[RP] Anoblissement à Clermont en Viennois

Un sourire lorsque les enfants arrivèrent avec Kye. Emelyne et Ehmée, partirent directement dans les bras de leur grande sœur, Lizzie. Pendant que la Malemort déposa un tendre baiser maternel sur le front de son fils, Louis, ainsi qu’un baiser sur la joue de son compagnon, sourire amusé sur les lèvres, alors qu’elle se rapproche de son oreille pour lui murmurer tout bas, juste audible de lui.

Félicitations, Louis est fort bien habillé, vous avez réussi à faire cela seul ? Sans Eli ?

Sourire taquin sur les lèvres, la Malemort avait des gros doutes. Même si Kye était un père exemplaire avec leur dernier né, Louis, il n’en restait pas moins un père qui avait du mal à trouver dans quel trou il faut mettre la tête et dans lequel il faut mettre le pied. Tout cela avait tout de même valu de belles rigolades de la Duchesse en voyant son pauvre fils martyrisé par le manque d’habilitée de son père.
Un regard vers sa fille qui commençait déjà à jouer les crapules.

Même pas en rêve Lizzie Baccard de Malemort ! Même pas en rêve... Il y a du lait avec du miel pour toi ma douce.

Un marmonnement, elle savait pertinemment que Lizzie disait cela pour la taquiner et la Malemort aimait rentrer dans son jeu. Ce qu’elle fit, encore une fois.
Mais nul temps de trop se souvenir, que voilà sa magnifique belle-sœur qui fait son entrée. La Veuve se lève pour l’accueillir, pour sur on n’avait connu des arrivées plus discrètes, mais c’était tout May ça, et elle ne la changerait pour rien au monde. Venant à sa rencontre pour la ramener jusque dans le salon où tout le monde attendait.

Bonjour ma toute belle, comme je suis heureuse de te revoir. Tu es tout simplement splendide. J’espère que ton mari se rend compte de la chance qu’il a d’avoir une si belle femme pour lui.

Un sourire en coin, puis elle serra tendrement May dans ses bras tout en embrassant ses joues. Puis elle alla embrasser également Arta.

Bonjour Arta. Et bienvenue à Clermont en Viennois. Venez donc vous asseoir, nous n’attendions que vous.

Elle les laissa, les uns les autres se saluer, les retrouvailles familiales étaient toujours bruyantes, des bises qui claquent, des bras qui se serrent, des rires qui éclatent. La Malemort observa un instant la scène, un pincement au cœur. Elle espérait que là-haut, son défunt époux les observait tous et qu’il l’aiderait dans la tâche qu’elle devrait accomplir aujourd’hui.
La Duchesse fini par se rapprocher de Nyna.

Nous pouvons y aller dès que vous êtes prête. Elles pensent qu’elles sont ici pour une simple réunion familiale…

La dernière phrase avait été prononcée sur le ton de la confidence. En effet, la surprise était de taille, du moins, la Malemort l’espérait.
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Les onyx continuaient de balayer l’assemblée, regardant les gestes, les mouvements et les sourires de chacun. Tous encore entrain de se saluer et de se raconter les derniers évènements vécus, bons ou mauvais. Elle fini par regarder Dauphiné pour la remercier d’un sourire.

Parfait, alors nous allons commencer.

