Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Lorsqu'un salon devient confessionnal

Xalta
Paris, les beaux quartiers, non loin du Louvre, du sièges des Ambassades royales. La duchesse de Châteauneuf-sur-Loire avait maintenant depuis quelques années un appartement dans la capitale de France. Elle y venait régulièrement depuis son premier poste comme officier royal, elle était alors intendante aux finances. Au fur et à mesure de ses visites, de ses séjours, l'appartement avait été personnalisé aux goûts assez simple, voire même un brin austère de la Châtaigne Roussie. Elle n'aimait guère le clinquant, la débauche de luxe. Elle aimait la sobriété et le fonctionnel. Malgré ce trait de caractère le tout était tout de même chaleureux grace aux différentes essences de bois dont était fabriqués ses meubles. Les tentures étaient dans des couleurs chaudes. Dans chaque pièce, on trouvait une imposante cheminée dont l'âtre permettait de maintenir une douce chaleur. Le tout était d'excellente facture et on sentait que le prix avait été mis pour ce mobilier ou simplement pour la décoration.

Cet appartement comptait quelques pièces dont au moins quatre chambres avec des thèmes différents, un salon, une bibliothèque et une grande pièce de réception pour les divers repas. Sur les murs du salon où elle attendait son invité qui ne devrait plus tarder se trouvaient des portraits peints des divers membres de sa famille: sœurs, frères, enfants mais aussi ex-époux.

Quelques jours de cela elle avait reçu un courrier d'un homme dont elle ne pensait plus avoir de nouvelles. Un homme qu'elle avait marié à une Bretonne répondant au prénom de Liz. Autre petit détail à connaître, c'est que cet homme avait été aussi son amant, il y a de cela des années. Tant est si bien qu'elle ne l'avait pas reconnu de suite lors de leur première rencontre pour la préparation du mariage. Elle se souvient encore avec un sourire amusé du tumulte de ses propres pensées le jour de l'office: les souvenirs l'assaillant.

Voyant son reflet dans la fenêtre qui donne sur la rue, elle réajuste sa coiffure, lisse des plis de sa robe. Et la petite voix qui revient la taquiner: " Mais oui, t'es belle! Ton teint est parfait, pas de traits tirés, ton décolleté ... peut-être un brin trop sage. Allez ! remets moi tout ça en valeur! Surtout que tu es plutôt bien fournie question sein! chuuttt ! Il ne vient que pour se confesser, non pas pour une partie de jambes en l'air ! Et puis il y a Belgarath. Pff ! Rabat-joie ! Bon d'accord, j'en conviens, il n'est pas trop mal le nouvel amoureux et au lit, il se debrouille bien. Chuutt ! Mais oui, il est plus que bien

Un sourire niais et heureux_ d'aucun dirait béat_ vient alors étirer les lèvres de la diaconesse en songeant au Brun qui partage sa vie depuis peu.

_________________
Killijo_de_denere
Paris, les beaux quartiers. Il les connaît très peu en vérité. Voilà bien longtemps qu'il ne les fréquente plus. Dans une vie antérieure, il y venait souvent, pour y lutiner quelques nobles en mal d'amour, mais depuis longtemps, bien avant Tréguier, il a quitté ces lieux. Plus vraiment d'attrait, toujours les mêmes exigences, il avait préféré changer d'horizons. Ce jour, il va voir une rousse, qu'il a connue et cotoyée de très très près. De cette vie antérieure aussi, d'ailleurs. Les souvenirs avaient ressurgi durant son mariage même. Alors qu'il s'apprêtait à épouser sa blonde. Il n'avait su vraiment tout lui promettre à sa jeune et jolie épouse. Il avait encore trouvé le moyen de négocier, mais maintenant, il le payait cher. Il avance avec Intrépide IIIè du nom dans la cour, regardant l'ensemble. Rien n'a changé. Toujours les mêmes bâtiments figés et certainement les mêmes étiquettes pour chacune.

Il se fait annoncer par le valet dans cet appartement bien sobre. Il se serait attendu à bien plus de couleurs et d'étalages. Il est occupé à regarder les meubles dans le couloir alors que le valet le précède.

- Elle vous attend dans le salon.
- Fort bien, mon brave, je vous suis.

Killi ne sait comment lui expliquer le motif de sa venue. Quoi lui dire ? Il se repasse quelque peu les détails de sa lettre

"J'ai actuellement une demande assez personnelle à vous faire. Je pense que vous vous rappelez m'avoir marié à la damoiselle Liz de Dénéré. Je me souviens très bien de votre prestation et pas seulement de celle-là, mais je ne voudrais point aborder ce sujet dans cette lettre."

- Il a osé ?
- Ben quoi, fallait bien lui dire qu'il se rappelle, non ?
- Ouais, c'est vrai qu'il aurait pu lui parler de son fondement qu'était bien... agréable, aussi
- Commence pas, hein !
- Bah quoi ? C'est quand même bien agréable de se faire confesser par une rousse !
- Il vient pour lui demander de l'aide, pas des conseils en positions
- Pourtant, elle s'y connaît
- pfffff

"Ce qui m'amène à vous solliciter à nouveau n'est malheureusement point un baptême, ni un autre heureux évènement. J'aimerais être reçu en confession, avec votre consentement, seul à seul. Je me tiendrais comme un gentilhomme, vous avez ma parole. J'ai grand besoin d'une épaule réconfortante qui me remettra sur le droit chemin. Je pense que vous l'êtes, si j'ai pu en juger, et si vous pouviez me le montrer, je pourrais espérer ainsi devenir un meilleur homme pour ma femme."

