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[RP] Hôtel de La Force

Argawaen
Suite aux mots de sa belle-soeur et de son épouse le vieil homme parvint à se souvenir. C'est de manière confuse qu'il regardait Alicina et qu'il prit la parole.

Oh Alicina... Comment ais-je pu oublier ? J'en suis vraiment navré... Vous savez, nous avons connus tant de tumultes ces dernières semaines que j'ai la tête ailleurs. Veuillez m'excuser belle-soeur.

Regardant ensuite Lucie il souriait doucement, il sentait la main de son épouse qui se serrait dans la sienne et se doutait du bien être qu'elle devait avoir en ce moment précis.
Argawaen se passa la main sur le visage, écoutant, essayant de suivre au mieux. Il fallait l'admettre avec l'âge on avait du mal à suivre un peu. Et il perdait un peu le fil avec les membres de la famille La Canéda.


En tout cas Alicina, je suis ravi que vous ayez pu vous en sortir après ce regrettable événement. Vous êtes bien une La Canéda, de la carne à éliminer...

Souriant en coin, regardant son épouse l'ours prit enfin le temps de lui répondre.

Je ne suis pas à une minute près ma douce, et cela fera diminuer ma légère brioche. Profitez de vos retrouvailles d'abord. Mon estomac attendra.

Laissant ensuite le soin aux femmes de papoter entre elles le vétéran souriait de nouveau au geste de son épouse sur sa joue.

Ma foi cela n'était pas prévu en fait... Ma soeur qui en est l'intendante sait bien se débrouiller. J'ai simplement veillé à l'entrainement de la garde montée et de la fauconnerie. Ah oui d'ailleurs ! J'ai ouvert une fauconnerie justement, tu connais mon attachement de ces volatiles... Ma soeur adore ce passe-temps également, autant faire d'une pierre, deux coups.

Haussant un sourcil aux derniers dires de la rousse.

Une grande nouvelle ? Dois-je me préparer à grincer des dents ou non ?

Il souriait en coin puis regardait Lucie et Alicina. Bien qu'il disait plus tôt qu'il pouvait attendre son estomac commençait à crier famine, et au diable la brioche. Il se frottait le ventre, signe que la faim se faisait de plus en plus grande...
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Euridyce
    Et ce fut l'embrassade. Les bras de la tante ressuscitée s'ouvrirent, se resserrant quelques instants autour de la carcasse de la nièce. La surprise. Lucie s'était imaginé une deuxième Héléna, une rousse -bon, sur ce point, c'était juste- méfiante au premier abord. Bien sûr, une fois la glace brisée, la pirate savait se montrer tendre, ou du moins affective. La proximité physique se faisait par code, et certains étaient restés. Comme le jeté de cailloux, qui signifiait "je t'aime", pour le petit groupe dont Léna avait fait partie, en Bourgogne. Alicina semblait si différente, presque à l'opposé. Peut-être ressemblait-elle davantage à Lucie, par son apparente douceur, sa joie de vivre, et sa candeur. Assurément, elle ferait une bonne compagne de fous rires. L'étreinte prit rapidement fin, laissant place à une toute autre scène.

    La cicatrice. Lucie n'en avait jamais vu de cette forme. Pas que la jeune triplette soit une experte des blessures, elle n'en avait connu qu'une réelle. Le souvenir de la lame s'enfonçant dans sa propre chaire, marquant éternellement au passage le bas de son ventre, lui provoqua un frisson. Se re-concentrant sur le front de la rouquine, la Canéda fronça les sourcils. Qui que ce soit, ceux qui avaient agressé sa tante devaient payer. Ah, si elle les avaient eu sous la main... Elle aurait sûrement pris une sévère raclée, mais dans son idéal de vengeance, elle se voyait déjà terrassant les agresseurs, et leur faire regretter tout le mal qu'ils avaient causé à Alicina, mais aussi au reste du clan Canéda. A sa famille. Et rien n'est plus précieux aux yeux de Lucie que ces liens de sang et de cœur. Une idée qu'elle tient autant de sa mère que de son père, qui tous deux étaient toujours présents pour aller secourir les nombreux enfants qui formaient la tribu.