L’échange entre la Vicomtesse et la Duchesse avait été discret, assez pour qu’elles seules puissent entendre ce qui avait été dit, sans que cela n’entraîne la curiosité des convives.
Les yeux de la Malemort avaient continué, ensuite, d’observer sa famille. Sa belle-sœur d’abord qui semblait plus épanouie que jamais près de son époux. Puis sa fille, Lizzie, qui s’arrondissait un peu plus, les jours passant. La Malemort aimait en jouer, mais elle trouvait son fiancé tout a fait charmant et elle était ravie de pouvoir bientôt participer à leur union éternelle devant le Très-Haut. Malgré son premier mariage raté, et son deuxième mariage malheureux suite au trépas de son époux, la Duchesse avait toujours un regard brillant lorsqu’elle parlait de cela. Le mariage était pour elle un instant merveilleux, de deux êtres se réunissant, ne faisant plus qu’un pour l’éternité. Et très bientôt, sa fille connaîtrait cela aussi…
Un regard vers ses plus jeunes enfants. Emelyne, Emery, Eyvin & Ehmée, tous aussi beaux les uns que les autres. Grandissant bien trop vite, pour notre Malemort mère qui aimerait les garder jeunes, naïfs et dépendants à elle. Malheureusement, les jours passés et petit à petit, ils s’éloignaient chacun d’elle. Kye évidemment était le premier à la rassurer, lui expliquant que même lorsqu’ils seront grands, ses enfants auront toujours besoin d’elle, car un enfant à toujours besoin de sa mère… A ce souvenir, la Duchesse se mit à sourire en même temps que ses yeux se fixèrent sur Kye et Louis, dans ses bras. L’avenir, il était là, lui et leur fils. Kye était le premier à l’encourager à aller de l’avant, vivre et profiter chaque instant.

Suivez moi, j’aimerais que vous soyez là…

Sa main vient récupérer celle de Kye, laissant Louis aux soins d’Eli qui était resté en retrait. Elle embrassa son fils sur le front. Invitant ainsi, Kye, à se joindre à elle pour ce moment. Cet instant qu’elle voulait aussi partager avec lui. Elle se mit au centre de la pièce, laissant Kye juste à sa droite.

S’il vous plait, je vais vous demander quelques instants d’attention. Si je vous ai tous conviés ici, c’est pour une raison toute particulière... J’aimerais que ma charmante fille, Lizzie, vienne me rejoindre.

Elle invita sa fille, d’un signe de la main, à venir se placer juste devant elle. Ses yeux rivés vers elle, un sourire sur ses lèvres rosées, installé là, depuis leur arrivée.
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Après avoir fait la bise à son oncle et à sa tante discutant longuement avec ses derniers,tout en leurs présentant celui à qui elle s'unirait très bientôt. Faisant aussi un peu connaissance avec le dernier né qui était minuscule dans les bras de son père elle alla rejoindre les petits Baccard-Malemort qui se racontais des histoires, elle avait envie d'être près des siens le plus longtemps possible en ne négligeant personne.



Elle écoutait amusée ses frères et soeurs qui lui racontais des tas de mésaventures tantôt avec des dragons et des chevaliers, tantôt des princesses et des princes. Elle trouvait qu'ils étaient tellement imaginatif pour leurs âge , ou peut être était-ce elle qui avait vieillit trop rapidement.Déjà jeune elle avait fuguée pour se rendre près du tombeau d'une reine. Elle se souvenait du papa ogre et des armes. Ce papa à qui elle tenait tête du haut de ses 3 pommes, le même qui n'arrivait pas à rester fâché après sa crapule de fille même quand elle faisait les pires bêtises. Pourtant ses bêtises avait rendu le sourire à son père car c'est l'arrivé d'Elisa dans sa vie . Celle que son père avait pris pour la tavernière dans cette taverne à Limoges. De brefs fragments de sa maman bleue Julia, une odeur de cerise c'était les souvenirs qu'elle gardait de son enfance.

Maintenant elle avait une jolie petite fille qui avait l'âge qu'elle avait la toute première fois qu'elle avait rencontrée Elisa. Que le temps passait vite. Ses frères et soeurs la faisait sourire sans doute bêtement puisque beaucoup de chose se bousculait dans ses pensées.Le mariage... la naissance. C'est alors que sa mère l'interpella

Instinctivement elle dit

J'ai rien fait je le jure Elle avait l'habitude de le dire à son père aussitôt qu'il la nommait... Lizzie. Elle plissa un peu le nez en regardant sa mère toujours en pensant qu'elle avait dit ou fait quelques chose qu'elle n'aurait pas du faire. Un regard vers son promis et elle se séparait difficilement de lui pour aller contre sa mère et ça tout en faisant des grimaces aux jeunes enfants comme la bonne gamine qu'elle était encore.

