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La place

Boulvay
La Place de la ville.
Lieu habituel pour le marché et les rencontres.
Mais depuis que le clan du Joker est en ville,c'est une tout autre place,bien moins fréquentée,bien moins vivante,et pourtant,ils apportent avec eux plus de vingt cavaliers.
Mais le De Fragon,qui avait juste voulu faire peur,ne pensait pas qu'ils auraient été prit autant au sérieux,a peine le sol de langres avait il était foulé,que les mises en accusation avaient été envoyés.
Langres,petite ville de champagne aux mains du Joker et de ses hommes,certains avaient voulus reprendre la ville,mais c’était sans compter le savoir faire des mercenaires,le travail avait été fait et bien fait.
On propose ce jour au Joker deux personnes,coupable d’être des villageois fiers,coupable de vouloir reprendre la mairie,coupable d'aller a l'encontre des volontés du Jok.
Les préparatifs sont terminés,la potence fixée,et c'est avec un léger sourire que le Jok fait le tour de la place.


Bien,dans deux jours,nous pendront les responsables,d'ici là faites en sorte qu'un maximum de personnes sachent ce qu'on fera,je veux un grand spectacle et pour ce spectacle il me faut un publique!
Faites venir tout les habitants de la ville dans deux jours.
Et s'il y a encore des révoltés,nous les pendront en même temps.

Les ordres avaient été claires pour les deux gardes du clan,il pendront leufroy un autre jour,quand ils auront leurs écus mais pour l'heure c'est langres qui fera les frais de la lubie du Jok.

Marchant sur les lieux,la canne en main il était fier de lui et il le montrait...

Il y a sur la place,déjà de présent quelques badauds;deux petites vieilles qui parlent sur un banc,la maréchaussée est inexistante,seul les Hommes du clan assurent une sécurité,leurs sécurité,ils n'ont que faire du vole de fruits ou de pain,du moment que ce n'est pas le leurs.

Une fois les exécutions terminées,le Joker écrira un nouveau décret,celui des offrandes,les habitants sont encore en vie alors autant qu'ils servent a quelque chose...
Approchant des vieilles,il les salua du chapeau.


Mes dames....

Puis parti en direction de la mairie,et bien oui,le travail n'attend pas...
_________________
Francus
Francus passait sur la place du village. Cette place d'habitude pleine de vie était depuis quelque temps aussi active que le cimetière à côté de l'Eglise. De bon matin une petite brume venait renforcer le côté fantomatique de cette ex-plaque tournante commerciale.
Avançant pour rejoindre le marché un nouvel élément qu'il n'avait pas remarqué lui sauta aux yeux telle une gifle... UNE POTENCE !

Il se rapproche de l'engin de mort pour trouver une affiche :

Boulvay a écrit:


Ahhh Boulvay... jusqu'où allez vous emmener cette ville dans vostre folie de vengeance...

Bien évidemment il garda ces mot pour lui...

La misère dans la campagne alentour avait fait venir en masse les gueux en ville pour se sustenter. Certains pleins de bonnes volonté... d'autres trop promptes à se faire corrompre par les écus sonnants et trébuchants que le Joker leur jetait par terre telle de la pâtée pour des molosse.

Il faut se montrer prudent les molosse et les fouines sont à chaque coin de rue... sa langue bien pendue pourrait le conduire à inaugurer. Il fallait ravaler sa bile et rester muet.

Mais pas besoin de parler pour agir. Il rajusta son pourpoint et rentra au pas de course vers sa forge le temps pressait.

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--Megeres
Sur la place, elles sont deux, assises sur un banc de pierre, non loin de la fontaine, protègées du soleil qui revient par l'ombre du platane.
Et la première qui répond au doux prénom de Berthe, affiche un sourire béât, en se tournant vers sa voisine :




- Bon diou, d'bon diou, la Gertrude, t'as vu l'Boulvay , le sourire qu'il m'a fait ? j'crois que j'lui plais cré nom de nom !
- Qu'est c'qui t'prends, ma bonne Berthe, t'en vas point t'amouracher d'lui, c'est qu'un vilain garçon ! R'garde le foin qu'il fiche au village
- Vilain, vilain, c'est toi qui l'dis ça; Je l'trouve plutôt bien fait moi.
- C'est vrai qu'il a d'l'allure, point comme sa femme, une vraie gourgandine celle là !
- La Kachina ? elle s'prend pas pour rien, celle là. A croire qu'elle a inventé l'fil à couper l'beurre
- L'est gironde quand même, la garce. Doivent pas s'ennuyer ces deux là, l'soir, va
- Ouais, l'Boulvay doit pas être comme mon Martin qui s'endort sur la table ou qui peine à conclure, c'est sur
- J'te l'dis, y a d'la veine que pour la crapule ma Berthe
- Mais quand même , le Boulvay, l'a un sacré culot d'se déclarer maire du village
- Bah ! s'il fait agrandir le lavoir et installer des latrines publiques moi , j'suis pas contre et t'as raison, il a d'l'allure le bougre




