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[RP] Retour aux sources ou tentative échouée pour réparer un coeur brisé

Yarwelh
Le jeune homme surprend Yarwelh. Il ne lui avait jamais parlé de son passé jusque ce jour. La jeune femme concentre donc toute l'attention qu'elle peut mobiliser - c'est à dire très peu- pour l'écouter.

Quand je suis arriver à Epinal, je sortais à peine de l'enfance. J'avais tout perdu. parents, amis... Amour...
Je n'attendais plus rien. Mais, alors que je m'installais près du seul point de repère qu'il me restait, un ami de voyage, j'ai repris gout à la vie.
- J'ai trouvé ma place, ici. Tu devrais en faire autant. Ne te renferme pas sur toi même, regarde ce qui t'entoure. Les gens ici sont chaleureux.


Oh ça oui, elle le sait que les gens sont chaleureux. Enfin une partie. Elle a passé tant de temps à Epinal avant son départ.
Les paroles de Crusader lui renvoient son propre passé à la figure. Une enfance heureuse mais solitaire. Puis les très nombreuses soirées en taverne pour égayer son existence. Les deux blonds comme on les appelait à l'époque, devenu ducs depuis, Alhena, Sasrala, Alarwen, Loupfenril.... Combien de tonneaux avaient-ils mit en perce? Combien furent vider? Combien de dormeurs avaient-ils épilés? Combien de voyageurs furent accueillis par leurs rires?
La séduction avait aussi été présente entre eux. Alhena essayant de le reconquérir, Yarwelh de le conquérir tout court pendant un long moment et en vain.
Des soirées heureuses somme toutes, dans l'insouciance que procure l'absence de responsabilité.
Puis cette lettre, lui annonçant sa véritable histoire, son adoption, cachée jusque là. Nouvelle adoucie par la révélation de cette sœur. Des retrouvailles, faire connaissance, puis travailler ensemble au conseil municipal pendant plusieurs mandats. L'annonce de la mort mystérieuse de leur parents, les périodes de plus en plus longues en couvent pour Thétis... Le jonglage entre JAP et conseil municipal, le départ de certains pour d'autres horizons, lorrains ou non. Sa volonté de voyage dans toute la Lorraine, sa démission du conseil, son départ de Lorraine et sa démission précipitée de responsable JAP.

Epinal m'a apporté tant de choses. Bonnes mais aussi cruelles pour certaines. La dernière fois que je suis venue, après mon installation en Limousin, c'était pour me réconcilier avec le Mun. J'avais eu le malheur de prendre son invitation comme tentative de réconciliation. J'en suis repartie encore plus fâchée contre lui. Mais au moins, Il m'accompagnait. Aujourd'hui, à peine arrivée, m'attend le pire. Et je ne L'ai plus pour m'épauler....

Une courte pause.

Quelle place la Lorraine pourrait-elle avoir pour moi?
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The_crusader
Son récit sembla l'intéresser un brin, quoi qu'elle restait toujours un peu distraite. Nombre de pensées devaient se bousculer dans sa tête. Elle devait probablement penser à son propre passé. Pas des plus simples, à ce que le jeune militaire s'en souvienne.

Après avoir parlé de sa vie ici, et de son amour, elle dit une toute petite phrase qu'il eu de la peine à entendre tellement elle était murmurée bas.


- C'est à toi de te faire ta place. Le destin t'as fait venir jusqu'ici, c'est qu'il y a bien une raison. Mais ne part pas avec une mauvaise vision de ta place dés le départ. Pense à ce que tu pourrais faire ici, et lance toi. Tu ne perd rien à essayer. En plus, tu n'est pas nouvelle, ton expérience pourra surement t'aider à trouver la place qui te convient. Vas-tu essayer ça?

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Yarwelh
Les sentiments, les émotions se mélangent. Contradictoires, ils défilent à une vitesse folle dans son esprit. A tel point que certains n'ont même pas le temps d'imprégner Yarwelh. Mais ainsi mélangés, cela prend du temps de démêlés ce sac de nœuds. Un moment passe.
Son amour pour Lui, sa déception de la politique limousine, son désespoir dû à Son absence, la fatigue.
Ne pas décevoir son ami, son étincelle de vie, un faible espoir, l'envie de se battre qui la tient depuis qu'elle est enfant, celle qui l'a poussée à toujours avancer, l'a fait survivre.
L'esprit las, les bras lourds, les pensées noires, les pieds douloureux, la tête vide et si remplie à la fois, les jambes en coton,
L'envie de leur prouver qu'ils avaient tort. Lui prouver qu'il a eu tort de la laisser, que si elle compte pas pour elle, elle peut se passer de Lui.

Forte de cette expérience et de toute les autres, elle pourra avoir sa place.

