Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[Rennes ] Mariage d'une nymphe et d'un coq

Xalta
Il y a quelques semaines de cela, on était venue la trouver pour rencontrer un ex-Angevin devenu Breton et une Bretonne. Elle avait suivi en toute confiance et la surprise avait été de taille en découvrant que le couple qui l'accueillit souhaitait qu'elle officie leur mariage. Certes elle était diaconesse mais en France pas en Bretagne. Mais pourquoi ? Comment ? Aucune idée précise mais elle accepta. Ils étaient tous deux forts sympathiques.

Elle les avait quitté néanmoins troublée. Il y avait cette phrase qu'il avait dite qui lui trottait toujours en tête. Le mariage aurait lieu le 28, il lui fallait venir avant, afin de préparer ce qui se doit dont l'église entre autre chose et surtout cela lui permettrait de se familiariser avec les us et coutumes bretonnes et surtout avec les spécialités locales et particulièrement une: le chouchen. Il n'y a pas de petits plaisirs.

_________________
Hoeldetrajan
De retour sur sa terre. Quel bonheur, quel plaisir de revenir ici le temps d'un mariage cette, le temps des plaisirs. La "lame" de Xalta, son frère l'accompagné jusqu'à Rennes. En route, il ne manqua pas de lui parler de telles églises, telles auberges, ou bien encore des personnes qu'il connaissait de loin ou de prêt. Le froid ne s'était pas encore tout à fait installé dans la campagne bretonne et le chemin fut donc des plus agréable. En arrivant Hoel resta dans l'ombre de sa sœur pendant qu'elle s'occupait du mariage et en profita pour saluer de quelques écus la vie des auberges Bretonnes.
_________________
Aislin_mckorky
En Armagnac, un jour, sa soeur lui dit :
    " viens, partons sur les routes, j'ai un voyage à faire."

Et comme de bien entendu, Rose ne se fit pas prier, elle n'avait pas d'autre projet plus urgent que celui de profiter du temps qui passe au gré d'un voyage en compagnie toujours agréable de Jo.

Elles avaient donc voyagé, parfois rapidement, parfois lentement.

Puis Jo avait encore dit :
    " On se pose un peu, il semble qu'il y ait des armées mal intentionnées dans le secteur".

Pas contrariante, et à cours de nourriture spirituelle, Rose avait pris le chemin de L'université pour ne pas perdre trop de temps dans la suite de ses recherches en Médecine.

Bon, elle avait bien vu que son neveu donnait des cours lui aussi, mais jamais ses pas n'avaient croisé les siens.

Alors, qu'elle ne fut pas sa surprise de recevoir un parchemin portant deux prénoms : Liz et Killi

C'était tout lui ça, quel cachottier, se dit-elle puis en maugréant elle se rendit vers le lieu de culte qu'ils avaient choisi, histoire de prendre un peu la température ambiante, les habitudes vestimentaires des locaux, et tenter de s'adapter au plus vite .

    Ah mais , ils auraient pu prévenir avant, j'ai pas emporté de cadeau pour ce genre d'occasion, où vais-je devoir me rendre ici pour faire des achats ?

_________________
Amarante.
    [Quelques jours avant à Sant Brieg - Bretagne]


Enfermé dans son bureau de Bourgmestre, la brune avait tout un tas de parchemins posé sur son bureau en bois à la mairie ... Alors qu'elle en dépliait encore un, quelle ne fut pas sa surprise en voyant que c'était une invitation pour assister à un mariage ... Mais pas n'importe quel mariage, celui de Liz et Kilijo ... Elle qui pensait qu'il était déjà passé ... Elle s'était trompée visiblement ...

Elle posa son dos sur le dossier de son fauteuil, laissant jouer ses doigts sur le parchemin. Et pourquoi pas après tout ? Cela faisait des mois qu'elle avait la fonction de Bourgmestre maintenant et un peu distraction ne lui ferait pas de mal après tout ... C'était décidé, elle irait. Et puis elle appréciait le jeune couple ...




    [Jour du mariage devant la Cathédrale de Rennes]


La brune avait pris ses quartiers dans son appartement de Rennes pour l'occasion. Seul Kieran l'avait suivi jusque là, chargé de quelques malles et affaires dont elle profitait du voyage pour remplir son acquisition de Rennes ...

Habillé de sa robe en velours bleu, robe qu'elle affectionnait particulièrement, elle se dirigea vers la grande Cathédrale de la capitale ... Comme il n'y avait pas encore beaucoup de monde, elle attendit sagement, non loin du parvis du bâtiment religieux, que quelqu'un de sa connaissance, se montre ...

_________________
Liz52
RP à 8 mains avec JD Killi, Annelyse, Nerval et Liz


[Quelques jours avant le mariage … ]

Annelyse Dénéré descend enfin de la voiture inspirant profondément n'ayant pas mis les pieds depuis belle lurette.

- Bon nous y voilà Marquis.
Le Marquis descend à sa suite et remet les manches de sa chemise en place comme son habitude et hoche la tête en direction de la demoiselle avant de lui tendre le bras
- je suis votre invité
- L'invité de mon père, je vous rappelle puisque c'est lui qui vous a invité.
Annelyse accroche son bras au sien et se dirige vers la gueule du loup qui est autre que la maison de son paternel
Nerval secoue la tête sans la contredire et avance en silence
Elle frappe quelques coups espérant ne pas le voir dans une quelconque situation autre qu'elle ne l'espère
A l’intérieur le Maître occupé à son bureau entend des bruits dans la cours et les coups portés à la porte

- Aloïs va ouvrir la porte
L’homme à tout faire de Killi se précipite se demandant bien qui peut venir ici à cette heure .. LA surprise est de taille lorsqu’il découvre la fille du Maître sur le perron ..
- Tiens.. vous avez été ramené ici vous.
Aloïs la regarde, interloqué
- - Damoiselle Annelyse ! Quelle joie de vous revoir !
- Bah voyons..
Elle lui emboite le pas entrant dans la pièce et observe autour d'elle gardant le Marquis au bras
- Dites à mon père que sa fille chérie est arrivée, accompagnée.
Nerval la laisse gérer l'arriver en saluant de la tête et rentre dans la demeure observant les lieux
- Il doit être à son bureau, je vais le chercher de suite
Le valet va chercher le maître des lieux en courant … Il n’est pas rassuré sachant que cette visite va surement faire des étincelles …
Annelyse délaisse le bras du Marquis en attendant qu'il arrive.

