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[RP ouvert] Itinéraire d'une famille éclatée...

Rose_des_sables
Rose avait ecoutée et regardait Arga, elle avait deja du mal a realiser que celui ci etait de son propre sang, et qu'elle avait une famille et voila que celui ci lui proposa un poste. Mais quel genre de poste, pouvait elle bien occuper elle qui n'avait jamais voulu avoir tres de responsabiliter.

Peut etre que vous trouver ma vie triste, certes elle n'est peut etre pas aussi mouvementer que la votre je vous l'accorde, mais ne croyez pas que je m'ennuie, seul la presence d'un compagnon pourrait egayer mes jours, et avoir une famille, mais je n'ai jamais rencontrer quique se soit qui aurait pu etre susceptible de s'interresser a moi.

Quel genre de poste pourrais tu proposer a une vieille fille comme moi


Un legere sourire ironique se dessinait sur les levres, buvant son verre et ne le quittant pas des yeux guettant la moindre reaction qui aurait pu l'orienter sur le caractere de son frere retrouver.

Pour ce qui est de notre pere je ne sais pas l'ayant tres peu connue et ayant peu de souvenir de mon enfance
Argawaen
[Dans le salon]

Souriant doucement aux paroles de sa soeur retrouvée le vétéran se resservit un verre et se délecta de ce liquide alcoolisé.
Laissant un instant de blanc dans la pièce le vieil homme posa ses coudes sur ses cuisses et cala son menton sur ses poings.


J'ai quelques idées, du moins si cela t'intéresse. J'aurais besoin d'un fauconnier et d'un maitre des écuries sur ma terre de la Chesnelière en Domaine Royal. Vu que tu travailles dans les champs, j'aimerais savoir si tu sais t'occuper de vignes, de pruniers et d'une distillerie. Si tu as une expérience pour telle ou telle proposition fait le moi savoir. Sinon si tu as une idée de ton côté, n'hésite pas non plus à me le faire savoir, que je puisse réfléchir à la question.

Le vieil homme se tût, attendant que Rose réponde.
_________________
Rose_des_sables
Elle ecouta son frere parler, aquiesca, elle attendit qu'il eut fini de parler, tout en reflechissant a sa proposition. Elle s'y connaissait plus dans les chevaux que dans les vignes ou dans l'alcool, mais elle tenait ca de sa mere adoptive. Elle se racla la gorge avant de prendre la parole.

Les chevaux je m'y connais pas trop mal, Coco ma appris pas mal de chose, et je sais m'en occuper. Je sais aussi m'occuper des vignes mais en ce qui concerne la distillerie, je passe mon tour. Je risquerai d'empoisonner tout le monde ou meme de me tromper dans les dossages

Un sourire legerement amusée sur les levres
Helena..
L'ennui me rongeait. Quel affreux sentiment que de se sentir enlisée dans un lieu qui ne nous plait peu. J'avais toujours aimé les voyages. Certains plus que d'autres, évidemment. Les deux ans de fuite n'avaient rien à voir avec les voyages actuels. Je me prélassait, peu importe si je partais aujourd'hui ou demain. Mais plus ça allait, plus j'étais demandée. À croire que j'étais exceptionnelle.

J'avais une famille, une vraie. Je m'interrogeais déjà si tous étaient aussi roux que Pattricia. J'avais fait sa connaissance d'ailleurs. Mais c'est seulement lorsque j'ai rencontré sa fille et son mari, ou compagnon, que j'avais réalisé ce que ça faisait. Ils n'étaient en rien de ces gens extravagants et tellement agaçants. Ils s'intéressaient sans pour autant me persécuter de questions assommantes qui m'auraient fait prendre mes jambes à mon cou. Dans toutes les familles que j'avais brièvement vues jusqu'ici, il était question d'amour, de joie et de bonheur le plus plat qu'il soit. Mais d'une famille aimante qui me rabâcherait sur les oreilles des formules de politesses, je n'en voudrais pas, c'était sur.