    Les ordures qui t'ont fait cela ne perdent rien pour attendre.

    La chose est dite à haute voix, pleinement assumée. Elle risquait de se faire tirer l'oreille pour de telles paroles, mais la colère était plus forte que la patience habituelle. Elle grondait, intérieurement, agitant la blondie d'une envie de revanche.

    Héléna devait être si soulagée de te retrouver... Comment va-t-elle ? Nous aussi, nous sommes très heureux que tu sois là. Vraiment, très heureux. C'est tout ce qui compte !

    Un sourire fut offert à la pétillante tante, un sourire franc et sincère. Puis, l'oreille tendue, Lucie ne pu s'empêcher d'écouter la discussion menée par les deux parents. Les "vieux", comme elles les appelait, parlaient d'une certaine nouvelle à annoncer. La curiosité naturelle de la blonde vénitienne fut piquée à vif. Cependant, elle n'osa rien dire, préférant attendre le bon moment.

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Artiste : A6A7 et junica-hots
Citation de Carlos Ruiz Zafon.
Alicina.

    – Mal ? Oh non. Je suis solide ! fis-je en réponse à la question de mon aînée.

    Et c'était vrai. Je passais mon temps à tomber, à me cogner, à me tordre les chevilles, à passer par-dessus les meubles qui semblaient se jeter en travers de mon chemin. À force, je m'étais habituée, et ne faisais plus très attention aux bleus ou égratignures qui résultaient de ces envolées intempestives.
    Belle-sœur ! Je souris largement. C'était bien vrai, j'étais sa belle-sœur, et il était logiquement mon beau-frère. J'avais un beau-frère ! J'en éprouvais autant de joie, sinon plus, que si on m'avait dit que j'allais épouser le fils unique de la Reine, qui était forcément beau, blond - j'avais remarqué que je préférais les blonds - aux yeux verts, et surtout, à peine plus vieux que moi. C'était encore mieux que si j'avais gagner le gros lot à la tombola royale. J'avais un beau-frère ! J'avais des neveux et une nièce ! J'avais une sœur aînée ! Je venais de gagner mon bonheur sans rien avoir joué. J'étais comblée.

    – Oh ce n'est rien, vous savez. Cela arrive à tout le monde d'oublier... Regardez-moi !

    Je lâchai un petit rire gêné. Je notai intérieur d'arrêter définitivement toutes sortes de blagues sur les amnésiques. Ce n'était pas drôle. Ça ne faisait rire personne, sauf moi peut-être. Et encore.

    – Ne t'en fais pas pour eux, Lucie. Ils paieront un jour leurs crimes.

    Et je n'en pensais pas moins. Je ne m'imaginais pas en train de leur botter les fesses, mais que ce soit dans ce monde ou dans l'autre, ils finiraient par régler l'addition. Et elle risquait d'être salée.
    Laissant ensuite Pattricia et son époux discuter de choses qui les concernaient, je regardais s'activer les gens de cuisine. Il avait été question d'un salon, d'un repas, d'une annonce, et tout en étant extrêmement curieuse de savoir ce qu'était cette surprise, je répondis à Lucie.

    – Léna n'en revenait pas. Elle était très heureuse, je crois qu'on peut le dire. Pour ce que j'en sais, elle va bien, mais je crois qu'elle est déprimée un peu, à cause de son bébé.

    La malheureuse étant obligée de l'élever sans père, la situation n'était pas simple. Mais je comptais bien faire quelque chose pour lui rendre son sourire. Si seulement elle pouvait répondre à mes lettres !

    – Est-ce que tu la connais bien, ma sœur ?

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Euridyce
    – Léna n'en revenait pas. Elle était très heureuse, je crois qu'on peut le dire. Pour ce que j'en sais, elle va bien, mais je crois qu'elle est déprimée un peu, à cause de son bébé.

