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[RP]Tréguier l'indomptable

Equemont_du_salar
Equemont s'était donné comme un lion dans la bataille, sabrant, découpant et repoussant sans trêve pendant toute la nuit. Parfois un court répit lui permettait d'évacuer et de soigner des blessés, ou de constater des morts. Il avait demandé à Hans, son écuyer de rester prêt de lui afin qu'ils se protègent mutuellement, mais au fur et à mesure des mouvements, ils avaient été séparés.

Ce n'est qu'au petit jour, dans cet instant terrible et admirable du bilan qu'un de ses soudards était venu lui annoncer cette incroyable nouvelle. Hans d'Aubrais, le jeune écuyer avait mis à terre Mike de Nauériels, le seul ennemi un tant soit peu consistant de l'armée adverse.

La fierté gonfla la poitrine du Salar, et alors qu'ils étaient tous crottés et ensanglantés, il fit appeler le garçon. Au milieu de la cour, il l'attendait de pied ferme. On sonna un coup de cor et un cercle se forma autour du vicomte.

Entre dans le cercle mon fils.

_________________
Oberyn
[Dans la nuit du 3 au 4 juillet]

De nouveau la troupe du Baron de Guignen prit position devant le poste de police, à nouveau des hommes et des femmes tentèrent de prendre d'assaut les points vitaux de la ville, l'assaut fut une nouvelle foi repoussée. Doran se battait comme un diable face à ce groupe de révoltés qui ne venaient pas de Tréguier. Aucun Trégorrois n'était présent dans cette troupe. Au milieu des combats, Oberyn crut reconnaître une femme croisée à Saint-brieuc, oui c'était bien elle, une combattante des armées Ducales, là devant le poste de police habillée comme une civile.

Ainsi donc, les soldats des armées régulières se faisaient passer pour des civils afin de tenter de prendre d'assaut la mairie, les rangs de leurs armées devaient être clairsemés.

Le groupe de révolté fit demi-tour face à la résistance des défenseurs du poste de police. La ville était de nouveau indomptée.


[Le 4 juillet au petit matin]

La nouvelle avait été un choc, la mairie de Saint-brieuc avait été prise par les mercenaires Artésiens partis la veille. Oberyn vit le Baron de Guignen lui apporter une lettre qu'il lut avant de l'envoyer à Saint-brieuc comme le demandait le Baron

Citation:
Tristesse,

Tristesse d'apprendre que notre ville a été pillée cette nuit, surtout en ces temps troublés.

Toutefois, les Hommes Libres du Trégor avaient prévenus que des brigands tentaient de prendre d'assaut leur mairie depuis plus d'une semaine.

La propagande faisait croire que c'était des Trégorrois qui se révoltaient contre la mairie mais la réalité sautait aux yeux, les seuls révoltés étaient des étrangers: le plus souvent des Artésiens.

Le groupe de brigand qui a prit la mairie de Saint-brieuc avait quitter Tréguier deux jours avant, c'était déja eux qui avaient fait tomber Brest, alors une question se pose à moi ce matin, ces brigands n'ont pas pû prendre Tréguier et ses richesses car le peuple de Tréguier et les volontaires de toutes les villes de Bretagne sont nombreux, la responsabilité de la prise de Saint-brieuc se pose ! Nous avons prévenus depuis longtemps que ces Artésiens et autres brigands tentaient de prendre Tréguier, nous avons envoyés les rapports de visions et pourtant, ces personnes n'étaient pas listés dans les armées Bretonnes pour être fauchés ! Pourquoi ? Saint-brieuc a t-elle été vendue a ces marauds par le Duché suite a leurs échecs a Treguier ?

Des questions se posent Monsieur le Maire.

Pour plus de transparence, voici ce dont je me souviens des nuits ou ces brigands tentaient de prendre la bonne ville de Tréguier:

Citation:
02/07/1463 04:06 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Bigbear666 parmi les assaillants.
01/07/1463 04:05 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Moea parmi les assaillants.
30/06/1463 04:05 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Fidji.ours parmi les assaillants.