Je restais moi, et ça ne changerait jamais. J'étais cette fille solitaire, qu'on s'était amusés à surnommer l'Insensible. On croyait que j'étais indifférente, et c'était principalement le cas. Tu ne m'aimes pas? Trace ta route, moi, je m'en fous. Seules quelques personnes me tenaient à coeur. Al, Vec, Phé, Niallan, Aleks et même Lexi. Mais s'approcher d'une autre famille me ferait me sentir encore plus vulnérable. Si jamais je m'attachais, je serais dans de beaux draps. Et ce n'est pas rien de le dire aux vues de ce qu'il s'est passé plus tôt. Je voulais prendre l'initiative d'envoyer un pigeon à la dénommée Pattricia, mais en matière de relations humaines, il fallait que je fasse un effort.




Pattricia,

Je ne sais pas vraiment par quoi commencer cette lettre, tout ceci est assez embarrassant. Je pense que nous devrions parler, et que la conversation ne manquerait pas de sujets. Donc, je n'écris pas pour déblatérer sur ma vie.

C'est pour prévenir que j'arrive, parce qu'il me semble bon de prévenir, histoire d'être prévenue.

J'ai rencontré Plume, et Argawaen. Ils vont bien, si ça peut te rassurer. Je me mets surement en route ce soir, ou je les attends, je te préviendrais de l'avancée.

À bientôt donc.

Héléna.


Puis, il fallait écrire à l'autre frère, Mychael. Il fallait surtout que je m'explique en fait, il m'en voulait sûrement.



Mychael,

Je pense qu'il faudrait que nous nous parlions. De ce qu'il s'est passé surtout, et du pourquoi j'ai disparu.

D'où l'importance de se voir, ou de s'écrire.

À bientôt en tout les cas.

Héléna.


Et voilà que tout était réglé. Les deux pigeons voltigeaient gaiement. Accoudée à la fenêtre, la lettre récemment ouvert d'Al posée sur mon bureau, je ne ferais rien.
Mychael
Bergerac

Voilà. Il était enfin partie de Sarlat. Son voyage commençait. Son voyage avait Ambre, sa nouvelle fiancée. Il s'était remis plutôt vite de la perte de la rousse. Il n'y tenait peut-être pas tant que ça finalement. Il ne savait pas et ne voulait pas savoir. Il était heureux avec Ambre et c'était tout ce qui comptait. Alors qu'il arrivait tout juste à la taverne de la ville, il vit un pigeon venir se poser sur son épaule avec une lettre accroché à sa patte. Il déroula le parchemin et grogna en lisant les mots. Il venait d'elle. Celle qui l'avait abandonné tout comme la rousse l'avait fait une première fois. S'il ne portait pas une personne dans son cœur après la louve c'était bien elle. Mais il allait lui répondre.

En entrant dans la taverne, il s'attabla à une table (logique me direz-vous) et entama une réponse à la demi-sœur.

Citation:
Héléna.

De quoi voudrais-tu que nous parlions ? De la raisons du pourquoi tu m'as ainsi abandonné ? Je pensais que tu m'aimais. Moi je t'aimais. Mais finalement ... Cela n'a jamais dû être réciproque. Tu devais juste me manipuler pour te servir de moi. si tu n'as aucune explications à me donner alors inutile de me contacter à nouveau. Je n'ai rien à te dire. Sinon, tes explications seront le bienvenue.

Pour ce qui est de se voir, je verrais ce que je peux faire mais je viens de quitter Sarlat pour un voyage avec ma fiancée.

Mychael


Il relut tranquillement la lettre et appréciant le fiel qu'il avait réussis à mettre dans sa lettre. Il voulait des explications ... mais n'osait pas les demander. Il avait une fierté après tout.


Pattricia
[Bureau de la vindicative...]


Elle sombrait... Cela faisait des jours que ça durait, son époux, sa fille, sa nièce et son beau-fils étaient tous partis et le décès de Souffre et Zol lui donnaient l'impression de ne plus pouvoir respirer... Trop de pertes, trop de douleurs et trop de dissimulation. L'arrivée du printemps et la présence de son ainée à ses côté lui avaient fait croire un moment qu'elle était toujours bien vivante mais non, elle s'enfonçait doucement. Il y avait encore son frère Mychael, enfin elle le croyait n'ayant pas été prévenue de son départ si soudain, un abandon de plus à venir auquel elle devra faire face quand elle le découvrira, mais ça, c'est une autre histoire... Faut dire qu'avec le blond, leurs rapports étaient compliqués... Elle se lève soudain de son siège et ouvre la porte assez vivement.

