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[RP ouvert] Itinéraire d'une famille éclatée...

Alicina
J'avais connu des trucs bizarres ces derniers mois. Trop bizarres pour que je veuille m'en souvenir. Mais il était temps je crois de rassurer ma famille.




Chère Patt',

C'est moi, Alicina.
J'ai vécu des choses étranges, très étranges. J'ai été violemment agressée, si vivement que j'en perdis connaissance pendant près d'un mois et demi. Suite à ça, je me réveillais sans connaître jusqu'à mon nom. Et puis la mémoire m'est revenue, et me voici.

Je suis à Thiers, avec mon meilleur ami, Niallan. Figure-toi que je crois bien que je suis amoureuse de lui. Je ne sais pas comment cette idée m'est venue mais la semaine dernière (ou celle d'avant ? J'ai des soucis de mémoire encore) quand il m'a embrassé... j'ai senti tout tourner, c'était... trop bizarre !
Peut-être bien que je délire au dernier degré. Je suis complètement folle ces derniers temps.

Je vais essayer de le voir demain, si il vient. Après ça, tout dépendra de ce qu'il me dira. Je viendrais sans doute à Montpellier.

Je n'ose pas écrire à Héléna. Est-ce qu'elle va bien ?

Ali
Helena..
    Tournant en rond, un esprit rongé par les remords, la Rousse perdait lentement l'équilibre. Equilibre maintenu jusqu'ici on ne sait par qui. Mais loin de toute taverne animée, elle pensait. La situation était des plus complexes. Sa jumelle lui manquait, ses amis lui manquaient, son fiancé lui manquait. Elle se sentait plus comme l'oisillon qui s'était perdu du nid. Un nid fait d'épines, mais, c'était sans aucun doute le sien. Loin de son nid, elle se perdait. Appartenir à un groupe. Jamais, au grand jamais, elle n'aurait cru que ça lui arriverait, pas plus qu'elle aurait cru aimer, ou s'attacher. Elle répondit en premier à Arga.




Arga,

Je ne sais pas si c'est vraiment à moi de te faire la morale, sachant que de ma position actuelle, je ne suis pas vraiment bien. Plume va mal, ça se voit, c'est écrit sur son visage. Elle ne s'en remettra pas si tu n'es pas là. Sa fierté te dira de ne pas venir, qu'elle ne t'en veut pas, et qu'elle va bien. Mais, je connais les filles dans son genre, elle a trop de fierté pour avouer qu'elle a besoin d'aide. Le voyage à Paris lui fait faire des cauchemars, en boucle et en boucle, elle te voit mourir, et elle voit mourir ceux qu'elle aime. Je te dis ça parce que je vis la même chose. Et que, j'ai aussi besoin d'aide.

Moi, je sais qui peux m'apporter son aide, et j'en suis loin encore. Mais, je vais les retrouver, parce que je vais mal, et que eux, ils me comprendront. Je peux emmener Plume avec moi, si d'une manière ou d'une autre, ça peut te rassurer. Mais, je ne pense pas que ce soit bien. Je pense qu'elle a besoin de toi, comme de sa mère.

Je ne vais pas bien en ce moment, et je ne suis pas un exemple.

Je t'embrasse, et ta femme aussi, au passage.

H.


    Puis, elle voulu écrire à sa jumelle, jumelle à qui elle écrivait en vain, de peur que le pigeon se perde, ou juste pour lui raconter sa vie. Si le pigeon arrivait, tant mieux, sinon, c'était pas grave, elle continuerait de faire des efforts.




Al,

Je ne sais pas par où commencer. Ca fait longtemps. Je suis venue à Sarlat quand tu étais sensée y être, et je ne t'y ai pas croisée. C'était triste. Tu me manques. Je t'en veux pas tu sais, peu importe ce que tu pense, où tu es, ou ce que tu fais, je tiens à te revoir.

J'ai été enlevée à Paris, on m'a torturée. Puis, je suis revenue. Je suis avec ce gars qui m'a sauvé la vie, sauf que j'en aime un autre. Il est en vie. Vector avait disparu, et il est revenu, et je suis tellement contente, je ne sais pas si tu peux imaginer. Mais, je suis coincée, parce qu'il m'a fait du mal autrement, et je ne pourrais pas le pardonner, mais, je m'inquiète sans cesse pour lui, et je veux tellement le revoir..