- Il l'aime quand même... C'est beau de faire ça pour elle
- Tu parles, quand y va la voir, y va vouloir lui retirer ses vêtements et faire revivre le passé
- Arrête, il veut changer
- C'est pas possible, tu l'as vu

Il entre dans le salon, la voyant de dos, face à une fenêtre. Allez mon grand, lance-toi, de toute manière, t'as plus rien à perdre. Elle est certainement ta dernière chance.

- Le bonjour ma soeur, merci de m'accueillir si vite.

Il s'avance pour un baise-main des plus courtois. Ses traits sont tirés, sa nonchalance étudiée a disparu, il semble mal à l'aise, comme s'il n'était point à sa place. Le coq a perdu sa superbe.
_________________

Chez moi
Xalta
Votre grasce, votre invité est là

Elle pivote pour leur faire face, elle adresse un sourire et un hochement de tête pour remercier et congédier à la fois son domestique. Puis elle pose les yeux sur l'ex-Angevin qui vient déposer un baiser sur le fin tissu de ses gants dont la couleur est coordonnée au reste de sa tenue. Coquetterie quand tu nous tiens ! Un léger froncement de sourcils en voyant les traits tirés de ce dernier. Il donne l'impression d'un homme profondément abattu. Ainsi son courrier disait vrai.

Soyez le bienvenu, mon fils.
Et puis c'est la moindre des choses.
Je vous en prie : prenez place.

D'un mouvement de main, elle lui désigne l'un des deux fauteuils placés face à l'âtre dans lequel crépitent les flammes. Pendant qu'il s'installer, elle emplit deux hanaps de vin produit sur les coteaux bordelais, elle lui en tend un, puis prend place face à lui. Elle lève son verre vers lui puis elle trempe les lèvres dans la boisson carmine.

Je vous écoute et si je puis vous aider, je le ferai.

Attitude extra-professionnelle alors qu'elle a lutté dès son entrée pour le serrer dans ses bras comme elle aurait tendance à le faire quand elle voit un proche ou une personne qu'elle apprécie va mal. Un souvenir lui revient en tête: une soirée où ils avaient commencé très sagement avant de tester la solidité du mobilier, ça devait être l'une des premières si ce n'est même celle de leur rencontre. Il était un temps où elle était bien moins sage qu'elle ne l'est aujourd’hui.

_________________
Killijo_de_denere
Il regarde le fauteuil. Il lui rappelle quelques souvenirs intéressants. Il est solide ou a-t-il été solidifié après leurs premières acrobaties ? Il regarde Xalta qui prend des airs très détachés et surtout trop protocolaires. Il prend le verre mais n'y touche pas. Ce n'est pas un vin de chez lui, à coup sûr. Il regarde si la valetaille n'est pas occupée à une tache d'époussetage des meubles qui l'ont déjà été de bon matin et lui dit :

Brisons là les mondanités, veux-tu ? Nous nous connaissons intimement, même si cela appartient au passé. Je ne puis garder cette distance avec toi.

Il s'assied sur le fauteuil dont il avait oublié le confort.


Par contre, je te remercie d'avoir gardé la discrétion sur le tout vis à vis de ma femme. Même si j'ai de toute manière trouvé le moyen de tout gâcher en beauté.

Il sort une bouteille de vin Angevin de sa besace, et la pose sur le guéridon au milieu des fauteuils.

Il me semble que tu en était aussi friande.

Un sourire complice qui disparaît pour refaire place à la mélancolie qui l'accompagne ces derniers temps.

Enfin, je ne suis point venu pour ressasser des vieux souvenirs, tu t'en doutes. Ce qui m'amène est plutôt que...

Il souffle et cherche ses mots, comme s'il cherche d'avance à excuser son attitude.


Je suis un homme, un coq, tu comprends ? Et je n'ai rien fait pour l'encourager, mais... Elle revenait souvent à la charge. Je n'ai regardé que ma femme depuis que nous sommes ensemble, depuis le tout début, au point que l'on ne me reconnaissait point. Mais quand on a tout, a-t-on besoin d'aller courtiser le jupon ailleurs ? Enfin, tu me comprends. Et il y a eu ce soir, où elle m'a dit que tout était fini. J'ai bu jusqu'à ne plus savoir comment je m'appelais. Et la gamine était là, elle m'a hébergé. J'ai rien fait, tu sais ? Même après, parce qu'il n'y avait que ma femme pour moi. Mais bon, je l'ai protégée, la petite, je l'ai emmenée au bois, et là, ben... Il est arrivé ce qu'il devait arriver. Je ne suis qu'un homme... Elle n'attendait que ça, et... j'ai cédé, sans même avoir le temps de dire ouf. Elles étaient amies. M'enfin, elle me dit que je suis libre, qu'on n'est plus qu'un homme et une femme... Je suis un coq, moi, une poulette me demande de m'occuper d'elle... Ma femme me dit que je suis libre... On reste mariés, tu es libre, mais attention, si t'en touche une autre c'est fini ! C'est comme si on me mettait un régiment de jolies filles délurées à disposition, et qu'on me disait, ben non, tu touches pas ou je te quitte. Savez jamais ce que vous voulez, vous les femmes !

Sur ce, il attrape la bouteille du guéridon, l'ouvre d'un coup sec et en boit une large rasade.

