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La halle d'Orthez : [RP/IG] Le Castel...Irréductible

Mordock45
[La descente à la cave ou quand à défaut de comtesse on devient grand Duc....]

Pour descendre sans lanterne dans les oubliettes du castel à la recherche d'un bon cru, il faut être nyctalope....ça évite de louper les marches et de confondre une mauvaise piquette avec un vin d'exception.

Mordock avait retrouvé le sourire.... tout en se dirigeant vers l'escalier en pierres, il pensait à des jeux de mot à deux écus (comme souvent) :

Visiter les oubliettes du castel du grand duc...
C'est vrai c'est chouette !!!
et le Mordock "i' bout" d'impatience
ça ne "l'effraie" pas
accompagné de charmants zoziaux
de descendre à la cave
à peine à 50 marches à vol d'oiseau, hé hé
Soudain plus d'idée
j'ai le bec dans l'eau
car "l'aura passe"!


Mordock regarda ses amis..... Robinne avait bien des yeux de chat.... mais de là a être nyctalope ????

Euh.....ya quelqu'un qui a une lanterne ?
_________________
Ceraphin
Du vin.
C'était bien un truc de grands, ça le vin.
Comme la bière, d'ailleurs.
Ceraphin ne comprenait pas toujours ce que les adultes pouvaient trouver comme passion pour ces boissons amères et râpeuses.
Certes le gamin aimait y tremper les lèvres à la moindre occasion... vraiment moindre d'ailleurs vu qu'on lui rétorquait souvent qu'il n'avait pas l'âge.
Mais c'était bien plus par attrait de l'interdit que réel plaisir.

C'est vrai, quoi.
Comme si devenir adulte signifiait renier tous les gouts de l'enfance, douces saveurs sucrées et miellées en tête.
Ah si, y avait bien l'hypocras mais... comment dire... après, on avait l'impression d'avoir mangé des fleurs.
Donc bon...

Mais pour l'heure, il s'agissait de partir en quête du cellier de dame Maman.
Qu'allait-elle dire, d'ailleurs?
Bah, on verrait bien.
Il s'agissait déjà de descendre les marches irrégulières précautionnèrent, pour ne pas choir, dans le noir.
Et justement, une voix bien connue réclame l'indispensable:


Euh.....ya quelqu'un qui a une lanterne ?

Et tout naturellement, la réponse fuse...

Nan, pas moi!
Pourquoi, t’as peur du noir, Mordock ?


Ca ne se voit pas, un sourire espiègle, dans l'obscurité.
Diane_w_a
Et la lumière fut.

Tchic!


Une torche flamboyante...Dans le colimaçon de pierres etroit et jouet des courants d air.

Vous etiez donc là.

Une voix familière. Madame Maman avait joué la grippée entre un aller retour de noeud embuscadé. L argent d Orthez avait été rendu, elle etait donc rentrée comme partie, sur la pointe de spieds. Sans compter que cette mairie..Et une sacrée maladie par dessus, Diane pour ne pas inquieter s etait retranchée dans sa chambre au milieu des mouchoirs et autres remedes. Mamie dans la confidence lui avait porté ses petits pain et son bouillon infame.

Vous visitez les oubliettes ? C est courageux.

Posée avec sa torche qui projetait de grands ombres sur les murs...

Il parait que la nuit elle se promene...On entend parfois son pas, ses pleurs...

Elle avait soufflé les mots d une voix..Pas effrayée juste impressionnée. Orientant sa flamme vers les profondeurs noires, rasant le sol, les parois, reveillant les lieux et les livrant à la vue par touche de lumiere.

Diane communiqua le feu à un flambeau qui attendait son heure, accroché au mur par son scellement de fer rouillé.

Il fait noir la dedans et puis c est un tres vieux chateau... Vous cherchiez quoi ?
Isabel_de_mendoza
Isabel était comme hypnotisée…

La joie qui émanait de cette cuisine si chaleureuse, les effluves dégagés des marmites variés, le rire enfantin de Ceraphin, les bonds surexcités de León, la bonne humeur retrouvé de Bibine, la compagnie discrète d’Anne.Eleonora…

Rien, mais absolument rien pouvait la distraire du mouvement des fesses de la dame aux fourneaux…
La vieille dame était en train de battre des œufs d’une façon qu’on pourrait qualifier de martiale, sèche, efficace ce qui provoquait des vibrations dans tout son corps et cette force se concentrait surtout dans son popotin, pour ainsi dire…

Isabel ne savait si ça lui rappelait la danse hésitante du flan lorsqu’on le transporte sur un plat ou un tremblement de terre…

Seul un mot, à vrai dire, le seul mot qui puisse sortir Isabel de cet état d’absorption profonde lui fit revenir à la réalité…

Du vin !!!