Encore une fois, la Basse-Bretagne paie de la politique du Duché, Saint-brieuc n'a pas été défendue par le Duché malgré la présence de deux armées Ducales sur la route de ces brigands ! C'est une honte !

Mais quelle tristesse aussi de voir des Bretons adopter des manières de brigands et même se mêler aux brigands pour prendre une mairie !

Citation:
03/07/1463 04:05 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Angekenn parmi les assaillants.
03/07/1463 04:05 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Poups parmi les assaillants.
04/07/1463 04:05 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Croque_misere parmi les assaillants.


Encore une fois, la question de la responsabilité de la chute de Saint-brieuc se pose ! Pourquoi des brigands reconnus ont pu passer par les camps des armées Bretonnes ? Pourquoi les armées Bretonnes ne les ont pas attaquer ? Monsieur le Maire, posez les bonnes questions aux bonnes personnes car j'en ai peur, Saint-brieuc a été vendue a ces brigands pour les remercier de leurs services !

Fait à Tréguier, Ville Libre.
Doran,
Baron de Guignen.














Doran était énervé par cette trahison car il fallait appeler les choses par leur nom, la trahison du Duché qui avait laisser passer ces mercenaires vers Saint-brieuc, mais toute trahison se paie un jour.
Maryane...
[A Tréguier, dans la tête d'une BGP]

Qu'est ce qui peut vous jeter dans une guerre?

Un frère, un parrain, un vassal, un neveu, un ami, un époux, un protecteur. Franchement, même seule je suis capable de me lancer dans ce genre de plan un brin risqué pour ma petite vie. Je trouve ça inouï que malgré tous les combats auxquels j'ai du participer de force ou de plein gré, je sois encore aussi empotée une épée à la main.

Je sais une chose: si on me laissait réellement me battre sans me surveiller un minimum, je serais déjà morte. Mais il y a toujours quelqu'un qui me suit du coin de l'oeil, et plusieurs fois j'ai mis en difficulté un Trégorrois ou l'un de mes gardes venu me protéger face à des soldats bien trop entraînés. Ce n'est pas faute d'y mettre de la bonne volonté. Je m'efforce même de paraître à peu près rétablie de mes aventures angevines et bourguignonnes. Pourtant, deux enragées ont réveillé des blessures douloureuses qui s'atténuaient jusque là, à coups de bâtons. Oui! Des bâtons! Quelle armée ducale espère briller avec des bâtons? Celle ci, visiblement. Je ne vais pas me plaindre, c'est ce qui me permet sans doute de vivre encore.

Depuis, les armées se sont affaiblies, au point de ne plus lancer d'assaut. Nous voilà face à des soldats qui préfèrent utiliser un peu de ruse pour se faire passer pour des civils avant d'attaquer la mairie. On touche le fond. Chaque nuit, en voyant ce défilé de Bretons qui me paraissaient auparavant si honnêtes et dignes, j'ai une pensée émue pour mon frère qui lui se bat sur un vrai front, face à une vraie armée. Et chaque nuit, lorsque les Trégorrois et d'autres Bretons venus nous prêter main forte achèvent de repousser cette vermine issue parfois des plus nobles Institutions bretonnes, je leur apporte quelques mots d'encouragement, je clopine d'un blessé à un autre pour faire des bandages et brûler des plaies (remarquez qu'ils se sentent souvent bien mieux avant même que j'ai le temps de proposer) et je ressens cette fierté indescriptible de soutenir une ville aux habitants si courageux et généreux. Chaque jour est un nouveau jour, mais Tréguier ne tombe pas. C'est sans doute là la plus belle leçon que la vie m'aura envoyée, une leçon bien inédite pour moi. Un peu d'amour peut suffire à défoncer quelques haines.