Oui

Malgré la réponse, malgré un ton relativement ferme, la jeune femme sait qu'elle essaye de se convaincre elle-même. Comment les démagogues pourris font-ils pour autant convaincre? Ils doivent se mentir en permanence. Comment arrivent-il à se regarder en face?

Sa dépression l'a minée, son combat intérieur la ronge, ses propres interrogations l'assaillent. Au delà de la fatigue, elle est épuisée. Ses forces l'ont quittées.
Les paupières se ferment une nouvelle fois, la tête se pose de nouveau sur le dossier. Encore et toujours cette lassitude. Elle le sait, elle ne devrait pas se comporter ainsi en public, mais elle n'arrive pas à assurer un rôle mondain depuis son départ.

Une absence. Sa respiration est ample, elle est consciente, mais la tête s'est vidée, le néant. Plus aucune pensées n'existe, plus aucune torture mentale.
D'un coup, son corps est une coquille vide. Finalement, il n'y a plus de corps, plus rien.

Tu devrais te reposer un peu. Même si c'est difficile, même si tu ne dors pas, tu devrais t'allonger

Les paupières mi-closes, la jeune femme voit The crusader debout en face d'elle, lui tendant la main pour l'aider à se lever.
Cette main soutient les jambes flageolantes qui ne peuvent la porter complètement le temps que la jeune femme retrouve son équilibre.

Elle n'a pas réfléchît....
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The_crusader
Elle sembla réfléchir à ce qu'il lui disait. Ou alors était-elle prise dans sa mélancolie? Il n'aurait su le dire. Ses yeux fixant un point vide n'affichaient rien. Alors il se résolut de lui laisser le temps. Il lui tendit la main pour l'aider à se lever, en lui proposant de se reposer. Mais c'était plus un ordre qu'une proposition.

La tirant du canapé ou elle était assise, il lui fit signe de le suivre à l'étage. Jetant des coups d'œil en arrière pour s'assurer qu'elle ne tombe pas, il gravit les marches et, arrivé en haut, se dirigea vers la fin du couloir. Pour une fois, sa maison bien trop grande pour lui aillait servir.

Il ouvrit la porte et laissa passer la jeune femme flageolante devant lui dans une chambre bien rangée avec un lit fait. Visiblement elle était entretenue, mais pas utilisée.


- Tu va dormir ici cette nuit. Pas question que tu retourne chez toi aujourd'hui. Ma compagne s'occupe du cadastre, je vais voir si je peux te trouver à loger en ville de façon régulière. Il y a des vêtements propres dans la commode, ils devraient t'aller normalement. Si tu as faim, il y a de quoi manger dans la cuisine en bas.

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Yarwelh
Après avoir assuré son équilibre, Yarwelh suit son hôte. Il la mène dans un escalier. Les marches sont gravies avec l'aide des mains, afin de garder l'équilibre et de pallier un peu au flageolement des jambes. Elle sent parfois son regard sur elle, et un léger sentiment de honte l'envahit. Elle si combative, elle si forte, elle aujourd'hui si nécessiteuse, elle qu'on doit aidée.
Mais qu'est une légère honte face au chagrin?

La porte est ouverte. Yarwelh baisse les yeux en passant devant son ami.

Tu va dormir ici cette nuit. Pas question que tu retourne chez toi aujourd'hui. Ma compagne s'occupe du cadastre, je vais voir si je peux te trouver à loger en ville de façon régulière. Il y a des vêtements propres dans la commode, ils devraient t'aller normalement. Si tu as faim, il y a de quoi manger dans la cuisine en bas.

Yarwelh s'assoit sur le bord du lit et regarde ses chausses, ne bougeant plus.
Une fois seule, elle enlève ses chausses puis se laisse tomber sur le lit. En travers du lit, les jambes tombant dans le vide à partir des genoux, son chagrin reprend le dessus.
Malgré les larmes qui sillonnent doucement ses joues, elle voit nettement ses souvenirs de Lui défiler sur le plafond. Il entre dans la taverne, Il sourit, Il est jaloux de l'intérêt que porte les deux jeunes filles au sieur présent, Son étonnement, leur travail conjoint, le voyage ensemble, Son emménagement....
Doucement la jeune femme se tourne, les jambes se replient formant un œuf. Les larmes continuent de couler, commencent à mouiller les draps.
Maintenant, c'est les élections, les procès et le procès en Cour d'appel.
Le peuple, seul juge aux urnes, les procureurs, les juges, témoins, accusateurs se confondent. Juge et procureur se retrouvant en tant que témoins en cour d'appel.
Les procès se terminent, le voyage aussi. Aujourd'hui elle est sous un toit, aidée voire protégée par son ami. Les larmes s'espacent puis s'arrêtent. Doucement, sans heurt, Morphée l'emporte.
C'est un sommeil sans rêve mais aussi sans cauchemar. Aujourd'hui, personne ne le perturbe.
Long, très long, peu réparateur mais non dévastateur comme les nombreuses nuits précédentes. Au combien nécessaire à Yarwelh. Le peu est bienvenu au corps de la jeune femme.