Maman? Elle glissait la main dans la sienne pour retrouver un peu de force ne sachant pas à quoi s'attendre à ce moment précis.
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La rousse avait rapidement retrouver sa belle-soeur, qui était très bien entourer de sa marmaille. Un salut à Nynaeve et ses yeux croisa rapidement la crapule.
Des zouilles ici et la à ses neveux et nièces, Kye, Elisa puis elle s'arrêtait devant l'homme qui accompagnait visiblement sa nièce.

Mais bien sûr qu'il s'en rend compte puisque chaque matin au réveille il commence la journée en le disant. On à fait le plus rapidement possible mais tu nous dit la raison?Un baiser à son époux qui était la tout près d'elle les doigts entrelacés aux siens

Une fois que la crapule lui avait fait les présentations, May salua poliment l'homme alors qu'Élisa réclamait sa fille.

Elle regardait Lizzie qu'elle avait vu grandir, cette jeune femme qui dans ses souvenirs était une petite princesse comme la petite blondinette qui était avec elle. Une femme maintenant solide comme son père, sans doute avec le même caractère des Baccard. Un petit sourire en la voyant aussi resplendissante que magnifique. Sa nièce portait la vie en elle, elle semblait sereine elle était simplement magnifique. Comme sa mère en fait, Elisa était d'une grande beauté en temps normal mais enceinte elle était éblouissante. Elle se penchait vers l'homme supposant que cette jeune fille était la sienne puisqu'elle connaissait chaque visage dans cette pièce mais cette petite fille elle ne l'avait encore jamais vu..

Sire de Joncheray elle est vraiment superbe votre petite fille, une future grande dame.Quel âge à t'elle? Elle lui sourit en regardant les petits. Ophélie jouait un peu à la grande soeur c'était beau à voir.La sorcière se demandait quand était prévus l'enfant de sa nièce peut être était-ce trompeur mais la rondeur de son ventre affichait clairement que ça ne devrait plus trop tarder..
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Sa fille occupée avec ses frères et sœurs fut surprise qu’on l’appelle, ce qui fait sourire la Malemort. Une réaction d’enfant tout à coup, comme si elle avait prise sur le fait, en pleine bêtise. Elle se souvint alors de ces réactions lorsqu’elle était plus jeune, ses rires, ses larmes, ses comédies, ses sourires, ses tentatives de corruption, sa manière de faire craquer son père ou elle-même. Le temps était passé, trop vite, réellement trop vite. Aujourd’hui, elle vivait sa vie avec cette famille qu’elle était entrain de construire, et ce petit être qu’elle portait en elle et qui bientôt pointerait le bout de son nez.

Accueillant la main de sa fille dans la sienne, face à elle, la serrant entre ses doigts. Ses prunelles noires se posèrent dans le regard de sa fille. Laissant échapper un sourire d’entre ses lèvres.

Ma toute douce. Je me souviens encore la première fois que je t’ai vu lorsque je vivais encore à Limoges, fuyant pour rencontrer une Reyne, qui deviendra quelques années plus tard ta grand-mère. Le temps a passé et tu as grandis. Tu t’es forgée de ce tu as appris, ce que ton père et moi avons pu te donner et ce que ta maman bleu a également pu t’offrir dans ta douce enfance. Aujourd’hui, c’est ton tour. Tu apprends à Adelphine et bientôt tu apprendras à mon petit fils ou ma petite fille. Tu n’imagines même pas à quel point je suis fière de toi, ma fille. Je suis fière de pouvoir être ta mère, je suis fière de ce que tu es devenu et je sais que ton père serait tout aussi fier de toi.

