Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, 9   >   >>

[Rp] "Zoko ad eternam"

Yhana
Yhana secoua la tête pour reprendre ses esprit et sa concentration surtout. Elle vit Liz qui avait un peu peur qu'elle tire un peu partout.

Mais t'inquiète pas va je vais essayer de faire atention mais essayer^^ et de viser les bonne personnes

Elle sourit puis la regarda qui commença a lui expliquer comment faire et comment s'y prendre pour bien viser. Elle resta attentive et rigola en voyant que la flèche atterit sur le seant de Orome

Oups!! Tu es sure que je vais bien apprendre comme sa?

Elle éclata de rire.

Bon euh je m'entraine sur quoi plus sérieusement? parce que la c'est pas gagner
_________________
Orome
Ma flèche à peine décochée sur l'une des buses que je sens quelque chose me piquer les fesses. Je dis bien piquer car la flèche en question ne s'est pas plantée. Encore heureux. Un seul trou de balle me suffit ^^. De me retourner sans voir si j'ai atteins ou non la cible angevine du haut de la tour. Je ne sais pas qui entre Lizzie et Yhana a fait cela.. Non mais ça va pas la tête ! Ce n'est pas moi qu'il faut viser mais eux là haut ! De pointer la tour de l'index sans regarder dans cette direction. Bonjour la discrétion. Si ça se trouve les buses se sont barrées et ont appelé du renfort.. Vous êtes de vraies dangers public sérieux ! Ils doivent bien se gausser en nous voyant !

Yhana je vais te montrer. Observe bien car je te montre qu'une fois.. de lui faire la démo rapide car je n'ai pas vraiment le temps de faire un cours plus détaillé.. Tu encoches ta flèche comme ça.. de coincer la corde dans la petite encoche prévu à cet effet.. Ensuite tu tends la corde au maximum tout en visant ta cible.. les angevins pas moi hein ^^.. de tendre la corde alors que ma main d'arc, main de corde et coude sont alignés. La corde bien tendue touche le milieu du menton.. Et puis tu décoches.. et de lâcher cette flèche meurtrière en direction du château.

_________________
La.ginette.


[ Les trois Mousquetaires]

La Ginette, ça l'avait laissée coite de voir l'autre grand Machin bâfrer le poiscaille.

Pour sûre qu'elle était pas restée trop près, mais trop loin non plus.

Pi la Chandelle était venue rejoindre ses vieilles copines.

Sacré phénomène que cette Merlot, l'avait toujours la plaisanterie prête à fuser.


-Dis-moi la Ginette ! C'est quoi le gros lot ?

-Oulà ma bonne Chandelle! C'est que j'en sais ren!...Un Mainois?... Parait que c'est bien un Mainois... C'est aussi con qu'un berricon mais c'est pu docile... J'en veux ben un...Moi.. Les buses vont ben finir à en nous en envoyer un sur la tronche...
...


Regard admiratif devant le bricolage de son acolyte..


Le coup du lancer de poissons pourris , elle l'avait pas imaginé , la Merlot, mais... Didiou... La pelle à tarter...Ça... C'était de l'invention...

-A qui le tour ?

-Moiiii!!!

..Et de piocher dans le panier pour placer une carpe pas ben ragoutante dans la pelle...De s'essuyer les paluches sur le devantier... De remonter son gros bide.. et..Boiiing!

La main en visière elle scruta la direction du projectile qui se fracassa le long du mur.


Sploochhh!
Citation:

Mouhahaha!!! Vous avez raté une grosse buse.
C'te honte!


-Té!! Pas d'ma faute! J'a bu un coup d'taleur! Chui bancale, m'en faudrait un autre!...
Tisha.
Les Tourangeaux attaquaient tous les jours. Et après une bonne dérouillée, ils revenaient fraîchement le lendemain.
Tisha les trouvait curieux. Elles arrivaient à les détester tous, si bien qu'elle prenait un plaisir malsain à les frapper lorsqu'elle en avait l'occasion. Elle en avait blessé certains, tué d'autres. Mais elle tenait sa victoire de Tord-Porc, sa monture, mi bélier, mi sanglier qui culbutait ses ennemis en grognant. Un cochon des plus charmant.

Une fois ce bourrinage machinal terminé, la gosse picolait grassement en repensant à ses exploits.
Elle dominait le monde. La puissance incarnée. La méga classe même. Dans sa tête, mais la méga classe quand même.

