Pattricia
Quand la rousse avait reçu la lettre de son fils, elle avait surtout évité de la montrer à son époux, rien qu'à l'idée qu'il saute sur l'occasion pour refuser de s'installer à Montpellier, elle en avait pâli. Ils avaient déjà eu une discussion houleuse sur le sujet, elle n'en voulait pas une autre. Il serait toujours temps d'éviter les importuns ou de les faire punir par l'église s'ils ne respectaient pas un minimum les convenances et l'innocence de certains clients encore bien jeunes. Toujours est-il que Floris n'avait vraiment pas l'air d'aimer Montpellier et que ça ne perturbait pas plus que ça sa mère. Elle avait l'habitude des oppositions de son fils, il était à un âge où il fallait qu'il se montre homme. Elle pouvait comprendre, avoir une mère autoritaire et peu encline à compatir ne devait pas être facile tous les jours. "J'ai bien dû grandir sans parents, je n'en suis pas moins une adulte accomplie tss..." Et oui, la mauvaise foi était devenu une seconde nature chez la vindicative.
Pour la fin de la lettre et la maladie qui clouait Floris au lit, elle se contente de soupirer, n'aimant pas cette propension qu'a sa progéniture à tout dramatiser sous prétexte que cette mère, trop directive d'habitude paraît-il, n'est pas là pour les chouchouter, les veiller ou encore leur préparer une mixture miracle. Autant elle massacrerait un peuple entier si on touchait à un cheveux de ses gosses, autant elle se ferait plutôt torturer que de trop leur montrer l'amour inconditionnel et sauvage qu'elle éprouve pour eux. C'était pas le genre de la maison et pis c'est tout !
Pour la fin de la lettre et la maladie qui clouait Floris au lit, elle se contente de soupirer, n'aimant pas cette propension qu'a sa progéniture à tout dramatiser sous prétexte que cette mère, trop directive d'habitude paraît-il, n'est pas là pour les chouchouter, les veiller ou encore leur préparer une mixture miracle. Autant elle massacrerait un peuple entier si on touchait à un cheveux de ses gosses, autant elle se ferait plutôt torturer que de trop leur montrer l'amour inconditionnel et sauvage qu'elle éprouve pour eux. C'était pas le genre de la maison et pis c'est tout !
Citation:
Mon cher fils,
Je gage que tu n'as pas dû apprécier les parties de jambes en l'air que tu as surprises et tu m'en vois navrée. Néanmoins pour le moment je n'y peux pas grand chose.
Quelques changements dans nos projets à Montpellier sont intervenus, laisses-donc de côté les recherches que nous t'avons confiées et profites en pour te soigner et visiter la région.
Jade à fait une fugue et s'est retrouvée en pleine nature avec sa nounou qui avait omis de nous prévenir. Des brigands les ont attaquées et lorsque nous les avons récupérées, ton père l'a scalpée... La nounou hein, pas Jade ! Bref... Du coup c'est "tata Roselise" qui la surveille. Enfin cette fois l'ours était trop en colère pour offrir une robe rouge à la petite en guise de punition. Et oui, je suis toujours furieuse que Lucie n'ait pas eu la punition qu'elle méritait.
Reposes-toi, nous serons là bientôt.
Je t'embrasse,
Ta mère.
Mon cher fils,
Je gage que tu n'as pas dû apprécier les parties de jambes en l'air que tu as surprises et tu m'en vois navrée. Néanmoins pour le moment je n'y peux pas grand chose.
Quelques changements dans nos projets à Montpellier sont intervenus, laisses-donc de côté les recherches que nous t'avons confiées et profites en pour te soigner et visiter la région.
Jade à fait une fugue et s'est retrouvée en pleine nature avec sa nounou qui avait omis de nous prévenir. Des brigands les ont attaquées et lorsque nous les avons récupérées, ton père l'a scalpée... La nounou hein, pas Jade ! Bref... Du coup c'est "tata Roselise" qui la surveille. Enfin cette fois l'ours était trop en colère pour offrir une robe rouge à la petite en guise de punition. Et oui, je suis toujours furieuse que Lucie n'ait pas eu la punition qu'elle méritait.
Reposes-toi, nous serons là bientôt.
Je t'embrasse,
Ta mère.
Patt referme son écritoire et fait partir la missive.
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