Elle marqua une pause, la voix sous le coup de l’émotion. C’était la première fois qu’elle faisait cela, en tout cas, à titre aussi personnel. Elle n’avait fait lorsqu’elle avait porté la couronne de Duchesse du Lyonnais Dauphiné, mais cela était encore différent. Aujourd’hui, c’était ses terres et c’était surtout sa fille face à elle.

Si je t’ai convié ici, devant une partie de notre famille, c’est pour une raison tout à fait précise. Et non, pas seulement pour se retrouver un peu entre nous. Si je t’ai convié ici, ma fille, c’est pour faire ce que, ton père et moi, avions prévu de faire il y a quelques années. Il est désormais temps de le faire. Aujourd’hui ma chérie, je souhaiterais faire de toi ma vassale, la Dame de Saint Geoire en Valdaine. Si tu acceptes cette terre, tu auras des droits, mais également des devoirs, notamment celui de m’être fidèle, de me conseiller si je viens a t’en faire la demander et enfin de prendre les armes pour défendre mes terres.

Elle s’arrêta un instant. Juste le temps de laisser réaliser à sa fille ce qu’il était entrain de se passer. Puis elle reprit. Serrant légèrement plus sa main dans la sienne.

Acceptes-tu ces terres de Saint Geoire en Valdaine, Lizzie Baccard de Malemort ? Si tel est le cas, accepte de ployer le genou devant moi et accepte tes devoirs.

Le ton de sa voix se voulait officiel, bien que teinté par cette joie de pouvoir voir sa fille à cet instant précis, de ce grand moment dont Rotule et elle avait rêvé et imaginé des soirées durant. A cet instant, la Malemort se demanda s’il les observait de là-haut, et si lui aussi était fier d’eux, si ce moment lui convenait, et si elle avait fait cela comme il l’avait espéré, lui aussi.
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Et tourbillon et tourbillon. Comme à l'habitude quand il y avait plus de quatre personnes autour de lui, le Joncheray perdit le fil de qui était qui et qui était quoi ou quoi qui était-ce qui que quoi. En d'autres mots, la nature anti-sociale du Joncheray prenait le dessus, créait un blocage, un court-circuit entre les neurones du brun, emmêlait tous les fils à même en perdre Ariane cette grande conceptrice filamentaire de la pensée en fil, de quoi en emmêler les doigts des plus grandes tisseuses du royaume.
Le Joncheray avait tout de même réussi à saluer sa belle-mère, son conjoint, une autre dame héraut qui devait être de la famille aussi, la tante, l'oncle, la ribambelle d'enfants, sa fiancée et sa fille... ah non, ça il n'avait pas à le faire. Réflexe de surpolitesse. Bref, il était perdu.

Les oreilles lui bourdonnaient, mais il put quand même, après que l'information eut réussi à circuler et à être acheminée à bon lobe malgré les nombreux détours occasionnés par le bug anti-social, entendre les paroles de la tante Maycka.

Euh... Adel? Elle a 6 ans et beaucoup de caractère. Donc comme vous dites, oui elle a un bel avenir devant elle.

Adressant un sourire à la dame après avoir jeté un coup d'oeil à sa petite blondinette de fille, il ne put relancer puisqu'il semblait que la duchesse requérait l'attention de tous et demandait à ce que Lizzie vienne auprès d'elle. Après un échange de regards, il dut se résoudre à la laisser rejoindre sa mère. Il pouvait bien la partager... pour quelques instants. La suite fut pour le moins inattendue, le Joncheray observa sa fiancée sans broncher.
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Elle qui avait horreurs des cérémonies, voila qu'elle était le centre d'attraction pour l'instant .Tout les regards des gens présent étaient tourner vers elle . C'est exactement ce que la crapule n'aimait pas elle sentait ses joues brûlante de gêne, s'il y'avait la moindre possibilité qu'elle puisse disparaître à cet instant elle l'aurait fait. Mais non pas de faux parquet, pas non plus d'escalier de secours que dalle. La Baccard devait rester la, tétanisée cherchant désespérément un point de repère que sa mère allait si rapidement lui fournir en brisant le minuscule silence qui semblait une éternité.