Puis comme d'habitude, elle vomissait dans tous les sombres recoins du château pour signifier qu'elle était passée ici. Elle le gerbait haut et fort. Idiotement fière.
Puis elle s'endormait, reprenant ainsi ces mêmes activités le lendemain sans prendre le temps de s'ennuyer ou de se dire qu'elle n'était tout simplement q'une simple grouillot parmi les plus grands.
_________________
Paysans01
[le 27/06/1463 a Tours]

Vers 18 heures paysans alla mètre sa tenue militaire et son épées et son bouclier il s’est dit que tous ses con de d’échevin qui ont cru dur comme fer qu’il pourrai envahir le Grands duché Touraine et que n’allais rien dire il ses croive ou ses con la !!!

Vers 21h30 paysans passes pars la mairie voire si tout passes bien mais d’un coup il entente des bruits louche il se cache environ a 10 mètre du couillon et observe la scène pour voir si ses pas le maire ou un simple habitant venu cherche un truc dans la mairie il ne veut pas commettre une erreur comme en il est en surcie avec l’histoire de la mairie

Mais il s’est pas trompé ses bien un de ses créttin de d’échevin il fonce sur lui et lui dit
PLUS UN GESTE OU JE TE TRAMFORME EN HOMMES SANS TETE

27/06/1463 04:06 : Votre bouclier a été détruit.
27/06/1463 04:06 : Votre arme a été détruite.
27/06/1463 04:06 : Torlem vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

_________________
Alessandro.di.roja
Quatre jours.
Quatre jours à les observer, du haut des murailles, à intégrer leurs rangs avec l'efficacité de parfaits amateurs .
Quatre jours à repousser quelques révoltés assez stupides pour ne pas comprendre l'inutilité de leurs tentatives.
Quatre jours à railler l'audace des Français qui, à deux armées, noyaient encore leurs chausses d'urine à l'idée de lancer l'assaut.

Alessandro avait l'expérience des armées royalistes. Ce n'était donc pas une surprise. Malgré leurs discours bravaches, sur la fierté des leurs, et il ne savait quelle vertu dont ils s'autoproclamaient, ils n'oseront jamais risquer leur vie à deux armées contre une.
Il leur en faudra une troisième. Voire une quatrième. Ou une cinquième, allez, histoire d'être vraiment rassuré.
L'honneur n'a jamais été sa tasse de thé, lui, le reitre de Gennes. Il n'ira pas jusqu'à l'encenser, à travers quelque formulation joliment présentée.
Non, l'honneur n'a rien à voir là dedans. Ils n'ont pas de couilles, puis c'est tout.
Il eu soudain la nostalgie du temps jadis.
Il se souvenait la dernière charge du Coeur Navré dans la cîtadelle d'Angers. C'était fou. Brave. Flamboyant.
Les Turons d'aujourd'hui ne valent pas mieux que les Mainois.
Pire encore. Les Turons ne valent plus mieux que les Berrichons.
S'il cherchait quelque gloire à chaque fois qu'il sortait l'épée, il s'était finalement résigné.
Il n'y a rien de glorieux à combattre un peuple de couards, même pas foutus de prendre un risque pour sauver son Comté.


- Linoa ! Comtesse de mes deux* ! Viens donc respecter ton serment de protéger tes gens ! On t'fera bouffer chaque pierre de tes murailles, à t'en faire chier du gravier !

Pensaient-ils les épuiser par un siège ? Les Buses avaient des ressources inépuisables. Et après tout, même le temps pouvait jouer en leur faveur.
A défaut d'autre distraction, la Salamandre surplombait les murs, montrant ses fesses aux troupes amassées plus bas.


- Aemilia ! Crotin d'Amahir ! Tu dois faire honte à ton père ! Lâche l'épée, toi qui a peur de t'en servir, et retourne à ton tricot. Les Turons auront besoin de laines bien chaudes lorsque l'hiver viendra les cueillir aux pieds des murailles.

Un gueulard encaissa mal l'insulte, et lui en retourna une flopée. Alessandro, toujours rieur, se saisit de son jonc, et se vida la vessie à travers les nuages, provoquant le tumulte par en bas.

