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[RP ouvert] Itinéraire d'une famille éclatée...

Pattricia
La confiance, elle savait que le jugement express et l'exécution du traitre Thral avait marqué à vie les siens. Surtout que ce salopard avait assassiné Souffredoul en tentant de s'évader. L'homme qui, avec Mélie, avait élevé les triplés jusqu'à leur presque 14 ans. Tout était si différent depuis la mort de Souffre, prémisse de bien d'autres décès par la suite.
Pourtant elle n'avait ressenti aucun soulagement quand elle avait planté sa dague dans le cœur de l'assassin, devant la famille réunie.

C'est alors que l'on frappe discrètement à la porte, et qu'un servant apporte une missive aux armes comtales qui lui est adressée. La rousse décachète le parchemin et soupire.


Nous allons devoir quitter Sarlat et nous rendre à Bergerac... Évidemment nous nous installerons au Domaine de La Force, Berg est trop mortellement ennuyeux... Quoi de plus sécurisant que de recevoir une personne au milieu de nos gens, et vous aurez tout le loisir d'étudier ainsi son document pendant que je deviserai avec lui. Espérons qu'il n'est pas trop loin car ensuite je crains que nous soyons obligés de nous battre. La peste soient les Castillonnais, comme si nous n'avions pas mieux à faire que de nous laisser pourrir l'hiver avec ces imbéciles.
Mon cœur, nous fêterons ton anniversaire à La Force je le crains...


Pendant que les uns et les autres discutent, elle en profite pour pondre une missive rapide à l'intention de la Sénéchal Fofinha.


Citation:

Bonjour Sénéchal,


La tribu quittera Sarlat pour s'installer à Bergerac.
Puisque notre Domaine Périgourdin surplombe le village, nous nous y installerons.

Tu pourras nous y faire parvenir tes ordres.

Bonne journée,

Patt




Là dessus elle s'empresse de couvrir un nouveau parchemin de quelques lignes.

Citation:

De nous, Pattricia La Canéda Dehuit de Malemort
A vous, Valois d'Ermenfrois


J'ai bien reçu votre missive dont nous avons parlé en famille car je suis épouse et mère. Pour des obligations nobiliaires, nous allons nous installer dans notre Domaine de La Force qui se trouve près du village de Bergerac en Périgord Angoumois.
Vous serait-il possible de vous y rendre afin que nous nous rencontrions ?

Nous avons déjà subi cette année une tentative d'escroquerie de la part d'un homme qui se disait être mon plus jeune frère disparu dans notre enfance. Comme cela s'est terminé par un drame, vous comprendrez que les miens ne soient pas confiants et souhaitent lire de leurs propres yeux celle lettre écrite par Maria Harrewijn, ma défunte mère.

Rejoignez-nous à Bergerac, demandez le chemin du Domaine de La Force, il est très connu, notamment pour ses vignes et le nectar qui en sort.
Et surtout ne vous formalisez pas de la méfiance de ma maisonnée, une fois rassurés ils seront chaleureux, n'ayez crainte.

Pour ma part, j'ai hâte que mon regard se pose sur l'écriture de ma mère, j'aurais tellement aimé grandir près d'elle.


Pattricia La Canéda Dehuit de Malemort





Évidemment rien ne laissait présager la suite, le déplacement en urgence pour récupérer Cantor, la fugue de Lucie, le retour de Floris, mais une chose était sûre, quand le Sieur d'Ermenfrois ferait son voyage, ils seraient de toute manière à Bergerac comme prévu...

Alors ?
Vous êtes d'accord pour jouer les gardes du corps à Bergerac pendant que Valois d'Emenfrois fera patte blanche ?