Mais sans déconner, je me sens un peu niaise en pensant à ces choses là, alors je reprends mes esprits et je vais embrasser mon époux qui, fatigué des combats de la nuit, laisse glisser son épée vers le sol. Je suis blessée, shootée, châtaignée, enceinte, mais si cet enfant finit malgré tout par venir au monde, nous pourrons lui dire que nous n'avons pas abandonné les nôtres, quoiqu'il nous en coûte, et qu'ils ne nous ont pas abandonné en retour. C'est un peu la classe. En tout cas perso, au lieu d'avoir une mère folle et un père alcoolique, j'aurais voulu avoir des parents comme nous.
Rico3713
A Tréguier, toujours debout et indomptable

Les nuits étaient les mêmes, on repoussait les assauts. Chose étonnante ces attaques nocturnes ou on y voit pas grand-chose mais bon, il fait plus frais aussi et c’est favorable aux villageois qui n’y connaissent rien à l’art de la guerre. Rico avait été blessé et soigné comme tant d’autres pour remonter sur les ramparts.

En quelques jours, les villageois, sans être de grand combattant, devenaient de vrais guerriers, le groupe auquel était affecté Rico ne subissait plus de perte ou blessures.


Dis moi l’ami, j’ai l’impression de voir les mêmes dans ce coin mais avec des balafres en plus chaque soir. Ils aiment vraiment ça ? ou ils nous prennent pour des artistes ?

Son compagnon du premier jour sourit

Tu avais raison, ils nous ont sous estimé. Du coup ils souhaitent des souvenirs

Tu as entendu, les artésiens on prit St Brieuc et pour moi, il y a aussi les Brestois de la liste écarlate

Sortant ses nouvelles affiches, il continua

On va les afficher, elles sont à jour.

Tu crois à un coup du Duché

Aucun doute, les brigands nous attaquent sans réussir, ils vont à St Brieuc, les armées les laissent passer alors qu’ils sont listés par la prévôté et le maire de St Brieuc leur laisse la mairie

La liste était longue et ce n’était surement pas fini

Bon, on colle tout ça, on file en taverne et… profitons des bons moments avant qu’ils ne reviennent en force malgré que je doute que beaucoup les suivent maintenant

Ils posèrent les dernières affiches et filèrent en taverne

Citation:
La liste écarlate de Tréguier

Stpeh67
Kiezs
Hyro
Moea
Tit_squaw
Dskali
Goliath

Première nuit

Fidji_ours
Aurelie
Lanceor
Lucky84
L'Ombre
Mike de Naueriels
Golo
Maxinerr
Kheran
Angekenn
Dante666
Domitien
Flamelia

Nuits suivantes
Leonov
Fidji
Zuric
Pygargue
Will_Haine
Athena
Xoff
Samizdatt
Ame_La_Boiteuse
Graziella
Croque_Misere
L’Ankou
Poups
Gildas

_________________
Erwin.


Cinq nuits de conflits, et les combats semblaient pourtant interminables. Chaque nuit la mairie avait été menacée, que ce soit par les armées de métier du Duché ou bien les groupes de brigands semblant profiter de la situation.
Erwin avait prit parti avec difficulté au départ puis avec conviction ensuite. De plus en plus il voyait légitimes les actions de Patate. De plus, Myserie et Bob, de son équipage ayant été pris à parti par l'armée à leur débarquement, et fauchés, leur capitaine bien qu'un peu utopiste leur devait bien quelques coups de fines lames dans le camp de l'opposant. Ce dernier avait perdu l'estime du jeune capitaine en ayant voulu s'imposer par la force face à la majorité de l'opinion Trégorrois, qu'il avait pourtant rejoint en conviction bien tardivement. De tierce personne, extérieure, il était devenu un chaînon des conflits.