- Allez me chercher Adewale s'il vous plait !
- Tout de suite Madame...
Au fait...

- Hum ?
- Une missive pour vous.
- Merci.


La rousse retourne s'asseoir à son bureau surprise et décachète la missive. Un léger sourire éclaire son visage quand elle découvre qui en est l'expéditrice. "Tiens tiens..." Ses sœurs... Elle a des jumelles pour demi-sœur et pourtant si différentes de caractère... Ali était la joie de vivre, un vrai courant d'air frais, mais le peu qu'elle avait vu Héléna, même si ça n'était pas le meilleur des jours, elle lui avait paru plus secrète, plus sombre.

Elle ne savait pas trop quoi lui écrire, mais elle se sentait un peu coupable du fait de ne pas avoir discuté avec elle comme convenu le jour de sa précédente venue à Sarlat. Entre l'exécution du traitre et l'assassinat de Souffre, les retrouvailles familiales avaient été repoussées à plus tard. Patt prend néanmoins sa plume et griffonne un mot rapide.


Citation:

Héléna,


Tu as bien fait de te décider à reprendre contact, je suis à côté de mes chausses en ce moment. Je suis heureuse que tu viennes à Sarlat, Ali va en être folle de joie.

C'est gentil de ta part de me donner des nouvelles de mon époux et de ma fille, l'un attend que je lui retourne une missive et l'autre me fait la tête... Ayez des enfants qu'ils disent !

Enfin, tu as déjà pu juger du côté "aimable" de mon ainée lors de ta précédente venue, pourtant elle a un cœur d'or, elle a juste le plus gros défaut de son père, un côté protecteur étouffant.

Bref ! Peu importe !
Dépêches-toi d'arriver et nous parlerons, ou pas, ça sera comme tu voudras.

Fraternellement...


Patt


_________________
Helena..
- Entre Limoges et Tulle -

Il faisait gris ce matin. C'était déprimant. Il ne faisait pas chaud en plus. Faire la route dans ce froid, entre deux averses, c'était pénible. Courbaturée de la route faite durant la nuit, je découvrais les alentours. Des broussailles, encore et toujours. Les feux de camps avaient été éteints, mais il faisait froid. C'est lorsque je tentais plus ou moins brillamment de raviver un de ces feux qu'un premier pigeon me tomba sur l'épaule. Mychael. Au moins, la réponse à ma question était claire, il m'en voulait. M'asseyant contre un arbre sur l'herbe humide, je sortis un vélin et ma plume, prenant le temps de répondre à sa lettre agressive.



Mychael,

Si je songeais à te revoir, c'est parce qu'il me semble avoir des explications à te donner. Seulement, ça m'étonnerait beaucoup que tu me comprennes, ni même que tu me vois comme avant si je te confiais ce qu'il m'est arrivé.

Je ne t'ai pas manipulé. Quand tu m'as rencontré, j'étais quelqu'un de bien. Méfiante, mais globalement bien. J'ai énormément changé depuis. Si bien que je suis sure que tu ne me reconnaitrais pas.

Alors, c'est pour ça qu'il faut que nous nous revoyons, et que nous parlions, sinon, je ne vois pas comment tu pourrais te sentir mieux.

Je suis à Sarlat dans trois jours, et ensuite, je pars dans le Nord rejoindre mon fiancé.

Héléna.


À peine la lettre avait fini d'être écrite, qu'un deuxième pigeon se posa sur mon épaule. Décidément, aujourd'hui, j'étais célèbre. Je lisais donc la lettre de ma demie-soeur, elle parlait d'Al. Al me manquait terriblement, mais à vrai dire, je ne voulais rien savoir. On avait perdu la compréhension qui nous caractérisait. Avant, elle me comprenait mieux que n'importe qui. Et aujourd'hui, elle ne savait plus grand chose de moi. Pas plus que je ne savais quelque chose sur elle. Elle ne savait pas à quel point j'avais sombré. Avant, nous étions liées, nous nous ressemblions comme deux gouttes d'eau. Et même si nous n'avions pas grandi totalement ensembles, nous avions cette joie de vivre. Désormais, j'étais bien trop sombre pour lui ressembler. Je ne voulais pas être différente, être celle dont on se méfie.