_________________

Chez moi
Xalta
Un léger sourire amusé flotte sur ses lèvres pendant qu'il observe le mobilier, un sourire qui est suivi d'un léger froncement de sourcils quand il délaisse le verre de vin. En tant que bonne hôtesse, elle s'enquiert de ce qu'il souhaite boire après avoir acquiescé : faire fi des mondanités, cela lui convient fort bien.

En effet, nous avons été très intimes.

Pas la peine d'en dire plus, son esprit est déjà assailli par les souvenirs. Un rire bref fuse.

Non je n'allais pas nous mettre dans une situation embarrassante. Ton épouse n'avait nul besoin de savoir. Le passé appartient au passé, aussi agréable fut-il.
Tu as tout gâché...

Nul besoin de lui demander de raconter il enchaîne rapidement avec le récit après avoir sorti une bouteille de vin angevin. Elle pourrait lui dire qu'elle en a aussi dans sa cave, mais qu'importe. Il semblerait qu'il ai encore des souvenirs bien vivaces de leurs soirées orgiaques.

En effet, j'aime toujours. Mais je terminerai d'abord mon verre si tu veux bien.
Mais je t'en prie , sers toi.


Tout en buvant à petite gorgée, elle l'écoute attentivement. Le récit est un peu confus, elle en démêle un à un chaque fil. Elle secoue la tête amusée et désabusée à la fois, à la dernière phrase: l'homme qui se décharge de sa culpabilité en imputant la faute à la femme. Si classique.

Si je comprends bien, depuis que tu es avec Lizz, tu ne te consacres qu'à elle, tu avais abandonné tes penchants naturels qui te poussent dans les draps des femmes.
Elle a dit que tu étais libre mais quel sens donnait-elle à ce mot ? Car si je comprends bien: libre ne voulait pas dire que tu avais le droit de sauter toutes les demoiselles en manque.
Cette jeune femme donc, t'as provoqué à plus d'une reprise alors qu'elle est l'amie de Lizz.
Un jour Lizz a dit que c'etait fini mais pour quelles raisons ?
et c'est après dans un bois que vous êtes devenus amants.
Bien cela ?


Une gorgée de vin, un regard vers lui.

Regrettes-tu ?

Question importante car de la réponse dépend la tournure de l'entretien.

_________________
Killijo_de_denere
LA question. Il se penche vers elle et la regarde droit dans les yeux en lui attrapant la main libre.

Crois-tu que je serais ici si je m'en moquais ? Je ne savais que faire pour lui montrer ma sincérité car elle ne veut plus me croire. Je l'ai blessée Xalta, à un point que je n'aurais imaginé possible. Et je ne sais comment la consoler maintenant.

Il regarde le feu et continue son récit.

Oui, depuis que je suis avec Liz, j'avais fermé la célèbre garçonnière où le défilé était souvent incessant, je me tenais sage, sans même le regretter. Mais ce que je ne t'ai point encore narré, est qu'une de mes servantes est tombée enceinte de mes oeuvres. Enfin, c'est une autre histoire que cela. Chaque chose en son temps.

Il réfléchit, tentant de se rappeler quelles étaient ses questions car il en a tellement fait avec Liz qu'il ne sait plus par quel bout prendre le problème. Il n'a même pas parlé des servantes qui lui nettoyaient le manche, entre autres.

Tu parlais du sens qu'elle donnait à "libre", je crois. J'ai compris un peu trop tard qu'elle ne me l'avait dit que pour me faire plaisir, car elle sait que j'aborrais le mariage à cause de la privation de liberté entre autres. Et non, je n'avais point l'intention de culbuter toutes les donzelles du village, même si j'eus de nombreuses invitations dès qu'elles apprirent que je ne vivais plus avec ma dame.

Il lui lâche la main et regarde ailleurs lorsqu'elle parle de Naelig. Son erreur la plus grave. Celle qu'il n'aurait dû laisser arriver.


Naelig est une jeune fille, elle me faisait penser à ma fille... Enfin, je ne veux pas dire que j'ai culbuté ma fille ! Elle est une écorchée en recherche d'affection. Elle s'est imaginée être tombée amoureuse de moi et trouvait toutes les excuses pour attirer mon attention, mais je ne l'ai compris que trop tard. Je ne suis point devenu son amant. Elle était pucelle et je lui ai fait découvrir la chair, et ce que sont les relations intimes avec un homme. Mais il n'y eut qu'une fois. Pourtant, tu sais bien qu'il faut terminer le travail, prendre son temps et lui faire profiter de plusieurs sessions pour qu'elle prenne de l'assurance. Mais lorsque je compris qu'elle semblait vraiment amoureuse, j'ai pris la fuite.
_________________

Chez moi
Xalta
Un léger tressaillement quand il se saisit de sa main, un frisson qui ne naît pas uniquement de l'absence de chaleur de cette dernière bien que glaciale mais parce qu'il rétablit un contact, un rapprochement qui la surprend. Son regard rivé au sien, elle lui répond aussi calmement que possible, espérant qu'il n'a pas perçu le léger frémissement de son être.

Je n'ai pas dit que tu t'en moquais. Je te demande seulement si tu regrettes ce que tu as fait.
Bien des personnes viennent me trouver avec de telles histoires: ils ont peur de perdre l'être aimé mais ne regrette pas pour autant leur écart de conduite. J'ai besoin de savoir. Regrettes-tu ?
T'es-tu excusé auprès d'elle ?
Pour la consoler, il faudra bien plus que de simples excuses. Il va te falloir retrouver sa confiance...Je ne te le cache pas et tu dois toi-même t'en douter: ce ne sera pas simple.


