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[rp Inauguration/ Jeu] Qui sera assez braVache pour une....

Ambroise.
      Sur les quais de la Seine …



    Il était dépité le jeune frère. Et en plus elle l’appelait Monseigneur ! Alors là, …

    Je vous interdis de … A quoi bon ! Il savait qu’elle le faisait exprès de l’appeler ainsi parce que cela l’énervait.

    S’il y avait bien une chose que le jeune frère n’aimait pas, c’était d’être devant le fait accompli. Il n’avait à présent plus le choix et devait participer à ce fichu concours.


    Vous êtes vraiment ! Grrrrrrr ! Une peau de vache oui !

    Et Ambroise se dirigeait sur les quais à la recherche d’une barque libre, mais seulement il n’y en avait plus. Certaines commencèrent déjà à s’éloigner alors que d’autres avaient apparemment décidé de traverser à la nage en voyant une jeune silhouette dans l’eau. Alors, ni une ni deux, le jeune frère cours en tenant son chapeau de paille d’une main, et sa besace de médecin de l’autre et va sur la première barque encore à quai qu’il croisait.

    B … bonjour dit-il timidement en regardant la Sœur monter dans sa barque à son tour. Mes biscuits pensait-il. Il se tourne vers l’homme et lui dit d’un ton pressé. Allons-y mon frère ! Nous devons vite gagner l’autre rive …

    Ambroise devait faire un effort sur lui-même pour vaincre sa timidité. Mais dans le feu de l’action, il l’oublia bien vite. Après tout, il y avait tout de même une boite de biscuits à la clé …



5 : Vous vous incrustez sur la barque de Karec, prétendant le connaitre.

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Selena_d_alaric

Le nez en l'air la rouquine s'était laissée entraîner bien plus loin qu'elle n'aurait dû dans les ruelles de la ville.
Faut dire que les étals n'étaient pas ceux des villages qu'elle avait coutume de fréquenter et que les tentations étaient multiples.

Deux fois déjà elle s'était retenue de céder à la tentation d'acheter ,la première fois un pendentif merveilleux et la seconde du tissu d'un vert comme elle les aimait tant...
Mais bon...Le tissu elle aurait bien le temps de revenir après ce fichu concours....
Pourquoi donc avait elle eu cette idée saugrenue de s'inscrire aussi???Peut être simplement parce qu'ici personne ne la connaissait et que tant qu'à s'amuser autant y'aller carrément...

Séléna avait peu l'occasion de se distraire,entre le conseil,les paperasses,le domaine à faire tourner...Sans parler d'une famille relativement nombreuse et active.....Bref elle avait un rang à tenir et les gens de sa ville la respectaient suffisamment pour qu'elle ne s'aventure pas trop à faire dans le genre "concours ridicule" comme celui ci où on lui avait parlé de vaches à dompter ou je ne sais quoi...
Elle s'était retrouvée à Paris pour une histoire de tapisserie et avait voulu venir seule ,ce qu'elle avait vite regretté les rues fourmillant d'une populace qui n'était pas toujours si sympathique qu'elle s'en donnait l'air.
Bon elle savait se défendre et le maniement de l'épée n'avait aucun secret pour elle...Ce n'était donc pas la crainte qui faisait ralentir son pas vif,juste ses pensées qui vagabondaient pendant que son regard émeraude s'attardait sur les merveilles que proposaient certains marchands.

En fait elle n'avait pas trop réfléchi et avait foncé dans ce qui lui semblait maintenant une sacrée chausse trappe.
Mais qu'était elle venue faire dans cette galère?
De galère il n'y en avait point d'ailleurs et lorsqu'elle arriva au bord de l'eau à l'endroit qu'on lui avait indiqué il n'y avait que des barques qui étaient amarrées à de petits pontons et juste en face mais à quelques encablures tout de même ...La fameuse île.
La jeune femme pensait encore à ce pendentif en espérant qu'elle le retrouverait et que personne n'aurait l'idée de l'acheter avant qu'elle puisse revenir et elle vit plusieurs barques partir ..L'une avec une jeune femme à bord,l'autre avec un jeune homme qui regardait dans sa direction...
Bon ..y'en avait il une de libre quelque part.....

_Pardon Gente Dame ....
Séléna sursauta,elle ne connaissait personne dans le coin...Qu'est ce que.....
Levant les yeux elle vit devant elle un homme fort séduisant ma foi qui lui souriait:

_Je ne voudrait pas être importun.....Permettez......

Et de s'incliner profondément devant elle

Mais qu'est ce qui lui prenait?Etait ce coutumier à Paris de faire de telles courbettes devant une Dame qu'on ne connaissait pas?
_Oui??Que puis je pour v....
Estomaquée Séléna voulait bien rester polie mais elle voyait surtout des barques partir et elle craignait ho combien ne plus en avoir elle même...
_Excusez moi Messire mais ....J'ai peu de temps et.....
_C'est moi qui suis impardonnable...Mais votre allure....Je vous vois depuis un moment et......
_Messire que vous me voyez est une chose...Que vous me retardiez en est une autre et je vous assure que je n'ai pas le temps de....
_Mais ouiiii...Ouiiii...Bien sûr...Je ...C'est que je vous ai vue tout à l'heure et je......Si vous tenez à ce bijou que vous regardiez...Je peux me permettre de vous le faire parvenir....

Sur un ton de confidence il ajouta plus bas
_Je connais le joaillier ....Il pourra vous faire un prix .....Je lui parlerai.....

Les barques partaient et se superposait à cette vision le si joli pendentif...
La rouquine secoua la tête ..Mais enfin!!! l'allait pas se laisser embobiner comme une gamine par cet individu qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam....
Fronçant le nez (ce qui était très mauvais signe ,ceux qui la connaissaient bien le savaient et auraient pu prévenir le fâcheux...Mais z'étaient point là..)Séléna redressa sa petite taille et toisa l'homme .
Le ton cinglant eut l'air de surprendre l'individu qui devait se croire irrésistible:
_Messire il suffit!!! Vous parlez à une D'Alaric pas à une gourgandine et je n'ai que faire de vos propositions si je dois me faire offir un bijou j'ai un mari pour ça !!!
Maintenant laissez moi passer je vous prie!!!!


Elle fit un petit écart suffisant pour se décaler du bonhomme et fit une dernière tentative pour rejoindre le ponton le plus près d'elle mais en vain......
La dernière barque libre venait de se détacher du quai.
Elle ne put s'empêcher de taper rageusement du pied sur le sol et c'est à ce moment qu'elle aperçut un visage qui ne lui était pas du tout inconnu mais qu'elle n'arrivait pas à remettre exactement dans le contexte.....

