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[rp Inauguration/ Jeu] Qui sera assez braVache pour une....

Sashah
Ce ne sont pas les pierres qui bâtissent la maison, mais les hôtes.*citation indienne

    Sur l'île


Elle était chaudement vêtue, le froid avait du mal à quitter son corps, mais elle ne resta pas inactive. Elle était bottée de cuir lui montant jusqu'au dessus du genou et portait des braies ainsi qu'une chemise sous un serre taille et d'une veste en peaux mi longue. De ses longs cheveux châtains foncés mouillés, elle en avait fait une tresse qui descendait jusqu'à ses reins. Certes ce n'était pas une grande tenue d'apparat, mais elle avait une élégance naturelle due peut être à ses origines castillanes peut être même mauresques ou les deux mélangées. Elle avait fait monter une petite estrade et la rejoignit. Il lui fallait accueillir les participants et à ce propos là elle avait aussi deux mots à dire à Soeur Ellya.

S'éclaircissant une voix un peu rauque par l'eau avalée de la Seine en buvant la tasse, à l'accent du sud ouest, elle s'adressa au petit comité :



Gente Dame, Gentilhomme, Noble Dame, Noble Seigneur,

Je vous souhaite la bienvenue sur l'Ile aux Vaches. Bienvenus à toutes et à tous en espérant que votre traversée pour venir fut plus paisible que la mienne.

Je tiens tout d'abord à vous remercier, d'être là avec moi en ce jour d'inauguration.

Je me présente : Sashah de Castelcerf, Dame de Fontandreau et propriétaire des lieux. J'ai fait un jour un rêve étrange... Faire venir à moi les gens pour qu'ils se divertissent. Ce rêve vient de se réaliser.

Mais je ne l'aurai jamais réaliser si derrière moi, il n'y avait deux personnes qui ont me donner le souffle nécessaire pour y parvenir. Je remercie donc sour Ellya de la Duranxie qui arbitrera ce jeu qu'ainsi que mon co écrivain préféré, ceci dit je n'en ai qu'un, Gerei d'Azincourt.

Avant que la prochaine épreuve ne commence, je vous invite à vous restaurer et à boire, bon jeu à tous et que les meilleurs gagnent !


Une fois son discours terminée, elle s'inclina comme le ferait un comédien après un spectacle, mais une seule fois puis vint saluer les participants un par un.


Au passage, elle vit soeur Ellya et lui demanda d'un ton un peu contrarié :


- Dites j'ai failli me noyer en venant à la nage, mais c'était parce que je voulais mettre mes panneaux sur la rive. J'espère que vous ne considérez pas mon arrivée, trempée, morte de froid sur l'île en même temps que les autres, comme une volonté de participation ! Rassurez moi ! Vous ne m'avez pas inscrit hein ?

_________________
Almeria
    L’île de la Cité – Dans un lit miteux d’une auberge miteuse
    Le jour d’inauguration de l’île aux Vaches


      — Zzzzzz… Zzzzzzz…


        “ L’Amphithéâtre était plein à craquer de spectateurs déchaînés et avides de sang. Almeria fit avancer sa monture dans l’arène et agita la main pour saluer la foule. Puis, la Bête fit son entrée menaçante sous une explosion d’acclamations. Une Vache.

        — Meuuuh! Fit-elle en défiant notre jeune varilarguero du regard.
        Cette dernière resserra sa prise sur sa petite dague. ”


    STOP.
    Sérieusement? Une petite dague? On se moque de qui là? Bon, petit travail de l’inconscient qui change subtilement quelques décors de la scène et… action!

        “ L’Andalouse resserra sa prise sur sa lance légendaire qui, selon la légende, avait été l’arme du non moins légendaire Ridiculus, euh… le grand chevalier de la table triangulaire. Bientôt, elle devrait combattre cette vache monstrueuse aux cornes diaboliques. Pas de place pour la défaite. Le destin du monde était entre ses mains. Les secondes semblèrent s’éterniser dans cette insupportable attente. Et c’est alors que la Bovine chargea. ”


    Néant. Abysse mental et sidéral. Notre protagoniste n’ayant jamais assisté à de scènes assez violentes et sanglantes, son esprit ne put lui fournir quelques images pour illustrer ce rêve. On glisse directement à la scène finale, celle où elle fête sa victoire…

        — Hip hip hip! Almeria! Hip hip hip! Almeria!

        La foule en délire scandait son prénom. On pouvait même sentir le sol trembler sous les ovations. Certains célébraient son triomphe en l’aspergeant de lait tandis que d’autres s’étaient mis en tête de la saisir et de la lancer en l’air avant de la rattraper. Mais curieusement, à un moment donné, elle se sentit s’élever inexorablement vers le ciel. Bientôt, elle pourrait même toucher les nuages. C’était magnifique. Elle dirigea ses vairons vers le bas, légèrement inquiète de sentir qu’elle n’arrêtait toujours pas son ascension. Et si elle tombait? A cette hauteur, cela lui serait sûrement fatal. A l’instant où cette pensée traversa son esprit, son corps sembla perdre son extraordinaire légèreté et commença sa chute vertigineuse. Elle s’agita dans tous les sens, se débattit vainement dans l’air comme elle put, et finit par… ”


    … se retrouver affalée sur le sol de la petite pièce qu’elle louait. Une vive douleur embrasa sa colonne vertébrale et l’arrière de sa tête. Qu’est-ce qui s’était passé? Elle n’en avait nul souvenir…

      — Aïe!! Coassa-t-elle en essayant péniblement de se redresser.