Tous avaient été surpris, lui le premier, de la mobilisation Trégorroise qui avait su tenir tête aux armées professionnelles au point de les défaire. Erwin se méfiait souvent des trop grande ferveurs patriotiques, souvent empruntes de démagogie, mais cet espèce de chauvinisme Trégorrois avait donné lieu à une dynamique d'une ampleur désespérée. Il n'allait donc pas s'en plaindre.

Pour la première fois, en grimpant sur les remparts en ce début de mois, le jeune capitaine avait pris part à son premier champ de bataille. Il était habitué à croiser le fer, ainsi qu'au sang versé, les conflits maritimes ayant jalonné sa vie depuis l'enfance n'étant guerre moins meurtrier. En revanche il avait été décontenancé par une telle professionnalisation du combat. L'âme romanesque, il avait toujours été rebuté par cette discipline militaire, froide et exécutrice. Chaque nuit il la voyait à l'oeuvre, et chaque nuit il se félicitait de ne pas avoir eu à croiser le fer avec Lancéor, pas par peur d'affronter le commandant, mais de devoir se défendre contre le beau-père.

Heureusement Tréguier comptait quelques habitués de l'épée, Equemont notamment, devenu maire depuis peu et qu'Erwin tenait en assez haute estime. Le Salar savait encadrer cette population civile qui avait pris les armes.
Erwin lui, ne maîtrisait en rien la stratégie militaire, bien plus habitués aux abordages qu'à la tenue d'un rempart. En revanche, il était habitué à mener des hommes, à jouer de charisme, et était devenu avec les années un bon épéiste, avec les écueils de l'autodidacte bien sur, sans la rigueur et la discipline militaire. Il maniait son épée avec une maîtrise personnelle.
Jamais il n'appréciait devoir prendre une vie inutilement, mais difficile de s'en préserver lorsque c'est à la sienne qu'on attente et qu'en apparaît donc la malheureuse nécessité.

Cette dernière nuit encore il avait du défendre la mairie, que l'on disait à qui voulait bien l'entendre à la solde du Duché. Encore une fois l'assaillant avait été repoussé et ne semblait pourtant pas en démordre et pour la première fois depuis le début de ces conflits, l'épée d'Erwin nécessitait qu'on la lave du sang.
Les exactions de ceux qui portaient l'étendard du Duché, avaient achevé de dissiper les doutes du jeune homme, qui avait concrètement pris parti, prenant le risque d'avoir tort, espérant ne pas se tromper en pensant avoir raison de l'avoir fait.


Citation:
06/07/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Steph67 de Hyro de Athena de Moea de Will_haine et de Tit_squaw.
06/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Fidji. Ce coup l'a probablement tué.
06/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Fidji. Vous l'avez sérieusement blessé.
06/07/1463 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Pygargue de Fidji de Leonov de Goliath et de Kiezs.


Doran.
[Hier: Le 5 juillet]

La nuit avait encore été agitée par une tentative de révolte, Doran sentait encore son flanc le faire souffrir suite à la blessure reçue la semaine dernière au combat, la plaie avait été bien nettoyée et refermée. Mais face a ces pauvres révoltés il n'y avait pas besoin d'être un as de l'épée, savoir la tenir suffisait certaines nuit à les mettre en fuite, d'autres nuits les révoltés osaient s'approcher en courant vers le poste de police que la troupe de Guignen devait toujours défendre, cette nuit là, Doran ne reconnut personne, les révoltés avaient préférés s'enfuir directement face aux défenseurs.