Un froncement de sourcils. Une autre femme? Une autre incartade ? Et la pire qui soit car il y a un enfant, cela aggrave le geste car cet enfant qui n'a pourtant rien demandé sera la preuve de al faute, un affront vivant pour l'épouse.

De l'enfant à venir, nous reparlerons oui.

Elle opine doucement quand il reprend le cours de ses réponses à ses interrogations.

Dans le mariage on est libre, quoiqu'on en dise. On choisit librement ses propres chaines. On se choisit sa cage et les limites qu'on se donne. Il aurait fallu bien déterminer ce que vous entendiez pour éviter les quiproquos. Même si je suis certaine que tu savais déjà ce qu'elle voulait dire.

Il finit par retirer sa main, elle repose alors sagement les siennes gantées sur ses genoux. Son regard devient fuyant, pourtant elle demeure amicale. Bien sur qu'elle lui fait la leçon mais elle est aussi là pour ça. Un sourire amusé ourle même ses lèvres quand il précise qu'il n'a pas culbuté sa fille. E là le récit devient confus. Tout à l'heure il parlait d'une fois dans les bois et là il précise qu'il n'a pas été son amant.

Killi, as tu été oui ou non l'amant de Naelig ?
Quand tu as commencé ton récit tu l'as laissé entendre et maintenant tu sembles dire que non, tu lui aurais appris le plaisir charnel sans aller plus loin.


Elle le regarde perplexe. Elle se ressert un verre de vin, du sien pas de l'angevin.

_________________
Killijo_de_denere
Que de questions... Que de détails à donner... Des précisions sur le regret. Que ferait-il ici s'il ne le regrettait point sincèrement ? Il la regarde et reprend sa bouteille contre lui, comme on serrerait une peluche dans ses bras pour se réconforter, à défaut d'avoir une Rousse sur les genoux qui pourrait le câliner et le rassurer.

Je le regrette sincèrement, Xalta, j'ai longuement réfléchi avant de venir t'en parler, mais je ne t'ai point choisie au hasard. Hormis le fait que je me souviens de nos moments passés avec un émoi tout particulier, je sais que tu me comprends.

Il la regarde dans les yeux à nouveau pour continuer.

Je savais en épousant Liz que cette vie serait terminée. Je ne voulais le réaliser, mais elle n'est la femme que d'un homme, et je savais qu'elle ne voudrait me partager. A n'importe quel prix. Maintenant, que veux-tu que j'y fasse ? Je ne puis revenir en arrière. Je ne sais plus comment la retrouver. Elle m'en veut.

Il se reprend une bonne rasade de sa bouteille pour continuer. A-t-il été réellement un amant dans cette affaire ? Il ne saurait le dire.

Ai-je été son amant ? A son sens, certainement. Son premier, oui, j'en suis sûr. Mais à mon sens, non, je n'ai été que son initiateur. Je n'avais point l'intention de le devenir. Pas même de lui apprendre la chair, à vrai dire. Tu connais mon goût pour les femmes d'expérience, le plaisir qu'elles prennent et qu'elles viennent chercher. Je suis amoureux de ma femme, Xalta, sincèrement. Tu te doutes bien que celle que je laissais me mener à l'autel n'est point la première venue...

Il tète à la bouteille comme un enfant tèterait le sein de sa mère.


Je ne voulais point de cette aventure, mais elle est arrivée car une partie de mon anatomie a sa vie propre et parfois, elle n'écoute point ce que ma tête lui dit. J'ai juste initié cette jeune fille à ce qu'elle voulait savoir, sans sentiment, sans rien. Je te dirais presque que j'ai fait tout cela comme un réflexe. J'en dépucelais un certain nombre et je voulais qu'elle garde un bon souvenir de tout cela. De sentiments, il n'y en eut point. Bien sûr, je l'apprécie, elle est gentille, elle a un gros besoin d'affection et de reconnaissance, mais je ne veux lui donner ce qu'elle attend de moi.

Une nouvelle tétée parce que c'est bon pour ce qu'il a.

Je ne sais plus que faire. Je lui ai dit que je ne la verrais plus seule, pour protéger ma femme. Je suis venu te voir en signe de pénitence.

Il lève la main en signe de défense.

Non point que cela soit une pénitence que de venir te voir. Il fut même un temps où je revenais avec le sourire au lèvres et repartais l'air béat. Mais aujourd'hui, je ne sais comment rattraper toutes ces catastrophes qui sont tombées en chaîne. Je me doute que même une visite chez toi n'apaise la douleur de mon épouse. Je ne sais plus.
_________________

Chez moi
Xalta
Il serre sa bouteille contre lui comme le ferait un homme à la mer avec sa bouteille. Elle résiste contre l'élan naturel qui la pousse à se lever pour l'enserrer dans ses bras. Elle se demande durant une fraction de seconde s'il sent toujours aussi bon. Un coup de taloche mental derrière la tête pour éviter de se laisser distraire par des souvenirs.

je sais que tu me comprends.

Ah ça oui elle le comprend. Peut-être trop même. Coucher avec un homme qui a l'age de ses fils, elle l'avait fait et ce n’était pas si vieux que cela. Elle se mordille la lèvre inférieure. De guide, de conseillère, elle était devenue amante. Elle n'en était pas fière, seule une personne savait: son cousin. L'une des rares personnes à qui elle pouvait se confier sans avoir peur qu'il aille se répandre ailleurs.