Le temps qu’elle se réveille ils étaient tous partis, mais la promesse d’exploration d’une cave qui devait garder des merveilles qui feraient frétiller ses papilles viticoles lui fit enterprendre la recherche de ses amis…

Parée d’un chandelier aux lumières vibrantes (comme le popotin de la dame) elle les entendit en pleine discussion dans les marches qui menaient à El Dorado des ivrognes…

En descendant elle cria :
Alors, besoin que l’ibère vous écla… ?
Oh adistuaz, ma Dame…


Malgré le fait d’être petite et analphabète rien n’empêchait de s’essayer au bonjour locale, surtout devant une dame si élégante, si grande et si blonde…
_________________
Anne.eleonore
Embarquée dans un tourbillon de jeunesse ... Retour à l'enfance ?

Laisser la manivelle tourner de moins en moins vite. Laisser la petite main l'emporter là où ça sent bon la volaille bien cuite et où les bruits des casseroles raisonnent allègrement.

Elle se retrouve à essayer de s'emparer d'un bout de volaille, de mordre dedans, d'apprécier la conversation et le met. Pour le moment, rester avec eux la dispenser de parler, et ça lui convenait bien, pour le moment. Même si la parole est la seule chose habituellement qui lui permette de gagner un peu sa vie. "Une p'tite pièce ma p'tite dame et je vous joue une ode à votre grâce..." même si le parfum qui émanait de la dame en question n'a rien de reluisant. Il faut savoir feinter les plus sceptique parfois.

Alors bien sûr, lorsque le petiot évoque de quoi rafraîchir le gosier, elle n'a plus qu'à suivre et à rire de leur peur du noir. Les pauvres. Peu habitués qu'ils sont... Maintenant, ils savent, mais à son contraire, ils n'ont pas ses facultés pour s'y retrouver.

Elle l'a perçu bien avant d'entendre la torche s'enflammer. Bah oui, vous croyez que juste les sons suffisent à savoir qui es trouve à côté de vous ? La sûrement belle Diane est dans les parages et leur apporte le secours lumineux qu'ils espéraient tous.

Soudain, panique à bord. Qui donc se promène seule en pleurant ? Elle se décide enfin à parler, d'une voix faible et un peu craintive.


-"Co..com.. ment ça elle se promène la nuit... euh... on est la nuit là ? J'entend per..per...sonne pleurer en tout cas..."

Oui d'accord, elle n'avait pas eu peur sur les chemins mais là elle se liquéfiait... Disons que la superstition, c'était son créneau, et qu'elle avait bien plus peur d'une silhouette éthérée qu'un bon coup de bâton... Les esprits sont trop imprévisibles pour elle... impossible à détecter ce qui est vrai et faux, bref, tout ça quoi... Et puis le Sans Nom... elle s'en méfie comme d'une guigne...
_________________
--Mamie.confiote




Ben vrai ça! J'l'entend des fois...

La mamie achevait de découper la viande du jour, disposant le tout sur la table, les oeufs battus avec un art consommé et sa gestuelle corporelle ondulée avaient fini en omelette fumante. Dans un gros récipient reposait la pate du pain pour le lendemain... Elle regarda avec un air de reproche madame qui se levait déjà et descendait de sa tour alors que c'etait ben pas trop prudent encore. Heureusement le bouillon de Confiote l'avait fait des miracles té! C'etait ça de dinailler dehors où qu'on savait point ce qu'on avait dedans l'assiette! L'avait beau le dire pourtant que les petits plats concoctés icelieu par qui s'y connaissait y avait rien de mieux, mais l'etait aussi mule que Comtesse. Elle soupira à fendre l'âme, finissant la mise en place du repas.

Le couvert est mis. Le vin.. Que vlà une idée qu'elle est bonne d'aller le quérir à la cave...

La vieille grimaça avec conviction, les escalier c'etait point trop bon pour ses articulations...

Je disais ?