Ce jeune homme avec la nonne.......Bon sang...Mais....que faisait il là?
Persuadée que ce ne pouvait être que le Grand Architecte dont les voies sont toujours impénétrables qui avait mis cette personne là et pas une autre sur son chemin,Séléna leva le bras pour faire un petit signe à celui qui allait peut être être son sauveur bien malgré lui.


14 : Vous vous faites aguicher par une femme de petite vertu (ou un homme) payé par Bastian_hoggendaffen : elle vous fait louper le départ de la barque.

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Soeur.abigael
      Sur les quais de la Seine …



    Comment ça peau de vache ? Mais vous deviendriez grossier ma parole !

    Un sourire remplit de malice s’affiche sur les lèvres de la nonne. Oui, il était bien parti pour chasser ses idées noires. Enfin ! Elle rejoignit son passeur qui l’attendait. Elle l’avait gracieusement payé quand elle crut entendre une voix féminine crier. « Messire ça suffit !!! »

    Une dame un danger ? pensa-t-elle. C’est ainsi qu’elle voulait venir à l’aide de la jeune femme qui visiblement s’en était sorti.

    Bonté divine ! Vous n’avez rien ! dit-elle à la femme rousse qui semblait désappointée.
    Je vous en prie ma Fille, venez avec nous. Quand il y a de la place pour deux, il y a de la place pour trois.

    Le passeur les regarde d’un mauvais œil en répondant. Vous m’avez payé pour vous faire traverser, mais pas une passagère supplémentaire.

    Oh ! Eh bien ! La cupidité est un péché mon Fils ! Mais bon ! Il faut croire que c’est votre jour de chance. Elle lui tendit une bourse garnie d’écus. Pas questions qu’ils prennent du retard. Elle comptait bien le gagner ce défi. Voilà, vous êtes content ? On peut y aller ? C’est que j’ai une course à gagner moi !

    Peau de vache ! Marmonne-t-elle. Il va m’entendre sur l’autre rive pensa-t-elle.

    C’est ainsi que la barque quitta le ponton pour la traversée tandis que la jeune nonne fit la connaissance de la femme rousse qu’elle avait visiblement sauvé d’un homme à la mine patibulaire.


    Vous n’avez rien, tout va bien ma Fille ? … Je suis Sœur Abigaël de l’Hospice Ste Hildegarde de Marseille.

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    Sœur Abigaël de l'Hospice Sainte Hildegarde de Marseille.
Gerei
Trop tard. Je l'avais bien dit que c'était trop tard pour partir. Voilà, il fait nuit, j'y vois plus rien, ça pue. Je sais même pas où est cette fichue île. Je suis perdu et dans Paris de plus est. Tout ce qui va arriver, c'est que je vais faire demi tour et que leurs vaches elles iront jouer à saute moutons toutes seules...

C'est ainsi que Gerei grommelait tout en marchant dans les rues désertes de la capitale.
Il était perdu et désespérait de ne jamais arriver
Il finit par apercevoir un homme appuyé contre le mur d'une maison. Il se dirigea rapidement vers lui pour lui demander son chemin.


Pardon, mon brave, pourriez m'indiquer la direction de l'iles aux vaches s'il vous plait.

Il avait mis les formes. Il ne voulait pas prendre le risque de ne pas avoir de réponse à cause d'une impolitesse. L'homme lui tournait le dos face à cette maison et ne lui donna comme réponse qu'un :

Gné ?!


Sans se décourager, mais également parce qu'il n'avait pas le choix il reposa sa question. Il ne connaissait pas les locaux, ils ne fallait pas être contrariant, mais le fait qu'il ne se soit même pas retourné commença légèrement à l'énerver.

Non, mais je veux juste savoir où se trouve l'ILES-AUX-VACHES. Les vaches, vous voyez ? Ces gros trucs qui font meuhhh, pas Gné !

L'homme sans bouger son corps tourna la tête pour le regarder.

Vous voyez pas que je suis en train de pisser ?

Elle est là bas votre ile. A deux pâtés de maisons, c'est la Seine.
Vous permettez, j'ai pas fini.


Il se retourna ignorant totalement Gerei.


Ce dernier confus bafouilla :

Ah...euh...merci...bonne continuation.

Soulagé toutefois, il s'en alla dans la direction indiquée.

Arrivé au bord de la Seine, il chercha un embarcadère.
A droite ou à gauche ?
Il pris une pièce de sa poche, celle qui devait payer la traversée et la jeta en l'air. Il la rattrapa.


Pile !

Mince j'ai oublié de dire si pile c'est droite ou gauche.
Bon, pour gagner du temps je vais relancer pour savoir si pile c'est à droite ou à gauche, après je relancerai pour face et ensuite je pourrais voir si ça se confirme.


Il jeta la pièce mais celle ci tomba par terre. Il la chercha à tâton dans le noir. Elle avait disparue. Mais à sa place, sous un pavé, il trouva un papier. Il s'agissait d'un ticket pour une traversée pour l’île aux vaches.

Tout s'arrangeait. Il ne restait plus qu'a savoir s'il fallait aller à droite ou gauche et sans pièce ça allait être difficile.


Face cria t-il en se dirigeant vers la droite.

Oui, dans la vie y a des moments où il faut savoir se mentir, sinon on en sort plus, se dit il.

Et comme il semblait qu'Aristote était fatigué de le voir traîner, il tomba rapidement sur un embarcadère.

L'embarcation était visiblement réservée aux gens les plus aisés.


Gerei tendit son ticket au passeur sans dire un mot.

L'homme le salua bien bas et le pria de monter à bord. Il lui montra une petite cabine et l'invita à s'y installer. Cela ressemblait plus à un petit salon qu'a une cabine de bateau. Des fauteuils moelleux, avec une table garnie de mets et des boissons.

Gerei s'installa un grand sourire sur son visage.


Le passeur l'avisa poliment

Nous partirons quand messire le désirera.

Un verre déjà à la main, Gerei lui répondit


Et bien passeur, passons donc...mais pas trop vite non plus hein ! On a bien le temps de retrouver le plancher des vaches.


15 : Vous avez trouvé un ticket pour le passeur sous un pavé. Vous montez dans une barque VIP, heureux.

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Karec


Débarquer sur l'Île aux Vaches


Karec avait l'habitude sur le lac de Dax de s'embarquer avec sa barque....
il l'avait construite de ces mains de charpentier, sans trou assurément,
il savait que c'était quand même pas sans risque dans le Lac de Dax Gerei
y faisait pipi tous les soirs et donc à la vue de ce grand flot d'eau,
il ne voulait surement pas y plonger un pied.

Il mit sa barque à l'eau tout les concurrent partaient
tranquillement et il monta dans cette fameuse barque,
il prit le temps de bien regarder l'autre rive avant de monter à Bord...
Il s'installa 'confortablement' sur les planches en bois.
Dans un cri perçant des éclaboussures venaient déjà à la mouiller.
Il vit Sashah à l'eau et pria qu'elle ne buve pas la tasse...
il était certain qu'il allait la dépasser en barque.