- Turons, peuple ridiculisé, mort de faim et sans travail, tous réunis dans cette armée de parade, vous en avez pas assez de passer pour des saltimbranques ? Êtes vous faibles à ce point pour vous terrer hors de portée de nos lames ? Vous avez raison. Attendez donc que la moitié de la France rapplique. Et si c'est pas assez, peut-être qu'on invitera Rome à se joindre à la fête. Vous gonflerez des braies, lorsque nous serons repartis indemnes, et que votre Comtesse louera votre vaillance face à l'envahisseur. Bande de pucelles ! Vous valez pas un pet d'Angevin.


Ainsi il allait gaiement, faisant démonstration d'une créativité inépuisable. Tout le monde y prenait pour son grade.
Du vieux Comte Llyr l'encroûté, d'Orome à la chevelure de jouvencelle, comme du passant non identifié qu'il plombait d'invectives.
La Touraine ne lui inspirait plus que des moqueries.
Voilà les Tourangeaux qui se sont hissés au sommet de sa liste des peuples les plus ridicules.









* La vulgarité c'est mal. Mais c'est un des méchants de l'histoire après tout.
_________________
Burchard
[Passez votre Tours]

La famine s'installe, l'épidémie menace et le soleil brille. La première constatation est exagérée même si les vacanciers auto-promus GO ont fait main basse sur le buffet. C'est juste que l'imbécile n'ose pas quitter son cloaque et en sera bientôt réduit à goûter le poisson balancé par les vieilles que la Sainte Sénilité parait protéger. Burchard n'est guère tenté par l'héroïsme et encore moins par le rôle d'épouvantail endossé par l'ex-prévôt à la chevelure dorée. Beau rappel de la plage alors que les cadavres abandonnés à la Loire rendent les berges croustillantes. Peut-être qu'une noble sapeuse lui tombera dessus au détour d'une cave. Ou bien une Buse. Cela reste à voir.

Au-dessus un angevin beugle, lassé de l'énième répétition des chaises musicales offerte par les armées royales. Il ne peut savoir que ces dernières ont opté pour la formule tout compris, laquelle incluant la visite de tous les sites touristiques du coin. Burchard se recroqueville, des poissons volent mais la Ginette loupe sa cible.


-Té!! Pas d'ma faute! J'a bu un coup d'taleur! Chui bancale, m'en faudrait un autre!...

L’amas d’arêtes et d’écailles éclaté contre les murs compose une décoration sympathique, digne d’un véritable festival auquel les Angevins ne peuvent demeurer insensibles. Après tout, l’odeur peut leur rappeler leur pays natal et il ne faut pas négliger l’impact de la nostalgie. Les vioques méconnaissent cette hypothèse, elles se sentent simplement pousser des ailes, de plus en plus certaines d’être les seules résistantes –utiles- du coin. Folles échevelées, elles s’agitent, se remuent, frôlent l’apoplexie et, il faut bien le reconnaitre, s’éclatent comme jamais. Cela au point de rêver à l’apparition de nouvelles cibles au chamboule-tout, Berrichons, Mainois… De quoi transformer l’évènement en foire internationale ! Franchement la Touraine devenait La destination de l’été, de quoi bien s’enflammer !

Oh lala ma pauvre Ginette ! T’aurais mieux fait de garder du picrate de côté, ça va devenir rare ! Hein la Chandelle que se sont tous des soiffards les Angevins ! Pi tu choisis mal ta cible ! Et de montrer du doigt la cible de la Chandelle.
L’est déjà mort c’lui là ! Il bouge plus trop !

S’étouffent les vioques, dans un rire gras sans songer qu’un aveugle et manchot de surcroit n’a pas besoin d’user de délicatesse face à de vieilles mégères.
Orome
- "Papy" fait de la résistance -

A mes drôles de dames.. Vous avez vu ? Je crois halluciner. Je viens de voir un poisson voler et s'éclater lamentablement contre le mur du château.. Non je n'ai pas bu. Je n'ai ni fumé de plantes qui donnent des hallucinations. Mais c'est bien ce que j'ai vu. Je ne suis pas fou. Pas encore. Et d'entendre parler et rire. Des femmes. J'en entends au moins deux. Je viens de saisir. Elles attaquent les buses à leur tour !

Et de gueuler.. Tremblez angevins ! La riposte tourangelle est en place ! De rire.