La vieille, mains sur les hanches, roula des yeux vers l'escalier avec son air affirmé et convaincu.

Ah ça pour sûr! La maudite en finit pas de se lamenter, des pleurs à vous glacer le sang. J'vous le dis que cette créature là l'est restée prisonnière du malheur.
C'te porte que vous voyez, c'est un fait que jamais Mamie oublie de la fermer plutôt deux fois qu'une avant d'aller retrouver son lit!


Elle se déplaça energiquement vers l'attroupement, lorgnant sans aménité vers la noirceur inconnue.

Faut descendre, tout droit sur trente pas, ensuite à droite pouvez point vous tromper quand ça s'arrete c'est que vous y êtes.

Elle s'interrompit brusquement voyant que la Anne semblait hésitante..

C'est que c'est toujours la nuit la dessous té ma bonne Anne ! J'vous ai point raconté la fois où je l'ai croisé ? vingt Diou, foi de Confiote que j'ai retrouvé mes gambettes de vingts ans sous le coup. Un miracle j'vous dis.

Et Mamie replete de conclure, l'affaire etant entendue.

Ramenez donc du rouge, les tonneaux à gauche. Deux qu'il en faut. Ca evitera de redescendre trop vite. Dame Isabel devriez passer le flambeau au Mordock qu'il eclaire les devants.

Une main de mère grand posée sur l'epaule frêle d'un Ceraphin... Quand soudain du Gîte lui parvint l'echo d'un appel..

Tiens vlà le Constant qui m'amène du monde!
Mamie arrive!!


La voilà partie alerte, tapotant son tablier, rectifiant sa coiffe vers l'origine du bruit en marmonnant..

Qu'est ce donc qu'il va encore me demander le gamin que je lui accomode ?
L'a point eu assez avec ses fils sucrés tout mousseux ? Peut pas comme tout l'monde se contenter d'un bon pot au feu ? M'en va lui préparer un flan té!
Et ça ira ben...
Ceraphin
Deux lumières pour le prix d'une!
La brune et la blonde, dans le même registre, à tenir la chandelle, enfin sans double sens.


Mamaaaaan!... le pied suspendu entre deux marches.

Comme j'suis content de te voir! (et de voir tout court, hein!)
Baaaaaah on cherche euuuuuh... un truc.

Tiens j'te présente Robinne, une autre amie du Périgord (hop hop diversion), pis Isabel la douanière de Bergerac!

Et toi, tu fais quoi, ici? (mode moulin à parole pour noyer le poisson et la poissonnière avec)

Mais la vraie diversion vint d'Anne, la seule qui s'était accommodé de l'obscurité.
La seule qui semblait aussi avoir relevé l'étrange murmure de Maman.

Et à bien y repenser, Ceraphin se dit justement que cette phrase ne lui disait rien qui vaille.
Pis, elle avait dit... "oubliettes"?


Euuuuuh...
Y a du vin dans les oubliettes?


Ah oui, il a lâché le morceau mais bon, Mamie a parlé avant donc il est couvert, c'est pas un cafteur.
Et puis là, l'urgence est ailleurs, manifestement.
Pas qu'il a peur mais bon, quand même... ça craint!
Non?!

Et Mamie qui en remettait une couche.
Mais de qui elles parlaient, hein?

Mordock?!!
On fait quoi, maintenant?
Je la sens pas trop cette ballade, moi... au final.
Mais je ne dirai rien, fierté oblige.
Mordock45
[Céraphin lance "une bouteille à sa mère..]

Citation:
Pourquoi, t’as peur du noir, Mordock ?

Il parait que la nuit elle se promène...On entend parfois son pas, ses pleurs...


Est ce qu'une malheureuse bouteille valait la peine de prendre des risques inconsidérés ?

Mordock s'était vu passer le flambeau et menait, en maitre de cérémonie, la petite procession dans le temple de Bacchus...

La lumière de la torche éclairait les voutes en pierre du sous sol au fur et à mesure de la descente..... Tout le monde se taisait, les sens aux aguets, dans la crainte d'entendre les pas et les pleurs du fantôme du castel …

Si j'ai peur du noir ? Ben oui..... et ya pas de honte à ça que je sache !!!

Il se retourna et mis son visage à hauteur de Céraphin qui le suivait comme son ombre.... La torche et le noir dessinaient sur son visage des arabesques funestes.