Je sais que Niallan est à Thiers, alors, je vais sûrement vous y rejoindre, mais, il faut que j'en parle à Arry avant.

Que s'est-il passé Al?

Reviens moi vite.

H.


    Les deux pigeons s'envolèrent, et les larmes perlèrent sur les joues de la Rousse. Perdue, instable. Elle franchirait le pas. Il fallait maintenant qu'elle écrive à cette Rousse. Elle voulait apprendre à torturer.
Alicina
    Je relisais la lettre de ma sœur sans savoir quoi faire. C'était plus compliqué que ce que je croyais, de se remettre d'une attaque aussi violente, de revenir à la vie, en d'autres termes. Mais c'était ma sœur, et je devais lui raconter.




    Héléna,

    Tout a commencé... Je ne sais pas comment expliquer ! Je vais tenter quand même. Pour toi.

    J'étais furieuse après Sarlat, de toutes ces affreuses accusations que tu m'avais lancé. Et cette horrible gamine, la fille de Niallan, j'ai oublié son nom, est bien la pire gamine que j'ai jamais vu.

    J'étais un peu souffrante alors. Je suis allée me reposer chez les nonnes. J'en sortis, quinze jours plus tard, bien décidée à te retrouver et à m'expliquer. C'est là que je me fis attaquer par des brigands. Ils me volèrent mes biens et me poussèrent si fort que ma tête a heurté une pierre.
    Je me réveillais un mois plus tard sans savoir qui j'étais, où j'étais, ce que je faisais là. Peu à peu mes souvenirs sont revenus et j'ai aussitôt fait route, vers ce que je pensais être la ville où tu étais : Limoges, pour ce mariage. Encore étourdie, je me suis perdue. D'autres brigands m'ont trouvé, eux. Ce fut pire qu'avant. Ils m'ont battu, secoué, et frappé quand ils ont vu que je n'avais pas d'argent. Ils m'ont coupé les cheveux en riant en disant qu'ils revendraient au moins ça. Et ils m'ont laissé pour morte.

    Je suis arrivée à Thiers, où j'ai vu Niallan, à qui j'avais écrit. J'ai vraiment cru que j'allais mourir. Je toussais, grelottais, crachais même du sang. Je tombais dans l'inconscience dix jours. Je me suis réveillée il y a deux jours. J'avais cru mourir mais les nonnes m'ont dit que j'avais eu une côte cassée, ce qui expliquait mes quintes de toux bizarres avec du sang.

    Je vais mieux, un peu, énormément si on compare la situation à ce qu'elle était il y a cinq jours encore.
    J'ai écris à Niallan hier, mais il ne m'a pas répondu. Je crois qu'il est parti de Thiers et moi, je ne sais pas quoi faire. Je voudrais qu'il revienne, j'ai besoin de voir un visage ami pour achever de me remettre. Je voudrais qu'il m'emmène vers toi. Je vais lui écrire encore. C'est dur toute seule.

    Pardonne-moi, ma sœur chérie, pardonne-moi. J'ai été stupide et entêtée. Et j'ai reçu le juste châtiment de ma folie.

    Je t'embrasse tendrement,
    Tu me manques !

    Al
Argawaen
[Place-forte de Cosnac]

En l'espace de quelques heures le vieil homme avait reçu une missive de sa fille lui demandant de ne point venir, et une de sa belle-soeur lui demandant l'inverse. Le vétéran secouait la tête, entre la louve qui était aussi borné que lui et Helena qu'il connaissait peu mais qui avait partagé la même souffrance que sa fille.
Le vieil homme ne prit pas la peine de répondre à Plume, il s'adressa à Helena.


Citation:
Belle-soeur,

Tout le monde meurt un jour, et on ne peut prédire dans telle ou telle circonstance. Vous avez été toutes les deux droguées, vous êtes en train de perdre le contrôle. C'est à vous de faire le nécessaire afin de prendre le dessus. De mon côté, même avec mon soutien, cela ne suffira pas...

Ce n'est point avec beaucoup d'enthousiasme que je vais prendre une fois de plus la route pour venir sortir ma fille du pétrin, et venir t'apporter mon aide belle-soeur. Pattricia est encore au couvent, le trop plein d'émotions, de travail l'a épuisée. Et je ne pense pas qu'elle ait une fois de plus besoin d'être tourmentée. Je fais préparer ma monture et j'arrive...

Argawaen.