    Le bébé. Rien qu'à la mention de ce petit être, Lucie semblait se décomposer un peu. Elle l'avait oubliée, sa cousine. Ce sujet si sensible, qui avait mené à quelques discussions enflammées. De nombreux souvenirs remontèrent, jusqu'à l'annonce de la grossesse d'Héléna, dans cette taverne de Dijon, suivie de celle de Dally. Et toute cette période de pression, déchirée entre deux personnalités fortes mises à mal. Ce n'était pas forcément les meilleurs moments partagés avec Léna, c'était certain. Comme cette soirée, où Lucie s'était endormie aux côtés de la rouquine pour l'apaiser, tant elle avait mal, le ventre gonflé comme si on y avait caché un ballon. Arry n'était pas là, ce soir là. Tout comme il n'avait pu assister à la naissance de Luna, sa fille, leur fille. Une histoire bien compliquée, en soi.


    – Est-ce que tu la connais bien, ma sœur ?

    La question fit sourire Lucie. Est-ce que quelqu'un pouvait se vanter de connaître Héléna ? C'était ça, la vraie interrogation. Arry ne la comprenait plus, même si par le passé il avait été très proche d'elle. Peut-être Matt. Mais même lui avait échoué à reprendre contact avec elle. En grande partie par la faute de Lucie.

    Je l'ai connue, le temps de sa grossesse. J'étais là quand on l'a su, et quand les choses se sont compliquées entre elle et le père du bébé. Et depuis, on la cherche. J'imagine combien Luna doit être jolie.

    Le regard rempli de regrets se posa sur Ali, guettant tout de même du coin de l’œil l'ours et sa mère.

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Artiste : A6A7 et junica-hots
Citation de Carlos Ruiz Zafon.
Pattricia
Le sujet Helena se trouvant être un sujet de regrets et d'inquiétude, la vindicative n'est pas du tout décidée à les laisser plomber l'ambiance. Le moment est réservé aux retrouvailles avec Ali qu'elle croyait morte et un peu aussi au repas de l'ours. Les doigts toujours entrecroisés à ceux de son époux, elle fait signe de l'autre main au personnel.

Le plateau dans le salon oriental s'il vous plait, apportez-nous également quelques boissons rafraichissantes pour les dames, merci.

Il était temps de bouger tout ce petit monde, la cuisine devait être rendue à ses occupants habituels. Affichant un sourire mystérieux, les jades se posent tout à tour sur sa sœur, sa fille et son époux.

Laissons place à tout ce petit monde qui aimerait bien pouvoir travailler tranquille, direction le salon oriental. Hop hop hop !

Tirant l'ours avec autorité vers la sortie, elle fait un signe de tête aux filles pour qu'elles suivent et sort dans le couloir de service pour prendre la direction du vestibule, et enfin du salon oriental. Les petites mains ont déjà installé une chaise et sa table d'appoint pour le maitre de maison quand aux divans couverts de soie et leurs coussins bariolés ils attendent simplement que la gente féminine y pose son popotin.
Prenant un air de conspiratrice, la rousse sort de sa poche un parchemin pliés et l'agite avec un grand sourire.


J'ai de la lecture à vous faire alors installez-vous vite.
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Argawaen
Le Dehuit de Malemort se laissait entraîner par la rousse jusqu'au salon oriental et souriait en voyant que les servants avaient préparés sa table d'appoint. Le Dehuit de Malemort prit place sur la chaise qui lui était destiné et soupira de bien être. Il n'y avait plus qu'à attendre la pitance.
Avec sa faim il en avait presque oublié la nouvelle de son épouse, le vétéran s'accouda à la table, il glissa sa main sur son propre flanc et fronça les sourcils.
Il quitta la pièce en courant et revint avec sa hache.


Bah quoi ? Si jamais y'a des têtes à couper elle veut être là.

Amusé de sa bêtise le Dehuit de Malemort revint à sa place et porta son regard bleuté en direction de son épouse. Il cala discrètement sa hache contre la table et observait ensuite le papelard qu'elle tenait dans la main.

Bon Lucie, belle-frangine, magnez-vous un peu le fondement, j'ai envie de savoir ! Et ma hache s'impatiente !