La seule chose que tu dois retenir jeune homme....est que la peur n'empêche pas le courage....

Ils arrivèrent finalement dans la grande salle qui servait de cave.... un nombre considérable de bouteilles, amphores étaient empilées le long des murs.... au centre trônait un tonneau et des tabourets. Deux autres embranchements partaient de la cave et quelques bouteilles vides en barraient le passage.....

Ah ben.... je vois que nous avons de quoi passer une bonne soirée !!!

Céraphin avait son bonnet enfoncé sur le crane....et celui-ci lui couvrait bien les oreilles pour une fois !!! Le bord du bonnet lui descendait même sur un œil.... le transformant en pirate de terre ferme.

Mordock se souvenait que petit, certains artifices en tissus ou en laine avaient des pouvoirs spéciaux …. Le bonnet rose de Céraphin devait donc avoir les mêmes propriétés anti fantôme que l'édredon de Mordock !!! Plus il cachait le bonhomme, mieux on était protégé !!!

Bon, il est ou ce fantôme ? J'm'en vais lui écrire une bafouille !!!

Mordock sortit son matériel d'écriture de sa besace... Éclairé d'une bougie et tirant la langue, il se mit a écrire en s'appuyant sur le tonneau...



Madame,

j'espère que notre visite nocturne ne vous a pas trop importuné... Ce soir, notre "apparition" n'avait pour but que de gouter quelques nectars alcoolisés..... car comme vous, nous n'aimons pas l'eau d'ici.......ni "l'eau de là" d'ailleurs....
En "revenant" manger en cuisine, notre "esprit" n'a fait qu'un tour (d'écrou)... : il ne nous était pas possible de manger une oie rôtie (une ancienne "dame blanche" de basse cour) sans vin !!!..................................................................



Mordock souriait en écrivant... et regardait Céraphin l'observer les yeux et la bouche grand ouverts....

Tiens petit pirate.... pendant qu'on goute quelques bouteilles, écris une lettre à ta m'man... puis met la dans une bouteille vide.... et jette là loin pour qu'elle la retrouve plus tard quand tu seras grand.

Mordock confectionna une belle étiquette qu'il colla avec un peu de cire sur une bouteille vide.



La bouteille à ma mère

Céraphin, le pirate au bonnet rose

_________________
Diane_w_a
Ils avaient disparu le temps de le dire et qu'une Mamie s'eclipse...Diane regarda Anne, l'escalier...Puis encore Anne...
Stupéfaite sur le seuil.

Ils sont descendus...Céraphin aussi!!! Mais...

Elle ne se voyait pas du tout prendre la suite, ses pieds refusaient catégoriquement. Une mine aurait eu le même effet...C etait en dessous. C etait noir. C etait sous la terre.
C etait pas possible.
Puis ces histoires de fantômes par dessus, qui faisait du dessous un endroit à eviter par dessus tout!
Diane inquiete dirigea sa torche vers le fond pour percer l'obscurité. Et appela d une voix qui se voulait posée.

Céraphin ?


Ouaaaf!

Lui répondit dans son dos une grosse voix. Diane bondit et se retourna.

Mais quel imbécile ce chien! J ai eu...

Molosse se coucha sur le dallage les deux pattes sur le museau.
Diane finalement eclata de rire. Toutes ces histoires etaient ridicules..
Grandir en Aragon ne lui avait pas réussi il faut croire...
Elle retourna s assoire sur le fauteuil.

Pfiou... Je vais te dire Anne..Il va falloir vite de l action, l oisiveté nous guette...Tu as des projets ?


Louchant quand même du côté des escaliers..Bon ils remontaient ou pas ?Pfff...
Robinus70
[Panique dans les braies pour un cul-de-basse-fosse]

Robinne avait suivi le mouvement, les sens en alerte. Privée de sa vue, l’odorat semblait exalté. Des parfums de levures, lui rappelant son échoppe de boulangère, envahissaient ses narines. Un mélange de tanins se mélangeait aux fragrances.
Que la lumière soit …

Mordock en tête jouait du clair obscur, cryptant dans les oubliettes des messages étranges.
Un parfum de mystère et d’étrange planait dans les lieux.


