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La halle d'Orthez : [RP/IG] Le Castel...Irréductible

Diane_w_a

Un petit Castel sur sa butte, massif et tout droit sorti des siècles passés. Des creneaux et deux tours dont l'ombre à midi font un sextant avec le clocher. En bas, la ville et ses eaux, sur le chemin de ronde mousseux à souhait, on plonge en plein Gave de Pau et l on peut saisir la danse des affluents, petits serpents s en allant se perdre dasns la campagne.
Le Grècq, ruisseau à sa rive droite,l'Oursau encore et d autres, la terre est riche, féconde de cette profusion même en été sec...Parfois de l Ouest un vent iodé porte sa promesse d ocean Atlantique.

Et sur l immense cheminée où le feu règne et diffuse une chaleur à la marmitte qui pend en crémaillere...On peut y lire la devise de la ville, avec son blason brisé, sans doute, d illustres seigneurs qui ont deserté.

"Tòca-i si gausas !"(« Touches-y si tu l'oses »^^)

Un Castel, ses machicoulis, ses meurtrières en fentes sur la hauteur des murs. Avec les courant d air qui vont avec. Et l'aile eboulée de la partie Nord, eternel chantier, en attente de la prodigalité des mines. La pierre du pays.

Ce n est pas donc un petit chalet bucolique, perdu en prairie fleurie, plutot une batisse lugubre, imposante, forte de sa position et malgré tous les efforts d une Mamie pour egayer, il fait toujours sombre.
Surtout dans la grande salle commune.
En endroit propre, sol de tomettes ambré et paillé en hiver comme toute demeure de cette époque, un jardinet pour les simples, potager entretenu d arrache pied avec son puit. Quelques volailles dans la cour, des gens de maison, une herse, un pont levis, des douves à l'eau claire qui coule de source et envahies de Grenouilles...Sur larges feuilles d eau.
Bien sûr.

Une table enorme en bois massif, ses bancs rustiques, ses fauteuils, de rares fenêtres, un escalier en colimaçon de pierre menant aux etages supérieurs et leur plancher de bois. Ses poutres centenaires, le torchis des murs, couleurs claires à la mode du sud.
Peu d ostentatoire. Une grande jarre en terre cuite et des Tournesols pour fleurs d apparat à l entrée peut être.
Une Mamie un peu plus vieille encore qui epuche ses haricots verts devant le foyer, quelques peintures accrochées, scène de chasse, de joutes epiques. Les tapisseries sont reservées à l'etage.
Une annexe accolée, un Gite rustique pour vagabond, poête, voyageurs.
Ainsi veut la tradition que le couvert ne manque point, ni l'accueil.

Et une écurie, refaite à neuf dont les proportions informent des capacités d accueil. Une Maisnie en son entier a ses quartiers en Orthez.

Pour l heure, une porte lourde et ferronnée s'ouvre en grinçant...

La Lumière entre à flots abondants.
Sur une mere et son fils. Poussiereux du voyage.

C est grand hein ?
Tu te souviens de mamie Céraphin ?


En haussant un peu la voix pour les oreilles fatiguées de l Intendante.
Diane cherche aussi une écuyère et une aide pour la grand mère...
Dans son fauteuil, une silhouette replette frémit, un chignon de cheveux gris blanc et un profil antique, un tablier immaculé s ebroue sur un lancer de cosses vides. Crépitement des flammes avides...
Ceraphin
Ah ça pour être grand...
N'en perdant pas une miette, l'enfant marchait le nez à la voute, tout en s'évertuant à suivre la voix maternelle.
Il avait bien connu quelques troubagites et un château parisien mais là...
Là, pour tout jeune garçon normalement constitué c'était... littéralement inspirant!

Les vieilles pierres sentaient l'authenticité.
A chaque instant il lui semblait qu'un chevalier noir pouvait surgir, armure de cape en pied et espadon à la main.
Dragons, griffons et basiliques à pourfendre non loin, là bas, près de la ville dont il fallait être le protecteur.
Et des joutes.
Aaaah les joutes!
Il en rêvait.

Evitant de justesse l'embrasure d'une porte, Ceraphin se dit qu'il devait remettre chausses sur terre et... les yeux avec.


Mamie?
Euuuuh... je crois.


Pas convaincu mais pas menteur non plus.
Un vague souvenir, mais pas certain d'y associer le bon nom.


Je me souviens d'une dame qui avait le voyage avec nous jusque Margency, aussi...
Et de Rosa!
Oui, Rosa, je me souviens d'elle, elle parlait un peu comme Isabel de Bergerac.


Regard dans le vide, la mémoire qui tente de forcer quelques rideaux de brume.
Il n'a pas vu encore qu'ils n'étaient pas seuls dans la pièce.

Un frisson.
Le castel est fantastique mais aussi... frigorifique.

Et cette journée là s’étira, doucement mais surement, jusqu'à son terme, au fil des découvertes du nouveau chez soi d’un garçon aux yeux grands ouverts.
Mordock45
Mordock était arrivé le matin même à Orthez. Il avait passé la journée à flâner dans les rues... accompagné de ses amis de voyage à défaut de fortune.
La soirée s'était poursuivie en taverne, et Mordock ronchonnait encore sur la monture qu'on lui avait obligé de monter...
La porte du boui boui s'était alors ouverte vers 22h00, et le gamin était entré, seul et frais comme un gardon.
Il avait retrouvé sa maman mais apparemment ça ne l'empêchait pas de trainer la nuit tombée dans des endroits aussi malfamés...
L'alcool coulait alors à flot et isabel était en pleine crise : elle se prenait, une nouvelle fois, pour "Sissi l'ambassadrice" et le spectacle éthylique qu'elle donnait avait le mérite de ravir les quelques spectateurs présents.