Il aurait pu rajouter que son estomac était au bord de l'implosion suite au manque de nourriture mais il n'en fit rien. Il restait un minimum civilisé...
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Alicina.

    Le bébé... J'avais cru comprendre qu'en effet, il posait problème. Je tordis la bouche, ne sachant que dire. Ce n'était pas une situation facile, et j'aurais voulu pouvoir apporter une solution toute prête, qui rendrait le sourire à ma sœur, mais je n'avais rien en réserve. Aucune façon d'arranger les choses. Ce ne devait pas être simple de se surpasser pour un enfant dont on ne voulait pas.

    Mais Pattricia su m'arracher à ces sombres pensées. Je suivis le petit groupe jusqu'au salon oriental, m'émerveillant de la disposition des meubles et des objets. Voilà une pièce où il devait faire bon vivre, et passer du temps. Un endroit calme, qui donnait l'impression d'avoir traversé les océans pour se retrouver à Alexandrie. Je souris, ravie, en prenant place. Une grande nouvelle allait tomber, et j'étais toute excitée à l'idée de savoir ce que c'était.
    Mon beau-frère débarquant avec une hache me fit rire. Néanmoins, je jetai un œil autour de moi pour vérifier que nul diablotin allait sortir de sous un meuble pour s'en prendre à nous.

    – Quelle est donc cette grande nouvelle ? ne pus-je m'empêcher de demander, parfaitement à l'aise, à ma plus grande surprise.

    Était-elle enceinte ? Avait-elle trouvé un trésor ? Allait-elle se lancer dans une expédition qui l'amènerait au bout du monde et allait-elle nous demander de la suivre ? Auquel cas, je n'aurais pas refusé, ni hésité à accepter. J'aimais les aventures, et d'autant plus lorsqu'elles étaient vécues en famille.

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Euridyce
    Les sujets embêtants furent finalement évités. Elles auraient tout le temps d'en parler, dans d'autres circonstances, et ailleurs. Il était l'heure des retrouvailles, et aux bonnes nouvelles. Rien ne pourrait noircir ce tableau si éclatant de joie et d'amour. Avant de suivre la petite troupe, la blondie se pencha vers l'une des servantes, qu'elle connaissait bien, et murmura pour que sa mère n'entende pas.

    Dîtes, je pourrais avoir des biscuits aussi ? S'il vous plaît. Mais discrètement.

    Après tout, c'était pour ça qu'elle était venue, au départ.

    "Bon Lucie, belle-frangine, magnez-vous un peu le fondement, j'ai envie de savoir ! Et ma hache s'impatiente !"

    La voix de son père rappela à Lucie qu'il fallait suivre, et c'est ce qu'elle fit. Se ruant dans le salon, pour rattraper les trois autres, elle se plaça debout aux côtés de l'ours. La hache ne l'impressionna pas le moins du monde : elle en avait l'habitude. Au contraire, ça l'amusait.

    On veut tous savoir. Il va falloir lâcher le morceau.

    Réalisant que les divans n'attendait qu'elle, le petit corps de Canéda s'y installa, non sans coller une petite pichenette sur l'épaule de son père au passage, avec un sourire malicieux. Embêter les gens était le passe-temps préféré de Lucie, et ce depuis toujours. Le regard brun détaille ensuite le visage imperturbable de sa mère.

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Artiste : A6A7 et junica-hots
Citation de Carlos Ruiz Zafon.
Plumenoire
De retour. La Plume était de retour. Pour le meilleur, et pour le pire !
Elle avait chevauché longuement, trop longuement pour son corps affaiblie par la maladie, espérant sans trop y croire, retrouver sa famille après une trop longue séparation. Que s'était-il passé en son absence ? Qui trouverait-elle ?

Paris. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas remit les pieds à Paris, surtout depuis l'épisode de la Cours des Miracles, qui lui laissait un goût amère en bouche et encore plus longtemps qu'elle n'avait pas mis les pieds à l’Hôtel particulier de sa mère. Enfin, elle savait toujours y aller, c'était le principal !