- Imagine qu'il restaure l'droit d'cuissage ? T'es encore pucelle ma belle, tu d'vras passer par sa couche si tu veux un époux
- Oh moi, tu sais, à mon âge, j'ai du r'tard à rattraper, alors j'dirais pas non
- J'aime bien l'Francus aussi, c'est un beau garçon et honnête lui !
- Ouais, il est fier lui. Et c'est un travailleur, mais il est pas content,là, j'l'ai vu à sa mine
- Normal en même temps, l'Boulvay, l'est un peu trop culotté, ma vieille
- On n'est pas sorti d'l'auberge avec lui. Dis tu crois qu'les heures des pendaisons s'ront affichées ? J'veux pas rater ça
- J'sais point, mais dis moi, tu crois qu'c'est vrai c'qu'on raconte sur les pendus ? Que.....
- Tais toi misère, mais t'as l'diable au corps, ma bonne Gertrude, te vl'à toute émoustillée depuis qu'ceux du Jok sont dans la place.
- Bah, faut dire que j'les r'garde d'puis la fenêtre d'ma cuisine, tu sais , elle donne sur la taverne municipale, bah, j'peux t'dire que j'en vois passer des hommes, et des vrais ceux là. Pas comme le Gédéon qui peut pas prononcer deux mots sans bégayer
- Ils s'battent , ils jurent comme des char'tiers et ils boivent comme des soudards
- Ouais, nous v'l à bien mal loties ma pauvre avec ces lascars là
- N'empêche que l'Boulvay s'il avait pas la Kachina, j'en f'rais bien mon quatre heures moi
- Ma pauvre, mais il te r'garderait même pas, t'as la poitrine qui tombe déjà
- Dis donc, j'sais encore remuer d'la croupe pour attirer l'attention, cré nom
- Ouais bah, en tout cas, on reste là, va y avoir du sang, des cris, d'la sueur, j'suis excitée comme une puce moi. Pour une fois qui s'passe que'que chose par chez nous.
- Ouais, mais t'fais pas r'marquer, j'ai pas envie qu'on nous écartèle ma pauvre, c'est qu'une bande de sauvageons ceux là
- Bah, tu sais, j'écoute pas les potins moi..Dis l'Boulvay, tu crois qu'e s'y j'y glisse un billet doux dans la poche, et que j'lui donne rendez vous au pré des biches à l'heure des laudes, il viendrait t'y 'voir ?
- Tais toi la Berthe ! v'là du monde ,!
Arkdadi_robs
Dimanche........jour de relâche ou du seigneur suivant le cas.
Le seul jour dont profitaient pleinement les paysans qui quittaient leurs champs ou la mine pour aller à la messe et passer un petit moment de détente entre amis après une semaine de dur labeur !

Pour la bande de mercenaires que nous étions c'était un jour comme les autres !
Il faut bien dire que ce n'était pas franchement notre activité principale et favorite que de cultiver un champs ou de travailler tout court et comme on le faisait jamais ben on se reposait tout le temps !
Bon en vrai, pas mal d'entre nous en possédaient mais il fallait bien admettre qu'on y mettait guère les pieds, à part peut être son amour de mari qui adorait tailler les plantations à ses heures perdues....

Non pas que la loi du moindre effort nous collait à la peau hein ....juste que chacun son truc, nous ce qu'on aimait par dessus tout c'était ...boire, manger, rire , la bagarre de temps en temps et d'autres occupations dont je ne dévoilerai pas la nature parce que sinon y a plus de surprise !
Ben oui...déjà que certains nous trouvaient plutôt désagréables voire même....."Indésirables" , pas la peine de les affoler en leur donnant trop de détails de tout ce dont nous étions capables de faire , ils s'en rendraient bien compte tout seuls !

Le Jok les avait prévenu, faut l' écouter quand il parle !
Au vu des installations peu engageantes qui avaient été mises en place , il allait se faire obéir purement et simplement !

Vu que le curé glandait comme d'habitude, pas de messe aujourd'hui et c'est donc tout naturellement que les curieux se rassemblaient dans un chuchotement plutôt qu'un grand fracas autour de la potence et c'est de loin et d'un coup d'oeil amusé que la rouquine observait le spectacle....ben oui...une potence ça jette un froid !

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Honorable
Il n'aimait guère sortir en ville, sauf pour s'y faire admirer ou pour essayer de revigorer son commerce. Au plus le dimanche il répondait a l'appel des cloches. Mais depuis longtemps celles-ci étaient muettes désespérément muette. Même Christo avait abandonné sa ville.

Néanmoins c'était dimanche, il lui fallait sortir, habitude quand tu nous tien. Machinalement ses pas l’amenèrent sur la grande place. Une vision glaciale l'y attendait, une potence dressée.

Il se rappela l'affiche lue en ville, celle placardée sur la porte de sa propre auberge. Même si elle n'était pas bonne pour le commerce il n'avait osé l’ôter. Le courage la bravade étaient le privilège de la jeunesse.