- Ca va pour vous ?
Nerval croise le regard d'Annelyse et lui murmure simplement...
- j'ai l'habitude de rencontrer du monde de par ma fonction ne vous souciez pas de cela
Killijo de Dénéré est occupé à examiner les listes de plats avec l'intendant pour le mariage mais il se précipite en bas après que le valet lui ai annoncé l'arrivée. Il se précipite au-devant de sa fille
- Ma chérie ! Comment vas-tu ?
Nerval s'écarte légèrement laissant quelque peu son regard sur l'homme qui arrive
- Entière Merci.
Elle se tourne vers Nerval pendant que son père envoie Aloïs chercher Liz
- Je suis venue avec le Marquis, celui avec qui tu as échangé des courriers, celui qui m'héberge en Savoie. Marquis, donc voici mon père.
La brune volcanique suit du regard Alois en plissant légèrement les yeux
Le Marquis s'incline respectueusement envers le fameux père en etant devisagé par le Coq froidement

- Soyez le bienvenu, messire
- je vous en remercie
Annelyse observe la scène et regarde les deux hommes tour à tour se mordant la lèvre
Nerval ne bronche pas sur le messire malgré le fait que cela fait plusieurs années qu'on ne s'était adressé ainsi envers lui
Liz, occupée à la cuisine avec Titine voit arriver Alois en courant et la mine déconfite ... Lorsqu'il lui annonce que Killi la demande car Annelyse est arrivée, elle lâche le verre qu'elle tenait à la main.
Un regard vers Titine puis vers Alois ... Elle se lève et rend au salon où les protagonistes sont déjà en pleine discussion....
Elle toussote légèrement afin de signaler sa présence
Killi sourit et tend la main à Liz qui regarde Annelyse et l'homme qui l'a accompagnée et leur sourit avant de prendre la main tendu de Killi

- Bonjour ....
Nerval hoche la tête en direction de la dame qui vient d'arriver tandis qu’Annelyse les regarde faire tentant de ne rien laisser transparaitre.
- Bonsoir.. cousine.
- Tu as l'air en forme, ma chérie, l'air de la Savoie te réussit
- Bienvenue Annelyse ... et Messire ?
Liz interroge du regard l'homme présent
- Nerval Dame
- Feras-tu un câlin à ton vieux père ?
- Sa magnificence, le Marquis Nerval.
répond la jeune femme à Liz avant de porter son regard a son père
- Enchantée Marquis ... je suis Liz .... juste Liz
Le Marquis lance un regard amusé à Annelyse qui secoue légèrement le minois avant de porter une accolade a son père
- vous êtes la cousine de Annelyse également ce n'est pas rien
Killi chuchote à sa fille

- je suis très content de te voir ici
Annelyse s'écarte n'étant pas vraiment tactile
- C'est un peu plus compliqué que cela mais oui en effet nous avons un lien de parenté
- je ne suis pas au fait de tout cela veuillez m'en excuser Dame Liz
Liz sourit au marquis laissant Killi retrouver sa fille ...
- Ne vous excusez pas je vous en prie
- Nous pouvons boire quelque chose?
Killi frappe dans ses mains pour faire venir le valet, le vin et les beignets
- Liz est notre cousine sur l'arbre généalogique, mais nous ne sommes point dans la même branche, c'est assez compliqué
Nerval regarde le valet immédiatement et songe qu’il devrait envoyer ses suivants ici faire un stage pour augmenter l'efficacité
- Non en effet elle est la nièce de la cousine à mon père.
- je n'ai pas une aussi grande famille
- Famille que je n'ai pas connu je ne sais que depuis peu mon appartenance à cette famille .. je suis illégitime
Le mot était lancé …
La brune se raidit à ce mot "illégitime", relève minant l'innocence avant de porter son attention sur Nerval

- Notre famille.. arf.. si vous saviez le nombre de membre qui partage notre arbre.
Killi prend la main de Liz avec amour
- Cela n'enlève rien à ta valeur, ma douce
- je pourrai facilement m'y abriter Annelyse .. à votre arbre
- Comme la plupart des Dénéré de toute manière.
Liz sourit à Killi mais aussi à la remarque du Marquis
- Je le vis bien.. l’illégitimité ne me pose pas de soucis .. je suis ce que je suis
- Les Dénéré sont très nombreux, oui, ils se sont multipliés sans se préoccuper des lois
Annelyse marmonne s'impatientant de boire
- si ce n'était que des lois..
Nerval observe du coin de l'œil la jeune demoiselle tandis que Liz se retient de donner des consignes aux serviteurs qui arrivent avec les boissons et les mets preferant laisser faire Killi ou Annelyse qui sont "chez eux"
Killi regarde le valet qui arrive avec son plateau et ses verres.. c’est pas trop tôt !

- Prenez donc un beignet, ils sont délicieux
La jeune femme propose à Nerval de venir s'assoir à ses côtés.
- Je vais plutôt prendre à boire merci.
Killi regarde la scène en coin, se retenant de faire une remarque alors que Nerval vient calmement s'assoir aux côtés de son invitée et prend un verre avant de se rendre compte qu'il s'agit d'un alcool. Voulant tempérer les choses, Liz pose une main sur le bras de Killi et l'entraine avec elle s'assoir face au couple
- Donc cette fois-ci vous avez choisi un meilleur Diacre pour vous marier ? Et Atthénais où est-elle ?
Killi s'assied aux côtés de Liz et la regarde pour la laisser répondre
- En efffet ... Dame Xalta officiera pour la célébration qui cette fois je l'espère se passera bien
Regard vers killi ne sachant quoi dire concernant la tornade Blonde
- Il n'y a point de raisons, Xalta a une excellente réputation. Ta sœur a sa propre maison, elle a préféré vivre toute seule, à mon grand regret
- Je vois... Xalta vous dites ? La sœur de Hoel ?
- Oui elle même
Le Marquis garde le verre plein à la main écoutant la conversation sans piper mot pour le moment alors qu’Annelyse lui souffle
- Atthénais est ma soeur.
Elle fini son verre et l'échange avec celui du Marquis
Liz se lève et va se servir une infusion .... se retournant elle en propose une au marquis qui n'a pas l'air d'apprécier son verre d'alcool

