Lune
La patience n'était pas une qualité de la blonde comme de rester sagement assise dans un endroit qu'elle estimait comme peu sûr : Bien que confortable, le salon était vu comme « incertain » pour la gamine pour la simple et bonne raison qu'il se trouvait dans une maison inconnue, au beau milieu de nulle part et quaccessoirement son sens de l'orientation avait déjà montré à maintes reprises des signaux alarmants dinexistence. Cependant, quand la flamboyante commença son récit, elle se laissa bercer par les tonalités de sa voix et de ses explications, se détendant peu à peu. La partie de son histoire qui lui était connue remontait apparemment deux générations au-dessus d'elle, c'était beaucoup plus qu'elle n'en demandait. Ainsi donc la gosse relevait d'un mixe étrange entre le nord et le sud du Royaume de France, ce qui au final, n'avait rien à voir avec la Savoie et qui expliquerait ses incohérences : Il était bien connu que le sud et le nord ne pouvaient s'associer, c'était incompatible au risque d'offrir une descendance plus qu'abracadabrante. A la fin du récit, elle se contenta d'un petit signe de tête alors que ses doigts s'emmêlèrent dans ses mèches. Ce n'était même pas d'un père dont elle tirait les traits mais d'un oncle : ironie ...
Un regard perplexe sur les affaires dont venait de disposer le valet : beaucoup de choses lui était inconnue ou inhabituelle. À la question de sa tante, la blonde releva les yeux vers elle sans vraiment saisir la question. C'est qu'elle, elle avait pas parlé ! Pourtant, elle ne rétorqua rien, indécise dans la réponse à offrir, intimidée par le choix dont elle n'avait pas l'habitude. Elle se sentait comme une plante dans un pot, complètement perdue par le manque de terre qu'elle côtoie au quotidien . Ailleurs, c'était moins compliqué. Ça, c'était sûr. Puis, ...C'est rien que pour maintenant ? C'est pas pour plusieurs jours ça ?
- « Je ne sais pas ...»
Mais alors rien de rien ...
Elle oubliera pas après de raconter la suite hein?