Lentement, la réalité fait de nouveau place. Pour une fois, les traits, toujours aussi fins par manque d'alimentation, ne sont plus aussi tirés par la fatigue. Il n'y a trace de sueur ou nausées nocturnes.

Une phrase lui revient en mémoire. Elle se dirige vers l'armoire. Des vêtements, d'origine inconnue, s'y trouve. Après avoir trouvées chemise et braies à sa taille , elle s'habille puis descend les escaliers.
Lorsqu'elle voit son ami, elle ne trouve pas de mot qui reflète sa pensée, encore embrouillée.

Merci
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The_crusader
Après un tour en ville et des explications à sa compagne quand à la présence de yarwelh chez eux, le jeune lieutenant était rentré manger un bout avant de repartir, pensait-il, à la caserne. Mais alors qu'il finissait son repas, il entendit les escaliers crisser, signe que quelqu'un descendait.

*Décidément, elle ne prendra jamais le temps de se reposer, ma parole!*


Mais alors qu'il allait lui faire la remarques en la voyant arrive, elle le devança.


Merci

Le jeune homme mit un moment à tilter, puis lui sourit.


- Il n'y a pas de quoi, mon amie. Ça me fait plaisir de te revoir, ta présence suffit amplement à me réjouir. D'ailleurs, je suis allé voir en ville. Ancel dit qu'il y a une maison inutilisée depuis belle lurette au 91, Place du Marché. Elle n'est pas des plus spacieuses, mais elle est convenable. la mairie l'a entretenue, je ne sais pas trop pourquoi, donc elle est parfaitement vivable. Ça t'intéresse? Tant que personne ne la réclame avec un acte de propriété, je peux m'arranger pour qu'elle soit tienne.
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Yarwelh
Yarwelh sourit en entendant parler de la maison. A moins qu'elle ne fut utilisée entre temps, cela faisait effectivement longtemps que personne n'y habitait.
Non loin, "Chez Bebert", la taverne, leur taverne. Juste en face, Mun puis Mun et Sassile. Un soir, elle avait vu leur maison bruler du pas de la porte. Et avait vu son ami partir sous la pluie pour d'autres amours. Dans des heures moins sombres, la boulangerie de la jeune femme, au 90, avait accueilli bon nombre de spinaliens. Mesme des estrangers de passage venaient, alertés par l'odeur du pain chaud. Et des brioches. Surtout pour les brioches. Divers gateaux étaient aussi proposés. Mariage, anniversaire, elle avait honorée chaque commande. Elle mettait aussi tout son coeur pour le pain du vagabond.
En hiver, Vivlyne y amenait de l'hypocras et elles en buvaient entre amies. Yarwelh avait souvent penser à en faire dans le Limousin, Viv lui ayant donné la recette.
La porte de la boulangerie s'était refermée sur des souvenirs.

Au temps présent, son ami attend réponse. Avec un léger sourire, la jeune femme apprécie l'attention.
Oui s'il te plait. Pendant ce temps, j'irais chercher mes affaires...

La distance entre le Bois de Pin et la ville, ainsi que le silence de la forest, présences muettes d'une faune et d'une flore nombreuses et agréables, senteurs titillant les narines, humus et herbes après la pluie allaient lui permettre de recentrer les dernières pensées embrouillées et lui laisser le temps de digérer les dernières péripéties de son voyage.

Un regard vers son ami, et elle se rend compte qu'il était en train de finir de manger. S'excusant, elle se propose d'aider à ranger et à faire la vaisselle avant de partir. Service minimum qu'elle peut rendre après ce que Crusader ai fait pour elle.

Peut estre un jour je pourrais te remercier comme il se doit.
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--Boule_de_suif



Ma deux pattes sort.
Plus reposée.
Plus détendue.
Pas autant qu'avec l'autre deux pattes mais plus que lorsqu'elle est tombée.
Trop de monde dans la rue.
Je la suis.
Ruelle plus déserte.
Je m'approche d'elle.
Miaulement.

Oui je sais, tu n'aime pas ça, mais je n'y pouvais rien.


Elle se baisse.
Elle me caresse un peu la teste.
Elle sait qu'elle est la seule pouvoir le faire.

Allez viens, on va retrouver Boule de neige.


La forest.. Boule de Neige.
Hate de retrouver nostre vie d'avant.
Une deux pattes heureuse.
Se débrouillant seule.
Et moi indépendante.
Chassant seule.
Pas à avoir à la protéger.

Bientot...
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