Laissant un Okan épuisé à l'écurie, et un Evil traînant largement la patte derrière, la jeune fille s'annonça à la porte. Il ne lui fallut pas longtemps pour montrer patte blanche et être admise dans l’Hôtel. Même avec ses habits poussiéreux, ses cheveux en bataille, coupés n'importe comment, ses yeux cernés, et son teint pâle, elle était connue ici.


Mes parents sont-ils présents ?

La louve n'attendit pas de réponse, à la lueur de son regard, elle avait devinée que le garde répondrait par l'affirmative

Pouvez vous me conduire à eux ?

Un sourire éclaira brièvement le regard de la jeune femme avant de se laisser conduire jusqu'au salon oriental. Elle inspira légèrement. Nerveuse Plume ? S’apostropha-t-elle mentalement. Oui, nerveuse.
Elle ne les avait pas vu depuis trop longtemps. D'un geste lent, elle poussa la porte et entra dans le salon. Son regard embrasa rapidement la pièce, s'illuminant. Sa mère, son père, sa sœur, et …. Les vestiges des délires de sa récente fièvre s'emparèrent de son esprit. Ali, elle la connaissait, mais quelque chose lui semblait anormal … avait elle oublié quelque chose ? Le regard de la brunette se troubla un instant, sans qu'elle ne puisse se souvenir … Les mois qui avaient précédés sa fièvre semblaient se mélanger, comme si elle les avait vécu de loin, trop loin. La jeune fille passa une main dans ses cheveux, repoussant les mèches rebelles.


Bonjour … fit-elle simplement.
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Pattricia
Quand une fille en cache une autre...



Le sketch de la hache lui fait plisser les jades, son époux adore la provoquer "une hache dans un salon de soie, nan mais allo quoi !" mais le sourire qu'elle affiche est celui de Bouddha, il paierait, d'une manière ou d'une autre et sûr qu'il n'attend que ça l'ours, une vraie famille de masochistes pas de doute... Quand Lucie s'est enfin assise, la rousse va pour commencer sa lecture et ce sont les victuailles et la collation des dames qui font leur entrée, prenant son mal en patience, elle attend. Elle ne relève pas quand elle voit une des servantes glisser un petit paquet à Lucie, elle dépatouillerait tout ça plus tard, pour le moment place à la grande nouvelle. Quand enfin le dernier jupon de servante a disparu derrière la porte enfin close elle commence à déplier le parchemin qu'elle tient depuis quelques minutes déjà avec le sourire niais qu'elle n'a que dans une seule circonstance. Sauf que la porte s'ouvre à nouveau et une brune amaigrie aux yeux encore fiévreux fait son entrée...

Bonjour …

Parchemin replié rapidement, la vindicative se lève comme poussée par un ressort et s'approche à grand pas de la jeune brune. Avec Plume, elle a le même élan mais toujours freiné par leur attitude commune de retenue et tout son contraire. La rousse finit néanmoins par prendre le visage de leur ainée dans ses mains et de la scruter. Le regard est inquiet, Plume avait mis plus de temps qu'eux pour se remettre et Patt aurait préféré qu'elle se repose encore un peu plutôt que de se lancer sur les routes pour remonter jusqu'à la capitale. Lui collant un baiser sur le front elle la contourne et passe la tête par la porte encore entrouverte.

A manger et à boire pour Mademoiselle Plume, au trot !

Elle referme la porte, prend le bras de Plume, heureuse qu'Evil n'ai pas rappliqué dans le salon et fait face à tout le monde. Désignant de sa main libre Ali, elle enchaine

Tu reconnais ta tante Alicina ?
Elle n'a pas en fait été assassinée par des gens qui voulaient se venger d'Helena mais assommée. C'est pour cela que l'on a jamais retrouvé son corps. N'est-ce pas merveilleux qu'elle soit vivante bien que sans souvenirs ?
Donc nous l'aidons à les combler et la chouchoutons tout en profitant de cette réunion familiale.


Elle la pousse gentiment pour qu'elle avance dans la pièce.

Fait tes léchouilles habituelles et assied toi j'allais annoncer une autre grande nouvelle et elle sera d'autant plus agréable à annoncer que tu es parmi nous.