- Une infusion Marquis ?
- Je l'ai rencontré en Berry avec Hoel justement, quand il m'invité justement.
Nerval hoche la tête sentant qu'il va se perdre allègrement dans les histoires de racines et sourit en voyant la demoiselle l'alléger de son fardeau
- je vous remercie Dame Liz je l'accepterai avec plaisir
- Il t'a invitée à quoi ?
Liz lui sourit et lui donne la tisane maison de Titine
- Tenez ..Et s'il vous plait ... juste Liz ... pas de Dame
Le Marquis prend avec sa délicatesse toute particulière la fameuse tisane hochant la tête en guise de remerciements
- je pense que Damoiselle Annelyse pourra vous confirmer que je vais avoir du mal à nommer quelqu'un ainsi
- Comme vous voudrez dans ce cas...
Elle se rassoit écoutant Annelyse et Killi boit son verre tranquillement
- Il m'avait invité à le rencontrer en Berry en se chargeant de me loger.
- tu as aussi logé chez lui ? Sans me le dire ?
- Et oui en effet il a un certain mal a nommé les gens seulement par leur prénoms.
Répond-elle en direction de Liz
- Je n'ai pas logé CHEZ lui puisqu'il n'était pas chez lui.
- l'ex Reine a eu ce titre même lors des débats et pourtant c'est une amie
- Alors où as-tu logé ?
- Pas de soucis Marquis ... sachez juste que le cas échéant cela ne me dérangera pas le moins du monde
- J'ai logé dans une chambre.
Annelyse répond avec idiotie a son père portant son verre à ses lèvres
- Chez qui ? Une personne que je connais ?
Liz souffle doucement à Killi
- Laisse la vivre un peu
- m'enfin, il y a des endroits où on paie pour dormir tu connais non ?
Liz n'a pas eu de père mais n'aurait pas aimé être ainsi "surveillée"
- je m'inquiète pour ma fille et Merci oui, j'en fréquente aussi !
- J'en doute pas.
Annelyse le fusille du regard
Nerval se mord la lèvre... et Liz sent que les hostilités sont ouvertes ....
- En attendant si ça peut te rassurer depuis des mois c'est chez le Marquis que je loge.
- Cela ne veut point dire que j'y dors accompagné, ma chère fille
- J'ai rien dit.
- elle possède une suite qui reste son endroit personnel
- Y a-t-elle des serviteurs ?
Annelyse sourit a la remarque de Nerval
- C'est un Marquis pour qui le prends-tu...
- oui elle a une suivante que j'ai mise à sa disposition
La brune marmonne
- sans compter le reste du personnel qui la traite comme il se doit et arrêtez-moi si je me trompe Damoiselle mais cela vous convient
- Marquis ou pas, j'ai le droit de poser des questions
- vous pouvez je n'en prendrais nullement ombrage
Annelyse s'enfile une gorgée avant de se resservir
- Tu pourrais surtout le remercier de me redonner vie là-bas.
- Je l'ai déjà fait. Nous avons échangé quelques courriers
Liz préfère garder le silence .... elle se sent étrangère dans ce genre de discussion...
- je n'ai besoin de nulles remerciements, vous qui avez souhaitez reprendre vie je ne suis qu'un élément
- Veux-tu rester en Savoie alors, ma fille ?
Sa fille reste un instant surprise par la question ne s'attendant pas à ce qu'il la lui pose, surtout ainsi.. Un ange passe...
- Et bien.. c'est une solution.. qui peut être envisageable.
Le marquis tourne le visage vers Annelyse en entendant sa remarque
- Une solution ? Solution à quoi ?
- Une solution pour que je sois bien.
Liz trésaille à la remarque ... alors que la brune ignore leurs regards laissant son dos se coller au dossier
- Cette maison sera toujours la tienne pourtant ...
- Tu vivras à l'opposé de nous
- Merci Liz mais il serait temps que je fasse ma vie, surtout que mon père refait enfin la sienne.
- Je veillerai personnellement à ce que ta chambre soit toujours prête en tout cas
- Oui ma chérie, je ne suis point opposé à ce que tu fasses ta vie, mais si loin... j'espère toujours que tu viendras t'installer près de nous
Annelyse sirote son verre ne répondant ni à l'un ni à l'autre et Nerval regarde le plafond... sans rien dire
- J'espère que demain le beau temps ne sera pas pluvieux. Même si l'on dit mariage pluvieux, mariage heureux.
- Dois-je demander d'ailleurs à ce qu'on vous fasse préparer des chambres ?
Elle préfère éluder la remarque de sa future belle fille … et Killi lui, comprend qu'il n'obtiendra rien et n'insiste pas
- Deux chambres, oui, celle du marquis peut être près de la mienne
- proche de la vôtre?
Annelyse pouffe sans le vouloir
- Oui, pourquoi, une objection ?
- Tu crois que ça nous empêchera de quoique ce soit si vraiment on voulait se voir ?
S’exprime la jeune femme sans aucune gêne pour le coup
- 2chambres alors ?
Liz se lève
- Avec un cadenas pour celle d'Annelyse
- Tu va le... Pardon?
- Point sous mon toit, ma chère fille
- Killi !!
Killi regarde Liz
- Ben quoi ?
Annelyse fusille son père du regard
- Tu ne vas pas commencer
- Ta fille est intelligente et si tu la provoque là forcement puisqu'elle te ressemble elle fera l'inverse de ce que tu attends alors fais lui confiance. Je vais faire préparer deux chambres dans l'ailes ouest
Killi marmonne dans sa barbe et Liz appelle Abbygail pour lui donne les instructions. Voyant la suivante de sa future femme, marmonne de plus belle et regarde la servante avec un air morne - cette peste tiendra avec sa fille si elle connaît l'histoire
- Merci vraiment. Pour qui tu me prend et pour quel genre de fille tu me fais passer.
- Messire Père de mon invitée, je n'ai jamais violé l'intimité de la chambre de votre fille je ne suis point ce genre d'hommes
- J'ai confiance en toi ma chérie
- j'irai dormir dans une auberge je n'aime être enfermé
- Et moi je fais également confiance au Marquis
Le Coq regarde le marquis avec un air froid et Liz soutien le regard de Killi
- Quelles sont vos intentions vis à vis de ma fille ?
- je n'ai aucune intention impure envers votre fille sinon j'aurai pu en profiter plus que de raison depuis qu'elle vit sous mon toit
- Mais je vous aurais tué …Personnellement
- Ça suffit..
Liz sent la moutarde lui monter au nez ... les Hommes !!!! Anne regarde son père franchement frustrée
- il n'y aura point de cadenas à ma porte je ne suis pas venu ici pour déshonorer votre fille
- Voyons tu exagères là
Annelyse regarde Nerval en marmonnant
- Le cadenas c'était pour la mienne de porte.
Killi marmonne à Liz
- parce que toi aussi tu la soutiens ?
- Il n'est pas question de soutenir ou pas Killi... il est juste question de confiance
Annelyse fronce les yeux tentant de ne pas l'ouvrir et Nerval secoue la tête aux paroles de la brunette
- Le marquis a protégé ta fille Et je ne le crois pas assez fou pour tenter quelque chose sous le toit du père de sa protégée Et si il devait y avoir des sentiments entre ces deux-là tu n'y pourrais rien comme personne n'a rien pu contre nous
- et alors, tu as lu sa lettre comme moi ! Tu as bien lu ce que j'ai lu !
- je suis sous l'emprise de la folie mais pas celle que vous pensez
Killi soupire bruyamment et Annelyse plisse les yeux en tournant le regard interrogatif vers Nerval
- Vous avez écrit quoi?
- tout ce que vous savez … que je souhaite vous garder comme invitée et que je saurai protéger votre honneur
Killi regarde Liz mais serre les poings et Liz lui prend avec douceur pour l’apaiser. La température monte et Annelyse regarde son père ensuite
- Et c'est ça qui te pose soucis alors que tu as poussé un malade de Penthièvre à m'épouser ?
Killi se redresse sous l’accusation
- Je n'aurais jamais fait cela !
- Il ne l'a pas fait Damoiselle Annelyse et ses paroles ne sont que protection envers vous
- Tu es en train de juger quelqu'un qui m'invite, qui me respecte et m'apprécie alors que tu as fait toi-même pire ?
- J'ai dit à ce dégénéré qu'il aurait mon accord si tu m'affirmais vouloir l'épouser
- Damoiselle Annelyse, s'il vous plait, ne vous laissez pas emporter j'assume la demande que j'ai faites et que je ne vous ai pas caché
- Ah ? Il ne l'a pas fait en attendant c'est moi qui ai pris les coups a cause d'une bénédiction qu'il lui aurait donné
- ceci c'est de ma faute, je n'aurai du vous laisser aller seule au village
- C'est une affaire réglée, j'ai envoyé du monde pour qu'il prenne dix fois ce qu'il te donna Qu'il s'estime heureux que je ne l'ai point fait tuer au nom de l'amitié ancienne qui lie nos deux familles, mais il n'a point fini de payer son geste
- vous auriez pour ma part je le ferai si je le croise en mes terres, ses ordres la ont été données

