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[Rp] "Zoko ad eternam"

Ricks
Le félin s'attardait une fois encore sur les remparts. La chaleur étouffante faisait encore s'étaler les relents de pourriture des cadavres turons. Cette odeur purulente et moribonde ne lassait pas de l'ébaudir. Pourtant rien de très délectable dans ce mélange d'effluves putrides.

Mais cette fragrance était à la fois un hommage et une promesse.
Un hommage car elle marquait la victoire angevine lors de cette guerre rondement menée. Chaque cadavre foutu dans la Loire était une pierre portée à l'édifice angevin et à l'ascension du C.O. Ils les avaient battus triplement: militairement, politiquement et symboliquement. Les oriflammes de la fine fleur tourangelle avaient été arrachés, foulés aux pieds et cramés. Tous les jours, les vaines tentatives pour reprendre la mairie se soldaient par une répression féroce et sanglante, qui le remplissait d'une fierté chaque fois renouvelée.
Chaque nuit, il venait croiser le fer dans une valse à mille temps qui durait jusqu'au matin. Avec toujours la même issue: les angevins vainqueurs.

Les exhalaisons étaient aussi le respect d'une promesse. La promesse faite à Rose d'aller venger le lâche assassinat de Zalem par une armée en panne d'inspiration pour faire corps. Cette promesse était chaque nuit accomplie par l'écoulement du sang tourangeau.

Si Ricks aimait le fracas des combats, il ne manquait pas d'en percevoir les bienfaits sur sa compagnie. Comment ne pas s'émerveiller de voir Mordy devenir un chef de section? Celui-ci avait perdu toute contenance en apprenant sa nomination à son nouveau poste. Il avait fallu tout la rudesse du félin et tout le réconfort des paroles de Cat pour que le chef cuistot daigna grimper à la tête de sa section sur les remparts. Depuis deux soirs qu'il occupait son poste, le jouvenceau avait déjà gagné en assurance. En début de soirée, après avoir eu les ordres, il s'attelait à sa tâche, allant vérifier les patrouilles, parlant avec ses hommes et redonnant les dernières consignes.

On sentait un flottement dans l’opiniâtreté adverse, comme si déjà leur moral vacillait. Ou alors préparaient-ils un tour pendable? Pour cela, il faudrait qu'ils s'y mettent à plusieurs pour y réfléchir, n'ayant pas fait montre jusqu'à présent d'un très grand talent militaire.
Le rayé ne s'en faisait pas. Il gardait son poste, toujours le même, non loin de la section de Mordy. Il n'avait subi aucune cicatrice ni aucun duel qui fut à sa mesure. Par contre, il avait sacrément entaillé...





05/07/1463 04:06 : Vous avez frappé Endric.. Ce coup l'a probablement tué.
04/07/1463 04:06 : Vous avez frappé Heutyckus. Ce coup l'a probablement tué.
03/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Lilly_de_troy. Ce coup l'a probablement tué.
03/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Pteuridis. Ce coup l'a probablement tué.
02/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Eddiescifer. Ce coup l'a probablement tué.
02/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Freyja.. Ce coup l'a probablement tué.
01/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Samsa. Ce coup l'a probablement tué.
28/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Nono18. Vous l'avez légèrement blessé.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Jmanci. Ce coup l'a probablement tué.
27/06/1463 04:06 : Vous avez frappé Spm. Vous l'avez grièvement blessé.
26/06/1463 04:07 : Vous avez frappé Samuel62. Ce coup l'a probablement tué.
25/06/1463 04:07 : Vous avez frappé Herisson. Ce coup l'a probablement tué.
25/06/1463 04:07 : Vous avez frappé Herisson. Vous l'avez sérieusement blessé.
22/06/1463 04:07 : Vous avez frappé Jenny1. Ce coup l'a probablement tué.
Orome
Oromë contre attaque