Laissant le soin à son messager de transmettre ce parchemin, le vétéran alla se préparer. Il enfila une tenue de combat, épée aiguisée, écu flambant neuf aux armes de la famille et de ses terres au bras, son vieux casque et il prit la direction de Limoges avec une petite escorte.

[Limoges, Capitale Limousine]

La petite troupe entra dans la Capitale après être passée au poste de garde et prit la direction de la demeure d'Helena.
Le vétéran fit signe à ses hommes de prendre position aux angles de la maison et lui entra. Il retira son casque, le posa sur le premier meuble à sa disposition et posa sa main sur le pommeau de son épée.
Il fit le tour de la pièce et ne voyant personne se mit à élever la voix.


HELENA !!!!!

Faisant les cent pas, laissant le bruit de ses bottes sur le parquet craquer, le vétéran attendait avec impatience la venue de sa belle-soeur. Il aurait une fois de plus à s'expliquer avec sa fille, et cette fois-ci il ne la louperait pas... Argawaen espérait lui faire entendre raison un jour, et cela semblait pourtant impossible.
_________________
Helena..
    Sa soeur n'avait pas trainé, aussitôt la lettre avait été envoyée qu'une réponse était arrivée. Enfin, c'est ce que croyait la Flamboyante. A vrai, dire, celle-ci refusant de manger, s'était endormie, étant affaiblie. Peu importe, pour sa soeur, elle devait se battre. Pour sa jumelle, elle ferait tout.




Al',

Si seulement j'avais su ce qui se tramait.. J'aurais accouru, je te le promets. Je m'en veux tellement de ne pas avoir été là pour toi, de t'avoir laissée à Sarlat, alors que moi je m'amusais à Limoges. Je suis vraiment désolée.

Je crois que j'ai un bon nombre de choses à te dire. Mais, je préfère t'avoir en face. Plus personne ne t'accusera. Je suis encore désolée pour l'histoire avec la Blonde. Désormais, ça n'arrivera plus.

Ne bouge pas, j'arrive. Je vais passer par Guéret pour te rejoindre, tu peux, si tu le souhaites, venir vers moi, mais je doute qu'avec toutes tes péripéties, tu ais envie de reprendre la route seule. Je ne vais pas t'abandonner Al, je fais au plus vite, je prend la route dès ce soir, je devais aller à Guéret. Jusque là, je serais accompagnée, ensuite, je viendrais seule.

Ne décourages pas, ne perds pas le goût de la vie. Je vais me battre pour toi, je te promets que tu ne resteras pas seule. Quant à Niallan, je ne pense pas qu'il soit fiable, surtout en ce moment, mais ne t'inquiètes pas, il viendra un moment où il comprendra.

Fais attention,

Léna.


    Pour sa soeur, un rien la faisait se radoucir. Ce nom, Léna, elle ne voulait plus le porter. Il était doux, calme, posé, tout le contraire de ce qu'elle était en ce moment. Mais, pour sa soeur, elle serait la personne qu'il faudrait être, elle lui permettrait de retrouver ses repères. Le jour et la nuit. L'une rêveuse, l'autre qui parvenait à avoir ce qu'elle voulait. Les deux si différentes, mais si complémentaires.
Helena..
    [Limoges]

    Les cheveux en pagaille, les yeux regardant dans le vide, une poêle à la main, vêtue de haillons, voilà l'allure de la Rousse à ce moment. Une vieille folle. Elle entrait doucement dans la demeure de sa meilleure amie, puisqu'elle ne résidait jamais vraiment quelque part. Elle était seule et lorsqu'elle découvrit un homme de dos dans la grande maison, elle brandit sa poêle comme arme, bien qu'au final, ses deux dagues étaient toujours là.

    Oh! Z'êtes qui? Pis c'pas chez vous là!

    L'homme se retourna, sans pour autant être effrayé. C'était Arga. Visiblement perturbée, la Rousse plissa le nez, et mis sa poêle dans son dos.

    Ben, qu'est-ce tu fous là toi?

    Elle jeta l'objet sur la couche, et pris son baluchon, pour le remplir. Pour elle, il était temps de partir.
Argawaen
Ecarquillant les yeux en voyant Helena avec une poêle à la main le vieil homme fronça ensuite les sourcils.

Tu m'as demandée de venir pour voir ma fille, et cette dernière m'a dit qu'elle était avec toi. Alors me voici. Je ne suis pas disposé à perdre plus de temps que j'en ai perdu. Et j'espère bien lui faire entendre raison.