Liz va se rassoir un peu à l'écart et Annelyse ne lâche pas la bouteille se la sifflant
- Et après ça tu doutes des intentions du Marquis.
- Je vous en sais gré, il mérite de mourir, mais après avoir souffert ce qu'il fit à ma fille
Nerval retire la bouteille des mains d'annelyse machinalement comme s'ils étaient à Beuil
- Nous parlons entre hommes, Annelyse, ne nous interromps point
Le Marquis se mord la lèvre discrètement pour ne rien répondre tandis qu’Annelyse reste ébahit premièrement par le geste de Nerval puis par la réplique de son père, pour finir par regarder Liz finalement
- Si la discussion est masculine je ne vois pas pourquoi rester ici dans ce cas ...
Elle se lève et Annelyse en fait autant
- Je suis d'accord avec toi.
Killi retient sa fiancée par la main
- ce qui est fait sans moi est fait contre moi Mon ange, reste donc reprends un beignet
- Les beignets ne sont pas la réponses à tout Killi
- pour ma part la discussion concerne Damoiselle Annelyse en premier lieu et je ne suis pas le dépositaire des envies de la damoiselle et si vous souhaitez que l'on parle de votre fille je l'accepte mais en sa présence
Il pose la bouteille hors de portée d’Anne
Killi se dit qu'il doit avoir peu d'expérience avec les femmes pour lui passer tout ainsi et regarde sa fille
- Ma chérie, je ne sais ce que l'autre macaque de Penthièvre a bien pu te raconter, mais je n'aurais jamais accordé ta main sans ton avis
La dite fille elle, lorgne la destination de la bouteille renfrognée avant de reporter son regard sur son père
- Je vous laisse régler cette affaire familiale ....
Liz salue les protagonistes et se dirige vers la porte. Nerval lui, reste comme à son habitude calme et déterminé dans ses paroles
- Bien dans ce cas respecte la compagnie du Marquis en cette demeure avec ma présence à ses côtés
- Liz, tu fais partie de la famille, tu restes auprès de moi Je ne lui ai point fermé ma porte, il me semble
La blonde future épousée se retourne
- veuillez Dame Liz excuser le désagrément de la situation mais votre futur à des interrogations légitime vis a vis de sa fille
- Et oui il a des interrogations de père...Et je ne suis pas la mère d'annelyse je n'ai donc rien à dire apparemment
- Reste avec moi au moins.
Liz regarde Annelyse surprise
- Ah non pardon, mon père souhaite parler entre hommes. Je vais plutôt regagner ma chambre tel une enfant.
- La Savoie ne t'a point adoucie, ma fille !
Killi se lève
- Si tu veux allons faire un tour dans les jardins
- Non en effet j'y garde des marques après avoir reçu quelques coups.
- Damoiselle Annelyse reprenez votre place, ce moment passé vous me ferez visiter les jardins
Annelyse regarde Liz se ravisant finalement frustrée par cette situation qu'elle s'attendait. Le Marquis lance le regard que seul anne peut connaitre en parlant
- Messire, si vous avez d'autres questions me concernant je peux y répondre si cela vous enlève un poids
- Liz pourra vous les faire visiter.
La cadette regarde Nerval le maudissant avant de reposer son séant puis Liz pour qu'elle ne la laisse pas tomber pour le coup. Le jeune homme hoche la tête avant de reporter le regard vers Killijo
- Je vais vous laisser visiter les jardins en compagnie de ma fiancée
Liz intercepte le regard et va s'installer aux cotés de la jeune femme
- Killi ... Marquis...reprenons …Pour le mariage
Elle change de conversation volontairement
- Elle n'est pas invitée au moins l'autre folle ?
Liz rit
- Rassure-toi non
Annelyse en fait de même se penchant récupérer la bouteille son verre étant a nouveau vide
- Ton père ne le permettrait pas et moi non plus
- C'est une bonne nouvelle, déjà.
Nerval écoute les yeux plissé
- N'est-ce pas Killi ?
- Non, clairement, elle nous a gâché le mariage, cela suffit
Un regard à son père reportant son verre a ses lèvres
- Nous devrions être déjà mariés à cette heure, et boire une bouteille pour le célébrer
- J'ai une proposition à vous faire ... donnez-moi votre avis
- Si tu n'avais pas fait les choses à moitié aussi..
Liz regarde Anne , Qui ne peut s'en empêcher de raviver le feu le Marquis ... et Killi qui fusille sa fille du regard
- Moui ?
- Une femme que j'épouse, cela ne te va pas encore... L'eusse-tu choisie que tu trouverais à y redire de toute manière
- Apres le mariage et les festivités d'usages.... accepteriez-vous de rester quelques jours ici ?
Killi hausse les épaules et se dirige vers la porte sa fille l’imitant quelque peu hausse les sourcils a la demande de Liz
- C'est au Marquis de voir son emploi du temps..
- Cela serait une bonne chose de renforcer les liens
- c'est à son invitée de voir ce qu'elle désire, le marquis n'étant que le cavalier en ces lieux
- Marquis ?croyez-vous que cela soit possible ?
Annelyse préfère ne pas répondre à son père que ce n'est pas la première fois qu'il est à deux doigts de se marier. Son père revient faire une bise sur le front de sa fille et de sa fiancée
- J'ai à faire, mon ange, tu es parfaite en maîtresse de maison.. Marquis, à très bientôt
- A demain..
- au plaisir Messire
- Vous aviez à faire il me semble avant de partir Marquis
- Prenez le temps d'y réfléchir au moins d'accord ?
Nerval tourne le visage de nouveau vers elle... et répond
- je vais m'informer de mes obligations et je vous tiendrai au courant
Liz leur sourit et les remercie et se lève
Anne elle, s'enfonce contre le dossier en buvant silencieusement et toujours à l’affut, le Marquis prend la bouteille et la donne au serviteur pour qu'il l'éloigne