- Dimanche 5 juillet 1463 dans la taverne des pourfendeurs d'angevins -
Bein voilà je suis de nouveau devenu pessimiste. Quand ces brigands partiront-ils ? Si ça se trouve ce siège va durer tout l'été. On discutait quand une idée m'est venue à l'esprit. Attaquer le château occupé. Oui c'est de la folie mais il faut qu'on se bouge. Lizzie et Dolente semblent vouloir me suivre. Armé de mon arc et de quelques flèches me voilà parti en direction du château. J'ai même pris de quoi pour enflammer mes flèches. Je vais aller foutre le feu là-bas. Je me poste de manière à ne pas me faire remarquer par ces moutons de gardes angevins. Mes soeurs d'armes près de moi.. On vise les meurtrières. On va les faire crever ces cafards

J'encoche, tu flambes (la flèche), il bande, nous nous concentrons, vous visez, ils décochent, elle se plante. Non en fait ma flèche ne se plante pas. Elle passe carrément dans la meurtrière. Je suis largement bien plus doué au tir à l'arc qu'au lancé de cierge ^^. Il en faut bien un chez les rebelles pour faire chier le monde. Et celui-là c'est moi ^^.

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Liz.baccard.malemort
Un dimanche très loin de la tranquillité dominical

Il était vrai que la situation devenait ridicule. Depuis un bon moment les vilains s'étaient emparé du château laissant des villageois dans un état d'esprit assez triste. Ils avaient ce qu'ils voulaient alors pourquoi rester!? Affamés les gens n'avait jamais été correct aux yeux de la jeune femme.Que ce soit les bons ou les vilains c'était totalement inhumain.

Orome avait eu une idée qui avait plu à la crapule, elle avait les jambes qui fourmillaient ce besoin de bouger la prenait. Aller à la chasse ! Oh oui pourquoi pas !!Attention la grossesse tu risque gros Conscience quand tu nous tient.Un arc à la main accompagner des ses amies Dolente, Yhana cela promettait. Pauvre Orome le trio infernal autour de lui. Fallait voir le coté humoristique de la chose, si aucunes cibles ne tombaient ce soir, au moins ils auraient tenter quelque chose. Le besoin de faire passer ses frustrations était assez présente mais cette fois elle ne prendrait pas l'épée afin d'éviter de mettre en danger l'enfant qui poussait en elle.

Montre moi les têtes Orome je suis tellement distraite que je pourrais viser la mauvaise. Dolente ? tu seconde Orome le temps que j'apprenne vite fait à numéro 3 à se servir d'un arc?

Heureusement que Yhana lui avait dit qu'elle n'avait jamais au grand jamais utiliser l'arc, ainsi la catastrophe serait peut être éviter ... Ou pas Si elle le serait elle avait confiance en elle.
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Orome
Alors que je préparais une autre flèche voilà que le trio infernal est au complet.. Chuuuuut ! Ce n'est pas le moment de se faire repérer.. A Lizzie qui me demande qui sont les têtes. Comme si je les connaissais toutes. Ecoute ils sont tous planqués comme des rats. Tu vises les meurtrières. Après on s'en fout qui a été pris pour cible ^^. Dolente reste avec moi. Vous deux.. à Lizzie et Yhana.. Allez de ce côté. Il vaut mieux qu'on soit séparés
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Dolente
Dolente toujours en taverne ,pilier un jour, pilier toujours!! Autour d 'une bière , une idée du papy Oromé , celle- ci fût incontestablement la bonne nouvelle du moment !!! Se dégourdir les jambes en allant faire suer ou pire encore les vilains. Etant toujours partante ,elle prit un arc avec quelques flèches puis accompagna ses amis .Elle écouta son numéro 1 donner quelques directives.

pas de soucis Liz ,je couvre les arrières de papy ,j'espère juste qu 'il a pas mis un kilt..... non vais plutôt le seconder tu as raison.

Oui papy je suis juste à côté de toi mais arrête de me pousser ,on va pas être discret tssss^^


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Yhana
Yhana avait suivi ses amis. Elle avait pris un arc et était enfin prete pour passer à l'action. Elle frotta ses mains. Elle pris l'arc. Elle regarda liz

Euh... Il faut que je vise quoi?

Elle vit une tete dépasser. Elle pris une grande inspiration. Elle se concentra et lacha la flèche et passe a ras des cheveux d'un angevin.


Oups je crois que je vise mal

Elle regarda Liz

Je crois qu'il faut que tu m'apprenne un peu certaine chose sur l'arc hein.

