Sofja
RP privé
Cela faisait quelques jours que les combats entre les Français et les Impérialistes avaient cessés dans la capitale Chambérienne. A la grande déception de la blonde qui avait un amour inconditionnel pour le combat. Faut dire quelle avait eu le meilleur des maîstre darme, son père. Un chevalier de lOrdre de Saint Michel qui aimait guerroyer plus que sa famille. Oh elle navait pas à lui en vouloir. Entre deux missions, il savait donner son temps à sa femme et ses enfants. Mais ils étaient rares. La Jagellonette se souvint quand elle le retrouver le matin, à la fraiche dans sa salle darme. Il avait sur un meuble tout une ribambelle dustensiles de tous genre. Il lui avait tout appris, les noms, à quel moment les utiliser et leur secret.
"Tout ce qui est violent n'est pas durable." d'André Joseph Panckoucke
A être perdue, à vivre au jour le jour, Sofja n'attendait rien de la vie. Elle voulait la vivre complètement jusqu'à ce qu'Aristote décide de la rappelle à lui. Les plaisirs qui réveillaient son être étaient rares en ces derniers mois.
La première : les joutes.
Comme faire la guerre ce nest pas beau. Il y avait un jeu qui se nommait les joutes équestres. Elle pouvait se défouler sans quon laccuse de meurtre. Si ce nest pas beau. Mais en Empire, ils ne connaissaient pas. Faut dire que les hérauts étaient plus occupés à savoir à qui ils allaient distribuer les titres quils ne trouvaient le temps pour organiser quelques festivités pour détendre les habitants. Donc fallait voyager à travers la France pour satisfaire son besoin favori. Et en temps de guerre, cétait difficile.
Le second : le plaisir charnel.
Malheureusement, les amants étaient rares en Savoie. Elle navait pas réussi à porter son dévolu sur une bonne proie, certains diront quelle faisait la fine bouche. Peut-être. Elle navait pas trouvé ce regard ténébreux qui vous ensorcèle, ce piquant du premier contact qui fait vibrer vos entrailles. Elle préférait encore rongeait son frein.
Décidément cet Empire était vraiment ennuyeux.
"Gagnée ou perdue, toute guerre se réduit à une défaite de l'homme." de Robert Sabatier
Revenons à nos petits moutons Savoyard et cette guerre. Le temps sétait radoucit depuis quelques jours. Le campement des Impérialistes rebelles et des Français se trouvait dans la forêt aux abords de Chambéry. Ainsi ils pouvaient profiter de la fraicheur et des parfums que leur offrait la nature. Un réconfort bien agréable pour regrouper les volontaires, soigner les blessés mais aussi organiser une nouvelle attaque.
Les Français navaient pas dit leur dernier mot.
A tour de rôle, ils partaient en mission. Et ce soir-là, cétait à son tour. Sofja devait se faufiler dans la Capitale pour espionner lactivité des adversaires. Ainsi elle pourrait retourner au campement avec quelques informations supplémentaires à apporter à Memento. La Jagellon avala un petit bout de pain et alla se préparer sous sa tente. Elle revêtit une tenue légère, simple : passe partout et quelques armes tous de mesme. Ainsi, elle passerait incognito dans les rues de la Capitale étant truffée de miliciens et défenseurs du soir.
Le soleil se couchait doucement, annonçant la fin de la journée et les chaleurs. Le chemin vers la Capitale lui était bien connu pour lavoir pris régulièrement ces derniers mois quand elle faisait les allers-retours entre sa seigneurie des Saisies et son appartement en ville. Cest le pas léger et confiant que Sofja se faufila jusquen ville.
En arrivant aux alentours des remparts, elle avait marqué un temps d'arrêt. Elle ne s'était pas vraiment attendue à ça. Pourtant, tout s'était déroulé sans accroc. En silence, elle avait infiltré la ville, tâche rendue aisée par l'ampleur de la cité et la foule qui s'y presse jour et nuit. Personne ne fait attention à une ombre de plus Grisée par l'adrénaline, elle était dans son élément. Elle y passa plusieurs heures, récoltant toutes les informations nécessaires. Rien de particulier, les adversaires protégés les remparts, recrutés pour leurs armées. Tous comme eux.
La nuit était tombée depuis quelques minutes ce qui limita son champ de vision. Le retour se faisait moins serein. Il fallait utiliser les autres sens. Comme quand elle partait à la chasse au final. Écouter le moindre bruit, un oiseau qui senvole, une branche qui craque, un souffle lointain. L'exercice était rude.
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