Elle soutient son regard tout en songeant que l’émoi concernant leur passé la tenaillait aussi. Elle prend une rasade de son vin.

Tu l'as trahie, il est normal qu'elle t'en veuille. Lui as-tu demandé pardon ?
Surtout il va falloir que tu regagnes sa confiance car sans cela difficile d'aimer ... d'aimer sereinement.
Tu vas devoir te montrer patient. Lui prouver que tu l'aimes d'une manière ou d'une autre.
Ce n'est pas gagné.


On a vu mieux comme soutien et encouragement, mais elle ne va pas lui mentir et lui faire croire qu'il suffit de demander pardon pour que son épouse fasse table rase. non mais ! Puis il continue, elle lève les yeux au ciel. C'est sur que si lui-même minimise son acte ou n'a pas conscience de ce qu'il a fait, pas ainsi qu'il pourra entreprendre une vraie démarche sincère auprès de son épouse, elle s'exclame donc:

Non mais Killi, faut arrêter aussi de te mentir à toi-même. Son initiateur .. tu l'as caressée, embrassée, y a eu coït bon sang ! tu as été son amant ! Nul besoin de sentiment pour s'envoyer en l'air !
Toi et moi en avons été la preuve ! Nous étions des amants mais sans une once de sentiment.
Et puis si tu savais qu'elle en pinçait pour toi , tu savais fort bien qu'elle allait prendre vos "initiations" comme un acte d'amour. A cet âge-là, cela a besoin de romantisme. ça imagine des choses, ça interprète !
Non mais là , faut avouer que tu as bien mer-dé !


Elle s'est un peu emportée et cela s'entend au vocabulaire qu'elle emploie.Elle inspire profondément, elle se calme.

Ne la vois plus du tout ! Coupe court à tout contact du moins pendant un moment.
Continuer de la voir même sous surveillance, ce n'est pas bon.
oui, elle va en souffrir, mais elle comprendra, pas de suite, mais avec le temps.


Elle l'écoute et retrouve sa sérénité ou presque.

Oui Killi, venir me voir et me parler c'est déjà un pas sur le bon chemin.
Il faudra que tu lui en parles , à Lizz.
Et au besoin, je peux aussi jouer les conseillères matrimoniales, je l'ai déjà fait par le passé.
En présence d'un témoin vous pourrez ainsi parler en terrain neutre.


Elle vide son verre d'un trait.

_________________
Killijo_de_denere
Killi la regarde quelque peu surpris de sa réaction. Où est la compréhension et l'empathie dans tout ça ? Elle semble le remettre à sa place comme le ferait sa tante, sauf qu'il n'a pas la tape derrière latête. C'est pas gagné, c'est pas gagné, oui, ça, il l'a vu, déjà rien qu'avec la petite servante, alors après, avec la gamine, ça a été l'apothéose là... Et encore, il n'a point parlé de la manière dont elle l'avait découvert. Un peu de fierté, quoi. Il se lève et fait les cent pas pendant qu'elle boit.

Je lui ai demandé pardon, je lui ai assuré que je l'aime elle, et uniquement elle, mais elle dit que je l'ai trahie, tout comme toi. J'ai rien promis à ce niveau, elle le connaît son coq !

Mais bon, il s'en reprend une. Derrière les oreilles, paf, t'as pas compris la première ?

[quote = "la diaconesse fâchée"]tu l'as caressée, embrassée, y a eu coït bon sang ! tu as été son amant ! [...] Non mais là , faut avouer que tu as bien mer-dé ![/quote]

Son amant, comme tu y vas ! Bien sûr que j'ai fait ça bien, je n'allais point la prendre comme vulgaire catin qui s'offre sans une question non plus ! J'ai voulu lui faire connaître l'acte charnel, faire en sorte qu'elle sache bien aussi que l'on peut prendre beaucoup de plaisir avec un homme, mais de là à me dire que j'ai été son amant, tu y vas fort ! Pour quelques heures seulement ? Laisse-moi rire... Si j'ai été son amant pour quelques petites heures, qu'étais pour toi alors ?

Il se rapproche et prend la bouteille de vin qui contient encore du vin, elle. Il la ressert. Puis il continue à arpenter le salon, caressant machinalement le fauteuil lorsqu'il passe devant.

Je ne la verrais plus, comme tu m'as dit, puisqu'elle l'a pris comme une rupture. Alors qu'elle savait bien ce qu'il en était. Elle savait que ce n'était qu'un moment agréable passé ensemble. C'est que ça s'emporte vite aussi, les gamines ! Je préfère vraiment les femmes d'expérience, celles qui ne prennent que ce dont elles ont besoin comme toi.

Il s'arrête de marcher et se plante devant elle avec un demi-sourire.


Crois-tu qu'il serait sain que je vienne icelieu avec ma femme ? A moins que tu ne veuilles lui apprendre quelques petites choses que nous faisions ensemble lorsque nous nous retrouvions. Mais je t'avoue que mes idées iront bien plus à des scènes où nous serons entremêlés tous les trois qu'à des réconciliations par le dialogue. Après tout, les discussions sur l'oreiller ne sont-elles point les meilleures ?

Il regarde sa bouteille qu'il a abandonnée sur le guéridon.