Elle cria après Dol

Vise bien pour moi Dollllllll, tu sauvera mon honneur.

Elle rigola et essaya de reprendre son sérieux
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Alessandro.di.roja
Les Buses volent,
Les linottes battent de l'aile,
Et les corbeaux se régalent.




Sur les plus hautes pierres du Castel, où le sommet côtoie les cieux,deux Buses rieuses avaient fait leur nid.
Surplombant la scène, et caressant les nuages, elles philosophaient et commentaient l'agitation d'en-bas.


- Tiens, c'est pas notre amie la linotte là dessous ?
- Je crois bien. Elle est venue en famille cette fois.
- Oh ? Comment tu sais ça ?
- Ils ont le même regard.
- Bleu ?
- Vide.

Et ils se mirent à coasser, hilares, tout en se voulant spectateurs attentifs de la nouvelle sortie de leur déjà Turon préféré.
C'était à chaque fois un spectacle qui méritait son détour, et les deux Buses étaient aux premières loges.


- Mais qu'est-ce qu'il fait ?
- Je crois qu'ils cherchent à foutre le feu.

Une flèche enflammée file droit à travers une meurtrière.

- Oh le con ! Il l'a vraiment fait !
- Ah. Ouais. On aurait du y penser avant....
- Quoi ? A foutre le feu à leur château ?
- Hein ? Non, non. J'pensais à tuer de rire les défenseurs. On aurait gagné du temps.

Et ils repartirent de plus belle, sans rien manquer de la scène.
Penchés au dessus de leur tour, ils attendaient la suite avec une certaine impatience.


- Au fait. Ce sont pas leurs tout nouveaux locaux qu'il vient d'essayer d'incendier ?
- Je ne sais pas ce qui lui passe par la tête.
- Il lui passe des trucs, c'est sûr. Le plus dur à imaginer, c'est qu'il y ai quelque chose qui y reste.

C'est hilare, à nouveau, que l'une des Buses manqua de tomber de son balcon improvisé.
L'autre le retint à temps, et le tira jusqu'à lui.


- Ca devient dangereux tout ça.
- Ouais... Sur ce coup là, t'as bien failli tomber bien bas.
- Ouais. Juste au niveau d'Orome.
- Le salaud !

Et c'est ainsi que les deux Buses passèrent leur soirée.
Le génie Turon vaut bien quelques acrobaties.

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Liz.baccard.malemort
Comme les "ennemis"n'étaient pas identifier il fallait faire gaffe. Éviter d'écouter Dol qui la ferait rire avec un rien. Éviter de penser au kilt et essayer d'apprendre à Yhana à tirer la cible ou ça fera mal. Fallait le dire c'était plus qu'un exploit tout ça!

Un rictus avait pris d'assaut les lèvres de la brune.Niveau discrétion c'était mort déjà avant même que l'une des 3 aient ouvert les lèvres. La pluie le vent et l'ouragan tentant de rester discrète mandieu...Il était temps de se concentrer ça c'était la partie la plus difficile. Une grande respiration avant que Dol lance le l'idée du kilt d'Orome. S'il fallait qui ai vraiement envie de prendre l'air, il fallait espérer que le vent ne jouerait pas contre lui. Enfin bon il n'avais pas osé au grand bonheur du trio sans doute.

Pourquoi un arc entre les mains de son numéro 3 lui foutait la trouille. Ouille un regard en coin fallait qu'elle intervienne et rapidement ! Une main sur l'arc, le bout de langue sortie un oeil fermé et voila qu'elle tournait la tête vers Yhana. On va mourir Mais non elle apprendra vite j'espère c'est ma vie qui est en jeu

numéro 3 regarde et sérieusement . Elle lui expliquait lui montrait chaque petits détails en s'assurant qu'elle retenait bien une fois qu'elle semblait à l'aise, la crapule avait un moment d'hésitation et sans vraiment porter attention sa flèche se détachait de l'arc en direction du séant d'Orome. Heureusement que l'arc n'était pas tendu il lui en aurait voulu a mort.