La rousse va s'asseoir en espérant cette fois avoir le temps de balancer son scoop avant une nouvelle arrivée quel qu'elle soit. Re-dépliage du parchemin et re sourire niais. La voix est à la fois pleine d'émotions et d'excitation, bref une mère dans toute sa splendeur s'apprête à lire la missive d'un fils adoré.

Citation:
Ma chère mère,

Le temps me manque en ce moment, ce qui explique le fait de t'avoir laissée sans nouvelle.

Je suis au courant de cela mais malheureusement mes projets m'obligent à rester en Poitou actuellement.
Sinon cela aurait été avec plaisir.

D'ailleurs, bien que cela ne soit pas le meilleur moment pour annoncer ceci et j'aurais aimer le faire de vive voix..

J'ai rencontré une dame y a de cela un petit moment déjà et j'aimerais, si tu acceptes bien entendu, lui demander sa main et l'épouser. Elle me rend tellement heureux et je ne veux pas laisser ce bonheur s'envoler.

Ton fils qui t'aime

Cantor.


Les jades brillent et observent chaque visage. Malgré un léger trémolo dans la voix, la rousse finit par articuler.

Mon cœur, à la réception de cette missive, j'ai pensé que comme aucun des enfants n'a encore visité notre Domaine de La Chesnelière, cela pourrait être une bonne occasion pour réunir toute la famille que la présentation de la chère et tendre de notre Cantor avec sa demande officielle et, je l'espère, notre accord à la clé pour ces épousailles.

Elle ne peut que faire mouche en parlant de leurs terres du Maine, elle savait l'ours chagrin que personne, à part sa sœur Amy qui en est l'intendante, n'y mette les bottes.

De plus j'ai eu des nouvelles de notre amie Shanessa, elle m'a parlé de son envie de participer à une chasse au faucon, cela pourrait être l'occasion d'inviter nos amis et de passer quelques jours faits de ripailles et de chevauchées qu'en penses-tu ? Après tout pourquoi attendre l'organisation des joutes, profitons du Domaine avant.

Et puis il y avait les trois couples de chevaux pure race qu'elle lui avait offert pour leur St Valentin l'année dernière, elle avait hâte de voir ce qu'ils étaient devenus.
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Argawaen
Accoudé sur sa hache le temps que son épouse parle, le vétéran laissait son repas refroidir, bien qu'il piquait de temps en temps dans son écuelle.
Le Dehuit de Malemort souriait doucement à la nouvelle, un mariage... Finalement il risquerait bien d'être grand-père avant de passer l'arme à gauche.


Voilà une idée qui me plais mon épouse, et concernant la chasse aux faucons... Bien volontiers également !

Retournant à son assiette le vieil homme prit de nouveau la parole.

J'ai hâte de rencontrer cette jeune femme, je me demande à quoi elle pourrait ressembler cette future épouse... J'espère que notre fils a bon goût, je le sais raffiné, il a une réputation à tenir !

Souriant amusé il se tut enfin.
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Plumenoire
Plume esquissa finalement un sourire rassurant en rencontrant le regard inquiet de sa mère. Se laissant entraînée au centre la pièce, elle écoute le tourbillon de parole qui jailli de la bouche de sa mère. Elle qui n'avait pas vraiment repris pied avec la farandole mouvante de la vie, elle allait être servie !

Tu reconnais ta tante Alicina ?  La brune hocha la tête, les souvenirs lui revenant en mémoire
Elle n'a pas en fait été assassinée par des gens qui voulaient se venger d'Helena mais assommée. C'est pour cela que l'on a jamais retrouvé son corps. N'est-ce pas merveilleux qu'elle soit vivante bien que sans souvenirs ? 
Donc nous l'aidons à les combler et la chouchoutons tout en profitant de cette réunion familiale. 
Fait tes léchouilles habituelles et assied toi j'allais annoncer une autre grande nouvelle et elle sera d'autant plus agréable à annoncer que tu es parmi nous. 