- Je vais vous laissez j'ai encore du travail pour le duché qui m'attend ...
- bon courage Dame Liz
- Anne tu est ici chez toi ne l'oublie pas .. Et Marquis je vous la confie si je peux dire
La brune reste la bouche entrouverte interrompu par Liz. Fusille Nerval du regard sans prêter attention à la discussion.
- j'en prendrais soin comme si nous étions en mes terres
- La bonne nuit.
- Je n'en doute pas une seconde
Elle les salue et sort
_________________

Merci JD Amarante pour la banniere et l'avatar
Atthenais
[Dans une cabane au fond des bois]

Dans la chambre de sa nouvelle demeure, Atthenais paressait sur son lit. Elle n'avait nulle envie de se lever et pourtant... Aujourd'hui était le jour du mariage de son père avec Liz. Elle avait dit qu'elle irait au mariage et ferait donc acte de présence, mais pour l'heure elle n'était pas pressée.

La bienséance et la facilité aurait été d'aller résider dans la demeure de son paternel mais voilà la jeune fille ne se sentait pas chez elle là bas. Pour elle son vrai nid douillet était au domaine des Rosiers. Mais voilà ! son père l'avait même privé de ce refuge en le rendant sans les consulter au préalable. Et jamais elle ne lui pardonnerait.

Du coup, elle s'était installée dans une vieille bicoque trouvée au fond des bois avec seule compagnie les oiseaux et les animaux. Loin du monde elle se sentait bien, elle ne supportait plus l'hypocrisie, la tromperie, et surtout la lâcheté des humains.

Allongée sur son lit, elle pensait à sa soeur qui avait eu le courage de partir loin de leur père. Elle imaginait également sa nouvelle vie ici et n'y voyait aucun avenir... Elle n'avait plus sa place près de ce père qui prenait des décisions sans les concerter, en les ignorant complètement pour après revenir s'excuser avec de pâles excuses. Il voulait tout décider tout seul ? soit et bien elle ne resterait pas près de lui ainsi ça lui facilitera la tâche. Elle allait devoir penser à ce qu'elle ferait une fois le mariage terminé. Allait elle rester à Rennes elle aussi près d'un père égoïste ? ou prendra-t-elle son paquetage une nouvelle fois pour fuir loin, très loin ?

Le fait de réfléchir l'énerva au plus haut point. Du coup elle se leva d'un bond, prit sa canne à pêche et courut s'installer près du ruisseau qui se trouvait non loin de sa cabane.

Le soleil automnale illuminait l'onde claire et la chevelure dorée d'Atthenais. Quel beau tableau pour un peintre ! mais personne ne viendrait dans son antre loin de tout et cet image resterait dans la mémoire des animaux qui l'observaient de loin.

Etait-ce le moment de taquiner le poisson ? Certes non ! mais elle était bien là !