    Après maints efforts et gémissements, elle réussit à s’asseoir et fixa d’un regard désorienté le lit défait et les draps jonchant le sol, tout en frottant distraitement son crâne meurtri. Où était-elle déjà? Ah oui… Paris. La ville des ennuis par excellence. A chaque fois qu’elle osait fouler le sol de cette maudite cité, elle en revenait terrassée, découragée mais surtout ruinée. Elle avait rêvé autrefois de s’y installer et d’ouvrir une petite officine d’orfèvrerie. Cependant, elle avait du y renoncer faute de moyens et de contacts, sans oublier que jamais elle n’aurait supporté de vivre au sein de toute cette puanteur et cette crasse.

    Prenant appui sur le lit, elle se releva et avisa un énorme baluchon à côté de la porte. Son baluchon.

      — Dios mío! Je vais rater la Tienta!


    De longues minutes plus tard, une silhouette emmitouflée dans une épaisse aumusse en fourrure noire et traînant derrière elle un baluchon qui devait peser le double de son poids dévala dans un grand fracas les escaliers. Elle paya l’aubergiste et fila comme une flèche dans les ruelles crasseuses où s’entassaient ordures et énergumènes en tout genre.

    Le soleil était haut dans le ciel. Un mélange d’excitation et d’appréhension pour la journée à venir avait tenu la Grenadine éveillée tout au long de la nuit. Résultat: une bonne grasse matinée. Elle avait néanmoins eu la présence d’esprit de tout préparer jusqu’au moindre détail, de son plan secret pour s’assurer la victoire, allant même jusqu’à acquérir une petite Yole et à louer les services d’un vieux passeur pour la journée. Ce qui avait entamé sérieusement son budget.

    Elle courut jusqu’à atteindre le Petit Pont sans le traverser, puis bifurqua à gauche vers l’hôtel-Dieu où l’attendait sûrement le passeur à qui elle avait octroyé une avance d’une dizaine d’écus. Mais une fois arrivée au ponton… Surprise! Aucune trace du marinier.

    La donzelle, d’humeur optimiste et sans doute niaise, se dit qu’il devait être en retard lui aussi. Elle monta à bord de la petite embarcation qui vacilla légèrement et y déposa son fardeau, puis s’y installa en serrant contre elle une besace contenant ses affaires personnelles et ses plantes médicinales.

    Et le temps passa. Des jours, des années puis des siècles. Bon, j’exagère. Mais c’est ainsi que la jeune fille ressentit les heures passées à attendre ce chie dans l’eau qui ne venait pas. Pour tout vous dire, le vieux passeur avait trépassé la nuit précédente, poignardé par un tire-laine dans une sombre ruelle. Evidemment, Almeria ignorait tout de ce triste drame, aussi, ennuyée et impatiente qu’elle était de nature, elle décida de naviguer toute seule, comme une grande, jusqu’à cette île. La piate ne pouvait pas être aussi difficile à manœuvrer que les autres barques dont elle avait l’habitude, et puis, cela marquerait le début de sa carrière de navigatrice.

    Se saisissant de la perche, elle la regarda d’un air intrigué, puis s’en servit pour s’éloigner du vieux ponton. Elle préférait utiliser la pagaie posée au fond de l’embarcation, mais ne savait où mettre la pigouille. Pour célébrer son nouveau statut de capitaine, elle se mit à chanter à tue-tête:

      — ♫ Il était une petite barque
      Il était une petite barque
      Qui n’avait ja- ja- jamais navigué
      Qui n’avait ja- ja- jamais navigué
      Ohé Ohéé!
      Ohé Ohé batelière
      Batelière navigue sur les flots… ♫


    Bientôt, un concert de rires et de railleries fusa. Almeria ne s’en soucia guère, toute occupée qu’elle était à ramer comme une forcenée. Elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi la yole n’avançait pas d’un pouce malgré tous ses efforts. Puis, en jetant un regard suspicieux sur les badauds qui la pointaient du doigt tout en riant à gorge déployée, ses vairons se posèrent sur la source de son malheur.

      — Zut! J’ai oublié de détacher la corde du pieu d’amarrage…


    Ce n’est que bien plus tard, qu’elle échoua plus qu’elle n’accosta sur l’île aux Vaches, en zigzaguant un peut partout sur la Seine avant de longer dangereusement le Terrin mais surtout après avoir ramé jusqu’à épuisement.

    Empoignant son sac de toile et le jetant derrière son dos, elle se dirigea vers une bâtisse de l’île pour arriver à temps pour le discours de bienvenue. La Grenadine, soulagée de savoir qu’elle avait encore un peu de temps devant elle, décida de profiter de ce bref répit pour explorer les lieux et chercher une auberge pour déposer ses affaires.

    9 : Une barque, mais pas de passeur ? Qu’à cela ne tienne ! Vous avez toujours rêvé de manipuler une telle barque tout seul, à vos risques et périls.