Alors cette affiche aurait elle un fond de vérité? Annoncerait elle vraiment un événement monstrueux? Serait elle autre chose qu'un instrument destiné a faire peur, a tenir la population dans un état de servitude?

Et surtout si tout cela était vrai, une question, une seule question, une interrogation effrayante.

Il en appréhendait la réponse, mais il était curieux, trop peut être. Quelques curieux étaient sur la place peut être pourraient ils lui répondre.

Il parla bas, très bas, comme si le son de sa propre voix lui faisait peur.


Quelqu'un connait il le nom du, des malheureux promis a cette mort affreuse?

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Honorable - Tribun de Langres -

Humble érudit Langrois voie de l’État.

Cultivateur de maïs. Boulanger et propriétaire de la taverne "Bel Épi".
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Kachina
Elle était assise sur le rebord de la fontaine, appréciant le retour du soleil. Jambes se balançant, l'enfant confié à Alberade, elle laissait le soleil de juillet venir caresser ses épaules nues. Elle avait suivi les préparatifs, observé les ouvriers qui érigeaient la potence.

Chaque fois qu'elle revoyait une potence, elle se retrouvait un instant dans la peau de cette adolescente qu'elle avait été,le visage enfoui sous une capuche pour ne pas qu'on la reconnaisse. Pochtron la serrant fort pour l'empêcher de commettre une bêtise et cette lame de glace qui lui broyait le ventre quand son père gravissait les marches, les poignets entravés. Elle entendait le chant des "Fils de la Nuit", comme un dernier pied de nez fait à la Faucheuse. Et la fin, les corps qui se balançaient , les derniers spasmes, et ce cri muet qui mourrait dans sa gorge. Et la haine.....

Un homme mourrait bientôt ici, plusieurs mêmes. Ainsi va la vie, toujours à danser avec la mort.
Le Jok savait se montrer sans pitié pour qui lui résistait. Et puis il fallait un exemple. Sinon, tous les jeunes ambitieux du village prendraient bientôt la ville d'assaut.
La peur musèle un homme mieux que ne le feraient les plus solides des chaines.


En ce presque milieu du 15ème siècle,la vie était cruelle et dure. Langres n'avait plus de mairesse. Ils étaient là, elle leur avait tendu les bras comme une fille facile aurait ouvert ses cuisses. Sans qu'ils n'aient rien d'extraordinaire à faire.
Combien avaient , parmi les braves villageois tenté de la reprendre ? Assurément , bien peu. Mais qu'ils le fassent foutre dieu et qu'on aille voir ailleur
s...

En face d'elle, sur un banc, deux commères lorgnaient son Brun. Elle se contenta d'un sourire, se promit d'aller leur faire un peu la causette plus tard.

La potence attirait les curieux. Les badauds avaient délaissé leur tâches quotidiennes pour s'agglutiner sur la place au retour du marché. Kachi aperçut Arka, lui fit un signe de la main, et la Louve suivit des yeux la silhouette élégante d'un homme qui semblait un riche marchand du coin où une figure emblématique de la ville. Un érudit peut-être ?
A défaut de sonner la messe, les cloches sonneraient bientôt le glas....

Elle se laissa glisser du rebord de la fontaine, rejoignit en quelques pas l'attroupement . Elle entendit la question murmurée par celui qui s'inquiétait de savoir qui on allait pendre et se penchant vers lui, lui souffla à l'oreille :


- Un imprudent ! un jeune fou qui s'est cru plus fort que les loups !

Non loin d'eux, un trouvère profitait déjà de la présence des curieux pour gratter sa guiterne :

Je serai pendu demain matin
Ma vie n'était pas faite
Pour les châteaux.
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Boulvay
Les ordres du Joker avaient été claires,il fallait montrer au peuple de Langres que la ville étaient leurs,encore un peu.

C'est pourquoi il avait envoyé certains du clan de bons chanteurs avec une voix puissante réveiller tout le village endormit en plein milieu de journée.


La chanson
était belle,et en disait long,la Champagne devait être ce pais.

Le brun faisait son tour sur la place,saluant Arka,certains gardes,faisant leurs travail prés de la potence,un petit groupe était déjà présent,un sourire sur le visage il reconnu son épouse parmi eux,elle allait sans doute leurs faire comprendre qu'il ne fallait pas se lever devant le Joker,courber l’échine n’était pas non plus la bonne solution,il fallait simplement vivre avec ou payer pour qu'il parte.
D'ailleurs il avait reçu quelques écus,pas encore suffisamment pour quitter les lieux,il demandé 200 écus d'or,il n'en avait eu que moins de la moitié.


Allez dépêchez vous,ça va bientôt commencer...