_________________
Valois
Valois faisait retraite chez les moines lorsque la missive lui parvint. A peine en fut-il revenu, qu'il se préparait à nouveau à reprendre la route. Il s'était habitué ces derniers mois, à passer du temps sur les chemins, la seule différence était que cette fois son voyage avait un but. Dans sa hâte, il n'avait pris le temps de répondre, d'informer la dame qu'il acceptait de se rendre en son domaine. Il n'espérait plus que cela puisse arriver et attendait beaucoup de cette rencontre.
C'est ainsi qu'il prit la route en direction de Bergerac. Chemin faisant, il n'avait de cesse de relire la lettre qui avait conduit à tout ceci. Il espérait tant être sur la bonne voie, obtenir enfin des réponses à ses questions.
Arrivé à Bergerac, il profita d'une courte halte pour se restaurer et se renseigner afin de rejoindre le domaine de la Force. Il devrait sans problème y arriver dans la soirée. Il n'était pas dans ses habitudes de se présenter sans avoir pris le temps de prévenir au préalable, mais l'impatience le gagnait.
Il se faisait tard lorsqu'il se présenta aux portes du domaine.


Bonsoir, je me prénomme Valois, Valois d'Ermenfrois. Veuillez excuser mon arrivée aussi tardive, je viens pour rencontrer dame La Canéda Dehuit de Malmort.
Il tendit la missive qu'il avait reçu.
_________________
Plumenoire
Bien installée sur son étalon, la louve, suivie de son loup, reprenait tranquillement le chemin du domaine de La Force, pour passer la soirée en famille … pour une fois qu’elle rentrait … Un grognement d’Evil lui fit plisser le regard tandis qu’elle porte la main à l’épée qui pend à son flanc. Une silhouette à la porte de la demeure … certes, pas de quoi, s’affoler …

- Evil …

Le regard perdu sur la porte qui va s’ouvrir d’un instant à l’autre, Plume talonne Okan, qui n’en a pas besoin de plus pour bondir en avant et partir au galop pour couvrir la distance qui la sépare de l’inconnu, Evil sur les talons. Ralentissant de justesse, elle bondit de l’animal qui s’arrête en freinant des quatre fers devant le garde à qui elle vient de fiche la frousse de sa vie, -chose qui sera très (trop) surement rapporté à ses parents … - et l’inconnu.

- B’soir, j’peux savoir ce qui s’passe ?
- Bin … commença le garde après un regard noir à la louve qui lui rendit un sourire mauvais, y veut voir vot’ mère …

La louve hausse les épaules et se tourne vers le visiteur.

- Plume, Plumenoire Dehuit, vous lui voulez quoi à ma mère ?

Le ton est calme, mais on y devine une certaine froideur. La sale gosse qui semblait se tenir là un peu plus tôt à disparu au profit d’un visage ne laissant rien transparaitre. Une main posée sur l’échine de son loup, l’autre à la bride de l’étalon qui renâcle, elle détaille l’étranger et la missive qu’il tient en main.
_________________
Valois
Dans la lettre il était bien écrit qu'ils se montreraient méfiant, mais il ne s'attendait à cet accueil. En tout cas, la jeune femme ne manquait pas de fougue. Il souhaitait avant tout faire bonne impression pour ce premier contact, aussi s'inclina-t-il pour la saluer.

Bien le bonsoir, je me prénomme Valois... Valois d'Ermenfrois. J'ai reçu cette missive de votre mère, lui tendant la lettre.
Citation:

De nous, Pattricia La Canéda Dehuit de Malemort
A vous, Valois d'Ermenfrois


J'ai bien reçu votre missive dont nous avons parlé en famille car je suis épouse et mère. Pour des obligations nobiliaires, nous allons nous installer dans notre Domaine de La Force qui se trouve près du village de Bergerac en Périgord Angoumois.
Vous serait-il possible de vous y rendre afin que nous nous rencontrions ?

Nous avons déjà subi cette année une tentative d'escroquerie de la part d'un homme qui se disait être mon plus jeune frère disparu dans notre enfance. Comme cela s'est terminé par un drame, vous comprendrez que les miens ne soient pas confiants et souhaitent lire de leurs propres yeux celle lettre écrite par Maria Harrewijn, ma défunte mère.