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Yohanna.
Finalement, elle avait réussi à mettre pied à terre sur ce qui ressemblait à l'île aux vaches. Et même si ça n'y ressemblait pas, au moins, ça SENTAIT l'île aux vaches!
Et Déos que c'est bien de mettre les pieds sur le plancher des... hem... Sur le sol! Parce qu'elle commençait à franchement avoir la nausée avec ce passeur novice et amoureux.

M'enfin elle avait fini par se faire une raison, et à bien y regarder, elle l'avait trouvé plutôt sympathique avec sa petite gueule de titi et son accent à couper à la hache.
D'ailleurs elle avait trouver qu'au moment où elle ne le menaçait plus, la croisière était devenue plutôt joyeuse.
Alors elle l'avait payée allègrement, en échange de la garantie qu'il l'attendrait ici pour le retour.
Bien sûr, elle lui avait fait croire qu'après le passage en sens inverse, ça ne s’arrêterait pas là entre eux, mais la devise de notre bonne brune étant de ne jamais louper une occasion d'user de ses charmes, elle n'allait pas lui pauser un lapin alors qu'il lui était encore un tantinet précieux.

Puis, elle avait entendu au loin une vois de femme s'élevant dans les airs, et, se grattouillant les oreilles agressées, elle s'approcha pour profiter de la fin du discours. Elle était bien au bon endroit.
Le tournoi allait pouvoir vraiment débuter...

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Tuatha
Marmonnant ! Pestant ! La jeune rousse dû se rendre à l'évidence , l'abruti de passeur ne pouvait plus lui être d'aucun secours .

Fichtre bleu ! Quel imbécile je suis pour ne pas avoir remarqué son ivresse .

Elle avait beau marmonner , le navire continuer à dériver lentement , il était temps qu'elle prenne les choses en mains , ou plutôt les rames .
Chose qu'elle fit promptement et qui permit enfin à la petite barque de se redresser et repartir dans le bon sens .
Mais la vengeance est un plat qui se mange froid et à chaque coup de rame , elle faisait s'envoler une gerbe d'eau qui venait adroitement arroser et rafraichir le bonhomme vautré dans le fond de la coque .


Ah tu as voulu jouer au plus malin , bin tu vas voir mon gars !

Au fur et à mesure de son avançée vers le but final , l'Ile aux Vaches , la jeune femme se motivait . Il fallait absolument qu'elle se classe dans les meilleurs ! Voir même être LA meilleure .
Un esprit de revanche en quelque sorte , le destin la malmenait tellement actuellement qu'elle avait besoin de croire qu'elle ne ratait pas tout dans sa vie .

Elle était sans doute dans les dernières à arriver et mettre pied à terre sur cette île , mais elle sera la première à en repartir en vainqueur ! Vouiiiiiiiiiii ... elle a le droit de rêver non ? Rha ! bandes de rabats joie ...Tssss .


Enfin les pieds sur la terre ferme , elle faillit partir sans payer , mais comme ce n'était pas dans sa nature de profiter de la faiblesse des gens , elle ficha 20 écus dans la main du passeur ivre et s'éloigna , direction l'estrade où une jeune femme était en train de discourir . Les choses sérieuses allaient enfin commencer et elle était prête !
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Ancolie
Et elles sont où, les vaches ? C'était quand même pour ça qu'elle était venue, la petite blonde. Inconsciente qu'elle était qu'il se déroulait ici un jeu. Avait-elle l'âme à rire, l'Endeuillée ? Pas vraiment. Pas du tout. Et pourtant... Pourtant, cette île pouvait bien être son signe, après tout. Le radeau qui la sauverait de la noyade. Peut-être Deos avait-il décidé de la faire venir ici pour qu'elle y retrouve sa joie de vivre ?

Elle entendait quelqu'un parler. Et parler fort, même. Ancolia s'approcha, curieuse, pour se rendre compte qu'il y avait un véritable petit attroupement. Certaines personnes étaient trempées. D'autres semblaient fâchées. Elle se retrouve à côté d'une rousse à l'air furibond. Avant, Ancolia lui aurait demandé si elle voulait de l'aide. Tisane, lait, miel, ou fruits confits ? Mais plus aujourd'hui. Non, elle se contenta d'essayer de lui sourire, et c'était déjà énorme. Elle y arriva, bien sûr, mais avec un air si malheureux ! La couleur rousse des cheveux de l'inconnue lui rappelait une autre crinière de flammes, et cela ne put que lui faire monter les larmes aux yeux. Elle détourna la tête et prit sur elle. Une épreuve à venir, c'était le meilleur moyen de se distraire. Elle devait arrêter de penser à ses morts, ou elle n'y survivrait pas.

Un buffet ? Intéressant. La Candide se précipita droit dessus. Elle n'était pourtant pas malpolie, ni goinfre, ni mal élevée. Mais elle avait faim, ne connaissait personne, et ne voyait pas de vaches. Qu'aurait-elle pu faire d'autre ?
Tout en mastiquant l'un des plats proposés, elle s'éloigna de quelques pas, pour laisser la place aux autres. Elle étudia les environs. C'était joli, ici, vraiment. Idéal pour vivre, loin de l'agitation. Ici, ce ne serait bientôt que jeux, rires, et cotillons. Les gens viendraient voir. Il y aurait des spectacles. Et il allait falloir loger tout ce monde... Et donc, construire une auberge ici pouvait s'avérer rentable. Vivre au milieu des vaches... Quel plus beau rêve au monde ?