Pas encore assez de monde,il faudrait faire brûler les chaumière pour les faire sortir?attention a ne pas trop pousser le Joker,il en était capable.
Une ville occupée n'en était pas moins forte,même si les autorités avaient tout bonnement oublié Langres,les habitants n’étaient pas aussi fier que dans le sud,ici ils laissaient la vie passer,ce n’était pas plus mal cela laissait du temps au clan pour s'amuser.
A part quelques individus qu'ils surveillaient de prêt,notamment ce Francus,aussi honnête que le Jok a l'époque,c'est sur qu'il voudra reprendre sa ville,mais il n'y arrivera pas.

L'acte d’accusation avait été rédigé a la va vite,le boucher du coin,alphonce,et son apprenti allaient faire les frais d'une révolte qui avait échoué.
Bientôt deux corps se balanceront au bout d'une corde et personne n'y pourra rien.
Le pire dans tout ça c'est qu'on imagine le duc dans son château,avec ses conseillers a courir dans tout les sens,cherchant une solution au problème du Joker alors qu'une simple excuse aurait suffit a vivre en paix...
Ne savent ils pas que les ville en champagne ne font que tomber les unes après les autres?vont ils s'approprier le mérite?ou le Joker le fera t'il même s'il n'y est pour rien?
Bien sur qu'il le fera,une coïncidence,c’était bon pour lui...

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Eliance
Tumultueux. Un mot qui peut tout résumer.
Langres, son couple, sa vie. Tout est tumultueux, chaotique, agité.

Et si la Ménudière parvient parfois à lisser le tout, il n'en est pas de même pour cette ville et cette place. Après une conversation, une réconciliation avec son Italien de mari, après une promenade qui a couronné le tout, elle l'a laissé aller se reposer, ou osons le dire se prendre une bouffée d'opium en toute tranquillité, pour elle se rendre dans une taverne en vue d'une bonne mousse qui saura la détendre comme il faut.

La place est sur son chemin. Une place remplie de monde, de brouhaha, d'une clameur qui monte autour d'une... potence ! Eliance s'est arrêtée net à sa vue, frissonnante.


Vinguette... c'passe quoi ici ?


Ses yeux épient les mines curieusement pas si effrayées que ça des badauds, pour arriver sur Kachina, tranquillement installée sur le bord de la fontaine. Le temps que la Ménudière la rejoigne, la Louve s'en est un peu écartée.

Kachi, c'quoi, ça ?

Coup d’œil envoyé à la potence pour revenir sur la brune à ses côtés.


C'est juste pour faire peur, hein ?

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Honorable
Kachina a écrit:

- Un imprudent ! un jeune fou qui s'est cru plus fort que les loups !


En tout autre lieu il aurait été content heureux de l'entendre. Et surtout de la voir! La voir épaules découvertes laissant entrapercevoir une peau... Une peau... Une peau propre a émoustiller tous ses sens.

Mais le lieu, le lieu toujours lui. Lieu qui peut être verrai la mort d'innocent mais lieu qui déjà tuait envie et désir.

Elle était belle pourtant, très belle. Il ne se souvenait pas l'avoir déjà vue en ville. Sans doute était elle de ceux qui occupaient son village. Sans doute était elle de ceux qui détenaient droit de vie ou... De mort!

Son corps était hymne a la vie. Sur la place se dressait un autel a la mort. Vie, Mort funeste dualité mais si grande complémentarité.

Ces sentiments étaient en lui, ressentis. L'étrangeté de la situation, la gravité du lieu étaient propice aux errements de son esprit.

Si de mort il était question a priori ce n'était pas de la sienne. Mais de personnes connues de client de sa boutique peut être.

Qui sait la flatterie et l'égo pourraient peut être s'allier pour éviter une funeste fin.


Jeune! Bien entendu! La jeunesse est folle sans discernement!

Folie de croire qu'un homme isolé puisse a lui seul mettre a mal une troupe aussi aguerrie et expérimentée que la votre.


Il l'avait d'emblé comptée comme étant de cette troupe.


Mais, cela mérite t'il pour autant la mort? Ce jeune, ce sot qu'il a due vous amuser par son courage de matamore. Sans nul doute avez-vous ris. Vous soldats expérimentés devant ce jeune novice au maniement de toute arme, gauche. Vous qui êtes femme vous est il apparu autre chose qu'un puceau tremblant espérant pour la première fois félicitée?


Il n'était pas certain que sa tirade soit de bon aloi, mais il poursuivi.


Mettre a mort un jeune sot n'apporte nulle gloire. Et plus encore nuit a celle existante.

Votre troupe qui pourrait rester dans la mémoire de cette province, de celle ville, comme celle ayant occupée sans coup férir et dans la durée cette ville. De votre troupe ne resterait que ces pendaisons.

Où vous pouviez avoir gloire et honneur, ont ne vous donnera que bassesse et ignominie.

Tout cela pour la bravache d'un jeune sot!

Imaginez, oui imaginez le retentissement d'une grâce. Imaginez qu'a vos faits glorieux viennent s'ajouter les qualificatifs de générosité de magnanimité.

Oui, imaginez cela...


Il ne savait qui elle était, il ne savait si sa voix portait au sein de son groupe. Il espérait, simplement espérait que la mort ne passerait pas sur cette place réclamer quelconque tribut.