Rejoignez-nous à Bergerac, demandez le chemin du Domaine de La Force, il est très connu, notamment pour ses vignes et le nectar qui en sort.
Et surtout ne vous formalisez pas de la méfiance de ma maisonnée, une fois rassurés ils seront chaleureux, n'ayez crainte.

Pour ma part, j'ai hâte que mon regard se pose sur l'écriture de ma mère, j'aurais tellement aimé grandir près d'elle.


Pattricia La Canéda Dehuit de Malemort





Je suis venu aussi vite que j'ai pu. Croyez bien que je ne suis nullement mal attentionné.

Valois attendait beaucoup de cette rencontre, peut être trop même. Il avait des questions et espérait vraiment qu'elle trouverait réponses en ces lieux.
Mais pour le moment, il lui fallait montrer patte blanche.

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Plumenoire
Plume inclina poliment le visage devant le geste de Valois, puis observa la missive, la lisant rapidement. Un sourire amusé étira les lèvres fines de la jeune femme lorsqu'elle arriva au passage de la méfiance. " ou pas … " répondit-elle intérieurement à sa mère.
Maintenant, elle était fixée sur ce que voulait en premier lieu l'homme qui se tenait face à elle.


- Vous êtes au bon endroit, soyez en rassuré ! Suivez moi.

Le ton est poli, calme, un léger sourire réchauffe son visage, même s'il n'atteint pas le regard qui reste méfiant. Plume se tourne ensuite vers le garde.

- Veuillez aller prévenir la tribu, et surtout ma mère, de l'arrivée du Sieur Valois D'Ermenfrois, nous serons au salon …

La louve hésita un instant, observa Okan et soupira légèrement. Elle ne pouvait décemment pas laisser Valois seul le temps de s'occuper de son étalon, de même, elle ne pouvait tout simplement pas le laisser seul. A contre cœur elle embrassa les naseaux frémissants de l'animal et, alors que le garde tournait les talons, ajouta :

- Et trouvez quelqu'un pour s'occuper d'Okan …

Surpris, le garde lui lança un regard interrogateur, la louve ayant pour habitude de refuser catégoriquement qu'on s'occupe de ses bêtes à sa place.

- Bien …

Le garde partit en vitesse, laissant seule la louve et le prétendu cousin.
Elle l'observa un instant, puis l'invita à entrer, laissant Okan aux "bons" soins d'un palefrenier. Evil sur les talons, elle fit signe de la main à Valois pour qu'il la suive et se dirigea d'un pas tranquille vers le Salon où une collation leur serait servie dès lors que la maisonnée apprendrait la présence d'un invité.
En attendant, elle pouvait en profiter, et, retenant le flot de questions qui l'assaillait, elle se contenta de questions "d'usage", qui la feraient patienter jusqu’à l'arrivée de tout le monde.


Avez-vous fait bon voyage jusqu'ici ? Pas de brigands ? D'où nous venez vous ?
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Valois
Valois suivit la jeune femme, tout en gardant ses distances de la bête qui l'accompagnait. Il voyageait souvent seul, et les routes n'étant pas toujours sures, il est vrai que la présence d'un tel animal à ses côtés aurait pu lui éviter bien des déconvenues. Mais c'est aussi ce qui faisait le charme de ses voyages, chaque jour étant une nouvelle aventure, avec son lot de rencontres fortuites, et les désagréments qu'elles pouvaient engendrer.
Mais pour l'heure, il n'était pas contre un peu de repos. Pour s'éviter des ennuis sur les chemins réputés les plus mal fréquentés, mais aussi avec les autorités de certaines provinces qu'il lui aurait fallu traverser, il avait préféré passer en des terres où il était connu, où une simple traversée ne lui demanderait pas de se plier à des tracasseries administratives. Cela occasionna aussi un sacré détour pour arriver jusqu'ici, rallongeant par la même son périple de nombreux jours.


En fait je viens de Flandres, mais je dois dire que je n'ai certainement pas pris le plus court des chemins pour venir. D'ailleurs c'est bien la première fois que je mets les pieds en Périgord. J'ai parcouru bien des provinces, mais je n'avais encore jamais eu l'occasion de venir sur ces terres.