- Voilà qui serait merveilleux... Je dois absolument demander au Père Eurique !

Parler toute seule ? Elle était habituée.
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Andrija
La fraîcheur de l'eau apaisait les piqûres de punaises. C'est donc accroché à l'embarcation de fortune de son passeur que le reste du chemin se fait.

Arrivé à quelques mètres, sans un regard, il se laissa porter par le mouvement de l'eau pour saisir une branche au dessus de la berge pour s'aider à remonter sur la terre ferme.

Complètement trempé et les jambes envasées, il semblait dans un état lamentable avec ses cheveux qui ont poussé et une barbe plus que fournie. Nul doute qu'on puisse le confondre avec le premier clochard alcoolique venu.

La présentation faite par Sashah se termine et l'incitation à la restauration avait bien été comprise. En se faufilant parmi les participants il l'aperçut. Elle, celle qu'il craint et vénère à la fois. Celle qu'il aime et qu'il a fui. Il se pensait hors de portée sur une île, il n'en est que plus près par rapport aux derniers moi à la suite de sa fuite.


C'est alors qu'il vit un feu et préférant se réchauffer pour ne pas tomber malade qu'il se mit au plus près des flammes. Il était déjà faible, la température ne l'épargne pas et c'est recroquevillé et grelottant qu'il attendit la suite des événements.
Gorborenne
La Seine, quelque part en amont de Paris, allure lente, une barge fluviale descendait la rivière aux reflets gris. Trois jours déjà, depuis depuis le départ en Champagne, à suivre berges et méandres à travers les campagnes. Bien plus tranquille que les routes, sur la rivière, ils n'auraient à craindre quelque embuscade ou assaut. Juste à se laisser flotter, ils arriveraient bien assez tôt....

Papa, papa, papa, ça pue, ça pue! on va couler!

À bord de la barge, un gamin agité secouait vivement son père affalé contre le bordage, qui s'éveilla difficilement, drôle de grimace lui tordant le visage...

Einquoi? Kezkizpazz??

Douleur au galop, migraine et étau, le Géant se frotta longtemps les temps dans l'espoir de se remettre les idées en place. Mais trop de vin lui clapotait encore sous le crâne, la gueule de bois serait tenace. Faut dire, quand on passe ses journées à le laisser porter par le courant, c'est presque un réflexe que de picoler pour passer le temps, surtout quand le bateau est chargé de futs d'hypocras et de vin blanc... Et la mine de la veille avait été particulièrement violente. Foutu batelier qui l'avait défié à qui tenait la meilleure descente... Et chacun des remous du fleuve, même infime, était comme un coup à l'estomac. Un haut le coeur retenu de justesse, non, il ne vomirait pas!

Lentement, il se redressa, s'étira, vaine tentative de chasser l'ankylose de ses jambes et de ses bras. Ah mais pourquoi avait-il picolé tout ça? Long soupir à l'extrapole d'une rude journée, et de relever la tête, alentours à renifler.


- Mmmmmm ça Fils, c'est l'odeur putride de Paris la Grande Catin.
- Baaaerk! Dis Papa... pourquoi ça pue comme ça?
- Ah, ça! Paris est le centre du monde!... où que tu balances ta merde dans le Royaume, c'est toujours ici qu'elle retombe...

S'il était encore quelque besoin de le préciser, Paris était une ville que le Géant n'avait jamais réussi à aimer. Une ville qui lui avait toujours pris plus qu'elle n'avait donné. Combien de fois n'avait-il pas rêvé de la voir brûler? Enfin, peu importe, car il n'y avait aucun incendie dans les motifs qui amenaient le Géant à y revenir aujourd'hui. Même, par simple déduction géographique du choix des routes, il n'auraient même pas à y mettre vraiment les pieds, puisque c'est directement à destination qu'ils iraient accoster.

- Pourquoi on vient alors?
- On vient rendre visite à ta Mère. Je sais pas comment elle s'est arrangée pour, mais elle a reçu en privilège quelques arpents de la ville, pour y établir un vivier de joie et de bonne humeur. L'Île aux Vaches ça s'appelle, on y sera bientôt.


Mais "bientôt" est un concept d'une subjectivité relative. Peut paraître excessivement long quand on à la digestion qui part à la dérive... Géant qui se répétait vivement qu'ils arrivent, aspirait à chasser la barre d'une petite sieste en bord de rive. Mais, puisqu'on pouvait chasser le mal par le mal, à quelque tâtons de doigts, il se trouva tonnelet et gobelet où coula une ligne d'hypocras qu'il s'enfila d'un trait.

- Papa! Tu vas pas recommencer?! Hier soir déjà t'étais tout bourré!
- Fils, boire du tafia avant midi, c'est pas être un ivrogne, c'est être un pirate. Et là, c'est surtout pour chasser le mal de tête. Si ta mère me voit dans cet état, ça va encore être ma fête....