Il prit ces rames et... un homme monta dans sa barque, qu'il ne connait pas... qu'il n'avais jamais vu !


Citation:
B … bonjour dit-il timidement
en regardant la Sœur monter dans sa barque à son tour.
Mes biscuits pensait-il.
Il se tourne vers l’homme et lui dit d’un
ton pressé.

Allons-y mon frère ! Nous devons vite gagner l’autre rive …


Par Aristote vous m'avez fait peur !!!


Que puis-je pour vous Messire ?!
il regarda l'homme interloqué, chercha un
instant si il avait un frère et se rendu compte que non...


Mais mais ... il avait l'air d'un homme de foi..
.et timide et...
Karec bonne âme ne se sentais pas de jeter cet homme à l'eau
d'un coup de rame bien placée et pourtant depuis qu'il était Maire
de Dax il aimait en donner des coups de rame




Mon frère allons y mais faite au moins l'effort de ramer,
et de me partager vos biscuits si vous gagner le concours !!

il lui lança une rame qui a failli tomber à l'eau, lorsque Karec
lui parla de partager les biscuits, apparemment il avait affaire avec
un homme gourmand


Assez vite ils dépassèrent Sashah qui avait pourtant prit
de l'avance avec sa brasse coulée, bien que la barque
n'allait pas très droit, ils arrivèrent à bon port...
Karec eu une pensée pour Artistote afin que celui-ci
n'oublie pas le geste de ne pas avoir mit un curé à l'eau,
même si ce concours est vache


6 : Ambroise. s’incruste sur votre barque et prétend vous connaitre.

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Si les résultats ne sont pas à la hauteur de ton espérance, dis-toi que le Grand chêne aussi, un jour, a été un gland
Tuatha
Elle avait bien prévu de venir à Paris , mais pas dans ces conditions et surtout pas seule .
Mais une parole est une parole et puis de toute façon elle n'avait trouvé personne pour faire le boulot à sa place . Les hommes ne sont plus ce qu'ils étaient et préféraient rester à boire ou à guerroyer plutôt que d'aider une amie ou une jeune femme en détresse .
Vouiii! Bon d'accord elle poussait le bouchon un peu loin , mais quand même !
De toute façon les hommes en ce moment elle les avaient en travers de la gorge , donc qu'ils se tiennent à carreau !

Se diriger dans cette ville immense et nauséabonde , où il n'y avait pas l'ombre d'un arbre , où les masures étaient plus délabrées les unes que les autres , où les cris , les coups et les insultes pleuvaient telle une ondée hivernale était plus qu'elle ne pouvait supporter .
Il fallait qu'elle sorte de ce labyrinthe et trouve vite fait cette île aux Vaches . Là bas elle était sure de retrouver un peu d'air pur .. Enfin elle l'espérait , sinon elle allait hurler de désespoir .

Tenant fermement ses jupons et par la même occasion la bourse bien pleine qu'elle destinait à Sashah , être mécène c'était agréable , mais voilà qu'en plus il lui avait prit dans l'idée de s' inscrire , sur un coup de tête , à ce jeu stupide des vaches !
D'ailleurs çà va consister en quoi ce jeu ? A les traire en un temps reccord ? A les bichonner tels des chevaux ? A grimper sur leur dos ou à compter le nombre de mouches qui vont se poser sur leurs naseaux ? Nan ? Pas à compter le nombre de poils quand même ?

Un regard à droite , puis à gauche , elle était sure de s'être perdue . Il devait exister de beaux quartiers à Paris , mais non il avait fallut que son coche la dépose dans cet endroit sordide . Pourvu que ce ne soit pas la cour des Miracles pria silencieusement la jeune rousse .

Allons réfléchissons , sur le petit papier il est écrit que cette île se trouve sur la Seine , bah voyons , on ne s'en serait pas douté ! tssss ! pauvre cloche !
Donc ... il faut déjà trouver ce cours d'eau et ensuite remonter ou descendre ses berges et je vais bien finir par la voir cette fichue île songea t'elle .

Après des heures de déambulation , complètement épuisée elle déboucha sur une large avenue d'où l'on pouvait apercevoir la Seine et plusieurs petites îles .
Un sourire s'esquissa sur ses lèvres alors qu'elle approchait du bord . Enfin elle était arrivée à destination , fourbue , crottée , mais saine et sauve !

Son regard prit aussitôt conscience que trouver une barque n'allait pas être de tout repos . Elle en voyait plusieurs en route vers une île , elle apercevait une nageuse ... courageuse et il y avait même une nonne et un curé , avec un chapeau de paille ?
De loin elle ne voyait pas très bien , mais bon étrangement il lui semblait avoir déjà vu cette personne , mais où ? Là était la question .

Elle s'approcha du bord et aperçut un homme assis sur l'herbe , une barque était attachée non loin , c'était sans doute un passeur , il allait , sans doute , pouvoir l'aider à traverser .

Apercevant plus loin un homme de haute stature et de mise correcte se diriger lui aussi vers l'homme , elle dévala soudain le talus d'herbe et se précipita sur le passeur , se pointant devant lui la mine conquérante . Ouf elle était première !


Bonjour mon brave
Je souhaiterai me rendre dans l'île aux vaches , vous connaissez
?

B'jour m'dame
Bah oui j'connais pensez ! Y a un d'ces remues ménage en c'moment là bas .


Vous pourriez m'y emmener ? Je vous paierai bien entendu !

Vous z'y emm'ner ! bah j'peux oui , c'fra 40 écus l'aller et l' retour

L'homme lui semblait un peu rouge , mais sans doute était ce du à l'air vicié de Paris .
Oui bin c'est une fille de la campagne , elle sait pas tout ma rousse .

Elle ne chercha pas à discuter du prix , de peur de perdre l'embarcation et sauta dans la barque , avant de s'y installer confortablement .


En route ! Je suis pressée d'arriver et de pouvoir faire un brin de toilette avant de rencontrer les autres invités .

Avec un soupir d'aise elle ferma les yeux un long moment . Sentir la petite brise sur son visage et la petite barque qui glissait sur l'eau ..... Glissait sur l'eau ????

Elle ouvrit soudain les yeux pour se rendre compte que la barque dérivait vers on ne sait où . L'homme qui tenait la barre s'était endormi l'air béat sur son visage ,un litron vide à ses pieds .
Grands dieux ! Comment ne s'était elle pas rendu compte que sa rougeur était en fait celle de l'ivresse .
Fichtre ! Pour un Capitaine de navire elle s'était faite avoir comme de la bleusaille ! La honte !! Jamais elle ne va se vanter de çà c'est clair .

Se jetant en avant elle attrapa l'homme au col et le secoua de toute ses forces .


