; guérir. Elle est cisaillée dans le sens de la longueur Magda... existe-t-il seulement un remède contre la charognerie ?
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Moi, je déteste les royalistes. Ce sont des personnages qui ne sont pas de parole, uniquement de parlote, friands de murmures d'alcôves ou d'antichambres Royales, francs comme des impérialistes, toujours prêts à envoyer le peuple à la castagne et à lil pour les désavouer quand les choses tournent mal et qui s'approprient les victoires pour ne laisser que les béquilles et les bandages.
Je les contemple devant les remparts, saisis d'effroi les paltoquets, décorés en cours de gradation et cireurs de pompes patentés.
La vie est cocasse quand même. J'en reviens pas. D'ailleurs personne n'en revient j'ai remarqué, et les bons vivants encore moins que les autres. Les bons vivants font de très mauvais morts.
Et c'est reparti.
C'est pas un tourangeau qui se pointe devant moi mais un mainois. Je le reconnais à l'étendard qu'il arbore fièrement. L'idiot. Allons bon, si eux aussi s'y mettent...
Il a une bouille de dévié sexuel aristotélicien. Chplaff ! L'estoc que je lui porte lui pourfend la poire et il tombe au sol, quasiment inanimé. Juste tente-t-il de petits efforts avec les mains pour se relever. Il est décoiffé ; sa raie de royaliste semble avoir perdu le droit chemin et son teint rose pâle du départ est devenu vert olivâtre.
Près de moi Magda est à la lutte avec un zigoto qui ne s'en laisse pas compter. Je voudrais aller lui prêter main forte mais voilà qu'une mainoise (la femme de l'autre sans doute) se radine vers moi, furibonde. Je soupire. Un coup de saton dans les rotules et la voilà qui plie et crie... de bonheur ? Mais j'ai à faire, je sens que mon ex-prévôt angevin est à la peine, alors je deviens mal gracieuse et administre une baffe à la mainoise qui se couche façon "mademoiselle". Ça m'excite en général les gonzières à genoux couinant de façon alléchante ; moi, les soumises en général je leur... biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip. Mais le temps presse, pas envie de m'amuser plus que ça. Je les achève.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Iseult1. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Iseult1. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Jmanci. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Jmanci. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Iseult1. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Iseult1. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Jmanci. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Jmanci. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Iseult1. Ce coup l'a probablement tué.
Et c'est là que l'impensable se produit. Une lame jaillit et RRAAAAN ! disparaît dans le corps de Magda.
- Magda !!! J'y mets toute mon âme, ma tendresse et nos moments de travail et de copinage. Son nom est prononcé à l'autre bout de la bataille.
Le tourangeau ne m'intéresse plus. Seule la santé de celle qui a été pour moi une référente dans le domaine de la Sûreté me préoccupe. Je me précipite pour colmater de mes petits poings la brèche ouvrant sa poitrine mais une brune a été plus rapide que ma pomme. Je la laisse faire tout en l'entendant hurler le nom d'Alessandro.
Je me sens d'une lourdeur infinie. De plomb quoi. Caillouteuse je dirai, c'est pire que le plomb car le plomb c'est malléable, plus qu'un caillou.
Je murmure simplement.
- On va te sauver Magda... J'en doute et ça me désole. Et juste avant qu'on ne l'enlève pour l'emmener à l'écart Magda a le temps de me dire.
... Ninon, la blessure profonde en touchant ces sacs... qui me permettent de respirer... Je me meurs... Qu'il en soit ainsi... Prenez soin d'Alessandro.
- Ahhhhhh mais non !!! Alessandro a plus besoin de toi que de moi han !!! Tu vas guérir...
J'ai envie de chialer. J'en ai de bonnes moi ; guérir. Elle est cisaillée dans le sens de la longueur Magda... existe-t-il seulement un remède contre la charognerie ?
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