Pattricia,

J'ai moi même les pieds à côté de mes chausses en ce moment, et tu ne t'imagines même pas à quel point c'est difficile de faire la route qui nous sépare les pieds en dehors de mes chausses. Je serais là d'ici trois jours si tout va bien. Quant à Al, j'en sais rien si elle sera folle de joie ou non, en tout cas, il faudra que nous parlions.

Oui, Plume et Argawaen vont partir à Guéret je crois, mais je n'ai pas recroisé Argawaen. Quant à Plume, je l'aime beaucoup. Bien sur, elle était tendue la dernière fois, mais je peux comprendre que de voir s'incruster maintes personnes de la famille inconnue peut être perturbant.

Je me dépêches, seulement avec le temps qu'il fait, c'est pas facile de marcher vite, nous parlerons oui je ne sais pas de quoi, mais on devra bien trouver.

Fraternellement,

Léna.


Et d'un deuxième envoyé. En espérant qu'ils répondent suffisamment vite.
Pattricia
[Lors d'un aller retour Sarlat Angou Sarlat...]


Zoltem résistait, il avait suffit que le maire d'Angou la supplie de mieux se soigner pour qu'elle se mette à avoir moins de fièvre, mais Patt savait que ça n'était qu'une courte rémission. Sa filleule l'avait chassée, carrément ! Mais la vindicative n'était pas du genre à se laisser faire et continuait à aller la voir une fois par semaine, ne pouvant laisser le reste aller à vaut l'eau.
C'est donc en rentrant à Sarlat qu'elle trouve la seconde missive d'Héléna et qu'elle y répond de manière concise.


Citation:

Héléna,


Je sens un peu de retenue concernant notre sœur, un souci entre vous ? Le fait que vous soyez si différentes ? Je trouve pourtant que c'est ce qui fait la richesse des rapports familiaux, nos différences et le fait que l'on sache les accepter. Ça n'empêche pas les disputes, mais des frangins et des frangines qui s'engueulent pas sont à mon sens indifférents.

Prend ton temps, nous prendrons celui qu'il faut pour apprendre à nous connaître à ton arrivée. J'ai déjà fait préparer ta chambre, et je suis ravie de profiter de vous deux très bientôt.

Fraternellement,


Patt



Sans doute serait-ce plus facile de leur parler à toutes deux en face, leur dire les soucis qu'elle a avec leur frère Mychael, ce dont elle ne pouvait parler absolument à personne d'autre, à part Andwale, mais ce dernier était également tombé malade, une malédiction allait-elle finir par croire...

Une fois la missive partie, elle ouvre la fenêtre donnant sur la rivière et le moulin à eau. Le lac a repris sa splendeur printanière, plus une trace de glace, les oiseaux sont en pleine drague et la vindicative guette déjà le retour des oies sauvages...
Elle n'a pas de nouvelles de son époux, elle craint de l'avoir blessé lors de sa dernière missive alors qu'elle avait juste été honnête et exprimé un souhait. Elle souhaitait juste des compagnons silencieux, pas attentifs, pas tendres, pas à vouloir la protéger, mais sans doute était-ce trop exiger...

_________________
Helena..
- Tulle -

Il faisait toujours aussi gris, toujours aussi sombre. À l'extérieur, comme à l'intérieur finalement. Le temps n'arrangeait rien, je restais la sombre ombre que j'étais. Le courrier de Pattricia m'inquiétait pour tout dire. Comment pouvait-elle nous savoir si différentes, je ne pensais pas que cela se voyait autant. Attrapant un vélin, je lui répondais.



Pattricia,

Par rapport à Al, nous nous sommes attrapées la dernière fois. Nos différences y font surement une grande part, en tout cas, je suis très différente de ce que j'étais avant. Je vois toujours Al comme la petite fille que je prenais sous mon aile, et celle qui était ma soeur, et mon amie. À croire que ce temps est révolu. Je sus devenue bien trop sombre pour son âme restée pure. C'est les opposés. Je l'aime beaucoup, mais elle n'a pas besoin de moi pour se débrouiller.

Je suis là dans deux jours tout pile.