Hééééééééé!!!! On se réveille là ! La barque dérive !!!!
Hééééééééééé!!!!! Vous m'entendez espèce d'ivrogne ?
On dérive !!!!


Furax elle secouait le bonhomme de toutes ses forces en criant comme une mégère .

Vos 40 écus vous pouvez vous le mettre où je pense et si vous ne vous réveillez pas je vous fait passer par dessus bord ! Z'entendez ????

Ah l'effet fut radical ... la réponse se traduisit pas un zzzz ZZZZZZ ZZZZZ sonore .

10 : Votre passeur est ivre, mais vous le remarquez trop tard. Votre barque part à la dérive.

_________________
Sashah
[Je ne suis pas étanche...]


Elle ne sentait plus rien, ni ses bras, ni ses jambes et sa respiration devenait difficile. Si difficile. Elle avait beau nager, s'accrocher à sa planche, même si la distance entre l'île et la berge n'était pas si importante, elle lâchait prise. Des barques passaient, mais personne ne venait à son secours. Il fallait dire que du secours, elle n'en demandait pas. Les lèvres bleuies par le froid, le seul son qui pouvait encore sortir de sa bouche était un claquement de dents assez violent. Elle allait se noyer, c'était inévitable, l'eau glacée raidissait ses muscles, elle s'épuisait vite. Elle leva les yeux vers le ciel, un court instant, semblait déjà apercevoir dans le brouillard de son esprit le visage de son père.


Je viens vous rejoindre Père vous m'avez tant manqué....

Elle n'avait plus aucun sens des réalités, elle voulait juste arrêter de nager et se reposer. Mais son instinct de survie continuait à lutter et la faisait avancer brassée après brassée. Soudain elle sentit comme un choc sur sa tête, non pas trop violent, mais assez pour qu'elle lâche prise et commence à s'enfoncer dans l'eau. Elle se débattit, cherchant à remonter à la surface, les poumons en feu. Rien n'était plus cruel qu'un corset pour vous comprimer la poitrine et le délacer une fois les liens mouillés étaient impossible. Une voix semblait sortir du néant, un visage qu'elle voyait déformé se penchait vers elle. Elle ne faisait que s'enfoncer et remonter, perdant force et espoir de s'en sortir. Et puis une poigne de fer agrippa sa main, elle sentit qu'on la hissait.

Elle s'écorcha les jambes sur le bois râpeux de la barque et toussa quand enfin elle se retrouva allongée sur le fond de l'embarcation. [i]

- Ma Dame vous allez bien ? Crachez vous avez avalé de l'eau.

Pour cracher, elle cracha, elle régurgita toute cette eau qui envahissait sa gorge. Et puis son esprit refit surface et elle claqua des dents. Elle avait l'air fine, là en corset sur chemise et en jupon déchiré. La honte l'envahit mais elle ne dura pas. Une couverture vint se poser sur elle et des mains puissantes la frictionnait.

- Je ne vous ai pas vu et ma rame à heurter votre tête. Vous allez bien ? Laissez moi regarder votre front, vous avez une belle éraflure mais rien de méchant. Tenez buvez ça, ça vous réchauffera un peu.

Il l'avait aidé à se mettre assise et l'avait enroulé dans la couverture. Elle ressembla plus à un saucisson qui claquait des dents qu'à la propriétaire de l'île aux Vaches. L'homme lui tendit un gourde et elle but une grande rasade sans se faire prier. Mais l'alcool fort l'a surpris et elle s'étrangla à moitié, ce qui lui fit monter les larmes aux yeux par la même occasion tant elle avait la bouche en feu.

- Vous êtes tombée d'un bateau ? Vous alliez quelque part ? Respirez doucement, vous êtes moins pâle que tout à l'heure, ça va allez.

La voix était grave, chaude elle fixait sur l'inconnu ses yeux couleur d'ambre, elle ressemblait plus à un oiseau tombé du nid, que la femme pleine de vie qu'elle était. Il avait des prunelles d'un bleu incroyable, qui invitait presque à la noyade. Elle eut un pauvre sourire et montra l'île du doigt. Parler elle ne le pouvait pas. Sa mâchoire se mit à claquer au souffle du vent. L'homme rama aussi rapidement qu'il le put pour l'emmener à destination. Il l'aida à se lever, et arrangea la couverture devenue mouillée pour qu'elle puisse marcher sans tomber. Sa main se retrouva dans la sienne et une fois sur le ponton il dit :


- Avez vous un nom jolie nageuse ?

Saaa aaa sss hhh aaa hhhh
ne put-elle bêtement que ânonné tant ses mâchoires s'entrechoquaient.

Il sourit d'un sourire que l'on oublie pas et d'un coup de rame, éloigna sa barque. Une brise fraiche la ramena à la réalité alors qu'elle le regardait s'éloigner et elle partit vers ses quartiers pour se changer. A chacun de ses pas, ses bottes plein d'eau faisaient ploc ploc, mais elle gardait en mémoire les yeux et le sourire de cet inconnu. Elle ne lui avait même pas demandé son nom, de toute façon elle n'aurait pas pu. Un bain chaud et une tenue sèche et confortable plus tard, elle était toujours sous le charme, mais elle claquait moins des dents mais elle avait une belle bosse surplombée d'une égratignure sur le front...

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Bastian_hoggendaffen
Embarqué sur frêle esquif, Bastian Hoggendaffen vogue avec assurance vers son objectif. Le regard d'or et d'émeraude ne quitte pas l'île encore presque déserte qui attend le grand débarquement d'énergumènes en tout genre.

Il est hilare.

Ça part dans tous les sens autour de lui, pour ceux qui ont réussi à partir. Son séducteur d'opérette n'a pas fait long feu, la presque noyée a été sauvée des eaux, une embarcation part à la dérive, une autre s'est trompée de destination, quand certaines font encore le plein de passagers. Du grand art.

Cette première étape n'est pas réellement une course. Arriver le premier n'apportera surement aucun avantage particulier, hormis peut-être celui de pouvoir se préparer plus tranquillement à la suite du programme en découvrant l'agencement des lieux. Mais le probable benjamin de l'épreuve vit tout ceci comme une aventure, même si tout ne doit y être que ridicule et décalé. Et il est assez pressé de toucher au but pour voir ce qu'on leur réserve.

Sans se retourner, il hèle son rameur.


- Souquez ferme mon bon, nous devons les distancer.

"Mon bon", un quintal sur la balance, des bras comme des cuisses, une pilosité de type anarchique broussailleuse, la mine renfrognée, et semblant prêt à expédier le gamin à la baille au prochain mot trop familier à son goût. Oui Bastian a une manière toute personnelle, et parfois discutable, de choisir les personnes qui lui semblent dignes de confiance... En tout cas le petit navire avance vite, et ne tarde pas à accoster. Pour lui, aucun souci jusqu'ici.