Mordock était heureux de revoir Céraphin, propre comme un sous neuf et le sourire aux lèvres. Il avait expliqué tout ce qui lui était arrivé depuis notre séparation, et ce dans les moindres détails...

Passé l'excitation de ces retrouvailles, Mordock fronça les sourcils :

« Dis gamin, je ne crois pas que ça soit une heure pour te promener à ton age dans les rues d'Orthez..... j'm'en vais te raccompagner dans ta nouvelle cabane en pierre comme tu dis »

Après s'être habillés, avoir salués robinne et isabel hilares, il prit le gamin par la main.

« Bon tu me guides.... car je suis encore un peu paumé ici !!! »

Céraphin était aussi attachant qu'il était mauvais guide.... ils n'arrivèrent finalement devant la cabane en pierre que tard dans la nuit après être passés, par le plus grand des hasards, devant des hauts lieux touristiques du village :
- le ruisseau ou il y a des truites (visibles de jour)
- le marronnier qui a un trou dans son tronc « qu'on peut y rentrer dedans »
- la maison sans fenêtre ou « les grands emmènent les filles »
- la croix en bois plantée dans un champ pour signaler un nid de guêpes
- le fil a linge de la mère Michard ou on peut y voir «des culottes géantes »
- la marque sur le mur derrière l'église signalant le record au jeu de "je pisse le plus haut" détenu par un certain justin etc etc...........

Ils arrivèrent donc, après bien des détours, devant la cabane …. qui ressemblait fort à un château... Si Mordock n'avait pas été accompagné, il aurait eu peur.... de nuit, ce château avait un arrière goût de repère de fantôme...

« A mon avis, il doit y avoir pas mal de toiles d'araignée la dedans Céraphin !!! Ya personne qui vient faire le ménage chez ta maman ? »

Mordock était face à l'immense porte de la demeure.... au dessus était gravé "Toquoy si gaouses"....

Il sourit en lisant cette devise en guise de défi....

« Je vais sortir ma tête de loup.... les toiles d'araignées n'ont qu'a bien se tenir » pensa t-il en souriant.

Il tambourina la porte en attendant qu'on leur ouvre.

_________________
--Mamie.confiote


Toute cette jeunesse mes aieux!

Le credo etait installé sous les rides d'un front soixantenaire. Elle n'en montrait rien pourtant l'ancêtre, guillerette de revoir un peu de vie dans cette grande demeure vide. C'est que commençait à faire long, sans nouvelles en plus, elle qui avait passé sa vie en labeur, se retrouver comme ça sans guère de ventres à remplir ou encore de marmots à bichonner façon bourrue pour pas trop avoir l'air de s'attendrir...
Elle partait avec une armée, parlant de croisade, de bolet gonflant à repousser au plus loin, une guerre en passant histoire d'eviter l'ennui allez savoir, Mamie et la politique, les alliances tout ça ça faisait comme un et un qui font quatre. L'aimait pas beaucoup s'occuper de chez les autres alors, déjà que Pau La Neuve c'etait ben trop loin pour elle! Et voilà que quand on l'attendait plus, elle passait la porte comme une fleur.
Et pas seule. Avec le loustic que Mamie elle avait ben cru ne jamais r'voir du peu de reste de vie que le ciel voudrait ben lui accorder.
Pour sûr l'en etait restée le tablier baba avec ses epluchures.


C'est point sûr que j'comprenne tout mais j'suis ben contente tout d'même!
Mais qu'est ce que c'est ce cure dent à bonnet ? Vins donc voir Mamie toué!


La Mamie avait traversé la piece pour venir, façon mere grand, tater les joues du gosse entre un index et un pouce. En froissant bien et y allant du sempiternel :

Vingt diou, comme t'as ben grandi toué! Tout ce que t'avais dans les joues est parti se loger là où qui faut, dans mes bras! L'est ti point beau comme tout, on aura d'la gueuse au balcon sous peu j'vous l'dis. Avec le Lucas ça fera une belle paire té!

Il avait fallu en passer par la généreuse accolade à vous décrocher du sol par des bras rompus à s'echiner en lessive et autres fastidieuses tâches ménagères. Ca c'etait pas madame la Comtesse qu'en aurait des comme ça té! La journée avait passé en préparation de tout ce qu'il fallait puisque du monde arrivait soit disant. Et en récits que Mamie avait accueilli avec force commentaires entre deux montée de draps, de paille et d'eau chaude pour le bain. Comme si c'etait d'epoque de s'laver en entier! Hochant la tête, gromellant parfois pour conclure avec un certain détachement que confère toujour l'âge. Ou ne pas s'attacher à l'inutile.

C'etait ben long quand même.

Pas d'main l'veille qu'on aura chahut icelieu avec tout ce raffut au Nord! Et c'est tant mieux. J'ai toujours dis que si tu veux point qu'ton voisin te cherches noises faut l'occuper ailleurs.


Elle avait approuvé placidement le retour d'engourment de la Grenouille. Encore une qui portait ben son nom avec ses cuisses toutes maigrelettes, pas avec des guiboles pareilles que Mamie pourrait descendre tous les matins au marché et revenir le panier plein, marchant à côté de la charette. D'ailleurs en parlant de charette, elle s'etait occupée de faire remiser tout ce que contenait celle arrivée avec eux. Mais, pain et viande.