S'avançant jusqu'à elle afin de l'embrasser sur la joue le vieil homme poursuivit.

Tu ne sembles pas en état de partir, et ton baluchon ne semble pas assez fournit pour un voyage. Helena, où comptes-tu aller à ton tour ?
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Helena..
    Elle fronça légèrement les sourcils.

    Plume a dormi ici, vouais, mais, j'sais pô où elle est là, sûr'ment en ville.

    Passant une main dans ses cheveux crasseux, elle s'assit sur la couche, le regardant.

    J'vais r'joindre Al. Elle a b'soin d'moi. Alors, j'y vais parc'que c'est important, que j'sois en état ou non, pô d'importance.
Argawaen
Regardant sa belle-soeur qui était aussi têtue que la plupart des membres de la famille le vieil homme ne préféra pas la convaincre de rester ici. Il savait que ce n'était pas la peine de gaspiller de la salive.
Il allait donc rester ici à attendre Plume tranquillement, et regarder Helena prendre la route.


Je vais attendre ici dans ce cas, et je te colle deux gardes aux bottes. Et ça en revanche ce n'est pas négociable. Et si par malheur il te prenait l'idée de les perdre de vue, je jure que je te couperais les mains moi même.

Le vétéran inclina le visage légèrement, alla ouvrir la porte et désigna deux soldats afin d'accompagner la rousse belle-soeur.
Argawaen en profita également pour faire envoyer un message discrètement à Cosnac, aux hommes qu'il avait en faction proche de son appartement et ceux qui revenaient du nord, plus précisément de sa place-forte de La Chesnelière en Maine afin de s'arrêter dans les villes Limousines et l'avertir s'il y avait un moindre problème.

Cela lui permettrait de voir si sa garde lourde montée était efficace ou non. Aarhon avait fait entraîner des chevaux et des hommes durant de longs mois, il était temps d'exploiter cette nouvelle catégorie de soldats.
Le vétéran retourna ensuite dans la demeure d'Helena et alla s'asseoir tranquillement dans un fauteuil.


Soyez prudents sur la route.
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Alicina
Mon sac était prêt, j'étais sur le point de partir. J'avais même récupéré Pantoufle, qui me jetait des regards furieux. Il n'avait pas apprécié que je le laisse au couvent si longtemps ! Et encore moins mes pertes de connaissance...
La lettre arriva alors que j'ouvrais la porte de ma chambre. Je revins sur mes pas tout en lisant, et je répondis dans la foulée.





    Ma sœur chérie,

    Ne t'excuse pas ! Ce n'était pas ta faute ! C'est moi... Tu sais à quel point j'étais imprudente. Crois-moi maintenant, je fais très attention.

    Ne viens pas à Thiers, mais à Montbrisson. J'y serai demain. Je tremble de peur à l'idée de partir, et si ça n'avait pas été la ville voisine, jamais je n'aurais pu me résoudre à y aller.
    Je m'éveille la nuit, complètement terrorisée. J'ai besoin d'un visage ami. Niallan m'a répondu et il m'attend là-bas.

    Et de Montbrisson, je ne bougerai pas jusqu'à ce que tu arrives. J'ai tellement hâte de pouvoir enfin te revoir, ma sœur chérie !

    Je t'aime.

    Al'
Plumenoire
[Limoges]

Les douleurs commençaient à se faire de plus en plus rares, plus espacées, mais toujours violentes … La louve revenait d’une escapade en forêt, fuyant le monde, la lumière et la chaleur, pour la fraîcheur et la pénombre des bois.
Le regard vide, haletante, elle sort des sous-bois, les cheveux emmêlés, les vêtements boueux. La traque dans les bois est finie. Elle est rentrée bredouille, ils reviendront … elle le sait.

Evil sur les talons, Plume pris lentement le chemin de la « maison » d’Héléna, s’arrêtant à une boulangerie pour acheter le repas du soir : une miche de pain. De toute façon, Evil avait réussi à capturer un lapin dont il s’était délecté, et la louve ne pensait qu’à s’allonger devant un grand feu pour espérer faire fuir ses assaillants invisibles.