Au petit matin, Doran apprit que Saint-brieuc était toujours sous occupation des mercenaires Artésiens, la révolte organisée par l'équipe municipale restante avait lamentablement échouée mais il savait que des négociations étaient en cours, négociations honteuses entre la Duchesse et ces brigands, au moment ou il lisait ces informations, le soleil se levait et un bruit jusque là inconnu dans cette bataille se fit entendre, il monta en courant avec sa troupe sur les murailles pour voir un navire se faire couler dans le port, La Friteuze prenait l'eau de toute part, des cris se faisaient entendre, en quelques minutes le navire s'était retrouvé au fond du port, il sourit, depuis plusieurs jours ils avaient acquis la certitude que ce navire était un refuge près de la ville pour les révoltés, l'envoyer par le fond était une bonne chose, la pression sur Tréguier allait redescendre quelques peu.
Aubert
Un des hommes d'Equemont informe Hans que ce dernier le cherche. Rien d'étonnant, cela fait une bonne heure qu'ils ont été séparé et son maître devait sûrement avoir besoin d'assistance dans le chaos qui résulte de l'après-combat. Ainsi l'écuyer presse l'allure non sans oublier de remercier le messager.

Arrivé à destination, un cor sonne et le jeune homme aperçoit enfin Equemont au milieu de la cour. Un sourire éclaire le visage d'Hans, le premier depuis cette foutu guerre lui qui est pourtant de nature joyeuse. Cependant plusieurs personnes forment un cercle autour du Salar et le sourire de l'écuyer s'évanouit, laissant place à l'interrogation. Equemont lui demande alors d'entrer dans le cercle. Comme à son habitude, l'écuyer obéit sans tarder et s'avance.

_________________
Zakarine..
Encore une nuit à garder la ville contre des rebelles qui ne respectaient même pas la trêve dominicale.. Les Trégorrois se partageaient entre la mairie et les remparts, plus soudés que jamais. Zakarine était certaine que bien des villes bretonnes devaient les envier, elle pensait surtout à Saint Brieuc qui avait eu du mal à trouver des défenseurs pour protéger leur village contre les deux bandes de brigands artésiens qui sévissaient depuis plusieurs semaines en Bretagne.

Et puis hop un petit coup d'menton, et puis hop elle envoie l'bâton!
Un petit coup par ci, un autre par là et voilà l'affaire close. Les révoltés, comme toutes les nuits, prenaient la poudre d’escampette jusqu'à la nuit prochaine.

Un soldat, qui se tenait sur les remparts, se mit à crier pour alerter le Commandant.


Ils sont revenus! Les Artésiens sont là !

Branle bas de combat, regroupement des troupes. Les hommes et les femmes, épuisés nerveusement, leur tombèrent dessus et ce fut un véritable massacre. Zakarine ne faisait que regarder, elle laissait aux autres le plaisir de se venger du dérangement. Allez zou! Retour à l'envoyeur! Des brancardiers les rapatrièrent à leur point de départ, qui était St Brieuc.
Rico3713
la nuit avait été sanglante, les deux bandes d'artésiens étaient revenues à l'assaut de Tréguier après avoir pris St Brieuc.

C'était une folie, déjà ils avaient été repoussés maintes fois et là, ils fonçaient comme des fous ne nous laissant pas le choix. Sur les onze, il n'en restait que deux pour trainer les restes de leurs bandes jusqu'à St Brieuc. Enfin, c'est ce qu'il pensait quand on lui annonça que les deux derniers faisait partie du lot mais tombé plus loin dans leur fuite

Rico afficha la liste des deux bandes Artésiennes


Citation:
Groupe composé de

Steph67
Hyro
Athena
Moea
Will_haine
]Tit_squaw.

Groupe composé de

Pygargue
Fidji
Leonov
Goliath
Kiezs.

_________________
Equemont_du_salar
Quelques heures avant la célébration de cette nouvelle victoire, Equemont était donc entouré d'une partie des hommes de la forteresse. Peu étaient des militaires de carrière, beaucoup des paysans et artisans. Elle était là la gloire de Tréguier ! Des Bretons de souche s'étaient battus pour leur liberté, et avaient vaincu l'armée entraînée mais mal commandée des forces coercitives du duché.

- « Hans ! Tu portes le nom d'Aubrais, une de mes bourgades de Machecoul. Mais désormais, parce que tu m'as servi comme un bon et fidèle écuyer, que tu as fait tes armes et que ce fait d'arme est là à l'appui, je vais t'adouber chevalier de Lannion.