Mamie elle comprendra jamais pourquoi qu'on emporte des vivres si c'est pour point y toucher...C'est y que c'est que des reliques ? Rgardez moué ça! Quel gachis...Bon pour les poules tout ce pain dur et la viande même que les cochons en voudraient point.

Ca la dépassait la vieille, quand elle faisait le ragout il lui viendrait pas l'idée de le proposer juste pour regarder...L'idée lui tira un rire franc.

Pour l'heure elle s'appliquait à farcir une oie sur la grande table, d'ailleurs elle avait le chien qui reluquait d'un air..Enfin d'un air qu'il avait déjà eu avant qu'elle remarque la disparition de tout lot de saucisses...
La Plume installée devant le feu avec son marmot qu'etait point le sien mais qui l'etait quand même. Point c'est tout. Ils semblaient discourir à batons rompus et la Mamie ouvraient ses oreilles qui etaient fatiguées que quand elle voulait bien et que ça l'arrangeait ben.
Ca lui rappelait le bon vieux temps quand elle aussi elle avait encore de la jeunesse accrochée aux jupons. La marmitte frémissait exhalant son fumet de légumes, l'âtre énorme rayonnait, il faisait point froid dans la salle commune. Et c 'est alors qu'elle reprenait une grosse poignée de farce truffée que la porte trembla avec force.
Mamie comprit à l'absence de mouvements que mère et fils tout préoccupés d'eux même..Soupirant, elle s'en fut donc avec vitesse...

Doucement crénom de crénom! Allez me reveiller toutes les souris!
C'est point en y tapant d'ssus plus fort que la porte s'ouvrira plus vite!


Elle ouvrit largement avec son air méfiant et peu amène acquis en ces jours de solitude, une main autoritaire sur la hanche large et rebondie, l'autre pleine de chair crue et parsemée d'herbes.

Bonjour, c'est pour quoi ?

Mamie à elle seule etait cette devise gravée en fer forgée sur la porte, bon fond, accorte mais avisée. Un inconnu c'etait avant tout quelqu'un qu'on savait point d'où il venait et pourquoi l'etait là. Une fois le rituel torché, on pourrait voir à voir, pour entrer.
Ceraphin
Attendant jusque là patiemment auprès du solide gaillard, Ceraphin, peu après la tambourinade intempestive, se frappa violemment le front!
Euh... comment dire?
Comment décrire ce brusque sentiment de... de... crétinerie!
Bah quoi, vous appelez ça comment vous?
Il était là à attendre qu'on lui ouvre... la porte... la porte de sa propre maison, alors que, précisément, c'était sa propre maison.

Doc il se frappe le front pour se remettre les idées en place.
Logique, non?
En même temps, faut le comprendre.
C'était sa maison certes, mais seulement depuis la veille, ce fameux jour de découverte en compagnie de maman ou il s'était ensuite fait "cueillir" par Mamie_confiote et ses bras de bucheronne-lavandière.

Mamie qui précisément et justement, vient d'ouvrir la lourde porte de bois du Castel (tiens faudra penser à rabaisser la herse pour la nuit, hein!).
Vif comme un chevreau, le Ceraf' s'était, par instinct, réfugié derrière son garde du corps personnel... l'ogre de Castillon.
Puis reconnaissant la voix grand-maternelle, l'enfant sortit la tête de derrière le Mordock, avec un large sourire.

M'enfin la Mamie en devint perplexe, d'un perplexe qui lui creusait les rides du front tant et si bien qu'on pourrait y semer du blé bientôt.
Elle semblait le fixer, puis regarder derrière elle sans trop comprendre...
Bah oui, comment dire...
Certains enfants ont le don de disparaitre comme ça, plus vite qu'un claquement de doigts... pour mieux réapparaitre là bas, là où on les attend pas, avec en plus, cet air de rien, ce naturel qui ne laisse pas place au moindre espoir d'explication rationnelle (rationnelle pour un adulte, s'entend).
Tout ça parce qu'il avait voulu aller vérifier une intuition soudaine, en bas, au village, dans une taverne ou s'étaient rassemblés de drôles d'étrangers.

Donc, là, maintenant, il regarde Mamie et lui lance...


Bah c'est nous!

Bah ouais quoi...
Anne.eleonore
Se débarrasser du registre à la mairie, faire un petit tour dans les rues, écouter de loin des festivités dont elle ne connaît pas le but. La journée s'est déroulée ainsi et elle n'a pas bien compris où elle avait attéri et combien de temps cela lui avait pris.

Juste de nouveau ce marteau qui a tambouriné juste derrière ses yeux, a résonné jusqu'à ses paupières et lui a empêché, l'espace d'un instant, de se repérer sur sa monture. Quelle rue déjà ?

Le seul problème est qu'elle a tellement tourné, viré, retourné qu'elle a finit par sentir qu'elle tourne en rond et surout... qu'il fait presque nuit. Il fallait une mise au point avec un certain animal...


-"Bon faudrait savoir toi maintenant !"

Penchée sur l'encolure, elle commence vraiment à s'énerver. Pourtant pas sa tasse de thé. Elle entend même des mumures étonnés à côté d'elle. Quoi vous n'avez jamais parlé à votre animal vous ?

-"Soit tu nous emmènes chez toi, soit tu finis en saucisse chez le prochain boucher que je repère ! C'est compris ??"