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Honorable - Tribun de Langres -

Humble érudit Langrois voie de l’État.

Cultivateur de maïs. Boulanger et propriétaire de la taverne "Bel Épi".
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Atropine
Elle était arrivée sur la place et avait serré les dents. Ne pas montrer son émotion. Ne pas se souvenir. Ne pas revoir toutes ces images qui l'assaillaient pourtant contre son gré. Et merde ! Trop tard ! Elle revoit tout, sa main se pose sur son ventre comme à l'époque.
Le film de ses souvenirs est fini. La fin n'a pas changé. Elle ne le cherche plus non plus. Les yeux fixent la potence, méchamment avant de s'en détacher, de chercher le Jok' du regard.

Là ! Ha non, Kachi et ... Un homme, villageois, surement, futur pendu, peut être. Elle ignore jusqu'à la tête du malheureux. Là, deux vieilles scrutent tout ce qu'il se passe près d'elles.

Un regard à Eliance, puis aux autres présents. Mais où est ... ? Là !
Direction le chef de clan. Imaginez une demie portion, remontée comme un coucou, l'air sérieux qui fonce sur un gaillard qui pourrait la faire tomber d'une gifle avec la ferme intention de s'affirmer.
Et de le toiser, de bas en haut avec de se racler la gorge.


Salut Jok' ... Bon, je ... j'peux être dispensée d'pendaison ? Pis, j'pourrais m'foutre en hauteur, histoire de cribler de flèches les impudents qui tenteraient de gâcher ta fête. Parce que, c'est pas la mienne de fête, les pendaisons Boulvay !

Les bleus le srucutent, espérant que le brun comprenne, se rappel. Alors, baffe, ou pas baffe !
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Léontine, incarné par Boulvay


Depuis qu'elle s'est égarée en Champagne, la vieille a toujours pas retrouvé le chemin de son bourg. Faut dire qu'elle a la mémoire qui flanche, en plus du reste, et que ça commence à poser sacrément problème, surtout pour ceux qui se coltinent ses colères improbables. Lui demandez donc pas en quelle année nous sommes, ni dans quelle ville elle se trouve, vous ne récolterez rien de bon.

Et puisqu'on cause colère, la voilà, la Léontine, débarquant en furie sur cette place. Elle sait pas après quoi, encore, mais elle va gueuler. Elle aurait croisé un maraud qui tire une charrette couinante, il se serait pris une saignée ; un gamin trop sautillant, un coup de canne dans les guibolles ; une femme bien comme il faut, elle aurait bien trouvé à redire sur son décolleté indécent.

La démarche est clodiquante, mais vive, le dos courbé juste ce qu'il faut par les travaux des champs, la mine crispée sous l'amas de rides, la peau tannée depuis toutes ces années sous le soleil champenois pourtant pas des plus virulents, l’œil vitreux et décoloré à force de voir trop de choses accouchées par le Sans-Nom, et la canne régulière comme un coucou sur le sol terreux de la place. L'air aimable, la vieille connaît plus, pour peu qu'elle l'ait abrité un jour, un seul. Son visage s'est donc crispé dans une grimace peu avantageuse, le tout encadré par un vieux fichu noir, en bonne veuve qu'elle est. Parce que oui, elle a été mariée, et non il a survécu quelques temps, mais il a fini par en clamser, de devoir supporter pareille bonne femme.

Nous avons donc sur cette place : une potence, des villageois curieux et/ou impressionnés, des mercenaires et une vieille rombière.
La vieille rombière se crée un chemin dans la foule, à coup de canne, ça va sans dire, pour arriver devant la potence.


Crénom, c'quoi ça ?

Demi-tour droite et la voilà repartie comme elle est venue, à un détail près. À présent, elle détaille les trognes des péquenots qui sont là et elle remarque que tous ou presque se tournent dans une direction. Ni une ni deux, la direction en question est enclenchée et la canne reprend du service tantôt contre les mollets, tantôt contre la terre. Parfois, une halte s'impose pour relever la tête et reprendre le cap qui a pu être dévié. Et bientôt, la Léontine se retrouve fa ce à un gars boiteux comme elle, avec tous les regards braqués sur elle. Enfin, pas sur elle, mais elle se doute que l'objet de convoitise se trouve dans le coin.

Un coup de canne est donné sur celle de l'autre boiteux qui est, certes pas de première jeunesse, mais pas non plus de l'âge d'un sapin.

Oh ! Dis, gamin !
C'qui qui s'est permis d'mettre des poupoutres sur ma place ?
Mmmm ?
Tu vas m'faire enl'ver ça tout d'suite, hein !


Ce qu'elle sait pas, la Léontine, c'est qu'il y a du mercenaire dans le coin. Pour elle d'ailleurs, tout vilain est brigand et fils du Diable. Mais ce qu'elle ne sait pas, donc, c'est qu'elle ferait mieux de la fermer, parfois, ou du moins de se renseigner un peu mieux sur qui elle agresse.
Elle devrait vite apprendre... si on suppose qu'on puisse encore intégrer des choses nouvelles à son âge.
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Kachina
"C'est juste pour faire peur, hein ?"

