Dorenia
- ...en présence du pêcheur, il prend facilement la mouche.
Arras, ville du nord, ville non loin de la mer du nord, ville ou Elle enfant, elle venait vendre la viande des vaches avec sa mère. Ville ou Elle encore, elle venait vendre sa viande aujourd'hui. A vingt cinq ans, elle n'a pas pris son envol totalement, vieille fille rural qui aide ses parents et vie chez eux par manque de moyen. Vieille fille qui a perdu sa pureté il y a bien longtemps et qui a donc fait fuir tout prétendant potentiel. A vrai dire, ses parents n'y ont pas aidé, trop honteux.
Son père est un pêcheur qui aime passer sa vie sur les flots, ses récits avait fait rêver sa fille et chaque semaine il partait en mer. Plusieurs jours d'affilés il pêchait pour ramener de quoi vendre sur le marché, il se tuait a la tâche pour faire vivre sa femme et sa fille. Sa mère quant a elle, elle élevait ses vaches et vendait le peut de poisson qu'il lui rapportait.
la vie était dur et les souvenirs affluaient dans la tête de Dorenia tandis qu'elle continuait a gueuler comme la poissonnière qu'elle était.
- - Qui veut mon poisson ?! Il est frai mon poisson !
Son regard allait de passant en passant en montrant sa marchandise. Son étalage n'était pas bien gros mais elle devait bien vivre de quelque chose.
- - Regardez comme ma viande est tendre, allez viendez voir par ici ! Vous serez pas déçu !
Toute la journée s'écoula ainsi, a gueuler plus fort que les voisins pour vendre et ça marchait assez bien. Sa clientèle elle se l'était fait avec sa mère. Elle arrivait a se faire une trentaine d'écus par après midi et c'était une fortune pour elle. Sa coutume en fin de journée était de pousser la porte de la taverne du coin de la rue. Une fois qu'elle avait tout mis dans sa charrette, elle la tirait jusquà l'enseigne délabré du "Vin t'assoir".
Une fois devant, elle s'étirait toujours de la même manière en baillant bruyamment et elle entrait avec une figure plus que fermait. Les ennuies c'était pas pour elle, et elle n'avait pas envie de s'en créer. La vie était assez dur pour aller en plus se bagarrer en taverne.
Se dirigeant vers le comptoir, elle héla le patron de sa voix roque.
- -Une bière patron !
Sortant ses quatre vingt derniers, la jeune femme les déposa sur le comptoir et pris sa boisson remplit de mousse. La posant a côté d'elle, elle se tourna face a la salle et accouda ses deux bras en arrière en observant la salle. Ces habitudes étaient limite des toc, car a chaque fois elle faisait la même chose, elle disait la même chose et elle observait dans le même ordre la pièce.
D'abord un regard vers le fond de la salle, là où son regard ne pouvait pas voir depuis l'entrée, une fois qu'elle a vu les trognes de tout le monde, elle porte son regard sur le centre de la salle. Un petit éclopé et en train de faire rire l'assemblé en faisant de grand signe des mains, une femme assise sur les genoux de son voisin trop occupé a lui montrer les délices qu'elle peut lui offrir ne l'écoute pas et pour finir une table ou un homme y est assis. L'air plus que grognon, une chope a la main,, cette main qui attire le regard brun de Dorénia, une main remplit de balafre, la peau complètement abîmé par le feu la fait grimacer de dégoût. Son regard monte naturellement vers le visage de l'homme au regard vide de vie, et elle fronce son nez en découvrant une barbe qui tente de cacher d'autre trace de brûlure.
Soupirant, elle sent que ses habitudes sont complètement mise a l'épreuve, car elle sent le besoin de finir son inspection de la taverne. Elle sent ce besoin de poursuivre ce toc pour ne pas être mal, mais cet homme l'intrigue, qu'a t'il bien pu vivre pour avoir une figure pareil ? L'âge ne l'aidait pas certes mais il était dans un état pitoyable. Jamais elle n'avait vu pareil cas. Pour finir le tableau plus que charmant de cet homme, il était soue comme pas possible. Rond comme un tonneau ! Prêt a s'écrouler de sa chaise ou de se fracasser la joue contre le bois de la table et au vu du regard du patron, celui-ci voyait la même chose qu'elle. Fronçant a nouveau le nez, Doré, pris sa chope et en bu quelques gorgées avant de finir son inspection de la taverne. Il le fallait, c'était limite vital !