La jeune femme n'ayant peut être pas envie de l'entendre s'étaler sur les détails de son voyages, il marqua une courte pause.

En fait, hormis une ou deux mauvaises rencontres, mais rien de grave à déplorer, excepté peut être pour les marauds qui repartirent boitillant, mon voyage fut assez tranquille.

Après un instant d'hésitation.
Je vous ai entendu dire de prévenir la tribu, je ne voudrais pas me montrer impoli... mais... mis à part votre mère et vous même, doit-on attendre beaucoup de monde ?
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Plumenoire
La louve progressait en silence, écoutant avec attention le récit de Valois. Evil l'observait en coin, mais sans plus, il semblait tout aussi calme que sa maîtresse. Enfin, ils arrivèrent à destination et Plume fit entrer Valois avant de fermer la porte derrière eux.
Elle lui proposa un fauteuil et alla s'adosser près de la fenêtre, l'observant tranquillement, laissant un instant sa question en suspend. Evil quand à lui, alla trouver sa place favorite, près de la cheminée.


- Hé bien … J'ai la fâcheuse habitude de vadrouiller pas mal autour du domaine … donc je ne sais absolument pas si mes frères et sœur sont, seront présents… Et puis si je dois compter les gardes personnelles de ma mère et mon père, qui ne manquera pas d'assister à la réunion … Celles de mes frères et sœur …

Plume observe l'homme qui semble de plus en plus surpris ? Mal à l'aise ? Avec des yeux taquins, rieurs, tandis qu'un large sourire étire ses lèvres. Elle lui fait un clin d'œil puis son regard s'assombrit un peu, en parlant "d'escorte" … son père lui ferait surement une remarque sur le fait qu'elle avait encore filé à l'anglaise

- Plus sérieusement ? Mes parents je suppose, pis la famille présente. Je doute que les plus jeunes y assistent, m'enfin… C'est une appellation de la famille …

Un léger sourire étire ses lèvres de nouveau.

- Ils ne devraient pas tarder … Pourquoi ne pas avoir pris le chemin le plus court ? Vous êtes seul ? Vous avez eu de la chance avec les brigands …

Son regard se pose sur le jeune homme, tandis qu'elle écoute attentivement sa réponse.
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Argawaen
[La Force - PA ]

Tandis que la rousse était dans le chai, lui était en train de faire affûter sa hache afin de couper quelques morceaux de bois afin de construire plusieurs chaises pour la salle des gardes. Bien entendu il laissait le soin aux charpentiers de les monter, lui s'occupait simplement de tailler dans le vif...
Lorsqu'il eut terminé il décidait de passer par le chai afin de saluer son épouse mais il la croisa dans le hall.

La suivant il entra à son tour dans le salon et écoutait la rousse se présenter.
De sa voix d'ours, posant le manche de hache au sol, appuyant ses mains sur le dessus de l'arme il prit la parole.


Argawaen Dehuit de Malemort. L'époux de la rousse, et le père de la brune.
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Pattricia
[La Force, P.A.]


La rousse revient du chai quand elle aperçoit un palefrenier qui ramène la monture de Plume aux écuries. "Hum... bizarre... ma fille ne laisserait jamais quelqu'un s'occuper de son cheval sans une raison particulière. Intriguée, la maitresse des lieux presse le pas, traverse le vestibule et se rend au salon où elle entend un léger brouhaha.
Un drôle de couple s'y trouve, sa fille ainée et un homme avec qui elle discute. Ne s'occupant guère de sa tenue -une jupe fendue qui s'ouvre sur une paire de braies en peau et des bottes en mouton- elle entre dans la pièce et sourit à peine intriguée et méfiante.


Bonjour ma fille !

Messire ?


Elle détaille l'homme, ne le reconnaissant pas et continue.

Je suis Pattricia La Canéda Dehuit de Malemort, seriez-vous un amis de ma fille Plume ?