Le jeune homme met pied à terre, avec une allure triomphante et conquérante. Juste à temps pour assister à la conclusion du sauvetage de la brune barboteuse. S'il la connaissait un peu mieux, il l'aurait complimenté pour sa fabuleuse maîtrise de la brasse coulée, tout admiratif qu'il est. Mais la dame semble pressée de se mettre au sec, chose compréhensible. Et puis les concurrents auront sans doute l'occasion de se croiser avant ou pendant le fameux jeu qui les attend.

Prêt pour la prochaine étape. Mais en attendant qu'un officiel ou un arbitre annonce la couleur, autant prendre possession de l'endroit, visiter un brin, et profiter du calme avant la tempête.


Nous partîmes quinze ou seize. Mais après bien des efforts nous arrivâmes... Ben finalement nous arrivâmes, et c'est déjà pas mal!
Pattricia
[Mort aux vaches !!!]


Tout le monde se faisait du souci à l'Hôtel de La Force, la vindicative enchaînait le n'importe quoi jour après jour. Elle partait le soir vêtue de fripes et revenait au petit matin, les yeux hagards, les traits tirés et le plus souvent avec une bourse plus remplie que la veille. Traînant dans les bouges où les jeux de hasard étaient l'attraction principale, elle ne revenait qu'à l'aube puant l'alcool et parlant un langage digne d'un charretier.
Sauf que la veille... elle avait perdu, et pensant se refaire, elle avait misé une fois de trop. Non seulement son escarcelle était restée vide mais en plus elle avait eu comme dernier paiement la mission de remplacer un type dans une course à laquelle il s'était retrouvé inscrit à son insu. Après lui avoir tendu une affiche le gars s'était carapaté, la laissant un peu ébahie le parchemin à la main comprenant à peine ce qui lui arrivait.

De retour à l'hôtel particulier, la rousse avait fait toilette, enfilé une tenue confortable et avait rejoint les quais de Seine en direction de la fameuse île aux vaches qu'elle pensait connaître de son passé à la capitale. Une fois au but, arrachant un brin de paille d'un ballot parmi d'autres entassés là pour le porter à ses lèvres, elle le mordille tout en observant la mini cohue qui se forme à l'embarcadère. Amusée et connaissant bien la capitale, les jades de la vindicative repèrent vite une barque qui est encore à distance mais se rapproche. Elle s'empresse de remonter la rive, se précipite sur un ponton plus en amont et siffle le passeur afin qu'il la rejoigne à l'écart de la cohue.


- Bien le bonjour ma Dame vous m'avez sifflé ?
- Bonjour, ça te dirait de gagner 8 écus facilement ?
- Pour sûr que ça m'dirait !
- Alors conduit-moi jusqu'à l'ile là-bas.
- Sur l'île où y'a des vaches ?
- Ouais...
- C'est vous la patronne...


Ravie d'avoir rondement mené son affaire, Patt s'accroupit pour délasser ses bottines, avant de monter dans l'embarcation, tournant le dos à celle-ci. Quelle n'est pas sa surprise quand on la pousse par derrière lui plantant le museau dans les planches du ponton. Folle de rage, après avoir lancé une bordée de jurons, elle se redresse et reste coite, sidérée quand elle reconnaît son agresseur.

3 : Vous êtes bousculé par Della qui prend votre place sur la barque : il va falloir trouver autre chose.
Edité pour fautes.

_________________

RP fofo2 en cours avant le décès de la reine donc pas de deuil.
Ancolie
[C'est vachement drôle]

Ce qu'elle vient faire à Paris ? S'acheter une robe. Non parce que, toute endeuillée et dépressive qu'elle est, Ancolia a tout de même très chaud dans l'épaisse robe de velours noir qu'elle porte depuis la disparition tragique de ses sœurs, et celle de son amoureux. Et comme les boutiques parisiennes sont réputées jusque dans son petit patelin, elle a décidé d'aller y faire un tour.

C'était donc pour ça qu'elle se trouvait en la capitale. Elle venait de troquer sa lourde tenue contre une charmante robe - très noire - légère. Ses cheveux blonds coupés aux épaules voletaient autour de son visage pâle, agités par la brise. Pour un peu, si elle n'avait pas été si dépressive, elle aurait eu envie de chantonner un air joyeux. Mais Ancolia avait l'âme et le cœur blessés. Elle n'avait pas la tête à chanter. Ni même à s'amuser. Elle pensait que rien ne pourrait jamais la tirer de son profond désespoir.
C'était juste avant de repérer tout un groupe de barque qui s'en allait vers une île. Elle s'approcha du quai, et regarda l'eau de la Seine. Elle avait déjà oublié les canots. Elle se demandait si elle pourrait se noyer là, tout de suite, maintenant, et en finir avec la douleur.


- Z'avez loupé l'départ, telle qu'vous êtes là !

Ancolia releva la tête, un peu surprise. Un matelot se tenait tout droit sur sa barge, poings sur les hanches, et arborait une vareuse qui aurait davantage eu sa place sur un navire, que sur une simple embarcation pleine de purin.

- Eh bien...
- Dites rien. Montez. J'vous emmène moé.
- Mais où ça ?
- Bah là-bas. Sur l'île aux Vaches ! 'cré nom !

L'île aux Vaches ? Le nom lui plut. Aux Vaches. Ancolia aimait les vaches. Elle aimait leurs longs cils et leur regard si doux. Elle avait besoin de l'affection des vaches, aujourd'hui. Seuls les animaux pouvaient la sauver de son chagrin. Et quoi de mieux qu'une vache pour écouter sans broncher, en vous regardant avec tendresse ? Ancolia n'hésita plus. Elle grimpa à bord de la barge.

- Vous êtes le Capitaine ?
- Tudieu ! Non ! Mais il cuve encore dans une taverne. V'nez donc, il le saura jamais.

S'en remettant au destin, Ancolia prit place à bord, tâchant d'éviter à sa robe d'entrer en contact avec le fumier. Elle était toute neuve, cette tenue, et lui avait coûté les yeux de la tête. La traversée fut lente, monotone, et assez silencieuse. Ancolia pensait aux vaches qu'elle allait bientôt rencontrer. Cela lui évitait de penser aux morts. C'était donc plutôt bien.
Elle arriva sans encombre, aidée par le matelot pour descendre de là. Elle le paya - insistant jusqu'à ce qu'il accepte de recevoir une dizaine d'écus - et s'aventura sur l'île. C'était beau, calme, et reposant. Et l'idée lui vint qu'elle pourrait peut-être bien monter son auberge ici. Après tout... Elle en avait toujours rêvé. Et l'endroit était fréquenté, si elle en jugeait d'après toutes ces personne qu'elle voyait débarquer. Elle sourit. Cela l'étonna, car depuis un mois, elle ne souriait plus. Trop désespérée pour y penser. Mais là, elle souriait. Elle se sentait bien, la petite fleur blonde. Vachement bien, même.