Tu porteras les éperons d'or et feras le serment vassalique entre mes mains. Pour te préparer à cela, tu passeras une nuit en prière dans l'église de Tréguier, puis le lendemain, tu seras adoubé et respecté comme chevalier en tous lieux !

Qu'il en soit fait ainsi !
»


Une rumeur se leva qui rappela à Equemont son propre anoblissement, quand il avait sauvé le prince de Retz d'un attentat. Le vicomte jeta un regard circulaire sur ces hommes et ces femmes. Beaucoup d'entre eux méritaient tant.

Oui tant. Mais être Trégorrois était le plus fier titre qu'il lui semblait porter. Tréguier l'Idomptable !

_________________
Equemont_du_salar
Posté pour JD Lanceline.




Dégoûtée, la Blonde fixait la Bazadaise par-dessus ses bras croisés qui retenaient ses jambes pliées. Elle ignorait même pourquoi elle se battait. Il lui faudrait y réfléchir, et au plus vite, sans quoi elle pouvait se retrouver incriminée pour des actions dans lesquelles elle n'était pas impliquée, sinon par son époux. Suivre aveuglément les ordres. Détestant trop la politique que pour oser s'y plonger ou n'y mettre qu'un orteil, sachant pertinemment qu'elle se serait laissée couler, elle laissait cela pour les autres.

« Suivre aveuglément les ordres, sans discuter ». Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres tandis qu'un soupir nostalgique s'en échappait. On le lui avait déjà dit. Elle se l'était elle-même reproché, touchant des amis qu'elle ne pensait pas voir en face. Elle avait alors suivi Arnaut, persuadée de son bon droit. Elle l'était toujours, d'ailleurs. Mais ceci était une histoire lointaine, et malgré le bout de chemin qu'elle avait fait depuis, elle s'en remettait toujours à son époux. Toujours, ou presque.

Aujourd'hui, elle avait frappé à plusieurs reprises, sans comprendre pourquoi elle faisait montre d'un tel acharnement sur cette femme qui lui faisait face. La connaissait-elle ? Non. Elle ignorait qui elle était. Peut-être une vague ressemblance avec une rivale passée. Peut-être sa haine exacerbée qu'elle n'arrivait plus à contrôler, la prenant pour une autre, rendant coup pour coup ce qu'elle avait reçu dans sa chair. Bien sûr, elle avait détourné les yeux, à un moment, lorsqu'elle s'était effondrée, l'abandonnant là alors qu'au plus profond d'elle-même sa formation de médicastre lui hurlait de l'aider. Comment pouvait-elle contenir une telle violence en elle ? Elle ne se reconnaissait plus, et ce n'était pas la lame, mais le reflet de ses noisettes qu'elle y voyait parfois qu'elle avait en horreur.

Finalement, le combat fut achevé et, chancelante, elle était rentrée. Elle s'était réfugiée dans une maison à première vue vide, et s'était laissée glisser contre le mur. Combattre ? Elle oscillait entre l'amour et le dégoût à chaque fois qu'elle s'emparait du pommeau de l'épée. Offerte dans un autre temps par cet homme qui avait fait battre son cœur et voulait s'assurer qu'elle restât intacte lors des combats pour mieux la détruire lui-même par après.

Un remord la prit alors qu'elle essayait de retrouver sa respiration coupée. Elle n'avait même pas cherché à savoir si Equemont était vivant. Elle songea qu'elle l'aurait certainement pressenti s'il ne l'avait plus été. Lors de son voyage dans le sud, elle s'était aperçue qu'à chaque pas qu'elle faisait loin de lui, elle ressentait une étrange morsure au plus profond d'elle-même. De celles qui enlevaient l'énergie qu'elle avait et la rendait chaque fois plus vulnérable. Lui avait-elle dit ? Non, bien sûr que non. La Balafrée avait préféré se taire et lui montrer.

