Falco.
Dans la cohorte angevine
Il s'est amusé à mettre dans ses orbites vides les yeux morts offerts par la princesse bretonne.
Ca bloblotte un peu à cheval mais ça lui donne une bonne excuse pour retirer la salade.
Au diable le blindage, toute cette campagne aurait pu se faire en chemise.
Aux portes de chinon il y a une brêve halte. Les consignes sont données.
Elles sont d'une limpidité incisive.
Puisque la cité semble plus mal gardée qu'un enclos de biques ils vont simplement casser les sections et inonder les rues de leur flot.
Son infirmité se prête mal à cet exercice alors il prend du temps, se laissant distancer de bon gré.
On lui lit la missive de Paysan.
Soupir.
Ecrivez....
Ser soldat Paysan,
Je me porte à merveille même si j'avoue trop délaisser Calyce mon Archiduchesse d'épouse. La vie angevine est comme la Loire. Calme en apparence, traitreusement meurtrière . J'adore.
Pourquoi mes ennemis d'hier sont mes amis présents?
Parce qu'ils ont une droiture brutale où les actes valent autant que les titres.
Anjou est une somme bruyante d'individus la où Touraine est une morne oligarchie préférant les foules soumises.
Pourquoi attaquer la Touraine?
Parce que sa noblesse est mon ennemie et qu'il me plait de guerroyer à la belle saison.
Soldat Paysan voyez comme on vous traite en Touraine. Chair à canon remplaçable qu'on prive de tout droit à l'initiative ou l'intelligence.
On vous prive même des gloires du soldat par un commandement de pleutre indigne des titres portés par ceux l'exerçant.
Portez vous bien.
Falco de Cartel
Baron de Cravant.
Ajoutez signature et scel, merci...
Il entre dans Chinon alors que l'affaire est pliée ou presque.
L'adversaire a bien tenté de réveiller des demis morts pour protéger la mairie, ce fut peine perdue.
Les Angevins submergent, enfoncent et débordent la maigre garde à une vitesse étonnante.
Il faut dire que la mairesse, sans doute fatiguée, était au repos depuis trois jours.
Attendant d'être réelue les doigts dans le nez sans trop se fouler à gérer la cité.
Un peu à l'image du Duché en fait. Petit cénacle de nobles agrémenté de fils et de filles de pour plaire aux alliés administrant la Touraine comme une rente dûe.
Purée, ils nous ont même pas vu partir...Je croyais qu'au moins l'armée royale ferait mine de nous pousser dehors en venant ici.
L'armée turonne tout occupée à vite vite reprendre le pouvoir dans son castel adoré.
Bande de moules.
C'est avec un plaisir certain qu'il retrouve le donjon de Coudray. Haute tour du chateau de Chinon qu'il habitait jadis.
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Il s'est amusé à mettre dans ses orbites vides les yeux morts offerts par la princesse bretonne.
Ca bloblotte un peu à cheval mais ça lui donne une bonne excuse pour retirer la salade.
Au diable le blindage, toute cette campagne aurait pu se faire en chemise.
Aux portes de chinon il y a une brêve halte. Les consignes sont données.
Elles sont d'une limpidité incisive.
Puisque la cité semble plus mal gardée qu'un enclos de biques ils vont simplement casser les sections et inonder les rues de leur flot.
Son infirmité se prête mal à cet exercice alors il prend du temps, se laissant distancer de bon gré.
On lui lit la missive de Paysan.
Soupir.
Ecrivez....
Ser soldat Paysan,
Je me porte à merveille même si j'avoue trop délaisser Calyce mon Archiduchesse d'épouse. La vie angevine est comme la Loire. Calme en apparence, traitreusement meurtrière . J'adore.
Pourquoi mes ennemis d'hier sont mes amis présents?
Parce qu'ils ont une droiture brutale où les actes valent autant que les titres.
Anjou est une somme bruyante d'individus la où Touraine est une morne oligarchie préférant les foules soumises.
Pourquoi attaquer la Touraine?
Parce que sa noblesse est mon ennemie et qu'il me plait de guerroyer à la belle saison.
Soldat Paysan voyez comme on vous traite en Touraine. Chair à canon remplaçable qu'on prive de tout droit à l'initiative ou l'intelligence.
On vous prive même des gloires du soldat par un commandement de pleutre indigne des titres portés par ceux l'exerçant.
Portez vous bien.
Falco de Cartel
Baron de Cravant.
Ajoutez signature et scel, merci...
Il entre dans Chinon alors que l'affaire est pliée ou presque.
L'adversaire a bien tenté de réveiller des demis morts pour protéger la mairie, ce fut peine perdue.
Les Angevins submergent, enfoncent et débordent la maigre garde à une vitesse étonnante.
Il faut dire que la mairesse, sans doute fatiguée, était au repos depuis trois jours.
Attendant d'être réelue les doigts dans le nez sans trop se fouler à gérer la cité.
Un peu à l'image du Duché en fait. Petit cénacle de nobles agrémenté de fils et de filles de pour plaire aux alliés administrant la Touraine comme une rente dûe.
Purée, ils nous ont même pas vu partir...Je croyais qu'au moins l'armée royale ferait mine de nous pousser dehors en venant ici.
L'armée turonne tout occupée à vite vite reprendre le pouvoir dans son castel adoré.
Bande de moules.
C'est avec un plaisir certain qu'il retrouve le donjon de Coudray. Haute tour du chateau de Chinon qu'il habitait jadis.
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