Courage ma fille courage…
T’as qu’une paire de braies, va pas te lâcher …


Avec les odeurs les idées se bousculaient dans la tête de l’escargot’ girl.
Qui étaient ces femmes venues au château, dont le visage n’était pas inconnu à Robinne.
Pourquoi la mère de Céraphin n’avait pas suivi…
Quel mystère, se cachait en ce lieu. Un butin ? Une rapine ? Une récolte ?
Les émanations et les fumets de fermentations envahirent l’esprit de la paysanne.
Un « pop » sonore raisonna soudain dans la crypte.
Robinne venait d’entamer la première dose de courage …
Soudain un frôlement imperceptible de sa cuisse droite la fit hurler d’effroi…
Mains ouvertes sur une chope pleine qui s’échappe, bruit de bris, les rêves de Bibine venaient de se rompre sous la caresse de la queue de Léon.
Un liquide rouge sang s’écoulait lentement sur le sol…
--Leon_le_chien
[Annonce: Chien ivre cherche jeune keupine canidée]

Liquide rougeâtre qui s’étale sur le sol…
Du sang ? De l’eau? Du lait ?
Peu importe, aux yeux de León tout est en noir et blanc…
Et dans son ventre rien ne se gaspille…


Slurp ! Slurp !
Drôle de gout…


Tête qui tourne…
Vue trouble…
On n’a jamais fait une étude poussée sur l’effet de l’alcool sur les clebs mais León là voyait :
Deux escargots, trois Ceraphins, quatre jambes d’ogre et son ama, parce que son ama est unique, peu importe son état…


Ouafff

Mais…hips* c’est quoi cette douce voix ?
León pointe ses oreilles et renifle l’obscurité…
Hum...hips* ça sent la donzelle…

León suit la trace odorante en haut des escaliers…
À force de marcher le museau vers le haut il rate deux ou trois marches mais peu importe…le sol est cotonneux mais l’amour l’emporte…

Il se retrouve dans une salle aux murs penchants…
Deux dames…
Et au pied de la plus grande…
C’est elle!!! il l’a trouvé, c’est le coup de foudre…

Il s’avance dans une démarche désinvolte, mettant en valeur son plus beau profil…
Il la regarde discrètement en appréciant sa robe…
ses oreilles pointues…
ses yeux défiants…
sa taille…
et…
son allure masculine…?

Peu importe, aucun défaut aux yeux d’un León vite rendu à ses pattes…
Regard droit amoureux dans ses yeux…


Guarg, guarg, guarg, ouaff ?hips*

*Bonsuar Ma Chienne, bous êtes noubel dans les parages ?(León s’attaque au français là, il fait l’effort suprême…)
Ceraphin
Vision monoculaire et presque monochrome.
Déjà que la nuit, tous les chats sont gris, alors en plus dans une cave-oubliette… tous les fantômes sont invisibles.
Mais pas moins effrayants pour autant.

Mordock faisait bien le malin (qui qu’a dit comme d’hab ?) mais il était bien le seul car personne ne bronchait trop et d’ailleurs Maman n’avait pas suivi dans la descente aux enfers… ça ne le rassurait vraiment pas, Ceraphin.
Même le chien-veau, celui qu’il redoutait tant car bien trop grand pour être un honnête canidé, était resté placidement là haut, à la lumière.
On avait beau avoir du courage, comme disait l’autre, la peur prenait quand même le dessus et pas qu’un peu.

A présent, voilà qu’un silence morbide s’était installé.
Enfin, un presque silence.
Seul l’autan soufflait, par quelques mystérieux passages, d’inquiétants murmures surnaturels qu’on eut pu attribuer à une dame éplorée ou à ce qu’il en restait.

Ecrire ?
Un œil rond se dilate.
L’en avait de bonnes, l’ami boucher.
Ecrire avec la trouille au bide, ça vous filait la tremblote de la plume.
Mais bon, allons-y… mais faudra pas s’étonner de la nature de sa prose, par contre.
Il est perméable, Ceraphin… comme les murs d’un cellier.





Pourquoi t’es pas descendue, maman ?
Pourquoi les grands se méfient toujours des autres, quand ils ne se connaissent pas ?
Pourquoi sont ils polis, comme ça en apparence, mais pensent souvent du mal de ceux qui ne sont pas comme eux… sans essayer de leur parler et les écouter ?
Pourquoi la guerre est elle si amusante quand on la fait entre petits et si méchante entre les grands ?
Pourquoi est-ce que personne ne veut mourir mais que beaucoup veulent faire mourir les autres?
Et pourquoi j’ai trop de questions dans la tête ?