Compris ou pas, le pas devient plus pressant et c'est avec les criquets du soir qu'ils arrivent à bon port. Y'a déjà du remue ménage et de la voix qui porte loin.

-"Bonjour, c'est pour quoi ? "

-"Bah c'est nous! "


La petite voix du môme, en voilà une bonne piste. Descendre tant bien que mal lui vallut quelques "han" significatifs. Surtout ne pas perdre les rennes. Elle s'avance vers la source de la conversatioin.

-"Oui, c'est bien nous !"

Pas sûr que le nous l'englobe mais c'est amusant. Et elle en sourit même. Puis elle est sûre qu'au moins le Céraphin s'aura la reconnaître. Elle n'a qu'une envie, enfin se mettre au chaud. Trois parfums se mélange, aucun ne ressemble à celui qu'elle cherche, mais y'en a bien un qui rappelle le doux foyer bien propre... D'où elle tient ça, elle ne sait pas, mais c'est bien gravé dans sa mémoire.
_________________
Ceraphin
A Mamie indécise, limite stoïque, Ceraphin oppose toute la vivacité de son jeune âge.
Pas de temps à perdre en conjectures, fallait aller de l'avant, tout droit vers l'épisode des présentations...

Empoignant la pogne de Mordock, il allait entrainer celui ci plus avant en dedans du domaine, au nez et à la barbe (oups) de la gardienne-cuisinière, lorsqu'une voix surgit de nulle part lui coupa l'élan...


"Oui, c'est bien nous !"

Un sursaut plus quelques ongles qui s'incrustent involontairement dans la paluche du géant.
Puis...


Oh!
Ah!
C'est toi Anne!
C'est Anne...
fit-il à destination de Mordock.

Bah oui, c'est la soirée des évidences.
Mais bon, Ceraphin consent à quelques explications... c'est fête.


C'est Anne, la dame qui est venue avec maman me chercher, à Sarlat.
On a voyagé ensemble, tous les 3.
Enfin... presque tout le voyage...


Puis d'une voix plus basse...

Elle a toujours un bandeau sur les yeux, car c'est une championne de colin-maillard.
Alors elle doit s'entrainer tout le temps pour rester la meilleure... du coup elle ne voit pas, à cause du bandeau.
Enfin tu vois, quoi.


Bon, n'allez pas croire que l'enfant croyait à son interprétation des faits.
Mais c'était sa façon à lui de raconter les choses, de leur donner un sens imagé et une dimension fantastique.

Lâchant brièvement la main de Mordock, le gamin s'en alla prendre de celle d'Anne de blanc bandeau pour mieux la guider vers l'entrée... non sans l'avoir préalablement gratifiée d'une bise déposé dans un saut pour être à la bonne hauteur de la joue visée.
Et d'ailleurs, ça donnait un mix de bise /coup de boule (léger, promis!)... mais bon, c'était l'intention qui comptait!


Viens!

Pas de temps à perdre à 12 ans.

Anne et Mamie, je vous présente... (tindiiiiinn!) Mordock!
C'est mon, enfin c'est un... euh comment dire?... réflexion intense mais foudroyante... mon garde du corps ou mieux mon maitre d'armes!
Ouais c'est ça et il vient de Castillon-pays-du-gazon pour venir nous voir!
Exprès!


Et hop, profitant d'une brèche, il entraine tout le monde à l'intérieur du Castel, parce que l'air de rien... ça caille sévère.
Profitez de l'aspiration pour vous engouffrez les gens!
Mamie est restée un rien dubitative mais Ceraphin a lancé un...


T'inquiète, c'est un gentil, c'est un ami!

Et voilà un Ceraphin qui, une fois en dedans, lâche la belle aux yeux cachés, change de partenaire et tente d'entrainer un poids un rien plus lourd vers sa destinée.
Et il freine, le bougre.


Bon, tu viens?
Mordock!
Allez, je vais te présenter maman!
N'aies pas peur...
la langue tirée sur le côté, un rien moqueur.

Mamaaaaaan!
--Mamie.confiote
Mamie Confiote en pleine déconfiture




Ca pour sûr c'etait une ben grande...Berlue. Sur son perron, la vieille et son allure décidée marqua un subit figement. A vue de marmot en deux exemplaires!
Mamie eut même un hoquet qui fit tressauter son menton généreux c'est à dire double. Ajoutez à cela quelques belles tranches de grossesse sur la silhouette et vous aurez un aperçu de l'effet vaguellettes animée par tempête subite. Et comme Mamie croyait ben que ce qu'elle voyait, elle eut ce coup d'oeil perçant façon oiseau de proie, direction l'intérieur.
Sur un cri du coeur qui s'eleva apres un réel saisissement muet.


Uhg!...................................Mais...Par les cornes St Bidule! Vlà qui sont deux, que ça s'r'produit dans les murs, à ce rythme d'ici fin de semaine m'en vais nourrir une bonne douzaine! Madame m'aviez point dit que le petiot l'etait jumeaux!


Passablement inquiéte sur le potentiel. Déjà que le mouflet avait la frimousse du parfait garnement à tenir à l'oeil. Pensez vous! C'est que là fallait multiplier par deux. Et elle qui avait donc de tres fraîche date des soucis de vue, lui manquerait les yeux dans le dos.

Misére mes aieux! Manquerait plus un Lucas et un angelot à venir ptêt ben..C'est que ça court partout ces choses là.