Ses jades, interrogateurs, vont de l'inconnu vers sa fille et réciproquement.
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Valois
Valois suivit la jeune femme qui le conduisit dans un salon lui proposant un fauteuil pour patienter confortablement installé. Il eut à peine le temps de se poser que déjà les questions reprenaient.
Avant même qu'il put répondre à la brune, la mère de son interlocutrice, suivit du père qui de prime abord semblait tout prêt à cueillir un futur prétendant, pénétrèrent dans la pièce. Se relevant prestement, il s'inclina profondément devant les maitres des lieux.


Dame, messire, j'ai fait un long voyage pour vous rencontrer. Valois... Valois d'Ermenfrois, et je vous apporte la lettre mentionnée dans le pli que je vous ai adressé.

Fouillant dans la doublure de son mantel, il en sortit le précieux sésame.

Je vous prie de croire que je ne suis pas là pour vous nuire. Je n'ai aucune autre prétention que la recherche de la vérité sur un passé dont j'ignore tout.

Leur tendant le velin.



Sieur Rodrick,

Il est des décisions qu'on ne voudrait jamais avoir à prendre. Mais pour le bien de tous, nous n'avons d'autre choix que de le faire.
Je ne vous juge pas, mais sachez qu'avant votre venue, c'est par amour qu'Adelide avait choisi d'épouser Louis. Et je vous prie de croire que le bonheur de l'enfant à venir m'importe autant que celui de ma sœur.
Mais croyez-vous être en mesure de vivre cette imposture au quotidien ? Serez-vous seulement capable de laisser l'enfant grandir, sans qu'il ne connaisse la vérité sur son père ?

Sieur Rodrick, je vous en prie, mettez un terme à cette folie.
Si ma sœur compte un tant soit peu pour vous, ne la laissez pas s'enfermer dans le mensonge, et vivre dans le péché.
Emmenez l'enfant à naitre, qu'il n'ait à subir et vivre dans ce déni de la vérité.
Mais ne laissez pas la rancœur bercer votre cœur, au point de vous éloigner de l'enfant qui devra grandir sans l'amour d'une mère.

Bien sincèrement,
Maria Harrewijn La Canéda

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Plumenoire
Plume observait son interlocuteur lorsque ses parents firent irruption dans le salon, alors calme …

Bonjour ma fille ! 

B'jour m'man commença-t-elle avant d'être coupée

Messire ? 
Je suis Pattricia La Canéda Dehuit de Malemort, seriez-vous un amis de ma fille Plume ? 

Euh …. non … marmonna-t-elle avant d'être de nouveau coupée par Valois.

Elle esquissa un sourire amusé et haussa les épaules.

B'jour p'pa

La louve esquissa un sourire amusé en voyant la hache

Bin maintenant que les présentations sont faites hein …
Vous n'aurez pas grand chose à répéter Messire … j'ai pas posé trop de questions ! Pour une fois ...


Et de lui offrir un sourire maintenant largement amusé. Elle n'était pas plus détendue en la présence de sa famille, mais autant essayer de mettre un peu à l'aise leur invité … Son père ayant sortit la hache …
Sifflant doucement Evil pour qu'il la rejoigne, laissant la place aux parents, elle lui caressa les flancs et se ré-adossa près de la fenêtre

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Argawaen
Sans prévenir le vétéran prit le vélin, sans doute que son épouse risquerait de grogner. Mais il s'en fichait. Il était de son rôle d'avoir son mot à dire également.
Parcourant la missive de long en large il la donna à son épouse puis prit la parole.


Messire, pourriez-vous m'éclairer un peu plus avec tous ces nom que j'aperçois. Adelide, Louis, Maria Harrewijn... Que savez-vous sur eux ? Ma curiosité est bien attisée.