À très bientôt,

Héléna.


Puis, je pensais à Plume. Elle, je l'aimais vraiment bien. En tout cas, c'était quelqu'un de bien. Elle me ressemblait dans ses manières à se méfier des autres. Les autres, c'était eux mon problème finalement. Tous des cons. Il fallait que je lui écrive à celle là. Ça me changerait les idées désastreuses.





Plume,

Je suis la route de Sarlat, j'attends ta réponse pour notre voyage à Paris. J'attends avec impatience de déroger les règles, et de faire les boutiques. Ça ne peut pas nous faire de mal.

Il faut qu'on se change les idées, et ce sera un commencement.

J'attends les instructions, et de tes nouvelles bien sur!

Héléna.


Et voilà, les deux pigeons voltigeaient déjà à travers la pluie. Ils partaient vers de nouveaux horizons. Comme moi. Comme lui. Comme eux.
Plumenoire
[Limoges ! Samedi/Dimanche … la fin de semaine quoi !]

Plume errait dans les rues de la ville à la recherche de son Père. Où était-il ? Bon sang … il la sortait du Périgord Angoumois pour l’abandonné à Limoges ou quoi ?
Héléna lui avait parlé d’aller à Paris avant de la quitter, et, bien entendu, comme elle avait vite lié amitié avec sa tante, la louve n’avait plus qu’une seule idée en tête : Paris !

Ne trouvant pas son père, Plume prit la décision de lui écrire un mot. Evil, sur les genoux, une planche de bois lisse appuyée sur le dos du loup, et la brunette rédigea en vitesse une missive pour son père. Missive qui partit aussitôt !



Coucou Père,

Comment vas-tu ?
Je n'ai pu te croiser hier ! J'en suis fort déçue ! Helena souhaitais que je l'accompagne à Paris, pour une sortie entre fille ! Consentirais tu as me laisser y aller avec elle ?
Cela me plairait beaucoup d'aller découvrir la ville ... librement ....
Dis oui s'il te plait ! Et sans escorte par pitié ! Je sais que cela t'inquiète, mais je serais avec Helena et il ne pourra rien m'arriver ! Nous ne resterons que quelques jours sur place, puis j't'écrirais tous les jours t'aura de mes nouvelles matin et soir !

Et bien entendu, nous irions sur Paris après la fin de la mission ! Dis oui ! J't'en supplie ...
Puis si tu as des questions, j'suis ouverte ! je te répondrais !

Bises !!
Ta fille qui t'aime fort.


[Limoges … le lendemain !]

Après une nuit à trépigner, et la journée, n’en parlons pas ! Plume vit enfin un pigeon arriver ! Pigeon qui fut vu, et violemment intercepté par Evil qui en fit son repas. A croire qu’elle le nourrissait pas ! Une lutte sans merci s’engagea alors entre Plume et son loup, à grand renfort de grognements, roulant dans la boue, en plein milieu du campement des Brebis Galeuses, sous le regard amusé des inactifs et des flâneurs. La louve parvint à récupérer une patte… par chance, c’était la bonne !

T’va finir à la broche toi si Arga l’apprend ! Saleté va !

Le nez se retrousse dans une moue amusée, et pendant que le loup « déniappe » sa proie, Plume se met à lire.



Bonjorn ma fille,

Je viens de lire seulement ta missive.
Pour moi pas de problèmes tant que tu termines la mission avec moi.

Ton père.


Quelques mots, très brefs, mais suffisant pour que Plume se lève d’un bond en hurlant de joie.

JE PEUX ALLER A PARIIIIIS !!!! PARIS ! PARIS ! PARIS !

Le sourire jusqu’aux oreilles, la brunette resta un bon moment à sautiller comme une enfant dans tout le camp. Le temps qu’un deuxième volatile vienne se poser sur son épaule. Celui-là, elle parvint à le sauver des crocs du louveteau jaloux ! Ce dernier retourna à son « déniappage » de pigeon, surveillant le survivant du coin de l’œil…

Plume lut rapidement la missive d’Héléna, et elle se remit à sautiller un bon moment, ravie.
Puis, prenant la plume, elle se mit à écrire.