OH MERDOUILLE!!
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Orome
Oromë et ses drôles de dames ^^

Elle me pousse. Je la pousse.. Mais c'est toi qui n'arrête pas de me pousser. Et pas besoin de te coller à moi.. avec une équipe pareille on va finir par se faire repérer. De m'éloigner de quelques pas de Dolente. Elle ne pourra plus dire que je la pousse. J'observe. Mais que je vois-je là bas tout en haut ? (et non je ne crame pas notre local ^^). Deux angevins perchés au sommet d'une tour. A coup sûr ils nous ont vu. Il est hors de question qu'ils rameutent leurs petits copains. Je vais me les faire ces deux-là ! D'encocher mon arc d'une flèche. Celle là ne sera pas flambée. De bander alors que je vise l'un des deux gardes. De décocher ce trait meurtrier en direction de l'une des buses perchée.

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Falco.
Patrouille du soir...



Hier fut d'un ennui mortel.
L'armée turonne semble peiner à ranger ses recrues de bric et broc.
Il a eu une joie rieuse mais trop brêve quand on lui a décrit les armoiries de la Duchesse de Montresor promptement tailladée aux portes de la cité.
Puisse cette mijaurée de Tayabrina s'etouffer dans son sang.

Encore une révolte, mais sans entrain. A peine une poignée de gens qu'ils ont dispersé sans peine aucune.
Il espérait un assaut à l'aube venant du dehors, des deux fières armées battant oriflamme du Lys.
Peine perdue.
Une nouvelle journée lente sous le soleil à écouter du haut des remparts les cris et consignes maladroites d'un adversaire à la peine.

Déos qu'ils sont lambins!
J'ai connu la Touraine plus leste et féroce...Je les retrouve chatrés comme chapons, déception.


Aux bruits de bottes et chausses, aux aboiements et raleries il croit comprendre que l'armée tourangelle en bave pour former des sections dignes de ce nom.
Les enrolés se retrouvent mélangés n'importe comment à sans doute suivre les ordres d'un officier qu'ils méconnaissent voire detestent au quotidien.
On est loin de la cohésion des soudards angevins.
Haussement d'épaules.

Le soir tombe doucement sur les pâles murailles et les ardoises de Tours, l'aveugle arpente le chateau, effleurant les meubles et objets de la main.
Tout est calme, les cliquetis de sa demie armure de plates font musique austère de salles en corridors.
Il connait chaque recoins de ce chateau. Il en a été Duc, à la grande horreur de la noblesse vieillissante.
Touchant des tentures dont il ne peut voir les motifs il soliloque.

Nous aimions aller chasser l'Angevin devant Saumur, pardieu cette route était alors bien plus dangereuse pour l'Anjou que pour Touraine....Maintenant Touraine préfére massacrer aisement le passant au petit bonheur la chance.
Ses guerriers sont fier d'être des brutes assassines...Le meurtre sans péril est devenu l'unique gloire de ses soldats.
Foutu duché, tu ne mérites même plus d'avoir Anjou en ennemi.

Il est interrompu par une fléche qui traverse une meurtrière.
Elle ricoche sur sa spalière, enflammée elle laisse une trainée de suie, finissant sa course dans un portrait du Duc Llyr.
Tant pis pour le patrimoine ducal.
Quittant la galerie il empreinte quelques marches, passe une porte pour rejoindre un chemin de ronde.
La il cale son bouclier, armoiries bien en vue entre deux merlons et hurle vers la ville.


Cravant est dans la place! Et il se torche le fondement avec les archives de Linoa, Duchesse du Lavardin, Vicomtesse de l'Isle Bouchard, Baronne de Gault-Perche, etc, etc!
Archers de mes deux, allez dire à votre duchesse déchue que Falco de Cartel se fera un plaisir d'empiler les blasons de sa noblesse passée par les armes aux murs de son castel!

Et d'agiter le moignon au ciel sous un levé de lune hilare.

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The_black_ramones_team


A Rose








Citation:

A la plousse belle des fleurs bourgeonnante
De nous les campagnards du sud



Oh!!!
toi "the Rose" qui rose a la rosée du morning.. sache que nous les familles Romanes et Black félicitates ton ardeur et ta persévérance pour l'obtentionnage de ce joyaux qu'est la Touraine.
Bon lorsqu on dit "joyaux" faut s'entendre sur le fait qu'il l'est d'avantage pour toi que pour nous..hein ma jolie!!!!

