Ceraphin
Un ange passe et le doute plane.
M'enfin, quand même, vous avez déjà remarqué, hein?
Vous avez déjà remarqué que c'est toujours quand votre maman vous dit que vous pouvez inviter des amis à la maison, que c'est toujours à ce moment là que se pointent les bonnes copines de la dite maman?!
De celles qui vont vous plomber cette ambiance de folie que vous aviez prévue... à grands coups de blablabla, de toutes nouvelles recettes de crumbles végétariens, des dernières tendances de braies tailles basses (à porter avec chainette de ceinture de chasteté apparente) ou pire du fessier du nouveau champion comtal de joutes.
La plaie, quoi!
Quoique, à bien y regarder, Maman n'était peut être pas du genre, et ses copines, pas sûr non plus.
Mais sont-elles réellement ses copines, au fait?
Bah oui, d'ailleurs, qui sont elles?
Tant de questions qui se bousculent et si peu de temps pour les poser toutes.
Quel cruel dilemne!
Et voilà qu'une petite musique entrainante se fait entendre, là derrière.
Non de non!
La fête commence!
Sous peu Mordock va y aller de sa maurache, pour sûr!
Pas de temps à perdre, plus le temps d'attendre... fiesta en vue, vite, vite!
Réagir!
Et paf, le Ceraf' prend l'initiative et décide de tout de même aller chercher ses amis, restés en taverne municipale.
Trop tard pour les courbettes et autres requêtes polies, l'urgence est là et l'enfant annonce franchement la couleur...
Place, place, plaaaaace!
Et c'est un enfant surexcité qui repart en direction de la porte et du chemin derrière, bras agités au dessus de sa tête, façon tornade humaine, complètement fol dingo.
Au moins comme ça, les deux arrivantes étaient prévenues et pourraient se pousser à temps, histoire de ne pas se faire bousculer, ni se croire poussées vers la sortie.
En passant, il lança un... B'soir dame!... tonitruant, à la plus timide qui venait de murmurer ses salutations.
Et hop hop hop, ça cavale dans les ruelles d'Orthez.
Essoufflé mais ravi, Ceraphin parviendra rapidement à la dite auberge, dont il enverra joyeusement voler la porte.
Là, Robinne et Isabel seront conviées prestement à le suivre sans faillir au Castel.
Au Castel!
Zou!
Le temps que Robinne aille alerter leurs compagnons respectifs, l'enfant patientera (juste un peu, mais pas trop!) en taverne, en compagnie de l'ibère Isabel.
Juste le temps de faire la connaissance d'un curieux messire qu'il regardera bizarrement lorsqu'il racontera être un assassin et un garde du corps.
Ah ça c'est sûr qu'un corps mort ça se garde surement plus facilement songea le gamin qui mélangeait un peu tout mais n'en demeurait pas moins méfiant, pour autant.
Les porteurs de mort c'était pas son truc... ça ne le faisait pas rêver, bien au contraire.
Inutile de dire qu'il ne trainera pas outre mesure en sa compagnie même si Isabel ne semblait pas vraiment inquiète de sa présence.
Elle semblait le connaitre, un peu.
Enfin, il entrainera bientôt dans son sillage bondissant, ses amis du Périgord en direction du château familial.
Histoire d'y vérifier si l'adage disait vrai quant au nombre de fous et à la profusion de rires qui en résultait.
Et en guise d'introduction, l'enfant lâchera à l'attention de Maman...
M'man, t'as les salutations de... de... comment qu'il s'appelait déjà, le drôle d'la taverne?... de Zazou!
Parait qu'il t'connait!
Juste comme ça, hein... de but en blanc.
Avec un air suspicieux.
De quoi?
Présenter ses invités?
Vous inquiétez pas, ils courent encore derrière... mais vont pas tarder à arriver.
M'enfin, quand même, vous avez déjà remarqué, hein?
Vous avez déjà remarqué que c'est toujours quand votre maman vous dit que vous pouvez inviter des amis à la maison, que c'est toujours à ce moment là que se pointent les bonnes copines de la dite maman?!
De celles qui vont vous plomber cette ambiance de folie que vous aviez prévue... à grands coups de blablabla, de toutes nouvelles recettes de crumbles végétariens, des dernières tendances de braies tailles basses (à porter avec chainette de ceinture de chasteté apparente) ou pire du fessier du nouveau champion comtal de joutes.
La plaie, quoi!
Quoique, à bien y regarder, Maman n'était peut être pas du genre, et ses copines, pas sûr non plus.
Mais sont-elles réellement ses copines, au fait?
Bah oui, d'ailleurs, qui sont elles?
Tant de questions qui se bousculent et si peu de temps pour les poser toutes.
Quel cruel dilemne!
Et voilà qu'une petite musique entrainante se fait entendre, là derrière.
Non de non!
La fête commence!
Sous peu Mordock va y aller de sa maurache, pour sûr!
Pas de temps à perdre, plus le temps d'attendre... fiesta en vue, vite, vite!
Réagir!
Et paf, le Ceraf' prend l'initiative et décide de tout de même aller chercher ses amis, restés en taverne municipale.
Trop tard pour les courbettes et autres requêtes polies, l'urgence est là et l'enfant annonce franchement la couleur...
Place, place, plaaaaace!
Et c'est un enfant surexcité qui repart en direction de la porte et du chemin derrière, bras agités au dessus de sa tête, façon tornade humaine, complètement fol dingo.
Au moins comme ça, les deux arrivantes étaient prévenues et pourraient se pousser à temps, histoire de ne pas se faire bousculer, ni se croire poussées vers la sortie.
En passant, il lança un... B'soir dame!... tonitruant, à la plus timide qui venait de murmurer ses salutations.
Et hop hop hop, ça cavale dans les ruelles d'Orthez.
Essoufflé mais ravi, Ceraphin parviendra rapidement à la dite auberge, dont il enverra joyeusement voler la porte.
Là, Robinne et Isabel seront conviées prestement à le suivre sans faillir au Castel.
Au Castel!
Zou!
Le temps que Robinne aille alerter leurs compagnons respectifs, l'enfant patientera (juste un peu, mais pas trop!) en taverne, en compagnie de l'ibère Isabel.
Juste le temps de faire la connaissance d'un curieux messire qu'il regardera bizarrement lorsqu'il racontera être un assassin et un garde du corps.
Ah ça c'est sûr qu'un corps mort ça se garde surement plus facilement songea le gamin qui mélangeait un peu tout mais n'en demeurait pas moins méfiant, pour autant.
Les porteurs de mort c'était pas son truc... ça ne le faisait pas rêver, bien au contraire.
Inutile de dire qu'il ne trainera pas outre mesure en sa compagnie même si Isabel ne semblait pas vraiment inquiète de sa présence.
Elle semblait le connaitre, un peu.
Enfin, il entrainera bientôt dans son sillage bondissant, ses amis du Périgord en direction du château familial.
Histoire d'y vérifier si l'adage disait vrai quant au nombre de fous et à la profusion de rires qui en résultait.
Et en guise d'introduction, l'enfant lâchera à l'attention de Maman...
M'man, t'as les salutations de... de... comment qu'il s'appelait déjà, le drôle d'la taverne?... de Zazou!
Parait qu'il t'connait!
Juste comme ça, hein... de but en blanc.
Avec un air suspicieux.
De quoi?
Présenter ses invités?
Vous inquiétez pas, ils courent encore derrière... mais vont pas tarder à arriver.