La Belle abimée ou la fille à la falaise , comme l'appelait Kachi depuis ce premier jour où elle lui était apparue dans cette auberge, l'avait rejointe. Eliance si fragile et pourtant si forte à la fois. Qu'est ce qui les rapprochait ces deux là, à part le chic de se jeter tête baissée dans les pires galères . Kachi s'en voulut un instant de l'avoir entrainée là. Elle se contenta d'un sourire, et d'une main amicale et tendre qu'elle vint poser sur le bras de la jeune femme, tout en lui répondant :

- Peut-être ! ou peut-être pas !
Vous n'avez pas vu ce qu'il a fait à celui qui a voulu enlever notre fils !


Faudrait un jour que quelqu'un lui explique pourquoi elle l'aimait à ce point son Joker. Peut-être parce qu'elle était une des rares à connaitre les multifacettes de cet homme étrange et insaisissable. Du roy de coeur au roy de pique.....Mais la femme qu'elle était savait qu'à mélanger les cartes, la vie vous offrait parfois , un jour de chance, la paire gagnante.

Mais le regard à la couleur si semblable aux fougères des bois, ne quittait pas la potence, revoyant les derniers soubresauts d'un père . L'édifice exerçait sur elle une étrange fascination. Attirance incompréhensible, mêlée à l'horreur et au dégoût.
Et lorsqu'elle vit Atro s'approcher de Boulvay, la Brune songea que celle ci aussi avait à cause d'une corde ,perdu en un jour, à la fois l'homme aimé et l'enfant tant attendu.


Mais l'homme à la vesture élégante engageait la conversation et elle se souvint qu'il tenait une taverne au centre du village. Il l'avait de suite reconnue comme faisant partie du clan, mais ne semblait pas s'émouvoir plus que ça de sa présence. Un sourire impertinent s'afficha sur sa frimousse quand il parla d'un puceau imprudent et elle lança d'une voix amusée :

- J'aurais plutôt parié sur un vieux sage du village, ou une figure emblématique et respectée qui aurait tenté de reprendre la ville.

Et elle ajouta en accrochant son regard : vous l'aimez votre village ? pourquoi ne faites vous rien pour le reprendre ?

Cependant, son sourire s'éteignit quand il évoqua la mémoire de la Champagne.

- Je n'imagine rien ! je me souviens.
Je me souviens d'un hiver en Champagne, au fond des bois, à traquer les armées de Fatum..


Elle marqua une pause, avant d'enchainer :

- Pour vous.
Vous autres de cette contrée.
Et croyez moi, la Champagne a tout oublié. Qui se souvient encore ?


Si elle avait le temps , elle lui conterait tout ça. Mais elle ne le connaissait pas plus que ça. Il était juste doué, le bougre à tenter de les raisonner. Croyait-il qu'ils cherchaient la gloire ? Savait-il seulement que c'est à l'Irraison qu'ils trinquaient à la nuit tombée ? Et qu'ils défiaient les lois, la Faucheuse et le reste comme on mise tout sur un lancer de dés , acceptant d'en payer le prix ?

Elle reprit en détaillant en ancienne tisserande qu'elle était la coupe raffinée et la tenue impeccable des vêtements de celui qui lui faisait face :


- Et puis vous savez....quand l'éxécution aura eu lieu, ils voudront tous se rassurer, sentir simplement qu'eux, sont encore vivants. Et ils viendront s'enivrer dans votre taverne. Vous allez être riche.

Kachi se baissa pour cueillir une herbe folle qui ondulait sous la brise d'été, s'amusa à la machouiller un instant avant d'ajouter en riant :

- Donc, vous nous devrez 10% des gains, messire....Messire ? Hum, j'oubliais, je suis Kachina !

Et elle s'interrompit, pointa d'un signe de la main la vieille qui arrivait et interpellait son Brun.

- Voyez ? regardez, ça attire du monde ça !

Et elle marmonna pour elle-même : Boulvay, démerde toi ! t'as toutes les donzelles du coin sur le dos, là . Et attend qu'on cause toi et moi......ça va barder....
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Eliance
    - Peut-être ! ou peut-être pas !
    Vous n'avez pas vu ce qu'il a fait à celui qui a voulu enlever notre fils !

Autant l'Aimable peut se montrer rassurante quand elle le veut, autant là, elle échoue lamentablement si le but était celui-là. La Ménudière sent sa peau s'hérisser sous ses paroles, sans qu'aucune image de châtiment n'ait encore fait le chemin jusqu'à sa tête.

J'ai pas vu... non...