Sache que nous sommes de tout coeur avec tes crasseux et les autres fafouins qui on su contribuer et faciliter ton ascension aux murailles de cette capitale nauséabonde et putréfactionnetee..Oh toi la grande BOUBou!!!.... ..faut pas l'croire mais avec tout ce que tu charries en chiffons..babioles féminins.. artillerie lourde.. ainsi que quelques bourrelets en trop..ils méritent la médaille du déterminationnage et du courage!

Nous souhaitons donc longue vie aux projets de Clairs-Obscurs ainsi qu'a nos futurs alliances!
Oh avant que nous l'oublions...
Cache quelques écus de la capitale pour tes vieux jours a te dorer la pilule dans le sud

En toute amitié
Félicitation

Faict le 5 Juillet 1463



Aemilia
Et que fait l'Amahir pendant ce temps? Elle faiblit. Ahahah. Oh qu'elle était mauvaise celle-là. Pendant que d'autres s'amusaient à faire on ne sait quoi dans les locaux ducaux - faudrait vérifier chaque parchemin à tous les coups - il resterait des traces de pn... des traces -, d'autres à balancer des flèches enflammées sans petits mots d'amour, la jeune duchesse, elle, soupirait. Elle, la maistre-couturière, connue jusqu'à Venise pour ses talents, qui avait eu droit à un petit article dans le journal des ragots comme la plus jeune duchesse de Touraine - on se rappellera de ce fameux "finis ta soupe" qui restera dans toutes les chaumières, elle soupirait de voir ce duché qui l'avait accueillie il y a de cela quelques années être pris par les pires ennemis de la Touraine. les berricons en moins. Elle soupirait d'avoir dû affronter dans l'arène, seule, en ravalant sa fierté, le terrible poitevin venu avec femme et peut-être enfant aussi, ce briseur de coeur qui lui reprochait de l'avoir laissé tomber alors qu'elle n'avait renoncé à lui qu'en apprenant qu'il allait se marier. Elle soupirait pour ce fichu procès complètement débile. Un piège, pour l'attraper quand elle se présenterait au tribunal. Et lui couper la tête. Qu'onnn lui couuuuuuupe... vous connaissez la suite. Elle soupirait d'avoir dû se faire recoudre par quelqu'un d'autres qu'elle-même, lamentablement blessée dans le dos, et de ne même pas pouvoir vérifier si le point était bien fait. Imaginez qu'on lui fasse un point de chaînette... Non, un point de surfil, correctement mené. Elle avait bien tenté de regarder avec une petite psyché en laiton... en vain. Si elle tirait trop, elle prenait le risque de rouvrir la plaie et d'être recousue cradement une deuxième fois.

Alors que les idées noires s'emparaient d'elle, elle se bourrait pour l'heure de nougat avec la jeune princesse royale dont elle avait la garde, entre deux missions. Et si elle mourrait au combat? Ne serait-ce pas la meilleure fin possible au final? Et si... Et si elle entrait par le souterrain... et qu'elle tentait de faire ouvrir les portes du château par la ruse... C'était du pur suicide, puisqu'ils devaient connaître le passage, mais qu'importe. A défaut d'être heureuse, elle mourrait pour la Touraine.

Alors que Margoton veillait sur la petite rousse, la Vernadienne passa sa cape, rabattant la capuche à liripipe sur ses boucles blondes, enfourna sa miséricorde affûtée à défaut d'une épée - ça serait d'un pratique dans les couloirs si elle parvenait à entrer - et surtout, glissa la dague à poison de son précepteur et parrain au doigt. Devrait-elle s'en servir, sur elle ou sur une autre personne... Seul le Très-Haut le savait. A présent, advienne que pourra. Indiana Jones kamikaze in da place.