_________________
Xalta
Elle avait passé quelques jours en Bretagne et à Rennes , découvrant les environs, travaillant aussi dans le secret de sa chambre. Elle n'en oubliait pas ses charges et ses fonctions et ses obligations. D'ailleurs, elle profitait de ce séjour breton pour se tenir plus au courant de ce qui se tramait en Bretagne. Elle prenait ses marques dans l’église de Rennes. Son frère était intarissable sur sa province. Il n’était pas toujours simple pour les deux de communiquer car lui était profondément attaché à la Bretagne et y demeurait loyal et elle, la Française, l'était tout autant vers la France. Alors ils évitaient soigneusement de parler politique ou tout ce qui pouvait y avoir trait de près ou de loin. Les conversations étaient donc orientées sur les amours de chacun, les déboires, les attentes, sur la famille et les relations pas simples avec autant de caractères entiers.

Le jour J

Tout était prêt pour accueillir les futurs mariés. La cathédrale avait été décorée avec soin pour apporter une touche de gaieté , un mariage se devait d'être un jour heureux. A priori ce ne fut pas le cas lors de leur dernière tentative pour s'unir. Elle espérait que rien ne viendrait troubler ce jour. Sinon, elle pourrait certainement compter sur son frère pour virer manu militari au besoin tout gêneur. Mais elle espérait bien qu'il n'y aurai pas besoin de recourir à de telles extrémités.

Elle fit sonner les cloches à la volée. S'en donnant à cœur joie comme une enfant qu'elle était restée tout au fond d'elle malgré son âge canonique. Puis il fut le temps d'enfiler sa soutane d'officiante.




Puis de se rendre sur le parvis pour accueillir les invités et les futurs mariés.
_________________
Nerval
[ Quelques jours avant le mariage ]


Elle était partie pour un endroit inconnu sans lui donner d’explication. Le doute qui s’était ainsi formé était difficilement compatible avec la confiance. Une mauvaise rencontre sur la route, un essieu qui se brise, une envie de non retour. Le chêne n’était pas salvateur et ne faisait qu’accentuer son agacement profond sans même savoir pourquoi. D’un coté la malle avait été ouverte et lu, de l’autre le Marquis n’avait pas ce qu’il voulait. Il le lui ferait payer. La folie entraine la folie.

Le retour fut une confrontation homérique, un mélange d’haine, de mensonges et de non dits. Même le corps s’en était mêlé. Une vérité de l’instant mais un mensonge dans la durée. Les murs qui tremblent, l’astre qui s’effrite et l’inspiration en berne.

Insomnie de l’âme, départ de Beuil tôt le matin afin de faire le tour du village pour quelques achats. Et un carrosse attendant devant le perron de la demeure. Une invitée prête à partir, une supplication déguisée en ordre une glace épaisse autour des paroles. Le baume est tendu, presque jetée. Un regret n’efface n’a pas tout le reste.

Ce que Marquis veut…

La discussion s’apaise peu à peu pour laisser place enfin à ce qu’il se doit d’être. Le doute persiste mais l’épée gravée pourrait faire trop de mal. Au détour d’un mot, un semblant de doute jaillit comme il l’avait décelé auparavant. Ce voyage la, ce qu’il se passera…

Il sera son invitée, ce sera ainsi. Le Marquis l’accepte avec amusement alors que le carrosse s’arrête sur les terres natales de Bretagne d’Annelyse. Nul besoin cette fois ci d’ordonner, le bras se pose sur le sien. Le Marquis savait fort bien que le mariage n’était qu’une excuse de la part de son père sinon il n’aurait pas été invité.

Alors que l’invitée et son hôtesse entrait dans la demeure il se mit à imaginer comment il pouvait être. Le temps des salutations, le temps d’un mot qui le fit sourire « messire »… nombre d’années étaient passées depuis la dernière fois ou un homme l’avait nommé ainsi. Le temps d’observer son Père et sa future femme, de se retrouver avec un verre rempli d’alcool. La discussion s’engage lentement, les civilités, le fardeau qu’il tenait à la main très vite déchargé par Annelyse qui connait son aversion pour ce genre de boisson.

Un embrasement ou des paroles mal maitrisées de la part de son Père. Un léger trait de ressemblance avec sa fille. Un cadenas devant être mis sur la porte de la chambre de jeune fille et lui-même placé le plus loin possible. Le Marquis imperturbable, comprenant fort bien le but de tout ceci ce qui ne semblait pas être le cas de sa fille qui s’engouffrait de plus en plus dans l’alcool. Il lui prit machinalement la bouteille des mains pour la mettre plus loin. Un ordre sans mot. Le prenait-il pour un jouvenceau de six semaines. Diplomate comme à son habitude et certain de ce qu’il désire, la réponse ne se fit pas attendre. Il le respecterait ou il irait ailleurs. Peut être n’avait-il pas compris qu’il avait en face de lui un homme qui respectait sa fille et qui l’avait protégé depuis plusieurs mois maintenant. Mais soit, ce n’était pas avec des paroles ainsi qu’il serait pris à défaut même s’il comprenait fort bien l’intention paternelle.

L’interrogatoire se poursuivait peu à peu mettant mal à l’aise les deux femmes présentes. Pour le Marquis il était hors de question de marchander ou de négocier Annelyse. S’il pensait arriver à ce but la il ne le connaissait pas encore. L’inspiration ne se monnaie pas ni même son invitée. Il retira de nouveau la bouteille à Annelyse connaissant fort bien ou cela mènerait si elle continuait de cette manière et la donna à un serviteur pas loin. Annelyse se levant afin de sortir du se rasseoir à sa demande, il était hors de question qu’elle ne soit pas présente lors de cet interrogatoire. Elle connaissait elle-même les réponses.

Sa future avait été aimable et cordiale dés son arrivée et elle proposa de rester un peu après le mariage en ces lieux. La réponse d’Anne fusa sans perdre un instant. Ils devraient en parler alors que le Marquis mit tout cela en suspend.

Avait-il senti qu’il allait trop loin ? Le Père d’Annelyse se retira avec sa future laissant un Marquis poli et calme ainsi qu’une Annelyse… égale à elle-même quand ces moments la se font sentir. La demande ne pouvant se refuser fut émise et ils passèrent la porte pour visiter les jardins.