Pardon, je ne dois point parler ainsi. Ce n'est point le sujet, même si ce lieu prête aux souvenirs

Il se sert un peu de ce vin qu'elle lui avait proposé et en boit une grande rasade.


Voyons voir s'il a aussi bon goût que dans le passé.
_________________

Chez moi
Xalta
Le voilà à faire les vent pas dans son salon, elle le suit uniquement du regard.

L'infidèle qui cherche à se trouver une justification:*

Citation:
Je lui ai demandé pardon, je lui ai assuré que je l'aime elle, et uniquement elle, mais elle dit que je l'ai trahie, tout comme toi. J'ai rien promis à ce niveau, elle le connaît son coq !


Son regard se fait plus sévère et son ton plus sec.

Killijo de Dénéré ! Vous l'avez épousée ! Vous vous êtes engagé devant Dieu et les hommes par les liens sacrés du mariage ! Et si tu as tenté de contourner les engagements dévolus à l'époux que tu es devenu, ... s'arrête, un souvenir lui revient en tête

Qui as tu cherché à tromper: elle ou toi, le jour de ton union en prononçant ces termes: "je te serai fidèle en mon coeur". Ce jour-là tu as cherché à te soustraire d'une façon ou d'une autre de ce que tu pouvais faire à l'avenir. Tu n'as pas été honnête. Ne reproche pas à Lizz d'y avoir cru et d'avoir entendu que tu lui serais fidèle.
Tu ne peux pas lui reprocher de t'avoir fait confiance !


Il poursuit, elle lève les yeux au ciel et cette fois-ci d'un ton docte elle énonce

Amant: Homme avec qui une femme a des relations sexuelles en dehors du mariage. Que ce soit une nuit, un après-midi , un matin ou bien plusieurs qu'importe. Ce n'est pas la quantité qui définit ce qu'est un amant, c'est l'acte en lui-même.

Une gorgée de vin puis tend son verre.

Toi et moi ? Nous fûmes amants sur le long termes. Compagnons de soirées orgiaques. Mais cela n'a rien à voir, tu n'étais pas marié... enfin tu ne l'étais pas, je crois. Je ne me rappelle pas t'avoir un jour posé la question.

Elle se mordille la lèvre inférieure. Vrai ça, elle s'était adonnée à des plaisirs charnels avec lui, se fichant à l'époque de savoir s'il etait oui ou non en couple.

Je n'étais pas non plus mariée, ni en couple

Il continue d'arpenter son salon de long en large, sa main qui frôle le velours du fauteuil quand il passe à proximité provoque des picotements sur sa nuque.

L'infidèle presque indélicat :

Citation:
C'est que ça s'emporte vite aussi, les gamines ! Je préfère vraiment les femmes d'expérience, celles qui ne prennent que ce dont elles ont besoin comme toi.


Oui. Elles s'emportent vite. Femme d’expérience... je ne sais comment je dois le prendre.

Tu te fiches de qui là ? Tu n'as été qu'une oie blanche que jusqu'à tes dix-huit printemps ! Elle regarde son verre, d'autres souvenirs l'assaillent: ceux qui la ramènent à Baltahzar. Il l'avait initiée aussi mais cela avait duré plus d'un an leur histoire. Il lui avait appris comment donner du plaisir à un homme. Elle avait alors perdu toute son innocence et vrai que par la suite, elle avait mis à profit cette expérience acquise auprès du Blond.

Sain ? Oui. Ta femme ignore ce passé. Pourquoi devrait-elle l'apprendre ? Et quand bien même ! Nous ne sommes plus amants depuis des lustres !
Des parties à trois ?


Elle trempe ses lèvres dans le breuvage.

On a déjà donné toi et moi. Enfin si je ne me trompe pas.
Deux femmes, un homme, cela a beau être ma configuration favorite.


Un sourire amusé égaye ses traits.

Ce serait en effet du plus mauvais effet et surtout contre-productif.

Elle regarde le mobilier

Peu de choses ont changé ici ... sauf les portraits de mes fils, de ma famille

Et d'ailleurs à cet instant c'est leur regard figé qui lui permettent de ne pas imaginer des scènes plus sensuelles voire torrides en ce lieu. Un garde-fou, en somme.

Qu'envisages-tu pour la reconquérir alors ?


* Tu ne m'en voudras pas d'avoir copié ta façon de faire ?

_________________
Killijo_de_denere
Xalta a écrit:
Qui as tu cherché à tromper: elle ou toi, le jour de ton union en prononçant ces termes: "je te serai fidèle en mon coeur".


Ses yeux la foudroient. Elle lui ressort mot pour mot la promesse qu'il a faite à sa femme. Elle ne se rappelle de rien d'autre, non, uniquement cette partie, bien sûr. Toutes les mêmes... Il écoute la suite du sermon avec un air d'enfant pris en faute.
Il la rassure d'un sourire.


Liz est la seule femme que j'ai épousée. J'ai trompé les autres auprès de qui j'avais un engagement quelquonque comme des fiançailles ou une parole donnée, mais je ne voulais point briser un serment fait dans
une église. Voilà pourquoi j'ai toujours fui le mariage. Tellement de contraintes. Si peu de félicité !

Xalta a écrit:
Femme d’expérience... je ne sais comment je dois le prendre.


Il se rapproche d'elle pour la rassurer, mais son geste s'arrête lorsqu'elle lui reparle de sa femme, celle qu'il s'est engagé à rendre heureuse et qu'il fait pleurer depuis qu'il l'a épousée. Il regarde les portraits comme elle. Il est calmé par le seau d'eau froide lorsqu'elle lui parle de reconquête. Continuant à arpenter le salon, il se rapproche d'elle et lui prend une main gantée et la baise doucement en la regardant dans les yeux.