Et maintenant ? Elle se releva, reprit l'épée qu'elle avait jeté en arrivant dans l'endroit, contempla le sang qui séchait déjà. Il faisait chaud, trop chaud, et lorsqu'elle sortit dehors, elle fut aveuglée et chancela. Elle rouvrit les yeux et se mena tant bien que mal jusque chez eux. Là, elle entreprit, l'esprit dans le vague, encore sonnée des coups donnés, de nettoyer l'arme. Elle resservirait demain. Et le suivant. Et le jour d'après.


Citation:
06/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Moea. Ce coup l'a probablement tué.
06/07/1463 04:07 : Vous avez frappé Moea. Ce coup l'a probablement tué.

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Hilde_drh_des_fleurs_du_m


L'utilité de l'inutilité, pour une vie plus humaine et plus belle... ou l'apologie de l'Inutilité.

C'est ainsi que Hilde voyait le don de sa vie au monde. Elle traversait ce dernier, adoptant les décisions qui la construisaient avec autant de légèreté que de profondeur. Selon notre adorable brune, l'inutilité reposait avant tout sur la gratuité, don qui parsemait l'existence de paillettes de poésie. Et il est imprudent de vivre sans la folie de la poésie: il est du coup imprudent de vivre sans avoir l'inutile en tête, car ce n'est plus vivre véritablement.

L'utilité appauvrit la vie quand l'inutilité l'enrichit et la gorge de sens.

De ce fait, pelle à la main, la jeune femme se retrouvait au côté de Myrdinn et quelques autres gentils fous, s'acharnant soir après soir à venir frapper à la porte de la mairie, essayant par de vains et infimes moyens à redonner Treguier au duché.
Treguier était comme une enfant, une jeune fille qu'on avait kidnappée, arrachée à sa mère la Bretagne.
C'était pour Hilde une telle aberration de pouvoir ainsi voler une cité à un peuple, à un pays, à une terre, que même sans grand soutien, elle, son amoureux et quelques compagnons continuaient coûte que coûte à se soulever.
Soir après soir.
Jour après jour.



Myrdinn...je crois qu'ils sont nombreux encore une fois. Eux tous contre nous cinq...Ils nous craignent. Ils ont peur.
Myrdinn...vous avez des nouvelles de votre mère?
Myrdinn, j'ai faim!


Hilde est ce soir encore prête à résister à Tréguier l'infidèle: pelle dans la main, tartine au fromage dans l'autre main.
Je vous ferai l'apologie du fromage lors d'une nouvelle aventure: pour l'heure il est justement l'heure.
Mael_de_kerdraon
Mael avait été Maître des Chuchoteurs, pas longtemps, mais suffisamment pour avoir dans sa poche de quoi faire chanter la moitié du personnel ducal et grand ducal. Aussi, il n'ignorait rien de ce qui se tramait actuellement, ni de ce qui se disait au fameux conseil vassalique qui prenait de plus en plus des allures de traquenard.

Il était temps que la vérité soit dites, et surtout qu'elle soit entendue, des deux camps, car ce qui est en train de se passer est grave, terriblement grave.







De nous, Mael de Kerdraon, Vicomte d'Ancenis,
Au peuple de Bretagne, qu'elle soit basse ou haute, ainsi qu'a tout ceux qui liront ou se feront lire.


Qu'il soit sut de tous que la scélératesse tout comme l'ignominie de certains n'a point de limite, et que la vérité doit être sut, et entendue.

Notre bien aimé souverain du Royaume du Tregors a été appelé par la main de l'usurpateur, celui la même qui disait qu'un Grand Duc ça règne ou ça s'en va, et qui laisse les pleins pouvoirs a sa Main, a participer a un conseil vassalique durant lequel la Main proposait de faire de notre bon Roi un officier Grand Ducal, comme s'il était a vendre.

