Sorianne
Pas mécontente de quitter Bergerac... Cette manière qu'ils avaient eu de la prendre pour une idiote lui avait plus moyennement... Si on ne pouvait plus rien dire sans se faire tirer dessus à boulet rouge, il était grand temps de quitter ce Comté. La jeune femme avait un caractère de cochon quand elle le voulait, et là... Bah ça avait été le cas. Boudeuse, têtue, sacrée route... Bah pas sa faute aussi... Elle ne demandait rien, proposait des choses et tout ce qu'elle récoltait c'était moqueries et mesquineries...
So était enfin calmée (du moins en apparence) en arrivant à Périgueux. Elle avait finit par retrouver le sourire et... Zhara n'était pas partie... Elle lui avait pourtant laissé un mot! Ils allaient devoir l'attendre donc... Une chambre à l'auberge pour passer la nuit. So suivit les indications de Col, prit ses monstres et alla commander à l'aubergiste le temps que le jeune homme conduisait les chevaux à l'écurie. Coquette petite auberge, elle avait évité celle du pseudo-Comte. Une toute simple et où il faisait bon vivre ferait parfaitement l'affaire. Et ce n'était que pour deux nuits.
Souriante et enjouée, So poussa la porte et pénétra dans une jolie pièce, chaleureuse, et tomba nez à nez avec ce qui devait être l'aubergiste. Amusant comme il contrastait avec le reste de sa demeure. Levant le nez, intimidée, elle le regarda un instant avant de se souvenir de pourquoi elle était là...
Bon... Bonjour... Soir, oui bonsoir, euh... Vous auriez une ou deux chambre s'il vous plait?
Natte échevelée, habit de voyage et sacoches bien remplies, il ne pouvait que voir qu'ils avaient fait bonne route.
C'est un écu la chambre, à payer de suite.
La jeune femme retrouva le sourire, parfait, elle allait donner les écus demandés, et monter dans la chambre immédiatement, elle mourrait d'envie de se poser, la selle du cheval n'étant pas des plus confortable. Elle chercha sa bourse eu fin fond de sa besace... Et l'ouvrit... Sur rien...
Oh...
Fronçant les sourcils, elle plongea les doigts dedans et... Ils dépassèrent du cuir... Un trou! Elle était persuadée d'avoir encore de l'argent mais la bourse s'était trouée! Elle avait dû tout perdre. Faisant un immense sourire à l'aubergiste peu avenant, elle plongea directement dans la besace à la recherche des pièces égarées.
Attendez un instant, elles doivent être ici.
Elle essayait surtout de gagner un peu de temps, histoire que Col arrive... Mais l'aubergiste ne dû pas l'entendre de cette oreille et du coin de l'oeil So le vit se diriger vers la porte. Non non non, pas question d'être honteusement jetés dehors pour une minable piecette manquante! So redoubla d'effort, elle allait trouver ces pièces fuyardes!
Gaaaaaaaaaaaaaardes!
Levage de tête brusque en entendant la voix, yeux grands ouverts de surprise
Quoi?! Gardes?! Mais non attendez enfin!!
Elle se tut quand le bonhomme vint presque coller son nez contre le sien, louchant pour ne pas le perdre de vue, elle avait perdu sa langue.
Quand on n'paye pas à Périgueux, on passe la nuit en geôles.
Sorianne se recula, muette mais interloquée, en geôles!
Mais... Mais non enfin! J'ai de quoi vous payer! Et les enfants! Ils ne vont pas aller en geôles eux! Et mon ami est aux écuries! Il va arriver!
Elle n'avait pas finit sa phrase que les gardes étaient entrés... *gloups* Alors là... C'était bien la première fois qu'on lui faisait le coup là... Quand l'aubergiste la pointa du doigt, elle sentit le caractère de cochon revenir au trot. Se plantant les poings sur les hanches, elle regarda le bonhomme avec colère.
Et on ne vous a jamais apprit à ne pas montrer une personne du doigt?! Et si vous attendiez un peu avant de crier au scandale vous auriez votre argent! Et si vous me laissiez chercher je suis sûre que vous l'auriez aussi! Et si.... Si.....
La jeune femme ne vit les gardes auprès d'elle qu'au dernier moment... Bah oui elle était concentrée sur l'aubergiste elle... *Col c'est vraiment le moment d'arriver...* Par Aristote qu'ils étaient grands! Elle levait la tête pour essayer de voir leurs visages sous les casques. Les épées qu'ils portaient n'étaient pas très amicales et le :"Suivez nous sans histoires" du garde à sa droite ne souffrait aucune réponse. Bon, elle allait les suivre... Sans histoires... Pas envie d'se taper un coup d'épée mal placé... Ou de se faire assommer et transporter comme un sac de pommes de terres... Par contre elle se tourna vers ses monstres.