Une discussion, tranquille, des maux, des mots comme s’ils étaient à Beuil. Et alors que les nuages laissaient enfin voir les étoiles dans le ciel ombragé, elle le guida jusqu’à sa chambre et le laissa sur le seuil faisant quelques pas pour rejoindre la porte à coté.

_________________
Aloara
[Quelques semaines avant le mariage]

Lorsque le vélin d'invitation termina entre ses mains, la Princesse sentit une énorme colère l'envahir... Quel était l'imbécile qui s'avisait à lui faire une telle blague ? Killi se marier ? Mais bien sûr ! C'était comme si l'on venait lui affirmer que les éléphants roses existaient et savaient voler en prime ! Elle s'apprêtait à passer ses nerfs sur ce pauvre Musclor quand elle se rappela une conversation en la demeure familiale des Dénéré. Elle savait Killi amoureux d'une bretonne, car lui même lui en avait fait part, et pire, il avait mentionné l'intention de se marier. Et si les paroles avaient laissées place à l'acte ?

Demandant à Musclor de prendre congés, elle finit par lâcher un :

Et bien.... Il en aura mit du temps avant de se décider... J'aimerais bien savoir qui est cette fameuse poulette qui a su le ranger...

Il était évident qu'elle assisterait au mariage, son petit frère allait se marier et pour rien au monde elle manquerait ça...

Après avoir rouvert la porte de ses appartements, elle fit entendre à la première suivante qui passait dans le coin :

Que l'on prépare mes malles pour l'aube, un long voyage m'attends !

L'ordre était passé, ne restait qu'à l'Altesse de profiter pleinement de ses enfants avant de les laisser entre les douces mains de leur nourrice. Il était hors de question qu'elle les emmène pour un si long voyage et pour un évènement qui serait bien trop ennuyeux pour eux... Moment de tendresse infinie, et les voilà partis pour une nuit bien reposante... Mais comme toute bonne chose à une fin, le petit matin arriva bien trop vite et après s'être soigneusement préparée pour le voyage, la Montmorency prit route laissant derrière elle ce qu'elle avait de plus précieux...
_________________
Killijo_de_denere
Il ne veut pas y aller. Impression de déjà-vu ? Totalement. Pas plus que la dernière fois. Il avait fait le geste d'aller se marier pour Elle. Tout avait été de mal en pis. Sa mère opposée au mariage, ses filles qui l'avaient ralliée... Elles toutes qui le pressaient toujours de se ranger ne le voulaient plus. Bon, il avait peut être choisi la jeune cousine toute fraîche dont il avait fait la connaissance peu de temps auparavant. Il avait peut être juste envoyé des invitations à la dernière minute à chacune et rendu les Rosiers à sa mère sans explication. Un peu. Mais bon, pourquoi faire un tel cas de l'affaire ? Son plan était simple sur le parchemin. Il la mariait dans l'intimité, il n'annonçait à tous, elle était une femme honnête et reconnue et ses autres femmes l'acceptaient parce qu'elle voyaient que c'était un mariage comme elles en rêvent toutes. Sauf que l'église ne veut pas d'intimité sauf dans l'alcôve. Elle n'était pas noble, sa future. Elle était tombée enceinte entre deux. Bah quoi ? Quand on a une belle jeune fille qui se jette à son cou en voulant juste profiter de l'instant présent, on ne se pose pas trop de questions. Il n'est qu'un homme.

Il se regarde une dernière fois dans le miroir en cuivre avant de se retourner vers Fibi. Il l'attire à lui pour un câlin. Les seins de femme contre lui ont toujours un effet apaisant. Comme un nouveau-né quand il prend le sein. Le trajet vers l'église est assez court. Trop court. Il aurait bien fait deux pas en avant et deux pas en arrière pour faire durer le plaisir mais il est entraîné vers l'avant par sa témoin. De toute manière, le mieux est de terminer ça vite comme un pansement collé à une croûte qu'on doit retirer. Un grand coup sec. Un mauvais moment à passer en bref. Puis on oublie. Ensuite, elle sera sa femme aux yeux de tous, liée à lui. Il tuera tous ceux qui l'approcheront de trop près. Avec raison et légitimité. C'est bon le mariage, par certains côtés. Et leur enfant sera un Dénéré de mère connue. Conçu dans le mariage ou presque. La couvée sera annoncée plus courte que prévue puis voilà. La porte déjà. Elle est fermée, on ne peut pas... L'enfant de choeur l'ouvre alors que les cloches sonnent. Le glas de sa vie de coq. Son poulailler va se réduire. Ces derniers temps de toute manière, il a vécu comme moine. Une seule femme. Voilà bien longtemps qu'il n'avait plus connu cela.

Il s'avance dans la nef au bras de Fibi et là... Le choc. Dans sa soutane blanche, cette chevelure flamboyante qu'il a déjà caressée et même agrippée dans certaines circonstances. Elle avait crié son nom dans de bien drôles de positions*. Même son entrejambe s'en souvient. Couché, toi ! C'pas l'moment ! Plus tard la nuit de noces ! Avec la diaconnesse ? Hum... Manquera plus que la brune pour faire une belle trinité. Cadeau du jeune marié. Il marche toujours au bras de Fibi sans un mot, sans un regard pour les invités, tentant de ne plus penser à cette soutane et la femme qui la porte. Sous la soutane, dans la soutane, avec la soutane... Si elle pouvait parler... Il comprend mieux le trouble de la femme lors de leur préparation de cérémonie. Il n'avait pas du tout percuté... Mais si il s'en rappelle maintenant ! La soutane, la chevelure rousse, les jambes qui se dévoilaient doucement vers le triangle des plaisirs. Le galbe caressé sous ce tissu rugueux, cette peau douce offerte à ses baisers. Killi, c'est pas elle que tu auras dans ton lit ce soir. Ah, elle n'assiste pas à la nuit de noces ? Il n'y a pas un rite d'initiation ? Il est généreux, il pourra donner aux deux, même à la Brune qui pourrait se joindre à eux. Merci encore madame la diaconnesse, je suis un autre homme maintenant. Je n'ai plus peur...** Enfin si, un peu. Voulez pas me faire un câlin ? Il la regarde, tentant de reprendre ses esprits alors qu'il pense plus qu'à l'honorer sur l'autel qu'à être marié par ses soins. Comme au bon vieux temps. Pas un regard pour les invités. Pas une once de courtoisie, un sourire. Juste les souvenirs qui affluent. Couché !