Mouais tu parles. Ce n'est pas à coup de poiscailles que la Touraine gagnera cette guerre. Et de sourire malgré tout. D'entendre celui qui m'avait jeté un cierge. Je la vois cette grosse buse perchée du haut de sa tour. Haan !! Il se moque et insulte les turons. Il nous montre son cul. Urine du haut de sa tour.. T'ention aux courants d'air là haut ^^ !

Il continue les invectives. Il m'énerve celui-là. Il m'énerve. Mais non je ne suis pas énervé. Il n'y a pas plus calme que moi ^^. De rire car cela ne m'atteint même pas.. Ha ! Hahahaha !

Aux filles.. Laissez-le moi ! Je vais m'le faire ! Je vais lui faire fermer son claque merde à celui-là !

De saisir une flèche et de l'encocher à la corde de mon arc. De le bander tout en visant la direction de la buse en évaluant la force du vent et la distance qui me sépare de cet..

Angevin d'mes deux ! Ce château sera ton tombeau ! Et de lâcher la corde. Une autre flèche meurtrière file droit mais cette fois-ci vers celui qui occupe le poste de juge. Et oui même pas peur de m'attaquer à un conseiller ducal en place. Parce que oui il est bel et bien conseiller ducal même illégitimement. Je suis fou quand même.

_________________
Falco.


Il retire un cadavre faisandé de poisson de la visière de sa salade.
Le jus coule sur sa bouche et son menton, agrémenté d'écailles miroitantes.
Parfois il faut rester stoîque, et ce n'est pas la première fois qu'on lui balance des horreurs.
Quand on se ramasse le contenu d'un pot de chambre d'assiégé réduit à bouffer de l'herbe et des souris mortes on a presque fait le tour.
Surtout quand ça coule entre les plaques d'armures et à travers la cote de maille.

Dommage qu'il soit aveugle car entendre les vieilles ricaner est un peu énervant.
Elles ont du bol, car s'il avait eu encore ses yeux il aurait eu aussi une arbalète.

Hey les mémés! Allez donc chercher vos rejetons qui restent tétanisés devant les murs!
Sinon j'descend me défouler dans vos chairs molles!
Et rêvez pas, seule ma pomme prendra son pied!

Etant un type qui préfére violenter des mortes plutôt qu'honorer Calyce son épouse, elles devraient se méfier les momies.
Il est cap.

Sur ces entrefaits il disparait de son bout de chemin de ronde, autant pour faire cogiter les débris que pour aller vérifier un truc ailleur.

Cet ailleur c'est une autre portion de rempart face aux armées turonnes et royales.
Pas un bruit.
Rien, nada, queue dalle.
Devrait y avoir le brouhaha des ingénieurs militaires montant trébuchets et couillards.
Celui des sapeurs empilant fascines et creusant des talus pour créer des postes de tirs.
Les renaclements des boeufs tractant canons et couleuvrines.
Ou bêtement des sons de menuisers montant des echelles, un belier ou autre.
Rien.
A part Allessandro qui gueule. Sans doute arrivé aux mêmes conclusions que lui.


Ils vont attendre l'armée partie du Mans...Et si celle ci est trop petite, ils en attendront d'autres...
Si manoeuvrer pendant trois jours à ordonner leurs sections comme à la parade devait nous impressionner c'est raté.
Avec du bol ces andouilles de Mainois seront demain ici....D'ici la on a du temps à perdre....Plutôt reposante comme campagne, j'ai connu plus dangereuse.

Il a ce drole de sourire qui étire la balafre qui lui barre le visage de la bouche à l'oreille, montrant un coté entier de molaires au ciel.
Pas le choix, il va se bourrer avec le vin de vouvray et de chinon qui traine au chateau.
La bibine de touraine lui manquait, le vin d'Anjou est une affreuse piquette.

S'il chope une révoltée ou une passante , y aura pas de procés cette fois. Il la culbutera sur un creneau pendant que son sang dégouline jusqu'aux douves.

Faut bien s'occuper.



_________________
Othilie
C'est long....Bien trop long......

Othilie avait intégré l'armée, depuis le 27 juin.

10 jours à tourner en rond autour des remparts.

10 jours à crever de chaud jour et nuit , 10 jours à manger du pain et du maïs arrosés d'un gobelet de clairet, presque le temps d'un voyage jusqu'à Montpellier pour y retrouver son époux.