S'avançant dans la pièce, la jeune fille salua simplement de la main, un léger sourire aux lèvres, et gagna un fauteuil libre. Au vu de son état encore faible, elle préférait éviter d'aller voir à droite à gauche tout le monde. La nourriture ne tarda pas à arriver, et, suivant l'exemple paternel la louve piochait dans son assiette en écoutant la missive de son frère. L'idée proposée par sa mère sembla ravir l'ours, ce qui fit sourire de nouveau la louve.

C'est une excellente nouvelle. J'ai hâte d'enfin pouvoir visiter ce fameux domaine !

Elle se demandait si cette découverte domaniale serait aussi sportive que l'avait été celle de Cosnac ... Puis se tournant vers Alicina et Lucie.

J'espère que vous serez toutes les deux de la partie, ça me ferait plaisir de passer un peu de temps avec vous … depuis le temps que je ne vois personne

Et de sourire légèrement en écoutant les réactions des uns et des autres.
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Euridyce
    A l'entrée de sa grande soeur, Lucie eut un large sourire, dont elle n'avait même pas conscience, et donc totalement spontané. Voilà longtemps qu'elle ne l'avait vue, également, et celle qu'elle considérait comme un modèle semblait plutôt mal en point. Elle gagna un siège, et Lucie lui plaqua une bise affectueuse sur la joue. Il n'était pas question de manquer ce rituel. Son intérêt revint ensuite à sa mère, qui annonçait enfin LA nouvelle.

    Cantor allait se marier. Lucie hésita à partir dans un fou rire, tant l'idée que son frère se marie lui paraissait impossible. Lui, l'intenable Cantor, le gosse impossible qui vadrouillait de lits en lits. Puis, l'hilarité laissa place à une inquiétude grandissante, dans un instinct de survie assez spécial. La blondie allait être "mangée". Plus précisément, on allait lui piquer sa place dans le cœur de son petit rouquin adoré. Le nez, comme un réflexe naturel, se plissa, et les bras se croisèrent. L'idée semblait enchanter l'assemblée, toute l'assemblée, sauf la triplée.

    Ah. Il se marie. Mais... Il est trop jeune. Quoi, c'était nul comme excuse ? Ça suffisait pour justifier, selon Lucie, sa moue jalouse et son ton peu enjoué. Elle a intérêt à être gentille, sa femme.

    Autrement dit : la fiancée va devoir supporter les humeurs de la soeur possessive. Souriant tout de même à la remarque de Plume, elle opina. Partir avec sa famille voir la nouvelle ? Beau programme. Son regard inquiet détailla la louve, discrètement.

    Par contre, je suis pour la virée. Surtout si Plume vient.

    De quoi faire encore râler la maman adorée. La fille indigne adressa d'ailleurs à la vindicative un sourire, profitant de l'occasion pour grignoter les quelques biscuits que la servante lui avait glissé en douce.

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Artiste : A6A7 et junica-hots
Citation de Carlos Ruiz Zafon.
Pattricia
[Le temps fait son œuvre et pas toujours comme il faudrait...]


Ils allèrent en Maine mais pas pour la présentation de la fiancée de Cantor nan, celle-ci mourut soudainement et son mini-elle se replia un peu sur lui-même. Le joyeux drille insouciant était devenu un jeune homme grave, non dénué d'humour, mais plus triste, dépité par ses expériences professionnels et politiques. Il avait fallu qu'elle le voit et une fois encore Ari avait très bien fait les choses. Sa marraine trucmachinchosiste était faussement morte et sa demi-sœur Orkhange pareil. Ces deux là avaient une place très particulière dans le coeur de la rousse, un truc qui lui rappelait tant de disparus ou de reclus qu'elle croyait à jamais perdus. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, l'époux de la "Papesse" était également en vie, le fameux Matpel respecté des stratèges d'antan. Il avait donc fallu aller chercher les filles prodigues de PapaPair Valnor et ils étaient passés par le Poitou...