17. Il n'y a plus aucune barque de disponible, forcément, quand on arrive à la bourre ! Un matelot vous aperçoit et vous dit de vous mettre dans la barge qui sert à ramener du fumier de l'île. Vous n'avez pas l'autorisation du capitaine, mais il est au bistrot, alors...

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Selena_d_alaric
_Vous n’avez rien, tout va bien ma Fille ? … Je suis Sœur Abigaël de l’Hospice Ste Hildegarde de Marseille.

Séléna se retrouvait ...Miraculeusement on pourrait dire,dans une embarcation qui quittait déjà la rive...
Il y avait eu l'intervention de cette jeune religieuse qui s'étant approché de la rouquine avait fait fuir le malotru qui ne demandait déjà que ça vu la réaction qu'avait eu celle qu'il espérait plus naïve.
_Je n'ai rien et c'est grâce à vous ma sœur......Cet homme devenait vraiment collant...Je ne savais plus que faire pour m'en débarrasser.
Je suis Séléna d'Alaric...Dame de Terraube..je me suis laissée entraîner à cette folie...


La jeune femme rit doucement en montrant l'île qui se rapprochait
_Je me demande encore ce qui m'a pris à vouloir venir me mêler à cette affaire.

Elle sortit une bourse de sa poche et donna une poignée d'écus au passeur
_Prenez pour mon passage ...Je vous en prie...il est vrai que je n'étais pas prévue.
Elle sourit et son attention se reporta sur le jeune homme silencieux qui les accompagnait.
De près son impression première se renforça...Elle l'avait aperçu au couronnement de sa marraine...c'était bien lui.

Certes il ne la connaissait pas et ,dans la foule qui était ce jour là à la cathédrale il aurait été étonnant qu'il la reconnaisse.
Séléna l'avait juste remarqué parce qu'il l'avait amusée lorsqu'elle l'avait vu de loin avec son chapeau de paille à la main et grignotant tout au long de la cérémonie.
Comme elle ne voulait pas le mettre mal à l'aise (il semblait timide comme pas deux) ,elle détourna vite le regard et se tourna vers sœur Abigaël

_Et vous ma sœur qu'allez vous donc faire au milieu des vaches????

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Andrija
Andrija a enfin pris la route.

Que faisait-il à Paris ? Il ne le savait pas lui même. Son obsession était de quitter Cahors et sa zone de non-droit.

Tout en discrétion, il arpentait les rues de la capitale. Il ne voulait surtout pas être remarqué, et encore moins reconnu.

Le coût de la vie n'est pas le même qu'en province. Il se résout à devoir manger pour le moins cher possible.

Un peu partout, il vit une affiche d'un jeu à un endroit appelé "Île aux vaches" : l'idée est excellente ! Qui se trouve en ville, ne se trouve sur l'île ! Un bon compromis entre l'occupation et discrétion.

En approchant des quais, il déplore le manque d'embarcations. Grand nombre d'entre elles sont déjà au beau milieu des eaux.

Voyant une nageuse, il se dit que c'est encore le moyen le moins cher pour y aller. Il met le premier pied dans l'eau avant de le retirer aussitôt. Les températures de printemps n'incitent pas encore à la baignade.

Il longe les berges à la recherche du moindre objet pouvant lui servir de flotteur.

Une une centaine de pieds plus loin, une espèce de mi-barque - mi-radeau surmontée d'un homme et d'un chien qui se gratte allègrement. Faute de mieux, il hèle l'homme et son chien pouilleux.


- Oh hééééé du bat... truc... oh hééééé M'sieur !!

Le type au raffiot le dévisagea.

- Jpeux monter avec vous ?
- J'ai pas les moyens de payer un mousse, tu devrais aller vers les quais.
- Je cherche juste à traverser et à aller sur l'île. Je ne vous demande pas d'argent, ni de travail.
- J'ai pas le temps ! Va donc voir ailleurs. J'ai du travail.


Son travail consiste à nettoyer les berges, et revendre ce qu'il trouve. Des bouteilles, du métal, des chiffons... tout se vend. Les riches et nantis jettent sans compter, il vit de la revente de ces objets aux artisans un peu plus bas sur le fleuve pour quelques écus et nourrir son animal, qu'il préfère nourrir avant lui même.

Il repart déçu en regardant en direction de l'île. Des colonnes de fumée se font de plus en plus visibles et surtout odorantes. Des grillades ! Il y avait de quoi manger, c'était peut-être le moment de dépenser le peu de pièces lui restant. Il fouilla ses poches et s'en retourna auprès du trieur sélectif.


- Trois écus ! Je vous donne trois écus !


Le valeureux, mais hirsute, nettoyeur de rives lui tendit une épée brisée, d'un côté, et un heaume écrasé, de l'autre.

- J'ai ça pour trois écus.
- Mais non, je ne suis pas forgeron, je ne peux rien en faire de votre bout de métal. Je vous propose trois écus pour m'emmener en face.
- Et qui me paye pour revenir ? Ca fait six en tout !
- Quatre, parce vous repartez à vide.
- Cinq, pour le chien.
- Il peut vous attendre ce ce côté !
- Tu peux toujours attendre, plutôt! Et ça refait six !
- Cinq !
- Six ou tu iras à la nage ! Fallait pas me suggérer d'abandonner le chien !



Il regarde de nouveau vers l'île. Il se dit que s'il lui donne tout ce qu'il lui reste, il lui faudrait trouver pitance gratuitement. Il suffirait de gagner le concours ! Soyons optimiste et audacieux.

-Va pour six !

Il tente de monter sur l'embarcation et le chien se place face à lui, aboyant pour lui sommer de reculer.

- Il a compris, lui. Tu veux quelque chose, tu payes avant, garçon !

Andrija vide sa bourse et recompte jusque six écus. et tendit la main à son batelier.

- C'est cher la traversée !
- La loi de l'offre et de la demande mon p'tit ! Si t'avais pas besoin, tu serais pas venu à moi. T'es pas obligé de payer, mais tu restes à quai. T'as payé, donc tu penses que ça en vaut la peine ! Donc mon prix est juste !


Fichtre ! Il avait l'air débraillé, cradingue et pauvre, mais il était malin le bougre !

De sa longue gaffe pour unique gouvernail, il donna une grande impulsion pour s'éloigner au mieux et sans effort. Mal à l'aise avec les flots, Andrija était à deux doigts de basculer.


- Assieds-toi ! C'est pas le chien qui viendra te remonter à bord !

Afin d'éviter le bouillon, il s'exécute et prit comme siège le tas de tissu destiné à devenir chiffons dans toutes les échoppes du coin. Il s'y enfonça pour profiter au mieux de la croisière improvisée.

A mi-parcours, il se gratta le coude, puis le genou, le bras, la tête, le bras encore, l'autre genou.