Il lui manquait...

Elle l'avait embrassé tendrement avant d'aller rejoindre Carmin et de s'exercer au métier d'arme.

L'armée était organisée, les repas copieux et la confiture de châtaigne ne manquait pas d'apporter douceur et réconfort.

Line se remettait de ses blessures, là bas..

Bertilde et la Dame d'Ingrandes avaient pris le chemin du retour , non sans avoir botté le cul de brigands berricons qui s'en prenaient à leurs maigres biens puis dans la foulée, les buses arrivaient et le ban était levé.

Renonçant à ses charges religieuses, la Lectrice de l'Ordre Lescurien avait choisi l'épée et non plus le Verbe. Elle commençait à le regretter. Taquiner le Cureton ou enseigner aux novices de l'Ordre était bien plus rigolo.

Dieu du ciel, que l'armée tourangelle était chiante!

Elle avait reçu ses ordres d'une Poitevine, aussitôt contrariés par un Tourangeau, puis finalement plus de consignes.
Une missive lui était parvenue concernant les prochaines élections ducales, le tourangeau est ainsi fait, à l'image d'un coq , les 2 pieds dans la merde, il continue de chanter.

Pourtant ça donnait de la voix, du haut ou du bas des remparts, querelles de poissonnières, on ce serait cru au marché un dimanche matin, après la messe.

Le Manchot ricannait et taquinait les vieilles badernes venues participer à la sauterie, Othilie avait combattu à ses côtés alors qu'il n'avait pas encore choisi de rejoindre l'Anjou, elle savait combien il était joueur et que peu lui importait de perdre un nouveau morceau de son anatomie, il s'amuserait jusqu'à ce qu'il se lasse de la Touraine.

Les Angevins sont ainsi faits, qu'importe le flacon, seule l'ivresse compte...


______________

Finn
Encore une nuit molle passée à contempler les fanions royaux frétiller sous les étoiles...

L'Irlandais s'était équipé, paré au combat, sauf que de combat il n'y eût pas. À part quelques touristes assez négligents pour pénétrer la fleur au bec sur un théâtre de guerre, ils n'eurent rien d'autre à se mettre sous la dent. Au sortir d'une taverne rieuse, il avait pourtant décoré les créneaux des remparts d'une rangée d'habitants turons empalés sur des piques pour rendre le chemin de ronde plus accueillant. Une dizaine de locaux sacrifiés sur l'autel de la passivité de leurs dirigeants séchaient ainsi au soleil, dévisageant d'un regard vide (les yeux ayant été arrachés à la petite cuillère) la campagne parsemée de tentes françaises... Mais que faisait l'armée ?!

Elle glandouillait, pardi. Pour avoir plusieurs fois servi dans les forces royales sous le règne du Balbuzard, Ó Mórdha se doutait bien qu'ils attendraient que la cavalerie arrive avant de moufter. Pendant ce temps-là, la population de Tours s'affamait tandis que Bailli et Commissaire au commerce pressaient chaque jour un peu plus ce fruit pourri qu'était devenu la Touraine. Car chaque jour, s'ils ne dépensaient quasi rien du trésor ducal, ils en engrangeaient les recettes.

Armet vissé sur le carafon et bâtarde au flanc, le vieux reître se présenta dans son harnois cabossé sur la courtine faisant face à ces armées royales assoupies. Cartel et son Vénitien préféré braillaient déjà des mignardises à leurs vis-à-vis lorsque, près des cadavres nauséabonds de Turons empalés sur des piques, l'Irlandais brandit l'étendard de Touraine avec lequel il s'était copieusement torché le séant. Et alors qu'il agitait en l'air les couleurs tourangelles désormais brunies, sa voix tonna :


Vive la Touraine souillée, bande de GLANDS !


L'étendard jeté au bas des murailles, aux pieds des Français, il reprit d'un ton sinistrement guilleret.

France, bouge-toi le trognon, tes rej'tons font dans leurs langes !


Rien à voir avec lui qui déféquait seulement sur les autres.

07/07/1463 04:06 : Vous avez frappé Fannaick. Ce coup l'a probablement tué.
07/07/1463 04:06 : Vous avez engagé le combat contre Fannaick.
07/07/1463 04:06 : Vous avez frappé Evena. Ce coup l'a probablement tué.
07/07/1463 04:06 : Vous avez engagé le combat contre Evena.
07/07/1463 04:05 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Dominique1980 parmi les assaillants.