Serre la main de ta mère plus fort
OH non je crois que plus fort sa main éclate
Regarde autour de toi
Non non non je sais qu'on me regarde
A peine!
Tu parle
Un effort crapule
Tu crois que ce n'est pas le cas de rester la sans partir en courant!?
Alors regarde autour c'est un grand moment
Je sais je sais un peu de temps et j'y arriverais
Bien
OU pas!

Les souvenirs, le temps ou la brune était sauvage et têtue. Ha mais ce temps n'avait pas changé. Le temps l'avait simplement fait vieillir et oui c'était pour le mieux car elle était heureuse maintenant...Elle était devenue calme et sensible ce qui devait se voir d'ailleurs dans son visage puis qu'elle sentait une larme envahir son oeil, puis le même phénomène dans le second. Sa mère cette dame qui avait pris quelques rides depuis leurs toute première rencontre arrivait toujours réussi à la rendre émotive. Elle respirait profondément pour garder le contrôle, ce qui était une quête personnelle. Rester fière devant ceux qu'elle aimait. Respire , respire sa mère enchaînait rapidement.

Un regard vers celui qu'elle allait épouser, avant de regarder sa mère dans les yeux. Et elle posa le genou au sol en lui disant d'une voix digne de ce moment.

Maman je suis consciente de tout ce que ses terres représentes, t'être fidèle n'est pas chose difficile, tout comme lever les armes pour les défendre comme il se doit. Alors oui maman j'accepte avec honneur le obsequium, auxilium,consilium.

Le genou toujours au sol détournant son regard pour juste fermer les yeux un instant.
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Un léger plissement retroussement de nez alors que pour elle ses paroles semblait être clair elle reformulait en ajoutant ce mot qu'elle devait absolument prononcer..

Alors puisqu'il faut le dire disons le .. Vostre Grâce

un léger sourire de crapule , maman je jure de toujours faire de mon mieux pour que les terres soient protéger et gérer comme tu me l'a si bien enseigné. Je veillerai sur ces terres pour qu'elles soient toujours au mieux en portant fièrement les couleurs de Saint Geoire en Valdaine,. Je jure de t'être fidèle, de te conseiller si tu viens à m’en faire la demande et enfin d'apporter mon aide en prenant les armes

Elle regardait sa mère un instant attendant la suite des évênements
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Les doigts de la Malemort venaient les doigts de sa fille. Elle était à ce moment précis, la tête d’affiche, et la jeune femme savait combien sa fille n’aimait pas cela. Et pourtant, à cet instant elle était tout simplement merveilleuse et ce rôle lui allait à merveille. Son regard toujours rivé dans le sien. Elle lâcha ses mains, tandis qu’elle venait de se mettre à genoux devant elle. Petit contre temps, et voilà la crapule qui joue son rôle parfaitement, encore. Sourire amusé de la mère, avant de redevenir sérieuse.
Elle reprit de plus belle.

Demoiselle Lizzie Baccard de Malemort, ma chérie, j'entends ton serment et en retour, je te promets devant témoins et le Très Haut, justice, protection, subsistance et amour.

Ben quoi ? Avant d’être Suzeraine, elle est mère. Et elle aime sa fille terriblement fort. Alors autant lui rappeler que cela sera pour le restant de ses jours. La crapule n’était pas prête de se débarrasser de sa mère. Pas encore. Se penchant vers elle pour récupérer ses mains dans les siennes, elle vient l’aider à se redresser.
S’avançant d’un pas, pour la prendre dans ses bras et la serrer tendrement, ça c’était l’accolade vassalique, mais pour être sûre que cela soit scellé, elle déposa ses lèvres sur celles de sa fille pour cette fois, le baiser vassalique. Puis avant de terminer son étreinte elle lui murmura un « Je t’aime ma chérie » au creux de l’oreille.
Un regard vers un valet qui attendait là, et l’homme s’avança tenant un plateau dans ses mains. La Duchesse récupéra ce petit bout de métal, une clé, maintenue par un ruban de soie blanc.