- Hé ! Mais ! Ca gratte !
- Ca se peut ! On s'y fait à force.
- Mais je vais pas passer ma vie sur ta coque pourrie, moi ! Je ne veux pas m'y faire !
- Ma coque t'emmène en face et est bien sympa de le faire.
- Au prix que j'y ai mis, j'espérais les insectes en moins ! C'est quoi ? La gale, des tiques, des puces ?
- J'ai ramassé ces lambeaux près des bois. Sans doute des punaises.
- Des punaises ? Et je paye pour me faire piquer ? J'aurais préféré des sangsues !


Se grattant à sang, Andrija n'eut d'autre choix que de se jeter par dessus bord pour apaiser sa douleur grâce à l'eau encore froide pour le printemps. Pétrifié par la température, il s'accroche au bord de la barque.

- Emmène moi jusqu'au bord ! J'ai payé pour aller en face, tu m'emmèneras en face !


18 : Vous montez sur un rafiot pourri, vous n'avez pas vraiment le choix. Vous vous asseyez sur un ballot de chiffons... envahi de punaises. Ça pique!
Spagnolo
« Et merde… »
se disait le blondinait en voyant tout se monde se presenter chez le passeur..
Quelques heures auparavant il s'était inscrit a une compétition assez spécial, il s'agissait de monter des..vaches … ouais c'était bien la première fois qu'il en entendait parler, mais déjà quelques années auparavant une sœur d'armes avait fais des allusions sur un entraînement qui serait fait avec des vaches, maintenant qu'il y pensait cela se révélait pouvoir être la même chose .

Manque de bol on lui avait dis « allez sur l'île aux vaches » et lui et son ego n'avait pas voulu en savoir plus, il s'était diriger sans avoir la moindre idée d’où se trouve l'île au vache, comprenons que le blond n'était pas parisien, pas plus que francoys , cet énergumène a sang noble venait d 'empire et quoiqu'il commençait a venir assez souvent dans ce bourg qu'est paris il n'en connaissait pas tout les recoins. Mais alors comment retrouve sa route de nos jours dans un bourg aussi minable que celui-ci ? En se renseignant auprès de ces habitants .
C'est ainsi que croisant un homme qui donnait l'air d'être un paysan tout a fait ordinaire, il était vetu de ses brais qu'on tous les paysans souillés par la terre et embaumé par le fumier, il avait ce chapeau qu'on tous les paysans , un chapeau de paille qui rappelle assez celui de son ex instructeur, et portait cet chemises que portent tous les paysans ou on distingues assez bien la crasse empiler a force de leur travail régulier dans leur petite ferme. Ce paysan la était le guide  idéal il ne semblait pas riche, ce qui fait qu'il devait passez toutes ces journées dans ce bourg pour faire tourner son champs ou son bétail et revendre le tout au marché commun a défaut de quoi il risquait de tomber dans cet abîme où sont tous les va-nu pieds ce qui les faits souvent passer de ces nuits dans les prisons surtout dans les capitales comme celle-ci , le noble blondinait au passé tourmenté en avait passer plusieurs dans ces cachots , il savait ce que c'était .

D'un air hautain il l'avait convoquer, sa posture et son destrier imposant laissait supposer qu'il n'était pas n'importe qui, il l'avait donc demander de l'accompagner jusqu’à l'île au vache , mais comme le dis le nom c’était une île, il lui fallait donc passer, problème la fil d'attente était enorme et lui détestait le monde, un misanthrope dans toute sa splendeur . 

« Tiens te voila une bourse bien remplie , prends mon cheval, tu empreintera le passage par bateau, moi je n'ai pas envie d'attendre, une fois arriver sur l'île tu ira trouver du monde afin qu'ils garde mon destrier jusqu’à mon arrivé, tu leur dira bien Spagnolo de Monmouth viendra chercher sa monture, sombre est sa robe tout comme sera ma cape, d'or un son crin tout comme sera ma chevelure, la monture se nomme tempête, n 'oublie rien et une fois arrivé je te donnerai une autre bourse tout aussi remplie d' or »


Le monmouth s'était ensuite éloigner de cette fil d'attente qui lui faisait horreur, il avait décidé de faire le trajet à la nage. Lorsqu'il était sur de ne pas être observés il trempa sa main dans l'eau, elle était si fraîche qu'il en eu des frissons, il fut toute suite dissuader de traverser à la nage. Horreur !!!! comment allait-il faire pour faire la traversée ? Nécessité est mère d’imagination dis-t-on, alors que son regard se perdait dans le vide, l’œil vif fu attirer par une corde qui reliait le port à l'île . Sa tête se mit dans un tel état de réflexion qu'on eu cru entendre des mécanismes s'enrouer , il vu un râteau de ceux que les paysans utilisent pour faire tourner le fouin , il en arracha les piques puis rejoignit le fil, le baton allait lui permettre de garder un équilibre précaire certes mais essentiel pour la traversée, c'est ainsi que l'apprenti funambule se lanca .

( Nous faisons une ellipse sur ce qui se passa durant la traversée, bien que nous sommes certains que ça en aurait faire rire plus d'un )

Enfin sur l'île sa première envie fu de retrouver tempête, tout boulversée et en sueur ..devinez pourquoi ? Il attegnit le premier batiments qu'il vu, quoiqu'il aurait juré que c'était le seul .

« Bon... » Il fit une grande inspiration et regarda le monde déjà present, se redressa et pris une posture qui se voulait digne, un sourire legerement peint sur le visage.

« Bien le bonjour à tout le monde »

16 : Vous n'avez pas envie de faire la queue, ni de vous tremper: pourquoi ne pas jouer au funambule sur la corde qui mène à l'île? Rien ne dit que vous êtes doué à cela, mais vous décidez d'essayer quand même.


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Della
Plus vite, bon sang !

J'fais ce que j'peux, m'dame...

Allons, j'irais plus vite à pied !

Allez-y donc, m'dame.


Et le cocher d'arrêter la voiture, pouf comme ça, au milieu de la rue, en plein Paris qui pue.

Qu'est-ce que vous faites ?

Ben, j'vous laisse descendre, z'yrez plus vite à pied, comme vous dites.


L'homme venait d'ouvrir la porte du coche et d'inviter fermement Della à quitter l'intérieur. Surprise, elle se retrouva les deux pieds au sol et avant même qu'elle n'ait le temps de réagir, le coche était reparti.