* et ** Emprunté aux grands Elmer Food Beat, L'infirmière
_________________

Chez moi
Atthenais
Même les poissons ne voulaient pas être de la partie. Désespérée et énervée, elle balança sa canne à pêche et rentra s'habiller pour la cérémonie. Elle mit sa robe rouge, coiffa ses cheveux blonds, les laissant détachés. De toute façon elle ne ferait qu'acte de présence. Elle n'avait nullement envie de participer à fond dans ce mariage.

Une fois prête, elle grimpa sur son étalon et prit la direction de l'église de Rennes.

Sur place, elle entra et s'installa au fond. Elle voulait rester le plus invisible possible.

Au moins elle était présente, son père ne pourrait rien lui reprocher...

_________________
Fibi
Comme prévu elle était là. Ils s'étaient perdus de vue longtemps, mais leur amitié est restée intacte. Kili, le seul à qui elle se soit jamais confessée. Aujourd'hui comme hier point besoin de longs discours pour qu'il la comprenne. Alors lorsqu'il lui avait demandé d'être sa témoin et de le conduire jusqu'à l'autel, elle avait tout lâcher pour lui.
La première c'était passée comme elle s'était passée. Entre son fils qui avait débarqué d'on ne sait où pour prouver on ne sait quoi à sa sœur. Et l'intervention des femmes de Kiliou...
Mais celle-ci serait la bonne. Sentant la peur qui venait à nouveau s'inviter elle entraîne rapidement le futur vers l'Eglise. Un seul credo, ne pas le laisser trop réfléchir.

Une fois sur place, notre chaotique sent qu'un élément lui échappe. Mais lequel...

Elle observe le Coq à la dérobée, mais hélas difficile de l'interroger en ce lieu.
Liz52
La nervosité la gagnait au fur et à mesure des heures qui passaient. Pourvu que cette fois ci rien ne vienne troubler ou arrêter la cérémonie une seconde fois elle ne le supporterait pas c’était sure !
Elle avait bien conscience de la difficulté de la situation pour Killi qui renonçait devant tous pour la deuxième fois à sa sacro sainte liberté et qu'en plus ... il affrontait ses proches et ses ex !!!

Liz sourit en regardant son reflet devant la psychée. Ses grands yeux verts ne cachaient pas son inquiétude.... ils brillaient de la lueur de l'amour mais un "je ne sais quoi" venait poser un voile sur la transparence de son regard.
Ne pas succomber aux angoisses !!!
Il t'aime tu l'aimes se répétait la jeune femme.
Elle prend une grande respiration et se lève pile au moment ou Bahia frappe à sa porte pour venir la chercher et la conduire.

Son sourire réconforte la jeune femme, il a toujours été là pour elle et les mots entre eux ont toujours été superflus. Il est des rencontres comme ça qui bouleverse à jamais une vie. Accrochée à son bras elle arrive devant le parvis et marque un temps d’arrêt.
Non pas que le doute l'assaille non !! Mais ... est ce que tout est en place à l'intérieur ? Doit elle entrer maintenant ?
Une interrogation du regard vers son témoin


- Bahia ? Tu crois que c'est le moment ? Tu crois qu'il sera là qu'il m'attend ?


Elle serre plus qu'elle ne l'aurait voulu la main du Beau Blond de KP ne craignant pas de lui confier ses interrogations du moment.
_________________

Merci JD Amarante pour la banniere et l'avatar
Aalice
Le voyage avait été long depuis Angers; j'étais percluse de courbatures en arrivant à l'auberge de Rennes où j'avais prévu de loger pour la semaine. Il faudrait au moins cela pour arriver à l'heure au mariage de mon cousin - que j'allais rencontrer pour la première fois, pourtant ! - puis prendre le temps de faire connaissance avec cette partie de ma famille que je n'avais jamais vue.

J'étais fille et petite-fille de Dénéré, et je ne connaissais des miens que la désagréable Calyce qui jamais ne m'accordait le moindre signe d'amitié - bien au contraire. Ainsi j'étais pleine de hâte quant à ce mariage, et malgré mon ventre alourdi d'un troisième mois de grossesse, j'avais fait le trajet depuis l'Anjou.

J'appréhendais un peu : allaient-ils être aussi peu aimables que l'archiducale Calyce ? Regardant par la fenêtre de ma chambre, à l'étage de l'auberge, je regardais pensivement se coucher le soleil d'une froide soirée d'automne.

~

Au lendemain, j'étais reposée et fraîche. Je me vêtis de la plus jolie manière - en accord avec mes moyens modestes - et me fis conduire par le coche à la grande église où entraient déjà diverses personnes. Une fois entrée, ne connaissant même pas l'apparence du marié, je m'assis discrètement sur un banc et laissai fureter mes yeux curieux sur tous ces inconnus.

_________________
Bahia7
Bahia l'accompagnait pour la deuxième fois.
Il l'avait rassuré comme avait pu, en lui disant que la première c'était la grande répétition, que du coup, tout serait parfait, et qu'au final, le positif dans tout ça, c'était que ça leur donnait l'occasion de rassembler tout ce petit monde une fois encore.
Rassembler les gens, quel plus beau projet que celui là, valeur aristotélicienne par excellence.

Ils firent donc, bras dessus, bras dessous, marche jusqu'au parvis, et devant la porte, l'angoisse envahissait Liz, sans aucun doute.


Bahia ? Tu crois que c'est le moment ? Tu crois qu'il sera là qu'il m'attend ?

Bien sûr que c'est le moment, il t'attend sans aucun doute. Il imagine surement cet instant depuis longtemps. Non sans un regard rassurant.
Aller, viens.

Et de l’entraîner, bras dessus, bras dessous, vers l'intérieur de l'édifice religieux, remontant l'allée.
_________________
See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)