Voui, se remettre présentable avant d'arriver semblait une excellente idée. Ah mais ces remous du fleuve, cette barge dont le tangage semblait toujours s'amplifier. Pourquoi, pourquoi avait-il tant picolé? Mais, hum, il est rare de trouver le rationnel dans les raisons qui conduisent l'un à trop abuser de la boisson. Mains crispées sur le bordage, Géant s'insufflait de longues respirations. Mais la fête des tripes reprenait de plus belle la chanson, estomac et intestins se disputant la place de ténor en canon.

Mais tout allait bien, le Géant conservait encore suffisamment de maîtrise de soi. Tout allait bien oui, il ne vomirait pas. Sauf qu'il était une violente perturbation qu'il oublia, celle de la barge, quand sur la grêve elle s'échoua.


L'Île aux vaches m'sire, z'êtes arrivé.

Blouaareeuurgh.... oh misèère......

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Ellya
Mortemer et Nannou? Barde? Waw! Oh, des canards? Ils sont bons, les canards...

La religieuse déjà pompette voyait très bien les canards farcis, ou rôtis et elle en bavait presque. Quand on est Cistercien, on ne peut manger de la viande que lorsque l'on est malade et Ellya avait beau être de fragile constitution, rares étaient les fois où elle avait pu se mettre un morceau de porc et d'agneau sous la dent.
Elle n'eut pas le temps de demander à quelle sauce on allait les croquer, les canards, que des hurlements éloignèrent ses compagnons de buffet. Qu'à cela ne tienne, elle boirait seule!

Et le temps passa...


Qu'est-ce qu'elle fiche?

Sashah n'était toujours pas revenue et, à part des vaches, la Duranxie ne voyait personne à des lieues à la ronde. Le calme avant la tempête.
D'un seul coup, ils raboulèrent tous, la mine plus ou moins souriante, mais plutôt moins que plus quand même. Sashah avec eux, les cheveux trempés. Elle s'approcha d'elle, titubant un peu et écouta son discours hochement la tête à chaque parole, comme elle le faisait avec son abbé à l'heure de la messe.
Aaaaaah oui... Elle était là pour arbitrer. Quand la poétesse le rappela, elle se redressa, pas peu fière. Et lui répondit, le plus sérieusement du monde.


Ah non. Non, ne vous inquiétez pas.
Je vous avais inscrit bien avant cela! Notre Créateur nous apprend à montrer l'exemple, voyez-vous. Bref... Redressez vos jupons, Sashah! Il va falloir courir.


Et, haussant la voix pour être entendue de tous... Enfin de tous ceux qui étaient arrivés.

Troiiiiiis, Deuuuuuux, Uuuuun, c'est partiiiiiiiiiii! Sauteeeeeeeeeez sur la vaaaache de votre choiiiiix!




Deuxième étape - Choisir la bonne vache!
Nannou
[Prise en main de la taverne]

Les arrivants commençaient à... Arriver.
Soeur Ellia commençait à... avoir un peu bu.


Je n'aime pas trop la façon dont elle regarde Champagne et Chantilly
souffla Nannou à l'oreille de Mortemer.

Nannou avait passé sa main sur le comptoir et l'avait évalué d'un oeil expert.


Solide! Et joli, fabriqué avec du bois de qualité, ça se voit.

Elle pris une chope qu'elle fit glisser :

Bonne adhérence! Ni trop lisse, ni trop peu! Cette taverne mobile est vraiment bien étudiée!


Satisfaite, aidée de Mortemer, elle souleva un tonneau d'hydromel de sa production et le posa avec les autre sur le comptoir. Elle s'en servit un godet, il fallait bien commencer par quelqu'un, puis en proposa un à son mari et à Ellya :

Ma sœur, mon troubadour, un godet?

Puis attendit les éventuels visiteurs qui pourraient s'être lassés de l'eau de la Seine.
Bastian_hoggendaffen
[Oh oh bouletto !]


Le buffet pour se restaurer est une riche idée. Un petit frichti pour se remettre de la traversée n'est pas de refus. Et même si elle n'a pas été particulièrement éprouvante pour le jeune brun au regard dépareillé, il n'hésite pas à se servir relativement copieusement. D'avantage concentré sur le remplissage de ses abajoues, il n'écoute que distraitement le petit discours de l'organisatrice, pensant avoir largement le temps de se remplir la panse avant d'aborder la suite du programme.

Jusqu'à ce qu'une espèce de blonde se mette à crier le signal du départ et lui fiche un bon gros coup de stress. Une tartine à moitié enfournée dans la bouche, Bastian tourne la tête de droite à gauche, en essayant de comprendre ce qu'il se passe, limite paniqué par la soudaineté de l'annonce. Sûr que ça va être un genre de chaises musicales, ils ont du prévoir un processus d'élimination en mettant moins de vaches que de participants. Traduction : mieux vaut se grouiller de grimper sur son bovidé.

Le glouton se frappe doucement sur la poitrine pour aider à faire descendre la dernière bouchée de son encas, et fait volte-face en toute hâte, pour se heurter au flanc de la première grosse bête venue. Ni une ni deux, il entreprend d'escalader le machin avec une aisance toute relative. Sans étrier et sans aide, ce n'est pas si commode, et le style manque quelque peu de grâce, en plus de se révéler des plus laborieux. Mais un terme d'un effort harassant, le garçon empressé parvient finalement à se hisser sur sa monture. Soulagé, soufflant un bon coup, il en profite pour s'installer plus confortablement. Ses doigts s'agrippent au pelage grisâtre, ses prunelles fixent la paire de grandes oreilles, et... Tiens ?! Une vache grise avec des grandes oreilles, c'est pas commun ça...