Mais mais mais...Son regard presque affolé fit le tour de la rue où le méchant cocher l'avait abandonnée, toute seule, pauvre petite Della.
Sauf que...Paris qui pue, elle le connaissait bien. Une bonne partie de sa vie s'était déroulée à Paris et mis à part quelques endroits mal famés dans lesquels elle n'avait jamais mis les pieds, elle devait avoir à peu près faire le tour.
N'empêche que là, tout de suite, elle bougonne. Non seulement un petit cocher de rien du tout s'est permis de la malmener mais en plus, elle va être en retard. Et ça, elle n'aime pas, mais vraiment pas, pas du tout. Heureusement qu'elle n'a pas mis une robe en froufrou dentelles and co mais qu'elle a préféré une tenue indigne d'une femme de haute noblesse : des braies. Au moins, elle va pouvoir courir !
Car elle court, maintenant, elle court à travers les rues, bousculant tout qui ose se mettre sur son passage, elle court et elle crie :

Place ! Laissez passer ! Otez-vous de mon chemin ! On dégage le passage !


Elle file à travers les rues de Paris, d'une venelle à l'autre - ne le dites à personne mais ça fait trois fois qu'elle passe devant le même étal de fromages, l'est perdue quoi - pour enfin apercevoir le fameux embarcadère !

Car Della doit se rendre à l'Ile aux Vaches et à moins d'y aller à la nage, l'embarcadère était un lieu incontournable.
Vite vite vite, y a le feu au lac ! C'est qu'il ne faut pas être en retard au rendez-vous sur l'île et la course folle à travers Paris qui pue a pris pas mal de temps.
Mais heureusement, il y a une barque là, qui attend, prête à partir. Il y a une personne devant, qui semble chercher quelque chose par terre ou un truc du genre...Hop hop hop...

Pardon, laissez passer, c'est une urgence !
A ce jeu du "bouge-toi de là que je m'y mette", elle était fortiche, la Della. Poussant la pauvre dame, elle sauta dans la barque et s'y installa.


Souquez, mon brave, j'ai à faire sur l'Île aux Vaches.
Un long soupir d'aise quand l'homme plonge les rames dans l'eau, un regard vers l'embarcadère et là enfin, elle regarde la femme qu'elle a proprement envoyé sur le plancher des vaches : Pattricia, une de "ses" Secrétaires d'Etat...Oups. Bon ben, on en reparlera plus tard, hein.

2 : Vous bousculez Pattricia pour prendre sa place sur la barque.

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Pattricia
[Della peau de vache ? Han !!!]



Pour ceux qui auraient la chance de ne pas la connaître, faut que vous sachiez deux ou trois trucs sur la rousse. D'abord elle est pas très futée, mais sa grande bouche lui permet d'en imposer parfois et pour les autres fois de se ridiculiser. Ensuite, c'est une écorchée vive qui n'a pas autant confiance en elle qu'elle ne l'affiche. Enfin, y'a pas pire rancunière sur cette terre d'où son surnom de vindicative dont l'a affublé une écossaise aussi mal embouchée qu'elle. Alors quand

Souquez, mon brave, j'ai à faire sur l'Île aux Vaches.

Sur le moment Patt reste bouche bée sous le choc de voir une grande Dame comme Della, son ancienne patronne du temps où elle était au Secrétariat d'État, se comporter comme la dernière des matrones de la capitale, mais le naturel revient vite au galop et la rousse se relève, brandit le poing en direction de la voleuse.

'spèce de mal élevée !!!!
Ahhh on faisait plus de manière quand on avait un poste au Louvre hein !
Faites demi-tour immédiatement malotruseuhhhhh !!!!


Ouais... elle est dans un grand jour, non seulement elle a pas dormi de la nuit, s'est faite laminée à la table de jeu, se retrouve avec un gage idiot à assumer mais en plus une de la haute lui pique sa barque. Sur le coup, tout se qu'elle trouve à faire c'est taper bêtement des bottines sur le ponton

Hiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!

Une fois la crise passée, elle manque de perdre une bottine -qu'elle avait délassée- dans le fleuve, alors Patt la rattrape de justesse en se jetant à plat ventre sur les planches bras tendus. Du bout des doigts la lanière de cuire est happée et l'on peut entendre un soupire de soulagement... accompagné d'un martèlement de bottes plus autoritaire. La vindicative tourne la tête en la tordant vers le haut pour voir qui s'est arrêté au-dessus d'elle.

Jolie croupe mais un brin bruyante la donzelle. Tu vas réveiller tout le quartier, déjà que c'est un beau bordel avec cette histoire de courses de vaches, faudrait voir à baisser d'un ton.

Se relevant avec le peu de dignité qu'elle peut encore trouver en fouillant bien en elle, l'ancienne Capitaine de la Garde Royale se met debout, relève le menton d'un air bravache et plante ses jades, glacials, dans le regard de celui qui vient de parler.

Vous voulez bien répéter garde Trucmuche ????

Oui oui y'a un garde Trucmuche à la Garde Royale qu'est-ce que vous croyez ! Justement, le gars en question se décompose en reconnaissant la rousse échevelée, rouge de colère, une bottine à la main et commence à se dandiner mal à l'aise.

Mon Capit... 'fin Dame, j'vous ai pas reconnue avec le derrière en l'air comprenez... Nan mais 'scusez... j'veux juste dire que j'ai pas l'habitude de vous croiser souvent à la capitale pi pas avec ces affutiaux.

Ravie de le voir se décomposer, ignorant les rires silencieux du reste de la section, Patt s'installe sur une bite d'amarrage et remet sa bottine à son pied. Une fois remise, elle revient se planter face à Trucmuche et lui adresse un sourire glacial.

Je n'ai pas besoin de vous rappeler que votre Capitaine est mon Suzerain n'est-ce pas ? Qu'il verrait sans aucun doute d'un mauvais œil que vous me manquiez de respect et surtout que vous me laissiez dans la gène dans laquelle je me trouve à présent.
Vous allez donc me réquisitionner une barque parmi le troupeau qui bataille pour les prendre en aval et vous allez me payer l'aller de votre escarcelle.
Une remarque ?


Quand elle avait fait allusion au Prince, le chef de section en aurait fait dans ses braies car faut bien dire une chose, si la rouquine n'était pas commode, l'autre c'était carrément un cauchemar quand il vous avait dans le nez. Evitant de se faire mielleux comme parfois il y était obligé à la Cour, il incline la tête sans un mot et entraine ses hommes à sa suite pour réquisitionner une barque au profit de Patt.
A peine quelques minutes plus tard, un homme arrive dans son bateau et l'amarre au ponton.


Bien le bonjour ma Dame, le Garde Royal m'a demandé de vous conduire à l'ile aux vaches au plus vite et il a payer la course.

La vindicative adresse un sourire ravi au manant et saute prestement dans l'esquive.

Bonjour mon brave.
Filez aussi vite que le vent j'dois causer avec une blonde...


L'homme ne se le fait pas dire deux fois et la conduit à destination plus vite qu'il ne faut pour l'écrire. Une fois sur le plancher des vaches les jades cherchent une toison couleur des blés en été.
Que voulez-vous, vindicative...

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RP fofo2 en cours avant le décès de la reine donc pas de deuil.
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