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Image d'Anna Rettberg / Manoir des Artistes, Comptoir Parisien
Finn
Après des jours d’occupation de la capitale et de son château, force était de constater que le cœur du « Jardin de la France » n’était plus qu’un vulgaire charnier caressé par la chaude brise estivale. De nouveaux cadavres germaient chaque nuit sur cette terre qu’ils s’employaient à arroser du sang des irresponsables sous le regard passif d’armées battant pavillon royal ; quand celles-ci ne participaient pas avec eux au passage à tabac de ces voyageurs que l’on disait innocents.

Il y eut d’abord la mise à sac de la cité. Joyeusement, ils saccagèrent maisonnées et boutiques, incendiant ce que leurs hordes de soudards ne pouvaient emporter. Puis vinrent la visite du château et la découverte des locaux refaits à neufs du conseil ducal. Là, entre registres épluchés et procédures judiciaires, l’Irlandais prit le soin de rehausser quelques taxes et d’en supprimer d’autres. Il entendit d’ailleurs gronder la colère populaire contre les nouvelles taxes qu’il avait fixées sur les salaires. Bien qu’estomaqué par l’arrogance de ces paysans, il vit là le signe que leur règne de la terreur s’imprimait doucement dans les consciences. Les affaires courantes ayant été rapidement expédiées, Ó Mórdha eût encore une fois le souci du détail en déposant quelques matières fécales en guise de souvenirs dans les bureaux des conseillers déchus. Chier sur les effigies royalistes était une coutume on ne peut plus angevine.

Dès lors, les réunions stratégiques s’étaient espacées. Ils s’étaient résolus à attendre patiemment que les Turons réussissent enfin à mettre leur troupeau en ordre de bataille. Les chiens de berger aboyaient et se disputaient dans une cacophonie qui agrémentait leurs longues journées de pillage. Mais ce soir là, après qu’il ait besogné son Altesse d’épouse sur l’un des bureaux ducaux qu’ils avaient annexés, un tout autre tapage vînt le trouver. Quelques trublions rigolards s’amusaient à décocher des flèches en contrebas, tels de petits écoliers taquins lançant des boulettes de papier au tableau dès que le maître avait le dos tourné ; ou comment tenter de percer le cul d’une vache avec un épi de blé. Il entendit Cravant sonner la fin de la récréation et alluma une bougie grâce à la flèche enflammée qui avait traversé sa meurtrière pour se ficher dans le mur. C’est qu’il avait de la lecture. La France s’était encore bien paluchée pour leur pondre une annonce poignante sur la situation de cette Touraine dévastée : ils étaient désormais Ennemis de la Couronne.


Marzina, on monte en grade !, se réjouit le vieux reître tout en équipant plates et épée en vue de la patrouille à venir. Ahah quelle coquine cette Francine ! Elle nous a déjà montré sa cuisse gauche, vous allez voir qu’elle va maintenant découvrir son flanc droit aux Teutons.

À force de soulever sa cotte, on va finir par lui raboter les seins.


Voir ses efforts ainsi récompensés était source d’allégresse comme de poésie.
Même l’assassinat de la première reyne élue de France ne lui avait octroyé pareil statut.

Cette nuit, il frapperait de bon cœur.


06/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Hugon. Ce coup l'a probablement tué.
06/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Hugon. Ce coup l'a probablement tué.
06/07/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Hugon.
06/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Dbruno. Ce coup l'a probablement tué.
06/07/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Dbruno.

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Chandelle



Tandis que l'armée tourangelle lambine à foncer dans le tas, voici bien notre Merlot qui radine, elle , ses gros sabots et un panier de poiscailles bien avancées en âge ...la Merlot, aussi !
Panier , faut-il le préciser, puant à souhait, réhaussé d'une nuée de mouches à merde... la Merlot ...


Youhou! Les filles !!

Bisoutant la Germaine et la Ginette :

Paraît que c'est la fête ici ! Je viens de croiser le stand de tir- à- l'arc, chui une vraie brèle au tir-à -l'arc , par contre au chamboule-tout , je me défends !
Dis-moi la Ginette ! C'est quoi le gros lot ?

Moi, je vais me tenter la grosse buse ... paraît qu'il est manchot et n'a qu'un oeil ! y pourra toujours pas l'attraper ma sardine , pis pour l'esquiver , faudra djà y voir des deux quinquets ...ou bin, c'est que le sacripant serait bin habile !