Je tiens d'abord à te rassurer sur l'idée que je me fais des femmes d'expérience. Ce n'est en rien péjoratif. Ce serait plutôt le contraire. J'aime à initier les jeunes filles en fleur, il est vrai, et je n'ai su résister à la tentation d'initier cette jeune fille qui le réclamait à corps et à cris. Mais lorsque je compare un moment passé à apprendre les choses de l'amour avec une oie blanche et un moment passé avec une femme qui connaît l'amour... Comme toi... J'avoue sans honte que mes pieds me conduiront chez la femme avec qui je pourrais explorer le plaisir... D'une autre manière. Et où elle pourra même peut être m'apprendre des choses...

Sa voix se transforme en un murmure à mesure de ses paroles. Il glisse doucement vers l'arrière de son fauteuil pour ne point céder à cette tentation de glisser ses mains sous ses jupons pour vérifier si elle
a toujours ce même goût. Il se tient debout derrière son fauteuil et pose ses mains sur ses épaules, il se penche pour lui glisser à l'oreille.


Comme tu le fis en d'autres temps.

Il se redresse comme frappé à l'arrière de la tête lorsqu'elle lui parle de reconquérir celle qui est désormais sa femme. Il retire ses mains brutalement de ses épaules et recule d'un pas, comme si le fauteuil
avait pris feu subitement.


Je n'en ai aucune idée, Xalta. Je ne sais même pas si je pourrais la reconquérir. Elle court de déception en déception avec moi. Elle accepte de me voir en ami, mais je ne veux me contenter de cela.

Sa voix tente difficilement de masquer sa détresse. Il reste debout, les bras ballants, figé.

Je n'ai su lui promettre la fidélité absolue car je me doutais que cela arriverait. Sa voix devient plus caverneuse, comme s'il constatait une prédiction hélas vérifiée. Je n'imaginais seulement point que cela arriverait si vite.
_________________

Chez moi
Xalta
Elle ne bronche pas quand il la foudroie. Elle soutient seulement son regard avec fermeté. Même pas peur ! Elle a rarement peur en même temps, comme elle aime à dire : "elle ne craint que Dieu". Puis elle esquisse un sourire tendre et amusé en le voyant arborer une mine de petit garçon pris la main dans le bocal à confiseries. Enfin elle s'esclaffe:

Tellement de contraintes ? Si peu de félicité ?
Ce ne sont pas des contraintes quand on choisit soi-même les barreaux de sa "cage". Le mariage apporte beaucoup de bonheur: l'assurance d'un être qui vous aime, en qui on peut avoir confiance, un être avec qui on peut partager ses joies, ses peines, ses doutes, ses envies. C'est si rare de trouver une telle personne de nos jours. Et un mariage d'amour vous apporte tout cela.
Quand on aime, tout ce qui peut paraître contraintes n'est plus que légers compromis, on le fait parce qu'on aime et que l'on souhaite le bonheur de celle qu'on dit aimer...


Il se rapproche, trop. Elle retient son souffle une seconde. Ouf, il s'éloigne de nouveau pour se rapprocher derechef et lui déposer un baiser sur le gant qui recouvre sa main. Son regard devient pénétrant, elle s'accroche à ce dernier, elle se fait mentalement la remarque qu'il y a toujours cette étincelle dans ses yeux. Sa voix se fait suave ou bien est-ce son imagination trop fertile qui prend le pas sur sa raison ? Un murmure qui provoque un long frisson tout le long de sa colonne vertébrale, heureusement il s'en retourne derrière le fauteuil, elle pousse alors un discret soupir. C'est étrange comme malgré les années, elle ressente toujours autant cette tension entre eux. Celle qui les avait mené à bien des plaisirs. Elle tressaille au contact de ses mains sur ses épaules, la croqueuse d'homme qui est en elle, ferait bien en sorte de lui faire pencher la tête sur le coté pour lui offrir la peau pâle de son cou à ses baisers dont elle se rappelle trop bien la morsure. Mais la diaconesse garde le contrôle et elle demeure droite et détachée. Du moins, elle donne l'impression du détachement. Elle se mord violemment les lèvres quand il vient lui susurrer au creux de l'oreille. Et d'une voix enrouée

Puis il semble comme frappé par la foudre quand elle lui reparle de conquérir sa femme. C'est tout elle ça, la douche froide. Quand on vous dit que la diaconesse prend le pas sur la femme séductrice.

Le chemin sera long, il va te falloir accepter de n'être qu'un ami. Tu dois regagner sa confiance et cela ne se fera pas en un jour. Tu as brisé quelque chose en elle.
Mais si tu l'aimes , tu apprendras à prendre sur toi. C'est à toi de faire les efforts et non à elle.
Non et je pense qu'elle, non plus, n'imaginait pas voir son bonheur et son ménage voler en éclat si vite pour des pulsions seulement sexuelles.
Si tu tiens à elle, si tu l'aimes. Il va te falloir mener une vie autre que celle que tu as toujours mené.
Il va te falloir apprendre la sagesse et même l'abstinence. Il va te falloir la courtiser de nouveau.
Et surtout cesser de lui dire que tu veux son pardon. Il faut des actes et pas seulement des paroles.