L'étourdi reste interloqué un instant, constatant la méprise, un peu tard. Avant de reprendre constance après cette fâcheuse -et passablement incroyable- bévue. Avant de se faire moquer par les autres, il prend les devants et hurle à la cantonade.


- Mais bordel qui a garé son âne ici ? Non sérieusement, faites gaffe les gars, laissez pas trainer vos bourriques n'importe où ! Marre à la fin !

Un âne, il fallait que ce soit un âne, comme par hasard. A moins que ce soit justement un coup d'Alphonse... Où est-ce qu'il est passé d'ailleurs celui-là? Ils sont bien venus ensemble à la capitale, mais le jeune Hoggendaffen réalise, un peu tard encore une fois, qu'il ne l'a pas vu sur les quais, et qu'il n'a aucune idée de ce que son serviteur des plus approximatifs peut trafiquer en ce moment. Enfin, baste, un problème plus urgent réclame son attention dans l'immédiat.

Le regard d'or et d'émeraude tombe sur la blonde arbitre avec déjà un petit coup dans l'aile, qui se voit interpellée par le concurrent en délicate posture.


- Hé! Est-ce que ça compte quand même comme une vache, "ça"?

Un léger geste de la main désigne la monture de substitution. Ben quoi, un âne, une vache, ça reste des animaux de ferme, c'est presque pareil non? Puis le bourricot était placé juste à côté du troupeau de bovins, pas de sa faute s'il y a de graves soucis d'organisation dans tout c'foutoir!



8 : Vous montez sur le premier animal venu, à grand peine : dommage, c’était un âne. Try again.
Sashah
Comment ça elle l'avait inscrit avant ? Elle regarda le soeurette les sourcils arqués. Elle allait se rebeller quand le départ du jeu fut lancer. A peine le temps de boire une chope, c'était de l'abus là ! Remarquant au passage que son discours n'avait servi à rien, et que pas un, mais pas un ne vint la saluer. Comble de l'ironie ! Non mais pas que la Castelcerf soit pointilleuse sur les civilités, mais quand même, ils investissaient son île, ils se rinçaient le gosier et s'emplissaient les panses à ses frais ! Bandes d'ingrats !

Mais elle ne se départit pas de sa bonne humeur et encore moins quand elle reconnut son fils au loin. Son coeur fit un bond ! Elle allait partir vers lui quand...

Voilà qu'un jouvenceau prenait un âne pour une vache ! Surement un rejeton de haute noblesse qui n'avait passé sa vie qu'à arpenter les couloirs d'un château. Prise d'une folie revancharde, elle claqua le fessard de l'ânon, qui avait ma foi un fort sale caractère. Elle avait du mal à le faire atteler pour qu'il amène du matériel sur l'île. Et ce qui allait arriver arriva ! Dans des Hi Han de protestations, il partit au petit trot, puis rua des deux pattes arrières pour montrer son mécontentement.

Elle ne retint pas son rire. Et un concurrent de moins.. un ! Elle ne pensait même pas à courir après une vache, à commencer à s'en chercher une de toute façon elle préférait pour le moment retrouver son fils. Et puis elle ne s'était pas inscrite à ce concours, on l'avait inscrite de force de toute façon !

Elle partit à la rencontre de son fils et du père qui allait avec. Elle voyait mal ou il vomissait sur la berge ? Salvelinus vint à sa rencontre et elle le souleva dans ses bras, le couvrant de baisers..


- Hijo !!! Que tu as grandiiii !



Un topo de l'ile, bien sur toutes les vaches n'y sont pas, imaginez un troupeau plus grand d'un 20aine de bêtes.

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Selena_d_alaric

Manger d'abord un morceau ....c'est ce que son ventre vide depuis trop longtemps lui disait par de sinistres grondements qui la mettaient mal à l'aise devant la nonne si gentille et son compagnon de voyage.
Séléna s'excusa donc auprès de ses nouvelles connaissances et tenta une progression rendue difficile par le terrain boueux vers la grande table où l'on proposait des victuailles aux candidats.
Alors qu'elle commençait tout juste à se caler une dent creuse l'organisatrice annonça le début des épreuves alors que la jeune femme pensait avoir un moment pour se retaper ....

Ils n'y allaient pas de main morte ...Fichtre.....

Elle qui pensait avoir le temps d'aller jusqu'à cette auberge qu'on apercevait non loin de là et qui semblait bien accueillante...
Elle qui avait espéré au moins avoir le temps de se changer et de se prendre un bain ou...au minimum faire un brin de toilette...
Bon d'accord c'était pas le lieu où faire sa coquette mais tout d'même...Le voyage...les déambulations dans les ruelles puantes.......La traversée sur le bac qui puait la vase.....

Son nez se fronça et son regard vert erra sur les autres personnes qui l'entouraient.
Un jeune homme à l'allure très pédante s'escrimait à monter un âne qui ne semblait pas aprécier outre mesure d'être chevauché et se mis à braire d'une façon horrible à vous écorcher les oreilles puis partit en galopant après avoir été bien encouragé il faut le dire par celle qui semblait l'organisatrice des jeux.