Sur le ton de la commisération adaptée au moment.
Il y avait ben un gosse pourtant, Mamie l'en démordrait point, là, quelques instants plus tôt. Faudrait pas voir à prendre une Confiote pour une gateuse sur les bords du tablier. L'oubliait jamais rien, surtout pas d'y regarder à deux fois. Pourtant madame etait ben seule presentement...Mamie qui connaissait parfaitement la disposition des lieux vérifia l 'hypothétique apparition d'une fenêtre ouverte, d'une porte que ptêt apres tant de mois elle aurait point remarqué...Ainsi etait forgée l'ancêtre et qui dirait le contraire c'etait le rouleau à patisserie, ou la louche au choix selon l'avancée en préparation du repas. Elle oublia ben vite que si de chèvres, on en voyait encore guère en ce pays, elle prenait ben le chemin direct pour être la première. La farce refroidissait dans sa paume large.

Puis Mamie prise de vitesse, à peine revenue de sa surprise, vit entrer tout ces genses dedans la salle. Y avait donc le Ceraphin modele numero.. ça c'etait encore à vérifier, Mamie etait assez agée pour eviter de s'appesantir sur la probable et sournoise venue d'un début de sénilité...
Y avait le grand machin du pays du Gazon, Castillon avait belle herbe alors ça lui faisait point moins de varices pour suivre le rythme.
Les présentations etant faîtes de toute façon, Mamie referma avec emphase la porte, coupant la chique au moins au courant d'air, songeant qu'il manquerait plus qu'elle chope un refroidissement.

C'est ainsi que tout ce petit monde se retrouva ben en place et que Mamie recouvra l'usage de la parole.


Bienvenue...tous!
A nous deux ma belle.



Dans ces moments là, de grande déconvenue, Mamie faisait la sourde oreille à l'alentour, l'air concentrée, reprenant sa routine methodique. Si le petiot il connaissait ce monument venu de trop loin pour qu'elle sache où c'etait placé sur la carte, et qu'il etait encore vivant, semblant l'apprecier, la maisonnée ne risquait rien. C'etait dit. Ptêt même qu'à vue de bras il pourrait lui rentrer du bois d'avance...Elle songea tout d emême qu' avant de tenir arme, il faudrait peut etre inscrire le petit à l'ecole. Qu'on en fasse point un bénêt tout juste bon à se battre. Et elle parlait à son oie oui. Que voulez vous la vieille avait bon fond quand justement..Même plumé et mort vous aussi auriez apprecié un peu de réconfort en pareil cas.
La main disparut dans un bruit spongieux, pour ressortir vide et Mamie la tâche acquittée, volaille ben remplie, entrepris de la beurrer largement...A côté dans une marmitte des légumes de saisons savament découpés en julienne baignaient dans leur eau de cuisson.


Y a plus qu'à mettre en broche.

Claquement de langue staisfait, Mamie remise de ses émotions traversant la piece direction la cheminée. Point trop loin du lieu de discussions en cours. Et elle entreprit d'embrocher l'invitée d'honneur au diner du soir.
Mordock45
Mordock était dans la place !!!! La majordome qui leur avait ouvert n'avait pas le style des soubrettes de dame Silence .... sa panoplie était assortie au castel..., rustique.
Mordock regardait le tablier taché de la grand mère et commençait à saliver en y lisant le menu de ce soir...

La mamie de Céraphin ouvrait grand les yeux en ouvrant la bouche ...

Soit mémé n'avait pas toute sa tête soit elle venait de voir la vierge....pensa t-il en souriant...

Plus Mordock regardait dame Anne, plus il avait des doutes sur une possible rencontre avec le saint esprit... On ne joue pas a colin maillard sans avoir un goût certain pour le pelotage ludique...

Et bien, mamie confiture sucrait donc les fraises... et avait la marmite en cuivre qui accrochait au fond.... la soirée s'annonçait amusante...

Mordock était accaparé à regarder la mémé qui s'activait à farcir une oie........elle rentrait tellement la main la dedans que Mordock l'imaginait entrain d'enfiler une marionnette !!! Tout en s'affairant à son affaire, bonne maman était en grande discussion avec sa volaille....: le spectacle était de qualité et aurait pu faire sourire Mordock s'il n'avait pas été persuadé d'être dans la même pièce qu'une psychopate de basse cour.... Quand elle eu fini de lui remplir la panse avec la farce, elle l'embrocha d'un coup sec en poussant un soupir de plaisir...

Cette femme était dangereuse.... mais en même temps, son goût pour trucider les volailles le rassurait sur les habitantes de la maison.... aucun pintade, perdrix, poule, dinde, grue, pie ne pourraient survivre plus de quelques heures avec mamie confiote dans les parages.

Mordock reprit ses esprits accaparés jusqu'alors par l'embrocheuse du château. Il posa alors sa besace et sa maurache sur une chaise.

« Bonsoir Mesdames.... Mon nom est Mordock... Je viens d'arriver à Orthez avec des amis... Céraphin nous avait invité il y a quelques semaines à venir le voir…. »


Mordock regarda la pièce...et ajouta malicieusement :

« Je m'inquiétais sur son sort... me voilà rassuré. Maintenant que le petit est rentré au bercail, je vais vous laisser diner en famille et aller retrouver mes amis à l'auberge. Ils m'attendent pour le repas et il faut encore qu'on essaye de trouver des chambres pour nous 5»

Mordock récupéra sa besace et sa maurache...

_________________
Diane_w_a
Diane reposa la petite harpe, souriante au quiproquo..Du "va!" lancé au galopin venu prendre chausses neuves à vendre à la mairie et de braies à placer au marché. Il devait galoper sur le chemin en ce moment. Elle avait félicité la couturière de la qualité de l execution, du respect du modèle dessiné et jugeant l essai concluant l avait embauché.