Et quand tu liras, ça, un jour, tu te rappelleras encore de moi ?

Une canaille qu’a la trouille.


Après, ce fut tout un enchainement tragicomique qui s’en suivit.
Et là, croyez moi, il faut suivre.
Premièrement et déjà, il fallait donc introduire la lettre dans son enveloppe de verre étiquetée… ou de terre cuite (vu la luminosité ambiante pas facile de se prononcer).
Il rebouche… pas parce qu’avec quoi voulez vous qu’il rebouche ?
Et il s’apprête à lancer la dite bouteille, au loin, là ou il faisait encore plus sombre que dans l’obscurité ambiante.


Céraphin ?

La voix maternelle le fait sursauter, comme voulant le surprendre in extremis à l’initiative d’une bêtise.
Houla… pas lancer la bouteille, bêtise à coup sûr, ça !
Comment elle m’a vu ?
Et de reculer, sous l’émotion.

Dans le mouvement, ou l’action, une légère détonation inattendue se fait entendre et là, trop c’est trop.
Ceraphin lâche sa bouteille sur place et décide de s’en aller, cette fois-ci.
Mais le chemin du retour semble encombré par une masse au sol qui le fait encore une fois sursauter... et qui bouge!
Dans la lueur d’une flamme il reconnaitra finalement Leon mais trop tard, l’effet domino, une fois enclenché ne s’arrête plus.
Un cri à sa droite, non loin.
Auquel s'enchaine illico le bruit sec de quelque chose qui se brise, là, à ses pieds, accompagné de dizaines de gouttelettes qui atterrissent sur ses chevilles nues.

Les yeux écarquillés d’effroi, Ceraphin relève même le pan de son bonnet rose pour tenter de comprendre ce qu’il voit : la forme au sol (ah bah non c'est Leon!), qui se repait de ce liquide poisseux et sombre qui inonde le sol sous ses pieds.
Trop c’est trop ! (c’est vrai quoi, les trains fantômes ne sont amusants que lorsque que l’ont sait précisément que ce sont des trains fantômes !)
C’est la goutte de sang qui fait déborder le vase mortuaire, le gamin prend ses jambes à son cou et décampe remonter les escaliers à très très vive allure, manquant de se rompre le cou plus d'une fois.


Mamaaaaaanpas trop fort, fierté oblige.

Et en plus, on le poursuit! (oui je sais qu'c'est Leon, mais sur le coup, ça fout les chocottes quand même, hein!)
Robinus70
[Panique à Bâbord]


Bruit de course dans l’escalier, Robinne n’avait pas étanché sa soif, le navire prenait l’eau, courageuse mais pas téméraire elle planta là Isa et le capitaine, dernier à devoir quitter le navire, et partit à la suite du moussaillon pirate Céraphin et Chien Léon…
Arrivée dans la cuisine, son minois revêtait la pâleur de la mort.
Ses jambes ne la portant plus elle se laissa choir sur le premier tabouret venu.
Elle vit alors la maman de Céraphin, alla la saluer poliment.


Dame veuillez me pardonner, mais je dois …
Je dois rejoindre mon homme…


Comment avouer à une grande dame, et à un petit d’homme de 12 ans qu’on venait d’avoir la peur de sa vie, et que c’est dans les bras réconfortants de sa moitié qu’on voulait retrouver de l’énergie et de la force ?

Robinne se tourna vers Céraphin.

Merci de cette aventure Céraphin, je vais rentrer à présent et je crois que nous n’allons plus tarder à reprendre le chemin du Périgord.

Elle se tenait plantée devant lui, émue des moments échangés, souriante des cadeaux reçus.
Elle se pencha vers lui, lui caressa la joue et lui murmura doucement :
Prends soins de toi petit’d’homme…
Elle salua encore la Maman de Céraphin, la remercia, remercia Mamie. Confiote et salua Anne.
Puis ouvrant la porte qui menait sur l’extérieur, elle repartit sur les routes…
Lucius_c
Il passera par le jardin, incognito… Se changer, se rafraîchir… Puis enfin, revoir sa blonde. Il espérait qu’elle ne soit pas repartie battre la campagne. Un sourire affleurait sur son visage, il savait qu’il allait se prendre un mauvais quart d’heure… Mais même sa colère sera plus douce que son absence.