Héléna,

Je suis pour ma part toujours à Limoges. Je t’avoue que ta présence me manque, surtout qu’Arga sort peu … Heureusement qu’Evil est toujours à mes côtés ! En effet, une distraction nous ferait le plus grand bien !
As-tu eu des nouvelles d’Al ? Et de Patt’ ? Comment va-t-elle ?

Pour ma part, ne croisant pas Arga, j’ai pris le parti de lui écrire pour obtenir de lui qu’il nous laisse aller à Paris. Sans escorte. Et devine quoi ? Il a accepté !

Si tu savais comme ces quelques mots m’emplissent de joie ! La seule condition est de finir la mission. Je n’ai aucun problème avec cela. Tu auras ainsi le temps de parler plus amplement à Patt’.

N’oublie pas de me donner des nouvelles au plus vite !

Il nous faudra faire une liste des bêtises à faire une fois loin de mes parents ! Et des Bons endroits à visiter aussi ! Je tenterais de questionner discrètement mon père !

J’ai hâte ! Si tu savais !
Je t’embrasse,

Plume.


Une fois le pigeon partit, et hors d’atteinte de l’ombre des enfers que pouvait être Evil, Plume pris un nouveau vélin, et de remercier son père d’une brève missive, un sourire rayonnant aux coin des lèvres.
_________________
Mychael
Une lettre reçu mérite une réponse. Lundi matin, le blond avait reçu une missive de sa demi-soeur. Il n'avait pas répondu dans l'immédiat. Il n'en voyait pas l'utilité sur le coup mais plus la journée avançait et plus il se dit qu'il devrait mettre cette histoire au clair et une bonne fois pour toutes.

Citation:
Héléna,

Peu importe ce qui t'es arrivée ... Ne crois-tu pas qu'après autant de temps je mérite des explications ? Tu m'en dois effectivement et je l'ai veux et même si je ne te comprends plus. Tu sais, je ne suis plus l'homme que j'étais quand je t'ai rencontrée. Je suis devenu plus sombre aussi ... tout en restant moi par moment.

Oui, quand je t'ai rencontrée tu étais quelqu'un de bien. L'es-tu toujours ? C'est ce que nous verrons. J'ose croire que l'Héléna que j'ai connu existe toujours quelque part en toi. Que celle que j'ai aimée existe toujours. Car celle là je l'aimerais toujours même si tu es ma demi-soeur.

Nous devrons nous écrire car à l'heure où je t'écris je compte prendre la route pour Vendôme en passant donc par Sarlat demain et après continuer ma route. Tu seras à Sarlat le lendemain de mon départ de cette ville et je ne peux malheureusement pas attendre.

Mychael


Voilà. Sa lettre achevé, il envoya cette dernière espérant avoir bientôt des nouvelles de sa demi-soeur.
Helena..
[Entre Tulle et Sarlat]

Un message, rien qu'un pour me mettre de bonne humeur. C'est fou. Ah Plume, déesse de la joie. Nan, n'en faisons pas trop non plus. Au milieu des bois, je m'improvisais une danse de la joie peu complexe, du style, tourner sur soi-même les bras levés.

On va à Paris, on va à Paris, on va à Paris, on va à Pa..

Et merde, voilà qu'un bonhomme débarque dont ne sais où me regardant comme si j'étais une de ces folles égarées de je ne sais quelle institution pour les gens atteints de maladies bizarres. Lui souriant niaisement je m'éloignais rapidement en zigzaguant, telle une folle, ou une bourrée. Enfin bon, le bougre ne m'avait pas suivie, je pouvais m'en contenter!


CERBÈRE! Merde, l'est pas passé où lui aussi?

Vite, il me fallait un vélin, ma plume, l'encre, c'est parti!



Plume,

ON VA À PARIS! C'est sur, on y va!

On part dès ta mission terminée, et on part vite, on court, galope, tout ça.

J'ai hâte, tu n'imagine même pas à quel point je meurs d'impatience. Je finis de passer à Sarlat et j'arrive! Prépares tes sous, ça va chauffer!

Je t'embrasse,

Héléna


C'est fou comme, tout de suite après, un autre pigeon peut vous mettre en boule. Je crois que je suis lunatique. Comment passer du rire aux larmes? Recette créée par Héléna soit sa Sublissime Rousseur. Trêve de plaisanteries, répondons donc à ce cher Mychael, qui soit dit en passant commence à me courir sur le haricot avec ses phrases pleines de morale.