Rassurée de voir Anne qui semblait bien portante et autant amusée qu'elle de la situation.
L appel de son fils, plein d enthousiasme la fit se lever, passant une main affectueuse dans sa tignasse. Elle s acquitta egalement des politesses d usage, toujours ravie de voir visages nouveaux. Orthez commençait à bourdonner d une vie riche, animée et c etait bien.

Te voilà toi. Et bien accompagné. Je t entend bien mon fils.

Bonsoir Mr l Ogre de Castillon... Ceraphin m a beaucoup parlé de vous. Soyez remercié de lui enseigner les rudiments des armes. Diane d Azayes et sa maman. Bienvenue à Orthez et chez nous.


Diane dévisagea le nouveau venu, se demandant si elle avait sous les yeux une des mauvaises fréquentations que lui prétait Silence...Pourtant rien qui ne lui titilla l'instinct maternel n emergeait de cette presence certes...imposante.
Elle remarqua l'intrument de suite par contre, alors qu'il prenait subitement congé.

Déjà ? Vous venez à peine d'arriver et le Castel propose un gîte en annexe. Vous y seriez bien logés, nourris. Vous et vos amis. Gratuitement pour peu que vous nous fassiez la joie d 'une veillée bien rythmée...Et le récit de vos aventures avec mon fils.

Elle désigna l instrument sur un sourire engageant. Elle avait chassé l allusion de la Mamie sur un angelot à venir. En effet cela lui rapellait que trop certaine absence. Neammoins Diane s etait habituée à ces intermitences, poursuivant sa vie. Pas même inquiète. Elle n en souffrait plus et là etait le danger. Elle menait vie de nonne sans avoir prononcé de voeux. Jusqu au jour où tout simplement, se serait le jour de trop. Juste habituée. C etait le mot juste.Avec tout ce que cela impliquait. De solitude parfois surtout...Une bonne odeur de volaille à rotir s installa mais Diane loucha plutot sur la julienne. Elle n avait pas le goût de la viande, malgré tous les efforts de Mamie.

D ailleurs etait occupée à tourner et arroser sa préparation tout en chair.

Mamie, il y a aussi gens arrivés de Gascogne qui doivent se demander où s installer. Ne pourriez vous laisser cette oie aux bons soins d un marmitton ?
Il faut les accueillir. Je vous rejoindrai.


Cela dit elle reporta son attention sur le Mordok, guettant sa réponse. Se deplaçant jusque vers Anne, lui prenant le bras doucement.

Je me suis inquiétée, viens donc t installer devant le feu...
Mordock45
Citation:
Te voilà toi. Et bien accompagné. Je t entend bien mon fils.

Bonsoir Mr l Ogre de Castillon... Ceraphin m a beaucoup parlé de vous. Soyez remercié de lui enseigner les rudiments des armes. Diane d Azayes et sa maman. Bienvenue à Orthez et chez nous.



L'ogre de Castillon ? Voilà donc, le surnom que me donne votre petit poucet !!! Il est vrai qu'il m'a fallu chausser mes bottes de sept lieux pour venir ici mais je vous rassure, je ne cuisine et ne mange pas les enfants...

Mordock sourit …

Certaines fois, il est vrai qu'on pourrait me trouver une ressemblance avec l'ogre Barbe Bleue .... qui contrairement à ses compatriotes a un certain penchant pour la chair fraiche et crue... mais ça s'arrête là.

Quant au maniement des armes.... je ne suis que boucher de profession... je ne suis peut être pas maladroit avec un couteau à débiter les carcasses mais mes compétences martiales s'arrêtent ici. Je suis plus à l'aise avec les mots, et de ce coté là, votre fils ne semblent pas avoir besoin de précepteur...

Citation:
Déjà ? Vous venez à peine d'arriver et le Castel propose un gîte en annexe. Vous y seriez bien logés, nourris. Vous et vos amis. Gratuitement pour peu que vous nous fassiez la joie d 'une veillée bien rythmée...Et le récit de vos aventures avec mon fils.


Mordock reposa sa besace et sa maurache sur la chaise ….

Ah ben, je vous remercie de votre hospitalité.... il faudrait seulement prévenir mes amis... ils sont actuellement à l'auberge sur la place du village.


Mordock jubilait intérieurement....

Isabel et Rob pouvaient dire ce qu'elles voulaient.... ça allait leur claquer le beignet !!! J'voudrais bien être une petite souris pour voir leur tête quand mémé confiote rentrerait dans l'auberge pour leur annoncer qu'ils étaient invités à dormir et manger pour le reste du séjour au château !!! , pensa t-il.

En à peine 10 min, la comtesse avait succombé à mon charme.... Ce n'était surement pas dû au coté Barbe Bleue mais plutôt à la maurache ….


La comtesse s'adonnait à la harpe ….et Mordock avait remarqué le regard concupiscent qu'elle avait eu en remarquant son bel instrument …


Le séjour va être musical... La semaine allait être occupée à faire de beaux duos à cordes pincées....

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Eilith
Castel en vue!