C’était ainsi. Terrible étaient leurs amours mis en présence. Il caressa doucement la joue de bois, les regards de feu qu’elle lui lançait… L’impatience lui faisait mal a la poitrine… Leur chambre était vide… Il n’en trouva pas traces dans le castel. Il se dirigea vers la cuisine. La mamie sera certainement là.

Elle… peut être aussi. Il savait qu’elle aimait la chaleur de l’âtre et l’odeur du pain qui cuit. La bonne dame s’affairait bien dans la cuisine, la farine sur son tablier, la mine affable… Jusqu’à ce qu’elle cerne sa présence… Mmm… son absence à du être remarquée, et désapprouvée…


-« Bonjour bonne dame…

Elle était furieuse, alors il afficha un air innocent d’enfant contrit. Ca marchait plutôt bien avec elle d’habitude.

-« Le castel est bien calme… Ma dame serait elle en voyage ?
--Mamie.confiote
Mamie retournait cette pate à pain inlassablement, soulevant nuage de poussière farineuse, pétrissant ce qui donnerait le pain de demain.
Le feu crépitait dans le foyer, ça sentait le pain à cuire, mais de dame il n'y avait point de traces...Elle etait repartie à sa coutume. Mamie remarque non sans une certain surprise pleine de remontrances. Pour sûr que s'il etait là plus souvent, la dame elle resterait un peu plus en place...Elle éluda son air de garnement contrit, plissant son visage de grand mère intraitable.


Tiens..L'un ou l'autre, c'est y que pour vous voir ensemble faut s'lever ben tôt. Et comme c'est point la s'maine des quatre jeudi bah..La dame est repartie y a pas une heure. Seule en armes et à cheval. S'en allait porter du vin à son frère. Celui de la vigne de leur père qu'elle partage toujours parcequi sont nés tout deux là bas, loin dans l'PA.

Neammoins elle enfournait déjà dans une sacoche quelques pains fourrés aux olives et de quoi se contenter.
Essuyant ses mains au tablier, elle lui tendit...


Margency. Mon avis que c'est plus que temps, faut pas croire que Mamie elle voit rien...C'est pas ce qu'on dit qui compte, té! C'est tout ce qu'on tait.
Et j'l'avais point vu aussi muette que ces jours derniers, même apres sa maladie.
Une saleté qu'j'ai ben cru qu'elle allait trépasser à force de tousser.
J'dis ça, j'dis rien...


Elle lui mit derechef le sac dans les bras lui jetant un regard affuté de celle qui a déjà vu ce genre de mine pâle. L'avait porté en terre son cadet un hiver passé. Il toussait aussi et par là sa vie s'en était allée. Elle chassa ben vite ces sombres considérations. C'etait du passé, et le passé vaut mieux le laisser où il est, il a déjà tendance à se rappeler à vous et vous réveiller la nuit. Elle changea de sujet...

Vous ram'nerez des nouvelles de Rosa...

Une bonne p'tite la Rosa...Comme le Céraphin ou le Lucas...


Mamie de retourner à sa pâte, ses pensées, ses prières. Toute cette jeunesse la fatiguait ces derniers temps..Il lui semblait même que ses cheveux avaient encore blanchi. Elle supira, le potager attendait sa visite. Elle planterait aussi certaines herbes pour ceux qui avaient tendance à tout partager.
Même et surtout le pire...


Vot canasson l'est dans l'écurie, le père Frenier l'aura bouchonné.



La vieille de chantonner pour conjurer sa mauvaise humeur, cet air du pays. Il allait avec la saison et le rytme etait bon pour achever de pétrir avec entrain.


Quant voi le douz tans venir,
La flor en la pree,
La rose espanir,
Adonc pens, plour, et sospir;
Tant ai joie ameer,
Dont ne puis joir.

Mir

Ma joie sans repentir,

Tir

A ce que ne puis sentir,
N'assentir
Ne me puis por nul avoir
Au departir.

Je voi ce que je desir,
Si n'en puis joie avoir.
En Mai quant rose est florie,
Par matin s'est esveillie

Marot, s'a Robin trové,
A lui reprové
La bone compaignie

Qu'adés li a porté;
Q'or li a le doz torné.
Il li a dit et juré
Par la foi
Qu'il lui doit,
Qu'einsi n'iert il mie:
"Se j'ai demoré
A veoir m'amie,
N'est pas a mon gré".
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