Voici le symbole de ta Seigneurie. La clé de tes terres, ton domaine, de ta maison. Mais sache que tu auras toujours ta place dans notre maison ma douce.

Car oui, même si elle lui donnait aujourd’hui une terre, juste pour elle et sa famille qu’elle était entrain de construire. Cela ne l’empêchait pas de lui rappeler qu’elle serait toujours la bienvenue dans les terres familiales près de sa mère, Kye, et ses frères et sœurs. Elle ne devait pas l’oublier.
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C'était le moment ou en général la jeune femme allait faire une bêtise sans même le vouloir. Elle devait se répéter sans arrêt de rester calme et de ne pas laisser rien paraître tout ira bien.
Facile à dire direz-vous
Non ce l'est pas !
Les yeux étaient encore tous rivés sur elle, quel malaise!
Heureusement que sa mère l'aidait à se relever sinon elle aurait encore le genou posé au sol, à la regarder bêtement.
Les bras de sa mère la réconfortait et la calmait elle pouvait enfin reprendre ses esprits. En se disant intérieurement ...Ouff voila c'est fini , enfin je crois .. Et voila que sa mère l'embrassait, oui un vrai baiser sur les lèvres. Son père lui racontait que pour sceller il giflait. C'était loin de la gifle qu'elle attendait. Ce baiser de maman devant tout ce monde la faisait rougir instantanément .
Elle plissa le nez détestant être surprise ainsi mais n'en ajoutait pas. Détournant son regard vers celui que sa mère invitait

c'est en tendant la main qu'elle récupérait ce qui devait être récupéré sans trop penser elle enlaçait sa mère et lui soufflant au creux de l'oreille:" merci maman merci je t'aime et je ferais en sorte que tu reste toujours aussi fière de moi " Elle déposait un bisou sur sa joue qui durait un peu plus longtemps que l'habitude et fini par regarder en direction de son chéri en lui souriant s'apprêtant à aller le rejoindre si elle pouvait le faire bien entendu ne connaissant aucunement la marche à suivre dans ses cérémonies .
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ça c’est fait. Le héraut venait d’officialiser le serment. Lizzie était désormais sa vassale fille et donc la Dame de Saint-Geoire en Valdaine. Si ça ne claque pas ça, j’y comprends plus rien. La Duchesse la regarda repartir à sa place, rejoindre cette famille qu’elle s’était désormais créée, seule. Elle lui sourit, lança un petit coucou de la main à sa petite fille. Puis se tourna vers Kye, à qui elle sourit également. Croisant son regard azur. Elle reprit des forces pour continuer la cérémonie.

La Duchesse redressa son dos, puis d’une voix toujours solennelle, elle regarda sa rousse belle-sœur.

Maycka Grialaltro Baccard, peux-tu t’approcher s’il te plait.

Elle tendit alors cette fois sa main vers la jeune femme pour l’inviter à venir la rejoindre juste devant elle. Son tour était venu.
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Elle regardait sa nièce fièrement avec l'envie de lui dire combien elle était fière d'elle mais hélas... Elle n'eu pas le temps que sa belle-soeur la réclémait

Euh .. moi?

Elle s'auto désignait en se pointant elle même de l'index avant d'aller rejoindre Elisa qui lui rendait la main.

J'arrive j'arrive

Un sourire aux lèvres représentatif de la petite renarde des Alpes, poster la devant elle la regardant des ses yeux verts brillants.

Qu'est que j'peux faire pour toi ?
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