Pour une fois que quand on l'invite quelque part, la maison en question se trouve être un Castel situé bien en vue, et qu'il n'y ait pas de risque de se perdre... il a fallu qu'elle prenne plus de temps qu'il ne faudrait. Faut dire qu'elle a pas passé un bon moment à s'interroger.
La Comtesse Diane lui a dit qu'il y avait de la viande. Ce qui est pour plaire à Eilith, elle adore la viande. Surtout crue.
Mais son hôtesse est végétarienne. Du coup, pendant sa cueillette d'oranges, elle s'est mise à trier les plus jolies et les plus odorantes pour les apporter. C'est que des nobles et tout, ça doit pas vouloir se contenter d'un fruit à moitié trop mûr, hein. Ou trop vert.

La Châtaigne se pose la question en chemin : est-ce que d'autres gascons vont venir aussi ? Et puis, comment elle va devoir se comporter ? Non parce que son Seigneur, il est particulier, et elle va pas se comporter avec des vrais nobles comme avec lui, hein. Et puis, faut dire que côtoyer des sangs bleus sur un champ de bataille, ou dans un château, c'est pas du tout la même chose.
La vue du Castel la rassure un peu. Ça ferait presque peur, comme endroit. Et les endroits sinistres, elle connaît : son ancienne maison, à côté du cimetière, ou Labrit, c'est tout autant lugubre. Heureusement, la jeune fille craignait de voir un château tout blanc, comme dans les histoires, un château pour nobles bourgeois, avec des clings-clings de partout. Son pas se fait plus vif, le fait de se sentir en endroit familier, sûrement.

T'as vu, on dirait presque chez toi, hein ?

Elle sourit à la Fourmi, pas mécontente de l'avoir traînée, mine de rien. C'est vrai, si on a un endroit où manger et dormir, on va pas aller dans une auberge et tout, hein.
Enfin, elles arrivent vers les douves. Heureusement, le pont-levis a l'air baissé. Ça doit être pour paraître plus accueillant, peut-être, même si le résultat fait plutôt penser à un ogre qui ouvrirait une gueule béante.
Eilith regarde rapidement en contrebas.

Aaah, t'as vu, y a des grenouilles, là aussi! Faut dire que des grenouilles, dans le Béarn, y en a plein, tu sais. Même qu'ils les protègent et tout. Peut-être que c'est des grenouilles de combat, aussi, tu sais, comme celles qui étaient avec nous, et qui allaient en taverne aussi, là on dirait qu'elles montent la garde, et même que...
C'est toute attentive à son babillage sur les batraciens qu'elle entre dans le Castel, n'ayant même pas remarqué s'il y avait des gardes ou non. En même temps, elles sont invitées, donc les jeunes filles devraient pas avoir à être sur leur gardes. Où irait le monde, si on devait aller chez les gens la dague à la main ?
et puis y a les grenouilles, mais aussi les crapauds, et puis les reinettes, d'ailleurs, c'est les plus jolies, les reinettes, elles sont toutes vertes, ben comme les autres, hein, mais c'est plus joli, quoi.

Elle s'arrête de piailler, entendant du bruit pas loin devant. Enfin, elles rencontrent du monde... et pour y en avoir, y en a. La Comtesse, sa suivante aveugle, mais aussi un gamin, et une mamé, et un messire. Et une oie en train de cuire, apparemment.
Euh... bonjour. Ah, on vous apporte des oranges, et tout.

Faudrait peut-être que la jouvencelle se présente ? Oui, mais s'il faut, la mamé et tout, c'est une noble aussi, et doit y avoir des règles à respecter. Dans le doute, elle va leur laisser prendre la parole. Ah oui, mais peut-être que se taire, ça va pas faire bonne impression ? Peut-être, mais quand on est dans le flou, on va éviter de faire dans le spectaculaire.

Bah moi c'est Eilith, enchantée tous ceux que je connais pas !! Et ça c'est la Fourmi, ou Cymoril, et elle est un peu timide, mais c'est pas grave, elle est gentille, hein! Et même que là, vu que j'ai dit ça, je suis sûre qu'elle va rougir et tout, si vous regardez bien.
Voilà, c'est sobre, ça devrait aller. Et en plus, elle a détourné l'attention, et on va s'occuper de mettre à l'aise la Fourmi.
Pas à dire, qu'est-ce qu'elle est efficace en matière de diplomatie, quand même!
Ceraphin
Ceraphin regardait Mordock et maman Ouaillate discuter ensemble.
Il ne comprenait pas toujours toutes les subtilités de leurs échanges à mots planqués (n'est-ce pas mÔssieur le boucher) mais l'essence même de tout ceci semblait on ne peut plus positif.
Et l'apothéose fut marquée par ces quelques mots de l'ogre-musicien...


Ah ben, je vous remercie de votre hospitalité.... il faudrait seulement prévenir mes amis... ils sont actuellement à l'auberge sur la place du village.

Eclair dans les yeux et dynamique d'un corps on ne peut plus juvénile qui s'ébranle en un quart de seconde, prêt à l'action.

Bah moi j'y vais m'man!
Je cours jusque la taverne et hop je reviens avec tout le monde, hein?


Regard positivement interrogatif.
De ceux qui ne souffriront pas une remarque du style... il est tard, il fait nuit, ce ne serait pas prudent, un enfant tout seul à c'te heure c'est pas raisonnable... etc... etc
L'a pas peur et il sait se débrouiller Ceraf', point barre!

Le pied d'appel est déjà positionné en direction de la lourde porte, l'autre pointe loin derrière.
Le dos légèrement arc bouté, un bras dirigé vers l'avant, l'opposé fait balancier vers l'arrière.
L'enfant est aux ordres du starter... suspens.

Oh!
Faux départ!
La piste est envahie... la porte s'ouvre et le passage est bouché.
M'énervent ceux là!