Troiiiiiis, Deuuuuuux, Uuuuun, c'est partiiiiiiiiiii! Sauteeeeeeeeeez sur la vaaaache de votre choiiiiix!
Mon Dieu !!! ça y'était!!!!!!!
La vache de mon choix....Certes....
Mais


Où sont les vaches?
Avec leurs cornes avec leurs taches
Dites moi où sont les vaches,vaches,vaches
Où sont les vaches??
Qui ont des pis et du bon lait
Sont elles au bout de ce grand pré
Ce pré ,ce pré,ce pré
Où sont les vaches?**


L'île avait beau sembler petite de loin,c'était loin d'être le cas et lorsqu'on quittait le coin relativement habité où était le ponton d'amarrage,là où se regroupaient la taverne ambulante,l'auberge du Sanglier machin et les tentes d'accueil avec les tables ,lorsqu'on s'écartait un peu la nature reprenait ses droits et une immense prairie bordée d'arbres s'ouvrait devant vous.

Séléna avança un peu pour se rendre compte de l'état des lieux et ,au niveau des premiers arbres un énorme animal déboucha sous son nez et vint littéralement lui souffler au visage une haleine plus qu'humide alors que ses naseaux roses et dégoulinants s'approchaient...S'approchaient.......

AU SECOURS!!!!!!!!HIIIIIIIIIII


Paralysée la rouquine voulut continuer de hurler mais aucun son ne voulait plus sortir de sa gorge.
Bon sang de bonsoir.....Elle en avait pourtant déjà vu des vaches!!!!
Ben oui mais de loin...Comme souvent...En passant devant un champ...En regardant un joli paysage de prairies...DE LOIN!!!!
Jamais elle n'avait imaginé que c'était si......Enoooooorme......Si......EURK!!!!!
Fallait monter là dessus??
Mais c'était tout simplement impossible!!!
Le visage détourné Séléna réouvrit un œil...Un seul... ben oui faut pas pousser non plus...Et zieuta le monstre......

Un autre œil sombre et bordé de longs cils la regardait tranquillement.
Pourquoi le reste de l'animal n'était il pas aussi charmant que cet œil?
Un mufle dégoulinant.....Une odeur à faire tomber par terre......Des sabots qui allaient à coup sûr la piétiner et en plus......Des cornes recourbées qui.......
Et y'en avait d'autres!!!!!!

Ah non!!!!! Elle avait pas échappé à la mort dans de nombreux combats pour mourir là entre les pattes d'une vache......Enfin...Sous les pattes d'une vache....

Le fait est qu'elle était incapable du moindre mouvement et qu'elle avait l'impression que son corps tout entier était devenu de pierre.
Son esprit avait beau , lui , carapater dans tous les sens........Y'avait que lui qui vivait encore dans la rouquine statufiée.


**(d'après la célèbre oeuvre de Patrick Juvet )


16 : En voyant toutes ces vaches, vous êtes pris de vachophobie. Il va falloir vaincre votre peur!

_________________
Archibabel
Pour certains, partir au bout du monde, c'était parfois juste sortir de ses sentiers habituels. Et pour d'autres, on va dire qu'un Paris-Brest, c'était du gâteau. Oui, mais. Un Brest-Paris? Ben, ce n'est pas du kouig amann. Certes non. Même avec un verre de prune. Voire la bouteille entière de chouchen. D'ailleurs, ils mangeaient quoi les Parigots? Heureusement, il avait éventuellement prévu un peu de verroterie sur lui pour amadouer l'indigène. Non mais quelle idée elle avait eu sa maeronez(1) de venir défier les François sur leurs terres. Enfin... Terres... Il parait que venir ici était plus facile que de passer de la mer d'Iroise à l'île d'Ouessant. Peut-être. Mais quel intérêt? Pas un cochon sur cette île. Des vaches. Ils boivent du lait? Ils pouvaient pas téter leur mère puis passer au cidre doux comme tout le monde? Ils étaient fous... Bref! En mode explorateur et touriste avant même que cela existât, notre Archibabel.

Mais aussi dans le but de doubler cette excursion pittoresque avec une mission plus sérieuse d'encourager Tuatha dans sa folle entreprise de participer au premier Jeux... Vachitiques? Oui, je sais, votre narrateur vient de l'inventer mais "taurobolique", c'est relatif à un sacrifice antique dans lequel on immolait un taureau et on arrosait le prêtre avec son sang. Et notre Brestois ne s'attendait quand même pas à quelque cérémonie païenne bien sanguinolente. Il paraissait, même à l'époque et pour des gens aussi grégaires que les Bretons!, que l'Église avait fait grande merveille et avait réussi à évangéliser la majeure partie de ces François, tout de même!

Arrivant donc sur cette île aux Vaches, notre jeune se tourna vers l'amie qui avait fait le voyage avec lui. Il lui sourit.


Vous avez bien Gwenn ha Du (2), Perles? Moi, j'ai la corne de brume., fit-il en l'exhibant.

Détail important et prologue de l'histoire, le maer(3) avait refusé qu'ils emmènent un des canons du port de Brest... Un souci diplomatique, à ce qu'il paraissait... Cela aurait cependant pu remettre Tuatha dans l'ambiance du Tonnerre de Brest. Mais non, pas possible.