Vous restez ici et vous attendez Col, ET! Vous ne faites rien d'autre!!
Elle eut à peine le temps de finir ce qu'elle avait à dire que les deux butors la sortait déjà en la tenant aux coudes... Bon sang on la lui referait celle là...
déplacé sur demande de l'auteur
Vouivoui
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So était enfin calmée (du moins en apparence) en arrivant à Périgueux. Elle avait finit par retrouver le sourire et... Zhara n'était pas partie... Elle lui avait pourtant laissé un mot! Ils allaient devoir l'attendre donc... Une chambre à l'auberge pour passer la nuit. So suivit les indications de Col, prit ses monstres et alla commander à l'aubergiste le temps que le jeune homme conduisait les chevaux à l'écurie. Coquette petite auberge, elle avait évité celle du pseudo-Comte. Une toute simple et où il faisait bon vivre ferait parfaitement l'affaire. Et ce n'était que pour deux nuits.
Souriante et enjouée, So poussa la porte et pénétra dans une jolie pièce, chaleureuse, et tomba nez à nez avec ce qui devait être l'aubergiste. Amusant comme il contrastait avec le reste de sa demeure. Levant le nez, intimidée, elle le regarda un instant avant de se souvenir de pourquoi elle était là...
Bon... Bonjour... Soir, oui bonsoir, euh... Vous auriez une ou deux chambre s'il vous plait?
Natte échevelée, habit de voyage et sacoches bien remplies, il ne pouvait que voir qu'ils avaient fait bonne route.
C'est un écu la chambre, à payer de suite.
La jeune femme retrouva le sourire, parfait, elle allait donner les écus demandés, et monter dans la chambre immédiatement, elle mourrait d'envie de se poser, la selle du cheval n'étant pas des plus confortable. Elle chercha sa bourse eu fin fond de sa besace... Et l'ouvrit... Sur rien...
Oh...
Fronçant les sourcils, elle plongea les doigts dedans et... Ils dépassèrent du cuir... Un trou! Elle était persuadée d'avoir encore de l'argent mais la bourse s'était trouée! Elle avait dû tout perdre. Faisant un immense sourire à l'aubergiste peu avenant, elle plongea directement dans la besace à la recherche des pièces égarées.
Attendez un instant, elles doivent être ici.
Elle essayait surtout de gagner un peu de temps, histoire que Col arrive... Mais l'aubergiste ne dû pas l'entendre de cette oreille et du coin de l'oeil So le vit se diriger vers la porte. Non non non, pas question d'être honteusement jetés dehors pour une minable piecette manquante! So redoubla d'effort, elle allait trouver ces pièces fuyardes!
Gaaaaaaaaaaaaaardes!
Levage de tête brusque en entendant la voix, yeux grands ouverts de surprise
Quoi?! Gardes?! Mais non attendez enfin!!
Elle se tut quand le bonhomme vint presque coller son nez contre le sien, louchant pour ne pas le perdre de vue, elle avait perdu sa langue.
Quand on n'paye pas à Périgueux, on passe la nuit en geôles.
Sorianne se recula, muette mais interloquée, en geôles!
Mais... Mais non enfin! J'ai de quoi vous payer! Et les enfants! Ils ne vont pas aller en geôles eux! Et mon ami est aux écuries! Il va arriver!
Elle n'avait pas finit sa phrase que les gardes étaient entrés... *gloups* Alors là... C'était bien la première fois qu'on lui faisait le coup là... Quand l'aubergiste la pointa du doigt, elle sentit le caractère de cochon revenir au trot. Se plantant les poings sur les hanches, elle regarda le bonhomme avec colère.
Et on ne vous a jamais apprit à ne pas montrer une personne du doigt?! Et si vous attendiez un peu avant de crier au scandale vous auriez votre argent! Et si vous me laissiez chercher je suis sûre que vous l'auriez aussi! Et si.... Si.....
La jeune femme ne vit les gardes auprès d'elle qu'au dernier moment... Bah oui elle était concentrée sur l'aubergiste elle... *Col c'est vraiment le moment d'arriver...* Par Aristote qu'ils étaient grands! Elle levait la tête pour essayer de voir leurs visages sous les casques. Les épées qu'ils portaient n'étaient pas très amicales et le :"Suivez nous sans histoires" du garde à sa droite ne souffrait aucune réponse. Bon, elle allait les suivre... Sans histoires... Pas envie d'se taper un coup d'épée mal placé... Ou de se faire assommer et transporter comme un sac de pommes de terres... Par contre elle se tourna vers ses monstres.
Vous restez ici et vous attendez Col, ET! Vous ne faites rien d'autre!!
Elle eut à peine le temps de finir ce qu'elle avait à dire que les deux butors la sortait déjà en la tenant aux coudes... Bon sang on la lui referait celle là...
déplacé sur demande de l'auteur
Vouivoui
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