Deux femmes se présentent, enfin une surtout qui parle pour deux, voir trois ou quatre.
Poli, Ceraphin lâche un...
b'soir... un peu radin et minimaliste, faut dire qu'il est contrarié et plutôt méfiant face à ces inconnues.
Faudrait pas croire qu'il sourit à tout le monde non plus, comme un gentil chien-chien à mémère (bah ouais ça sourit les chiens, c'te question!)... surtout quand ses plans sont ainsi contrariés.
Il prendra le temps de les analyser plus tard, les deux là, mais pour l'heure, il n'a pas confiance et pas envie d'avoir confiance.

Un peu perplexe et désemparé, un sourcil relevé, il se tourne alors vers Maman, l'air de dire...
Et maintenant, j'fais quoi?
Cymoril
Deux jours de galop pour rallier le Béarn, les retrouver ses gascons fanfarons, parce qu’on leur avait fait miroiter une liberté qu’on ne leur accordait pas chez eux. Et à peine arrivée, elle avait appris la déconvenue.
Le non en réponse, finalement les régnants tendent à se ressembler sur le trône de Gascogne et du Béarn.

Dire qu’elle avait espéré soigner sa morosité et sa déprime bien installée en joyeusetés guerrières… Mal barré. Et elle qui se coltine de quoi faire grailler une troupe… En arborant le blason Cartel histoire de bien se faire cataloguer… Fatiguée la Fourmi…

Du coup, elle s’était laissée entrainer dans une de ces escapades à tentative d’intégration sociale par Eilith.
Et à jeun en plus…

Elle fera de son mieux, les civilités n’étant pas son fort, elle espérait surtout ne pas se faire remarquer, pouvoir poser sa carcasse dans un coin et éviter de dire trop de conneries.

Chemin faisant, elle écoute d’une oreille distraite le babillage léger de la Châtaigne. Toute enjouée la p’tite demoiselle qui lui parle de grenouille tout ça. Déjà, éviter de dire que les grenouilles, elle aime bien, surtout les cuisses enrobées de farine et saupoudrées d’ail et de persil, délicatement revenues dans du beurre frais. Oups, surtout ne pas y penser, en plus ça donne la dalle.

Un grommellement lui échappe malencontreusement quand elle entend Eilith la présenter. Sans parler de l’air renfrogné du gamin qui s’est planté devant elles.

Elle savait bien que c’était une mauvaise idée, surtout après la tentative avortée dans la tente en Guyenne. Son humeur assombrie se rajoutant à sa timidité maladive, le sang de la Fourmi ne fait qu’un tour, rapide. La sagesse et les mondanités c’est pas son truc, et quand d’un regard on lui fait sentir qu’elle n’est pas la bienvenue, elle n’insiste pas, prête à rebrousser chemin le cas échéant.

Refoulant tant bien que mal la rougeur qui s’était malgré tout installée sur ses joues pâles, voir jusqu’aux oreilles, elle jette un regard suppliant à la Châtaigne, du genre "on s’en va dit ?" Déjà qu’elle n’est pas du genre loquace…

Ultime effort.

A la descente de cheval, d’une voix étouffée…


B’soir M’sieurs Dames, scusez du dérangement…

Les mains dépoussièrent nerveusement la houppelande, la Fourmi essaye de se donner une certaine contenance, du haut de ses quatre pieds neuf norteils.
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Anne.eleonore
Elle peut bien se laisser emporter par la jeunesse, elle sait qu'elle sera menée au bon endroit au bon moment. Les présentations sont faites et le ton inquiêt d'une douce voix la fait sourire, encore emportée... heureuseemnt, point par la foule... mais par le doux parfum familier.

Plus qu'à poser besace, manteau, vielle et compagnie, pendant que les autres pavacent, bavardent, s'attardent et s'invitent. Elle n'aurait pas cru qu'en ayant pris un peu de retard, elle rencontrerait autant de monde d'un seul coup. Elle se souvient de s'être dit qu'une visite au castel pourrait lui apporter de nouveaux horizons... elle était servie !

Plus qu'à rassurer la noble voix...


-"Il ne fallait pas, nous dirons que j'ai voulu redécouvrir le chemin à ma manière..."

Et encore de sourire. Pour sûr qu'il doit en énerver mais que voulez-vous... C'est tellement plaisant. Et pourquoi se priver de politesse et de... comment l'on dit ? gentillesse ? Sourire encore.

Le gamin est impatient, bien sûr, il y a de nouveaux camarades de jeux qui l'attendent, pitié, pourvu qu'on lui dise oui qu'il puisse courir au loin, se défouler et faire silence...

Bancroute, bavarde en action, et tout ça sent le long voyage sans es cale. Elle fronce son petit nez, réajuste encore le bandeau, faudrait pas qu'il tombe voyons... impolitesse sinon et surtout, surtout, des tonnes de questions en approche qu'elle a pour habitude d'éviter. Déjà que sur la route, le Céraphin ne s'en était pas privé... Bah, à son âge normal voyons mais bon...

Encore des présentations rapides, elle entend vaguement enfond la préparation d'un repas mais pour autant, elle se sent inutile sur le moment. Qu'est ce qu'elle pourrait bien faire à part suivre, écouter... bref, la routine. Elle reprend sa vielle, et en s'éloignant vers ce qu'elle pense être le fonde la pièce, se met à jouer en fredonnant sans parole. Bah oui, faut bien qu'elle s'occupe non ?

En terrain inconnu, surtout, bien lever les jambes...

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