Agadonc! Un moignon qui gigote là-bas, ce serait-y pas mon pécore !

Un gros caillou, une pelle et que voilà un beau trébuchet de fortune ... !

Et la Merlot, loin d'être fluette, qui saute sur le manche ...


Té! jva t'en donner des trophées moi! N'en vlà un qui devrait te plaire !

Pafff !

Citation:

Cte grosse loche de Merlot lance un carpieau dans la goule à Falco
Ce coup lui a probablement fermé le claquoir pour un instant


Vouiiiii! Jvous l'avais bien dit, chui une terreur au chamboule-tout ! A défaut de venin, y pourra toujours cracher des écailles !

A qui le tour ?
Marzina
[A l'intérieur du château]

L'Altesse a revêtu quelques beaux atours, une robe de son rang. C'est pas tous les jours qu'on déflore un château, ça vaut bien quelques habits de cérémonie. Y'avait pas à dire, au milieu des angevins qui vont chier sur les portraits et autres parchemins ducaux ou royaux, elle paraissait presque civilisée. Elle avait beau s'être établie en Anjou, elle continuait d'aimer les belles choses et d'avoir des goûts de luxe.

Ce jour-là elle avait fait quelques passages au tribunal pour clamer haut et fort son réquisitoire contre les conseillers ducaux déchus. Elle avait alors fait un bref passage dans son bureau pour écrire quelques nouveaux actes d'accusation, mais le bruit sous les fenêtres empêcha sa concentration. Les pouilleux avaient décidément délibérément choisi de gâcher sa journée ! Laissant tomber ses actes d'accusation elle jeta un œil mauvais par l'une des fenêtres, voyant quelques buses ricaner sur les remparts, tandis que Falco brandissait au ciel son moignon. Soupir. Ça avait l'air d'être parti pour durer. Qu'à cela ne tienne, elle réessaierait de se concentrer d'ici quelques heures.

Rejoignant son mari, elle s'installa au clavecin tandis que Monsieur prenait connaissance de son courrier. La Blonde était un peu rouillée au clavecin, le pratiquant rarement pour lui préférer la harpe celtique. Néanmoins, quel besoin de jouer parfaitement quand on entame un requiem pour la Touraine ? Rien de mieux que la musique pour faciliter la concentration ! Et puis il était temps d'éduquer le second enfant qui était en train de germer en son ventre, de lui donner le sens de la musique. Le premier, Nolan, avait un sens du rythme bien à lui: quand sa mère jouait, il détruisait son jouet en calant le rythme de ses coups avec la musique. Elle espérait que le second aurait un tout autre attrait pour la musique.

Tout en laissant ses doigts courir sur le clavier, égrainant ça et là de temps à autre une fausse note, Madame O Mordha commenta à son mari:

"On ne monte pas en grade Finn, on reconnait juste publiquement notre statut qui n'était jusque là pas officiel! Mais je pense que votre vision des choses est faussée..."

Entonnant une petite montée dans les aigus sur le clavecin, elle corrigea:

"Francine nous a bien vu venir. Elle a joué sa prude, s'est quelque peu débattue, avant de se laisser déflorer. Et maintenant elle est partie pleurer, et je pense qu'elle voit pas le Teuton s'approcher par l'arrière, lui. Ca va faire mal. Surtout avec l'effet de surprise. Mais faut pas vous inquiéter, il parait que son fiancé va arriver la sauver. Mais il va attendre que la sale besogne soit faite d'abord. Il a pas envie que le Teuton le trouve plus appétissant que Madame, et que ce soit lui qui se fasse prendre par l'arrière train."

Elle ponctua le tout d'un ricanement avant de conclure son morceau.

"Je vais chercher ma hache. Nettoyer le château. Il reste encore quelques rats dans les recoins."

Les procès n'avaient pas pu la défouler aujourd'hui, il fallait qu'elle trouve autre chose. Ainsi la hache dans la main, le ventre à peine rond en avant, elle partit arpenter les couloirs à la recherche d'intrus. En robe de bal. Tel un fantôme macabre.

Citation:
06/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Hugon. Ce coup l'a probablement tué.
06/07/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Hugon.
06/07/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Dbruno.

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