_________________
Ninon_
Je ne sais pas ce qu'a pu éprouver César lorsqu'il porta définitivement le titre d'imperator tant convoité mais je pense que je ressens un sentiment analogue. La plus belle joie que peut éprouver l'Homme c'est le triomphe. Je me dis que jamais je n'avais remporté aussi belle victoire. Non, jamais. C'est un peu comme si je m'étais entêtée à pêcher dans le fond des latrines et que je sorte un poiscaille d'au moins une livre.

Je ne suis partie de rien. Et fonçant tête baissée dans cet écheveau incohérent, culbutant les obstacles, faisant fi des règles de bienséance les plus élémentaires, j'étais arrivée à mes fins ; la découverte d'un autre monde.
Je considère d'un œil embué par l'émotion l'admiration que je porte à mes partenaires sur leurs faces bouchées à l'émeri.

Les assiégeants jactent carrément depuis qu'ils se prennent des pains sur la gueule, mais j'ai un doute là. Maintenant on nous canarde avec du poisson avarié et des flèches tirées par des archères pucelles en la matière. Un comble quand même ! Alors je me dis que depuis que les Turons et autres Royalistes commencent à se faire tirer les oreilles, ils hésitent. Et ce qui intrigue le plus mon âme c'est de voir leurs armées tourner en rond."Y vais-je ou n'y vais-je pas ?".
J'en suis même à me demander si elles ne se sont pas prises d'amitié pour nous ; nous, leurs tourmenteurs. Ouais, je crois qu'on est devenu les êtres les plus chers à leur cœur. Pauvres Royalistes. Plus je les fréquente moins je les comprends et plus ils me font pitié. Un ramassis de pauvres tronches perdues dans un flot saumâtre. On leur cherche des rognes, ils nous snobent et ne peuvent se battre qu'à coups de crachats, de pétards mouillés et de poissons pestilentiels. Heureusement que nous, angevins, on a l'amour pour se racheter. Sans quoi franchement il y aurait de quoi se faire du mouron.

Mon front commence à s'emperler d'une sueur prolétarienne. Je me pointe en haut du palais en regardant vers le bas les vieilles qui balarguent du poiscaille. Je souris. Dans le fond elles sont plus courageuses que leurs drôles ces morues. En plus elles n'ont jamais sommeil. Comme toutes les vieilles. Ou alors ça leur prend peu avant de mourir, comme une langueur de printemps, une grande mollesse abandonnante. Elles se mettent à roupiller à fond, pour s'essayer à la mort. Puis quand elles comprennent que ça ira, alors elles meurent sans encombre...

Je vois aussi un blond tentant tant bien que mal à donner des cours d'archerie à la volaille.


- Hey blondinet, cherche pas à nous feinter je te conseille. Tu risques d'y laisser des dents mon gars ; hmmm, d'autant plus que tu n'as pas une gueule qui appelle le baiser mon tendron.

Je commence à m'amuser. Me faut toujours quelques boutades de mise en train. Après ça va tout seul, ma chaudière est à température voulue.
_________________
Aemilia
Alors qu'elle sortait de son QG, en mode "personne ne pourra me voir" - on y croit bien entendu - la blonde d'Amahir, passant près du château pour se rendre à l'entrée secrète du souterrain dont elle avait retrouvé les plans dans les poussiéreuses archives de la province, entendit tout à coup les magnifiques échanges verbaux qui était hurlés à travers les remparts de la ville. Il n'en fallut pas moins pour énerver la gamine qui, dès qu'on osait d'une quelconque manière intégrer son paternel dans une histoire, même si c'était elle qui était en réalité visée, montait sur ses grands chevaux. On ne touche pas à papa-sauveur.

J'vais m'le faire!

Et de rejoindre la petite troupe déjà près des remparts, avec flèches et tout le tralala.

Hey! Vous là-haut! Petite merdaille dont les assents pourris parviennent jusqu'ici! Bande de couards qui ne sort même plus de nos murailles! Descendez, et je me ferai un plaisir de vous faire goûter un peu de l'estoc de mon épée! Je vous couperai les pharettes! Vous qui avez esforcé nos gens! Ah, ça vous change de votre consanguinité hein!