Comment dire qu'elle n'aurait voulu voir ça en aucun cas ? Le Jok' ne lui fait pas peur. Pas parce qu'il n'est pas impressionnant, plutôt parce qu'elle ne tremble pas devant les mêmes personnes que le communs des mortels. Eliance tremble, craint, mais plus les fantômes de son passé que les vivants. Ceux-là sont incontrôlables, tandis que les gens qui la côtoient peuvent être gérés à tout moment. Enfin, pour être franc, les fantômes du passé et les femmes du passé de l'Italien. Elles aussi l'angoissent, quand elle y pense. Parce que ce passé-là n'est jamais loin.

Comment dire qu'il ne peut pas pendre des gens, comme ça ? Elle ne le peut pas. Parce qu'elle le respecte, le Jok', ou plutôt, elle respecte sa femme, la Louve qui s'est inquiétée de son sort alors qu'elles ne se connaissaient pas, alors que tous tournent si facilement le dos, elle avait été là. Elle ne peut pas, alors elle se tait, les yeux rivés sur la potence si terrifiante, les mains croisées et crispées entre elles à en transpirer à grosses gouttes.

En réfléchissant, elle aurait pu partir, loin, fuir comme elle sait si bien le faire. Mais cette sensation nouvelle la bloque sur cette place. Elle ne pourra pas en bouger. Ses muscles veulent voir, son cœur veut en battre plus fort, ses yeux veulent voir vomir la mort d'un corps. Et si c'était ça, ce que la Louve lui a promis, cette sensation de vivre ? Est-ce que ça naît à la vue d'une âme s'envolant ? La Ménudière ne sait pas, ne réfléchit pas, elle se laisse porter. Elle est là, aussi utile qu'une statue, sentant juste une légère brise courir dans son cou et le soleil frapper le haut de son front.

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Honorable
Kachina a écrit:

J'aurais plutôt parié sur un vieux sage du village, ou une figure emblématique et respectée qui aurait tenté de reprendre la ville.


Il entendit Vieux Sage ne sachant trop si cela était clause de style où s'il devait le prendre pour lui. Le Sage était flatteur, mais le Vieux... Quelque peu excessif!

Kachina a écrit:

vous l'aimez votre village ? pourquoi ne faites vous rien pour le reprendre ?


Le regard qu'elle avait portée sur lui répondait. La réflexion lui était clairement destinée.

Il se dit que la conversation pouvait être dangereuse. Mais il ne pouvait se refaire il aimait trop parler. Et en plus d'être des plus agréable a regarder la belle avait du répondant!

Si elle n'avait de si mauvaises fréquentations et sans doute un passé quelque peu chargé il lui aurait presque proposé une place de tavernière!


Un Vieux Sage... Un Vieux Sage qui aurait fait un jeune mort... La sagesse n'est elle pas de savoir quand faire les choses? L'age étrangement fait aimer la vie. Alors la risquer... Sans doute peut être mais oserai je dire si la cause le mérite et a bon escient.

Le prix a payer peut être une vie, sa vie, comme les malheureux que vous vouez a finir tristes pantins, tristes marionnettes suspendues a un fil unique. Alors le Sage, fusse t'il Vieux ne prendra cette décision que bien pesée. Il ne s'y risquera que s'il estime qu'il y a une réelle possibilité de succès.

La sagesse est elle la vertu la plus prisée dans l'action? Ne lui préfère t'on pas la fougue, la force, la rapidité?

Si un Vieux Sage avait participé a la révolte; ne serai ce pas lui que la potence attendrai pour une fatale étreinte? Les faits ne lui donnent ils pas raison de s'être tenu a l'écart?


C'est étrange comme il se laissait aller a parler. Parler a une étrangère, a une ennemie de son village. Mais la parole était pour lui libératrice. Les mots lui faisaient évacuer d'autres maux.

Au fond peut être s'en voulait il de croire... De croire en l'homme, de croire en la raison, de croire que la force n'est pas l'unique nerf qui gouverne. Il était rêveur...

Il entendit parler de Champagne elle n'était pas langroise bien entendu elle ne pouvait savoir.

Kachina a écrit:

Vous autres de cette contrée. Et croyez moi, la Champagne a tout oublié. Qui se souvient encore ?


Il se fit badin comme pour rompre la pesanteur de l'échange, l'ombre de la potence était toujours là.


La Champagne... Vous n'êtes pas en Champagne, vous êtes a Langres. Langres ville champenoise pour ses devoirs et ailleurs pour ses droits. Champenoise pour payer des impôts, produire des rapports bref plein de paperasses plus ou moins utiles. Et ailleurs pour commercer devant envoyer les siens s'approvisionner, ailleurs pour sa sécurité.

Voyez moult documents ont sans nul doute été envoyés a notre château ducal. Votre présence est sans doute connue de tous la bas. Avez vous vu le moindre émissaire? Le moindre renfort potentiel? Langres est ailleurs...


Mélancoliquement il songea au début de l'échange.


Vous parliez révolte, mais qu'elles sont les changements induits par votre présence? Notre marché est un peu vide soit mais plus un phénomène saisonnier qu'autre chose. Nous manquons de bois mais cela nous arrivait aussi sans vous et nous devions y parer par nos propres moyens. Pour le reste nos champs cherchent toujours des bras et nos remparts n'ont jamais été si bien gardés.