Ils avaient été transporté et débarqué, avec beaucoup moins de difficultés que les concurrents, et arrivaient à leur point de ralliement. Les participants aux épreuves s'empiffraient ou s'abreuvaient pendant qu'une noble dame, avec un accent à plutôt courir devant les vachettes qu'à galoper dessus, soliloquait dans l'indifférence générale.

Archibabel aperçut Tuatha, l'air passablement furibarde et apparemment éreintée d'un effort non voulu.


Oh! Regardez, Perles! Maeronez(1)! Là-bas! Et de l'indiquer fort impoliment du doigt avant de s'écrier:

Bevet Tuatha! Bevet Kemper-Gwezhenneg!
(4)

Le tout, bien évidemment finalisé par un discret coup de corne de brume ayant pu s'entendre jusque sous la nef de Notre-Dame.

(1) Marraine
(2) Drapeau breton
(3) Maire
(4) Vive Tuatha! Vive Quemper-Guezennec!

_________________
Brestois un jour, presse-toi toujours!
Et toi, mon poulet? T'es de Bresse? Non, je suis de Brest, ma poulette!
I'm the best 'cause I'm from Brest!
Qui a dit qu'au Finistère ils finissent par se taire? Celui-là ignore comment ça bavarde dans les rades autour de la rade.
Breizh attitude
Perles_de_ponsardin
Allons à l’Ile aux vaches encourager Tuatha, cela va nous amuser non ?
Ooui mais elle est où cette Ile en Normandie ?
Et bien j'en sais rien moi mais j'y vais ! J'adore les vaches !
Bon alors Pevet abadenn !
(*)

Quelle idée amusante et excitante de suivre encore une fois leur drôle de Rousse dans ses folles aventures. Une Ile aux Vaches voilà qui laissait entendre, fromage, crème, lait à profusion, sieste au bord des chemins, le long des champs, les rayons du soleil venant caresser son visage, un morceau de paille entre les lèvres, vous voyez un peu le tableau ? les vacances quoi. Forcément cette enez (1) devait se trouver dans un coin de Normandie. Il y aurait des prairies de pâquerettes, des papillons, des petits oiseaux, la campagne quoi ! Sauf que ce serait sans la mer, leur si belle Iroise, la plus belle mer de toute la terre ! Notre BretonneChampenoiseBrestoiseMarligorn avait suivi pas à pas son ami Archi, il ne fallait pas le perdre en route c’est que défier les François et de plus chez eux ce n’était pas rien et il fallait être prudents. Bon la traversée jusqu’à l’Ile n’avait rien d’extraordinaire, une eau plate de plate et si calme. Par contre la couleur laissait à désirer, pas certaine de vouloir y tremper un orteil, non non !

A la question d’Archi .. Ur pennadig, mar plij ! (2) Perles tapote sur son sac et lui confirme que Oui oui j’ai notre Gwenn ha du ! Cinq à six fois par jour elle vérifiait qu’il était toujours là. Un sourire en voyant la corne de brume question discrétion, mais là n’était pas le but il fallait que TUahtha sache qu’ils étaient lààààààà ! Et puis n’étaient ils pas des petits boulets ? Dans l’immédiat tout en essayant de ne gêner personne ni de marcher sur un pied la maligorn cherche sa rousse d’amie et la voit grâce au doigt pointé d’Archi. Et de scander Chañs vat (3)Bevet Tuatha ! Bevet Breizh ! (4)

Et de sursauter au son de la corne d’Archi, il allait falloir s’habituer.. en attendant ça sentait terriblement bon dans le coin !


(*) Vive l'aventure !
(1) Ile
(2) Un instant s'il vous plaît !
(3) Bonne chance !
(4) Vive Tuatha et vive la bretagne !

_________________
Tuatha
S'empiffrer elle ? Meuh non voyons !
Ah bin si finalement ... Mais bon ce n'était pas de sa faute , fallait pas mettre le buffet à côté de l'estrade non plus .
Comment voulez vous qu'elle résiste à toutes ces bonnes choses et à toutes ces odeurs d'alcool , savoureuses à souhait . En plus il y avait du vin qu'elle ne connaissait pas , donc pour ne pas mourir idiote , bin elle devait goûter ! hé hé !

C'est donc la bouche gonflée par un gros morceau de galette parisienne , çà changeait de la bretonne , mais en moins bonne ^^ , enfin de toute façon çà ferait l'affaire , car ramer avait ouvert son appétit et puis pour arriver à grimper sur une vache il fallait avoir des forces ... ou alors une idée fumante ... Idée qui d'ailleurs commençait à germer dans sa petite tête , oui bon ce n'était que le germe pour l'instant .

Finissant de mâchouiller sa galette elle s'approcha du coin où se trouvait les alcools .
Un regard sur les contenants et les contenus , un doigt qui se trempe à droite et à gauche , pour goûter - vouii c'est pas beau , mais personne ne l'a vu ! hu hu ! - jusqu'à ce qu'elle trouve ce qu'elle recherche , en même temps rien que l'odeur aurait pu l'aider , mais il faut bien trouver des excuses pour picoler un peu .


Bon avant tout aller voir le troupeau rassemblé dans le pâturage et trouver "LA VACHE "
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