Les pleutres, c'est vous! Vous vous cachez derrière une fausse excuse pour venir encore une fois piller la Touraine! Nous envoyer des brigands l'année dernière ne vous aura donc pas suffi!

Boursemolles! Sottards! Coureuses de remparts!



Car auprès d'un père, on apprend aussi les gros mots. Qu'elle survive ou qu'elle perde la vie dans ce combat, peu l'importait à présent.



(si des termes médiévaux vous semblent incompréhensibles, n'hésitez pas à le dire)
_________________

Image d'Anna Rettberg / Manoir des Artistes, Comptoir Parisien
Alessandro.di.roja
Parbleu.
Si la barricade improvisée de corps putréfiés embrochés sur nos lances se riait des flèches et projectiles, elle demeurait bien ridicule face aux piques jetées par la donzelle.
Sa poésie l'avait ébranlé. Alessandro accusa le coup, interrogeant le macchabée d'à côté.


- Elle parle de toi, ou... ?

C'est qu'elle débordait d'amour, la gourgandine. A ça, il était mal préparé.
Il faut parfois tromper les classiques : du haut de son balcon, Alessandro recevait toute l'affection de l'Amahir. Il ne manquerait plus qu'elle sorte l'échelle, pour venir le fouetter avec des roses.
C'est qu'il n'était pas insensible aux élans romantiques tout inspirés de son époque. Il se sentait humide.
Il était humide.
Une saleté de flèche avait transpercé pour la seconde fois le crâne d'un cadavre turon, et la giclée de cervelle lui avait taché la chemise de soie.
Qu'importe, deux cerveaux valent mieux qu'un. Même si ça ne fait pas propre.


- Ma Dame ! Si mes relents vous semblent trop suaves, attendez que je me déchausse ! Faisons fi de la pudibonderie. Voilà deux semaines que nous violons Touraine, nous pourrions au moins nous tutoyer !

Boursesmolles, nenni ! Bourses vides, vouliez vous dire.
Nous avons tant ensemencé vos terres qu'il y poussera bientôt moult petits angevins !

Rassurez vous, vous n'êtes point trop jeune pour jouir de notre mauvaise réputation. Ah qu'il serait cocasse d'offrir à l'Amahir quelque bâtard de sang angevin.

Tombez donc la cotte de maille, qui de bien des manières vous embarrasse plus que vous sert. Voyons si en plus de la verve, les mamelles vous ont poussé !


Y a pas à dire, les mots d'amour, ça vous bouleverse la truandaille.






( Les images parlent d'elles même, la traduction ne sera pas nécessaire
_________________
Orome
Un homme brandit fièrement l'étendard tourangeau qui ne ressemble plus à un étendard tourangeau pour ensuite le jeter aux pieds des remparts.. Tout vient à point à qui sait attendre ! Car oui la France bougera mon gars ! T'en fais pas ! Elle te flanquera son pied dans ton cul dégueulasse et t'expédiera directement chez toi en Anjou en aller simple !

Une femme la-haut qui s'adresse à moi. La prévôt je crois.. Tu ne devrais pas douter de mes talents d'archers ma belle. Tu vas vite te retrouver avec une flèche entre les yeux. Mais n'allons pas abîmer ton joli petit minois. Je m'occuperais de ton cas plus tard. Et pour les bisous je laisse ça à Dolente. C'est une experte en la matière ^^.. et d'envoyer un bisous imaginaire en direction de Ninon.

Et voilà que l'agnelle nous a rejoint. De lui sourire. Des échanges s'en suivent avec le juge angevin de Touraine. Il l'a menace des pires choses. Je ne le laisserais pas faire.. Touche la ne serait-ce qu'à un seul de ses cheveux et tu auras à faire à moi juge de pacotille !

A l'ensembles des buses perchées.. Bandes de pleutres ! Descendez donc de votre muret et venez vous frottez à nous ! Bande de couards sans bourses ! Vous êtes bonnes à piauler comme des buses hautes perchées. Si vous ne venez pas à Oromë c'est Oromë qui viendra à vous !

A mes amies présentes.. Apportez-moi une catapulte et envoyez-moi là-haut qu'on cause un peu d'homme à hommes ! Pas sûr qu'elles accepteront ma requête.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)