La douleur de la perte de sa sœur Helena avait été apaisée par la joie de retrouver un certain équilibre entre serrer Cantor dans ses bras et les fantômes de son passé qui ne l'étaient plus. Tant de choses dingues étaient advenues... Ils avaient tué l'Empereur, fait voler des vaches, créer des champignonnières portatives, sauvé un fétus d'un infanticide, La Force avait été érigée en Baronnie, l'ours était devenu vassal de Sa Sublimissime Blondeur (alias SSB) Lubna -ouais encore une vieille et alors !-, Sancte avait maintenu l'ours comme son vassal, Lucie n'était plus une jeune fille innocente et Phyla était revenue dans sa vie.

Et le vœux secret de la rousse -'fin pas vraiment secret mais bon- avait enfin pu voir le jour. Un jeune garçon du nom de Jean allait faire partie de sa vie et elle allait l'adopter. Les papiers étaient quasiment faits et pour poser un baume sur les cœurs meurtris, rassembler les siens autour d'elle comme elle l'avait toujours rêvé, réunir les cœurs quels qu'ils soient, elle avait décidé que l'Hôtel de La Force serait LE lieu où fêter la Saint-Noël cette année.

Quand on y pensait la réunion serait sans aucun doute improbable et du type 4ème dimension mais ce rêve prendrait peut-être enfin réalité. "Ari s'il te plait, cette fois c'est pour moi très égoïstement que je te demande un coup de pouce. C'est vraiment important pour moi, je t'en conjure aide-moi !"
Elle se pose donc devant son bureau où se trouve son écritoire et commence une lettre d'invitation.


Citation:
De Pattricia La Canéda Dehuit de Malemort et
D'Argawaen Dehuit de Malemort
Baronne et Baron de La Force
Dame et Seigneur de La Chesnelière, de Lugan, de Cosnac et de Raix

Vous convions à venir passer le réveillon de la Saint-Noël à nos côté en notre Hôtel de la Force dans le quartier Saint-Jacques à Paris.

Cette réunion se veut simple et sans chichi, vous y viendrez donc dans la tenue qui vous convient, le repas sera diversifié afin de plaire aux gouts de chacun.

Toute velléité d'offrir des présents sera remerciée gracieusement du moment que vous gardez à l'esprit que les présents seront ré-offerts aux enfants de l'Orphelinat Sainte-Clothilde qui ont bien plus besoin que nous d'amour et d'attention.

Il y aura possibilité de danser pour qui veut et des alcools divers couleront à flots.

Nous espérons que SA Seigneur Princesse Lotx acceptera de bénir cette soirée de la manière qu'il jugera des plus appropriées, même trucmachinchosiste...

Nous osons vous espérer près de nous en ce jour d'amour tout à fait bisournoursesque qui prendra les couleurs que vous voudrez bien lui donner.

Avec toute notre affection,





Argawaen Dehuit de Malemort






Fait à Paris,
Le 30 Novembre 1463



Non sans avoir sablé la missive, Patt se lève et se rend dans le bureau de son époux. Elle frappe et passe la tête.

Mon cœur je peux te déranger ? J'ai à te parler...
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Argawaen
Fatigué des voyages et des combats, le vieil homme s'était renfermé dans son bureau. Il avait allumé un feu de cheminée et s'était allongé sur la peau d'ours. Autour de lui se trouvait un tas de parchemins éparpillés un peu partout, il essayait de retracer l'histoire d'un chef Burgonde mais sans grand succès. Il farfouillait par ci et par là.
Les bras tendus, les yeux rivés sur son parchemin, voilà que la porte s'ouvrit et que la voix de son épouse se fit entendre. Se redressant, laissant le parchemin qu'il tenait à côté de lui, le vétéran regardait la rousse.


Mmm oui bien sur ma douce. Désolé du bordel, j'essaie de retracer la vie d'un chef Burgonde mais sans grand succès. Attend bouge pas je te fais de la place, viens donc te caler contre moi et je serais tout ouïe.

D'un large geste de son bras il écarta tout ce qui se trouvait autour de lui et vint s'adosser à la malle qui se trouvait en face de la cheminée.
Le vétéran, assis, attendit que son épouse le rejoigne avant de prendre la parole.


Alors, que voulais-tu me dire ?
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