Vous seriez armée que vous pourriez transformer cette ville en ville franche. Je ne suis pas certain que nous perdrions au change!


Là il y allait peut être un peu fort mais bon, vérité ou flatterie... Qui sait...

Cet écart en forme d’aparté terminé il revint a la mémoire.


J'évoquais le paradoxe existant entre l'age et l'amour de la vie. Il est aussi un phénomène curieux au niveau de la mémoire. Plus on s'élève dans la hiérarchie sociale ou plutôt dans le pouvoir plus la mémoire est volatile.


La mémoire le souvenir peut être un coin a glisser.


Et puisse que nous parlons mémoire est ce selon du meilleur effet que la population de cette ville ne se rappelle que de cette potence..? Et là je peux tout aussi vous assurer que de cela nos instances ducales garderont mémoire et se feront plaisir a le répéter.


L'argument venait de loin... Il voulait toujours et encore croire en l'Homme.

Kachina a écrit:

Donc, vous nous devrez 10% des gains, messire....Messire ? Hum, j'oubliais, je suis Kachina !


Une grande partie de la sympathie qu'il éprouvait venait de disparaitre dix pour cent! Elle voulait sa ruine. Elle était bien et clairement une bandit de grands chemins!

Il s’efforça de rester stoïque de ne laisser voir sa colère


Enchanté Dame Kachina.


Kachina il lui sembla que ce nom lui avait été cité comme celui de la compagne du meneur du groupe. Il songea que ses confidences son appel a une grâce étaient peut être tombés dans la bonne oreille...


Je me nomme moi même Phdb et pardonnez moi d'une part mon patronyme quelque peu imprononçable et de ne mettre présenter plus tôt. Mais j'étais tant a notre échange que je n'y avait pris garde.

Dix pour cent dites vous! Comme vous y allez comme je le disais la sécurité de notre ville et de nos rues n'a jamais été aussi bien assurée. Mais pour les rues comment dire...

Elles sont désertes! Plus personne ne les arpentent chacun se calfeutrant chez soit alors pour les affaires voyez vous...

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Honorable - Tribun de Langres -

Humble érudit Langrois voie de l’État.

Cultivateur de maïs. Boulanger et propriétaire de la taverne "Bel Épi".
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Boulvay
Le joker était plutôt content.
heureux de voir une place de plus en plus vivante pour assister au spectacle de la mort.

Va te placer la haut alors,mais fait vite,le spectacle va commencer rapidement!
dit il a la demi portion avant de la voir se précipiter vers les hauteurs.

Seulement un trouble fête fit son apparition,une petite vieille qui se plaça devant le Jok et lui donna un coup de canne,un sourcil de relevé et il écouta l'habitante poser ses question.

Citation:
Oh ! Dis, gamin !
C'qui qui s'est permis d'mettre des poupoutres sur ma place ?
Mmmm ?
Tu vas m'faire enl'ver ça tout d'suite, hein !


Il regarda autour de lui,nan mais c'est serieux?elle parle au De Fragon la?chanceuse de plus avoir de dents sinon il lui aurait fait sauté a coup de tête,non mais!
Mais sa nature reprit le dessus,même a la plus moche des gueuse il ne faut pas manquer trop de respect,alors il ajouta.

Dégages la vieille ou tu sera la prochaine a te balancer au bout de cette corde.
Bon,il a sans doute oublier comme faire preuve de respect devant les bouseux,faut dire que c'est elle qui lui a mal parlé en premier....
Juste retour de bâton.
Il l’écarta d'un geste de la main mais elle était tenace la bossue.
Il réussit cependant a monter sur l'estrade prés de la potence,s'adressant a la foule.


Mes dames et mes sieurs,vous êtes présent aujourd'hui pour assister a l’exécution de deux personnes.
Coupable,d'avoir voulu se révolter,coupable d'aller a l'encontre des volontés du Clan du Joker.

Il fit signe aux gardes de faire monter les deux imprudent,les cordes passaient autour du cou il vit un cheval arriver a toute allure,un messager.

Sir,Joker de Fragon!Un message pour vous!
Étrangement agacé le jok prit la lettre et commença a la lire,les négociations d'hier avaient portées leurs fruits,le clan allait avoir ce qu'il voulait.
Et il tourna la tête vers les deux futures morts,pouvait il les tuer après avoir eu ce qu'il voulait?pouvait il retirer la vie a de simple villageois fier et battant?

Bien sur qu'il pouvait le faire,mais le ferait il...?
Cher habitants,nous ne sommes de simple barbares,des brigands comme veut le faire croire ceux placés bien trop loin de Langres.
Aussi,grâce a ce vélin,votre ville est de nouveau a vous.
Citoyens,vous avez un ange gardien,qui plus est..intelligent.

Et l'ordre fut donné,

Qu'on les descende et reprenez le court de votre vie!

Bien entendu la potence allait rester ici sur la place....
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