Le regard, inquiet, scrute les moindres ruelles, les coupe-gorge, guettant les ombres. Dissimulée sous sa capuche, la louve avance lentement, une main sur sa dague, l’autre sur le pain. Se fondant dans les ombres du soir tombant, elle arrive bientôt à l’endroit où Héléna lui permet de dormir. Mais la présence inhabituelle de soldat alerte la sauvageonne.

Se plaquant au mur, cachant Evil dans les pans de sa cape, la louve observe un moment. Enfin, une moue incrédule, surprise, amusée et inquiète tord les lèvres de la brune. Des soldats de son père ? Mais que faisaient-ils là ? Les avait-il envoyés pour la ramener de force à Sarlat ? Qu’importe … De toute façon elle serait surement partie le soir même.

D’une main, elle retire la capuche, puis se passe un coup de peigne improvisé pour paraitre un peu présentable … en vain. Elle devait avoir très fière allure … D’une pâleur cadavérique, son regard noir rendu craintif par les cauchemars, et cernés par le concourt de la maladie. Les cheveux sales et emmêlés, les habits dignes des loques d’un vagabond… A cet instant, personne n’aurait pu la prendre pour la fille du Seigneur Argawaen Dehuit de Malemort !

Le pas est discret, souple, silencieux, la louve est prête à détaler en cas de besoin, elle s’approche lentement, avant de pousser lentement la porte d’entrée …

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Pattricia
[Brignoles flashback...]


Quand la jeune femme s'assied, la rousse se détend, allongeant ses jambes et levant sa chope à hauteur de son visage pour un "toast" silencieux. Après une première gorgée de bière fraiche, elle sent enfin la bouchée avalée trop vite descendre comme il se doit jusqu'à son estomac. Le bref inconfort enfin disparu, elle écoute sagement la réponse d'Irénée.

- Vous accompagner ? J'ai maigre appétit ces derniers temps, mais si cela peut vous faire plaisir... Et pour en revenir à votre fille, je l'ai sauvé il est vrai sans songer un instant à tirer quelconque profit. Il faut dire que je n’ai pas vraiment eu l’temps d’y penser au regard de la situation. J'ai simplement fait c'que j'avais à faire et si j'l'avais abandonnée sans rien tenter à son funeste sort, je sais que j'm'en s'rai voulu ma vie entière…
D’ailleurs… Puisque nous en sommes à parler de Lucie... Comment va-t-elle depuis ?


- Ne minimisez pas votre intervention, vous avez sauvé une des prunelles de mes yeux et ça n'est pas rien. J'ai élevé les triplés seule, un peu à la rustre, et Lucie, la seule fille de la fratrie a toujours fait montre d'insouciance et de mutinerie. Sans parler du fait qu'elle voulait être traitée comme une princesse et avoir de jolies robes et tous les colifichets qui vont avec.
Mais elle va pour le mieux à présent, et ce grâce à vous. Figurez-vous qu'en guise de punition de sa presque mort, son père n'a rien trouvé de mieux que de lui offrir une robe rouge... Mon époux et la logique éducative ne font pas bon ménage.
Je sais bien que le principal est que ma fille soit vivante mais la connaissant, avoir eu peur ne lui aura pas servi de leçon, quand on voit le résultat avec sa sœur ainée...


Et voilà, la vindicative en elle était partie sur sa lancée, ne s'occupant pas de savoir si son interlocutrice avait la moindre idée de qui elle pouvait bien parler puisqu'elle ne lui avait rien dit sur la tribu. Tout ce qu'elle avait en tête c'est ce qu'elle ferai subir à Lucie une fois tout le monde de retour à Sarlat.

Mais la barbière en elle tire la sonnette d'alarme quand elle remarque le léger rictus d'inconfort de son interlocutrice. Elle n'avait beau ne pas avoir le droit d'opérer autre chose qu'une blessure, ou encore de fabriquer des potions, Patt avait toujours exercer, en se gardant de l'inquisition, après tout elle n'était pas sorcière, elle débordait juste un peu de ce qui lui était autorisé de faire. Et là on semblait avoir besoin d'elle...


- Vous ne semblez pas très bien, avez-vous été blessée pendant le sauvetage ?
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Argawaen
[Avec la Plume]

Il attendait patiemment que sa fille arrive, et lorsque la porte fit un léger couinement le vieil homme se leva. Remarqua la frimousse d'Evil et l'état lamentable de sa fille.

Tiens donc... Le retour de la fille prodigue... Encore dans de sales draps n'est-ce pas ? Va t'allonger, je fais monter un médicastre afin qu'il s'occupe de toi. Nous discuterons plus tard.