Elle boit une gorgée de vin puis se lève, pour lui faire face.

Des preuves que tu l'aimes et que pour elle tu es prêt à devenir un époux et pas seulement un amant.

_________________
Killijo_de_denere
Il écoute les 12 travaux du Killi selon Xalta :
- Tu seras un simple ami
- Tu devras regagner sa confiance
- Tu devras apprendre à prendre sur toi
- Toi seul feras les efforts
- Tu devras mener une vie d'abstinence
- Tu devras apprendre la sagesse
- Tu devras la courtiser de nouveau

Oui, il n'y en a que 7 si on compte bien, mais ils lui semblent aussi insurmontables que ceux qui ont été donnés à Héraclès (Hercule pour les Romains). Il la regarde, dressée face à lui.

- je suis un amant avant d'être un homme, j'ai été fabriqué comme ça... Cette gamine, je ne pouvais la laisser ainsi... Elle a tout fait pour que je craque. j'aime le travail bien fait, tu me connais, une femme satisfaite est une femme qui revient. Elle a voulu le meilleur, elle l'a eu...

Il la regarde droit dans les yeux et lui caresse la joue de son index très lentement, prenant le temps de goûter à nouveau au velouté de sa peau.

- Je veux bien avoir un autre statut qu'amant avec Liz, mais je ne suis qu'un homme... Si elle dort à mes côtés, je doute qu'elle veuille dormir dans les bras d'un confident.

Il l'embrasse doucement surla joue, lancinement, prenant un malin plaisir à faire durer l'instant.

- Elle ne partage pour le coq, mais elle ne voudra se priver du menu en plusieurs services que je pourrais lui servir.

Puis, se rapprochant pour lui murmurer à l'oreille :

- J'ai une confession à vous faire, ma belle diaconesse, même si j'adore ma femme et que je ferais tout pour elle, tous les travaux que tu m'as donné et même nettoyer tes écuries si tu le souhaites (CF, les écuries d'Augias pour les curieux), je brûle de montrer à la femme que j'ai face à moi que je suis toujours un excellent amant. Mon corps arde à l'idée de te sentir contre moi. J'ai beau écouter mon coeur qui me dit de n'en rien faire car il faut se préserver pour elle, le reste me hurle de passer mes mains sous ces vêtements austères et de te redécouvrir avec mes lèvres.

Il regarde le salon, se tenant toujours très près d'elle.

Ces murs pourraient parler de ce qu'il se passa ici. Ils feraient rougir certains libertins qui se jugent parmi l'élite de la luxure. J'ai cédé à la gamine qui brûlait de connaître un homme, mais je te promets que te résister est un tout autre combat. Bien plus fort, car je connais déjà les félicités que nous connûmes ensemble. Aide-moi ma belle. Comment fais-tu ?

Il la regarde intensément, incapable de se détacher, attendant presque une tape derrière la tête pour lui remettre les idées en place.
_________________

Chez moi
Xalta
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga
Il a une drôle de tête ce type-là
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?*

C'est à peu près ce qui traverse la tête de la diaco-duchesse quand il la regarde droit dans es yeux, qu'il lui caresse la joue d'un doigt et qu'il lui murmure mais finalement, tout bien pesé, l'esprit de la diaconesse s'écrie simplement:" han mais oh !" Très spirituel, n'est-il pas ? Elle inspire profondément, sa poitrine se soulève d'autant, bloque sa respiration et relâche tout doucement la pression c'est qu'il l’électriserait le Coq.

"Mais le vantard !" crie une petite voix intérieure. "Menus services pour de menus plaisirs ?" questionne une autre. "T'as entendu, il a dit que tu étais belle !" s'exclame une autre. "Par tous les saints et par Aristote , cet homme fait des avances ! C'est-y pas honteux" s'offusque la voix de la raison. " As-tu entendu, il vante tes mérites acrobatiques , tu pourrais lui montrer que tu as largement progressé depuis, question prouesses et désinhibitions " susurre la voix de la tentation.

Comment je fais ?, coasse tout d'un coup la duchesse qui n'en mène pas large face au magnétisme de l'homme et sujette à des contradictions internes et surtout luttant contre ses vieux démons. Petite toux pour éclaircir la voix, tenter de contrôler tout ce petit tumulte interne et un pas courageux en arrière pour mettre un peu de distance entre lui et elle.

Comment je fais... eh bien comme je fais maintenant, je pense à l'homme que j'aime et que je respecte ... je songe au mal que je lui ferai si jamais il l'apprenait... je songe... que

Et un petit pas de côté pour aller se caler derrière le fauteuil qui devient symboliquement le rempart de sa fidélité. Oui, elle songe à lui. Et elle n'a aucune envie de lui faire du tort.

Je songe donc ... je n'ai pas envie de le perdre, que je veux pouvoir le regarder dans les yeux sans avoir à rougir de ce que j'ai pu faire ou dire.

"T'es pas drôle", soupire la voix de la tentation qui s'en va bouder dans un coin de sa tête tandis que la voix de la raison entame une danse de la victoire.
Elle reprend posément.

Je n'ai rien oublié de notre passé, rien, vraiment. Tu es toujours aussi attirant et ta proposition est des plus alléchantes, mais je ne peux pas.
Ce ne serait pas honnête vis-à-vis de lui, de Lizz, de toi et de moi.
Cela nous mènerait dans une impasse malgré le plaisir que nous prendrions.
Je ne veux pas le perdre.



* PIERRE VASSILIU
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)