Mychael,

Je suis à Sarlat demain. Nous parlerons, tu n'as pas le choix. Quitte à ce que tu disparaisses ensuite.

Je te retrouverais, peu importe les conséquences. N'oublies pas que je suis pire qu'une tête de mule quand je m'y mets.

Héléna.


C'était court et simple, juste ce qu'il fallait. Un soupçon d'autorité, un peu d'intérêt. Quitte à avoir une famille, autant s'entendre avec ses membres!
Helena..
[Bourganeuf]

Assise sur une pierre large à la lisière de la forêt, les genoux ramenés sous son menton, on aurait pu la confondre avec une statue si ses cheveux de feu ne voltigeaient pas autour de sa tête. Il ne faisais pas beau, quelques fois, il pleuvait. Peu importe, elle réfléchissait, et se sentait mieux à l'extérieur. Tout paraissait si dérisoire.

Elle aurait pu claquer des doigts, elle aurait ce qu'elle voulait. C'était décevant. Rien ne résistait. Ses ennemis s'éloignaient, ses amis la comprenaient. Elle n'avait rien à détruire, désespérant. Les gens qui se disaient des loups solitaires lui paraissait désormais ridicules. Ces gens là finissaient avec quelqu'un, ils se laissaient apprivoiser et passer le collier au cou comme des chiens. Finissant la bouteille d'alcool fort d'une traite, elle lâcha un léger
"Ridicule" détachant bien les syllabes. Hél' avait des amis, mais jamais ils l'empêcheraient de profiter de sa liberté. Ce sentiment d'ivresse, elle ne l'avait pas ressenti depuis longtemps. Ces taquineries avaient été amusantes. Mais rien ne durait.

Elle pensa à sa famille, à Patt qui ne donnait plus de signe de vie, à Plume avec qui elle allait faire un voyage. Puis, à Mychael. Le traitre, l'infâme, le con. Comment avait-il pu oser. Le nom des personnes résonnait dans sa tête, ils rentraient en collision provoquant un mal de crâne affreux. Un homme rencontré en taverne la veille avec qui il ne se passerait rien étant donné qu'ils étaient éloignés. C'était dommage, elle l'aurait bien aimé.

Relevant ses ébènes vers le ciel aux nuages menaçants, elle marmonnait, comme si elle s'adressait à ceux-ci.


Tu m'manques Paul, merde. Qu'est-ce t'as foutu? J'suis seule. Si tu m'entends, faut qu'tu saches qu'une fois qu'on m'aura exécutée, j'te r'joins pour t'faire la peau.


Puis, sortant un vélin, écrivant à la va-vite, les lettres presque illisibles à cause de l'alcool imbibé :



Patt,

Je suis en vie.

Héléna.


Clair et simple. Elle allait bien. Elle envoya aussitôt le pigeon, attendant les réponses des autres correspondants. Jetant un coup d'oeil à la bouteille vide désormais, elle se redressa pour se lever, se dirigeant d'un pas boiteux vers la première taverne pour finir ivre, et seule. La solitude, elle préférait, elle aimait.
Zoltem
[Angoulême]


Elle s'était cassée.
Elle avait jeté la tribu juste pour pouvoir crever tranquille et avait fait un baluchon sommaire après avoir tout donné au maire pour qu'il en fasse bon usage. La mal embouchée a passé la muraille du village et s'est arrêtée sur le chemin qui s'allonge entre les arbres. Elle hésite, si elle continue comme prévu, elle ne saura jamais si sa marraine va se remettre de ce qui la colle au fond de Cadouin. "Saloperie de religieux, si jamais ils s'amusent à la saigner sans raison je reviendrai des terres du Sans Nom et je les crèverai tous !"

La vierge n'a jamais pu sentir les religieux, les nobles, les militaires, les maires, les humains quoi ! Seuls les membres de la tribu trouvaient grâce à ses yeux et encore, à petites doses. Quand elle avait commencé à se sédentariser, Zoltema avait pris soin de s'installer à l'autre bout du Comté, ne voulant être obligée de visiter les Mûres trop souvent. Envoyant chier les gens, s'embrouillant avec la plupart, ils avaient même réussi à la foutre au conseil comtal. Là encore, rien n'avait trouvé grâce à ses yeux et la maladie avait fait son apparition.