Le vieil homme ne lui laissa guère le choix lorsqu'il la souleva et alla l'allonger dans une paillasse confortable.
Il fit appel au médicastre et alla s'installer dans un coin, le temps que ce dernier fasse ce qu'il a à faire.


Alors Plume ?
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Floris_la_caneda
[Quelques jours avant à Sarlat]

Floris releva la tête étonner mais fier quand sa mère lui proposa de partir seule accompagne de quelques gardes à Montpellier pour préparer leur venue. Il était content d’échapper et sans fuguer cette fois ci aux chaos et tumulte du déménagement, il laisser ça bien volontiers à ces sœurs, si seulement il avait su qu’une grande ville comme Montpellier pouvais être aussi chaotique et tumultueuse qu’un déménagement, il serait resté à Sarlat.

Sur le chemin de Montpellier, il resta quelque jours à Nîmes, il aurait aimé rencontrer le curette du coin pour parler de la religion mais hélas comme beaucoup de clerc, elle ne fréquenté pas les tavernes et les gardes aux bout du 2eme jour lui rappela qu’il avait une mission à accomplir à Montpellier.

[Montpellier]

A son arriver à Montpellier , il détesta cette ville toute suite , une grand ville animée et situer à un carrefour maritime attire aussi inévitablement la lie du genre humain, fous , énergumène de tout sorte qui incapable de faire face aux critique des autre passe leur nerf sur leurs épouse, catin qui n’ont aucune pudeur à faire leur affaire devant tout le monde et j’en passe des mûre et pas verte mais aussi et heureusement des gens sympathique et solidaire, prêt à aider leur prochain. Avec toutes ces émotions, il oublia d’écrire à ses parents, il fallut qu’il tombe malade et soit clouer au lit pour qu’il se décide à leur écrire.


Citation:


Bonjour, Père, Mère.

Comment vont les sœurs, j’espère que rien ne leur soit arrivé de grave pendant mon absence.

Je vous écris pour vous dire que je suis bien arrivé à Montpellier, que dire de cette ville ? Déjà elle est très animée, on trouve a tout heure de la journée des personne en taverne avec qui discuter, hélas tout ne sont pas fréquentable, plusieurs fois j’ai assisté a des scènes qui ferait rougir n’importe qu’elle religieux ou à des actes de violence gratuit.

Mère, j’ai trouvé une colline qui surplombe la mer et où tu pourras planter les lavande, safran et olivier

Père, je n’ai pas pu contacter beaucoup de artisans à Montpellier, la période ne se prête pas beaucoup, la plupart sont retraite spirituelle.

Pour finir depuis hier je suis malade et vomie la moitié de ce que je mange du coup je ne sors pas beaucoup et me soigne pour être en forme à votre arriver.

Embrasser mes sœurs pour moi, plumenoire et Lucie.

Floris, votre fils qui vous aime



A peine le pigeons partie Floris retourna ce coucher, il n’était pas bien aujourd’hui encore
Plumenoire
[Limoges, avec Argawaen]

La louve sursaute doucement en voyant Arga, si la dague sort de son fourreau un moment, elle se range bien vite. Docilement, Plume se laissa entraîner, allonger, ausculter. Elle savait parfaitement qu’elle n’y échapperait pas, de plus, la maladie passerait vite, elle en était certaine.

Une fois seule avec son père, Evil vint se blottir contre son homologue humain, tandis qu’elle observait doucement Arga.


Alors Plume ?

Gardant un moment le silence, Plume l’observait, surprise. « Alors Plume ? » c’est tout ce qu’il avait à demander ? Il n’était pas furieux ? Il n’avait pas une tonne de réprimandes à lui faire ? Et puis que répondre à cela ? S’excuser ne servirais sans doute pas a grand-chose … Enfin …
Le regard si fit interrogateur, puis Plume soupira doucement et haussa les épaules


J’vais bien … Si c’n’est ce petit désagrément qu’est la maladie …
Je parie que c’est Hél qui t’as demandé de venir … Tu n’aurais pas dû …


Un léger sourire étira ses lèvres

J’avais juste besoin de m’éloigner un peu … j’allais repartir pour Sarlat.
Désolée si je vous ai inquiété …


Que dire de plus … ? Elle expira lentement et observa son père, et maintenant … Qu’allait-il se passer ?
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