Il bascula sa hache sur l'épaule droite et fixait de son regard bleuté celui de son interlocuteur. Les questions qu'il posait étaient peut-être idiotes et évidentes mais il tenait à être certain que cette personne avait des éléments aussi solide que du roc pour pouvoir le croire. C'est qu'il devenait réticent le Dehuit de Malemort.
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Pattricia
Toute en écoute, la vindicative sourit gentiment et prend la fameuse lettre. Ses yeux s'embuent quand elle comprend qu'il s'agit de l'écriture de sa mère, celle dont le souvenir ne lui était toujours pas revenu depuis le carnage de son enfance. Elle a à peine de temps d'embrasser sa fille, de commander des collations que l'impensable se produit. Son époux lui arrache des mains, les jades mouillés et écarquillés fixent l'ours. La bouche s'ouvre, se referme sous l'effet de la surprise, elle reste totalement pétrifiée jusqu'au moment où il lui rend la lettre.
Quand il y va de ses questions, le regard de la rousse se tourne vers Valois.


Veuillez excuser mon époux... Il manque de manières parfois... Il est chef de famille des Dehuit de Malemort, mais pas des La Canéda, ça c'est mon rôle en propre. Il l'oublie parfois dans sa volonté de protéger les siens...

Patt marque une pause, puis pose une main sur l'épaule du visiteur.

Allons nous asseoir, je suis si heureuse de retrouver un mien cousin. J'ai perdu beaucoup dans mon enfance, mais également plus récemment. Racontez-moi tout...
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Argawaen
Regardant la rousse de travers, haussant un sourcil, le vétéran reposa sa hache au sol, s'appuya de nouveau dessus et prit la parole à son tour.

Je manque de manières certes, nous avons eu quelques soucis par le passé. Vous comprendrez que je n'ai point envie d'y mettre les formes.
Avant de vous lancer dans quelconques histoires envers mon épouse, je tiens d'abord à ce que vous répondiez aux questions posées précédemment par moi-même.


Reprenant son souffle.

Je ne suis guère chef de famille des La Canéda, je n'en reste pas moins l'époux et le père adoptif des enfants de Pattricia ici présente. Mercé de répondre d'abord à mes questions...

L'ours n'allait pas démordre facilement, et tenir tête à la rousse allait devenir certainement un jeu intéressant.
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Plumenoire
La louve embrassa sa mère doucement, remarquant son émois. Lorsque son père arracha la lettre. Ouvrant un œil surpris, elle observa un instant les échanges d'amabilités entre ses parents. Secouant la tête elle grogna.

Euh dites ? Vous avez décidé d'effrayer Messire Valois avant même qu'il ne nous connaisse un peu mieux ? Je pensais déjà pas être un cadeau, mais si vous vous y mettez, on est pas sortis !

Se tournant vers son père, une lueur insolante dans le regard, elle reprit, prenant une voix gamine singeant son père.

Pis d'abord j'avais posé des questions avant vous tous ! Donc il me répondra a moi d'abord …

Nan mais ! Qui était le plus gamin des deux ? Elle leva clairement les yeux au ciel, lui faisant ainsi comprendre que jouer à ce jeux là était inutile. Plume se tourna ensuite vers sa mère et secoua doucement la tête. Puis se dirigea vers le cousin.

Je suis désolée de la tournure que prend la conversation. Je pensais qu'ils sauraient se tenir …

La louve esquissa un sourire innocent, pas vraiment le moment d'emmerder son monde mais que voulez vous …

Enfin, les échanges de ce genre sont fréquent chez nous, la maison est rarement calme , les caractères sont fort … Disons que nous, les enfants, sommes assez turbulents, lorsque nous ne sommes pas dans le pétrin ou en vadrouille. Et il faut dire que nous avons de qui tenir …

La louve dévoila ses crocs dans un sourire en coin.

Restez calme et répondez comme vous voulez, personne ne vous tuera … Sauf si vous tentez la moindre entourloupe contre l'un des membres de cette famille.

Elle l'observait, tranquille, si un sourire rassurant -quand à la situation électrique entre les époux - étirait ses lèvres, son regard laissait sans aucune peine comprendre qu'elle ne mentait pas et le tuerait de ses propres mains si entourloupe il y avait.
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