La vindicative avait pris la sale habitude de la visiter, de vouloir la forcer à se soigner, de la faire surveiller, bref elle lui avait bien cassé les bonbons. Au bout d'un moment, la brune avait craqué et chassé la rousse, sachant pertinemment qu'elle la faisait souffrir, mais après tout chacun a le droit de choisir comment mourir si il en a la possibilité.
Mais depuis Patt était malade, incapable de parler, respirant à peine de ses poumons dangereusement encombrés et poussifs. Même son époux ne savait ce qu'il en était de sa femme tellement elle était au plus mal.

Zol sait que jamais Patt ne l'aurait abandonnée dans la situation inverse, mais elle n'était pas la rousse, elle était la mal embouchée, celle qui n'aime rien ni personne et qui s'en trouve bien ainsi. "Enfin presque..."
Le cul posé sur une pierre, l'angoumoise ramasse enfin son baluchon et se lève, tournant obstinément le dos aux remparts, elle marche droit devant en direction de l'océan à des centaines de lieues d'ici, et de ses mortels courants.
Agathe..
    [Brignoles]


Les derniers événements n’avaient pas été de tout repos Lucie. Entre la mort de Souffre qu’elle connaissait depuis sa naissance et qu’elle considérait presque comme un grand-père… et entre l’exécution du traître… Elle était certes pleine de courage, mais son jeune âge était venu la rattraper… L’émotion avait été trop forte et c’est d’elle-même qu’elle demanda à s’éloigner de tout cela quelques temps… La gamine avait bien une amie en Provence, du moins c’était la plus éloignée géographiquement..., cette dernière ferait donc l’affaire.

Une missive envoyée, un accord reçu et c’était ainsi que la jeune fille s’était retrouvée à… Brignoles.
Douce bourgade du Sud du Royaume où se battaient en duel trois poules et un cochon… Oui oui, trois poules et un cochon ! C’est à peu près la seule vie que l’on pouvait trouver dans ce village… Alors oui, Lucie était heureuse de revoir son amie, mais la séparation avait été si longue qu’elles n’avaient plus grand-chose en commun. Le temps passe, les gens changent et visiblement cette camarade autrefois adulée ne lui semblait plus si attrayante. Car oui, la jeune blondinette avait un grand cœur dans certaines circonstances, mais elle n’oubliait pas pour autant les situations dont elle pouvait tirer profit – car oui rappelons le, un jour Lucie sera Reyne – et pour l’heure, cette connaissance ne pouvait plus rien lui apporter et leur amitié n’était plus assez forte pour qu’elle lui porte encore une quelconque importance…

Ses journées loin de la fratrie étaient donc tristes et monotones, sans compter le trou pommé où elle passait dorénavant ses journées. Car oui ses frères lui manquaient… Ils avaient beaux passer le temps à se disputer comme chiens et chats, quand l’un d’entre eux n’était pas là, le vide se faisait tout de suite remarquer… Et comme on dit « un seul être vous manque et tout est dépeuplé ».

L’après-midi était douce pour la saison et la demoiselle flânait dans les ruelles, rêvassant devant les boutiques des tisserands, s’imaginant dans les plus belles des robes. Mais c’était calme, si calme… L’ennuie commençait à la peser et dieu sait qu’elle détestait cela. Et puisque la connerie ne venait à Lucie, c’est Lucie qui irait à la connerie ! Quittant son monde de princesse pour celui de sauvageonne, elle se mit à courir pour rejoindre l’extérieur du village. Car sous ses airs de petite noble, elle se sentait tout aussi à l’aise en pleine nature. Rasant les hautes herbes de ses mains, elle courait, encore et encore, à travers les champs, à travers le bois, écoutant le bruit du vent, le bruit des oiseaux. En parlant de bruit, n’était-ce pas celui de l’eau qu’elle entendait maintenant ? Marquant un temps de pause, la blondinette regarda autour d’elle, essayant de trouver un chemin pour s’y rendre.


- Une rivière, chouette !
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