Qu'il soit sut que sitôt entré, notre bien aimé Roi s'est vu destitué de son Titre de manière humiliante, et que depuis nous n'avons plus de nouvelles de lui ni de sa charmante épouse nous laissant craindre que ceux ci soient retenus en otage pour faire pressions sur les partisans de la Bretagne libre, et faire chuter le cours du poussin farcis.

Notre inquiétude se trouve renforcée par le fait que la Main déclare refuser toute négociation, et n'hésite pas a remettre en cause la bretonitude des nobles du conseil vassalique qui sont supposés proche de notre Roi.

Qu'il soit sut que se pensant a présent victorieux, le duché et le grand duché se lancent dans une chasse a la sorcière trégoroise. Ainsi, ces dirigeants a la santé mentale bien précaire, parviennent a affirmer dans le même temps, ne pas reconnaître l'indépendance du Tregor, et que les trégorois ne sont plus des bretons, mais des étrangers. A ce titre, ils sont chassés des institutions bretonnes, et sont interdits de séjour en Bretagne.

Allant toujours plus loin dans le burlesque, la Duchesse annonce par édit que les assimilés trégorois sont aussi frappés des mêmes mesures. Ainsi, tout Breton qui est amené a s'exprimer, a agir, ou a faire preuve de sympathie en faveur du Trégor libre, perd son statut de breton pour celui de trégorois, quelque soit sa ville de résidence, tout cela dans l'illégalité la plus parfaite.

Refusant d'assumer la responsabilité de leurs actes, les dirigeants bretons accusent les défenseur du Trégors Libre de prendre les armes contre le duché, alors que c'est le duché et le grand duché qui prennent les armes contre le Trégor Libre, les rendant seuls responsable de faire couler le sang breton, étant bien entendu que le sang Tregorois ne représente plus rien pour eux, si tant est qu'il ait représenté quelque chose un jour.

Nous ne pouvons que déplorer la couardise de certains vassaux du Trégor, qui de peur de perdre un titre n'hésitent pas a trahir leur suzerain et a ramper auprès de la main qui leur promet mont et merveille. Nous avons grande peine pour ces nobles fantoches qui n'en avaient au final pas l'étoffe, car ils n'ont jamais compris que la noblesse c'est avant tout affaire de cœur, de loyauté, et d'engagement, avant d'être un bout de papier avec une tache de cire dessus.

Enfin, qu'il soit sut que Le Tregor Libre est a la Bretagne ce que la Bretagne fut a la France. Puisse les dirigeants bretons comprendre que les trégorois ne font rien de plus que ce qu'ils ont eux même fait par le passé et dont ils s'enorgueillissent chaque jour.

Peuple du Tregor Libre, il est grand temps d'exiger la libération de notre Roi ! Continuons a faire entendre notre voix ! Aujourd'hui, la Bretagne, c'est nous !


Vive la Bretagne libre ! Vive le royaume du Tregor !


Tréguier, le 8 juillet 1463
Mael de Kerdraon
Vicomte d'Ancenis











De nous, Mael de Kerdraon, Vicomte d'Ancenis,
A sa majesté Patate Premier, Roi du Trégor, Grand Duc légitime de Bretagne, ainsi qu'a tout ceux qui liront ou se feront lire.


Nous sommes honorés en ce jour de rendre hommage au souverain du Trégor Libre, et de lui renouveler toute notre amitié comme notre loyauté.

C'est dans cet esprit que nous sommes amené a formuler la requête qui va suivre.

Au nom du Vicomté d'Ancenis et de sa population, nous sollicitons la bienveillance de Sa majesté Patate Premier, Roi du Tregor et légitime Grand Duc de Bretagne afin qu'Ancenis soit rattaché au royaume du Trégor.

Nous aurons plaisir a évoquer cela avec vous quand le moment vous semblera opportun.


Vive la Bretagne libre ! Vive le royaume du Tregor !


Tréguier, le 8 juillet 1463
Mael de Kerdraon
Vicomte d'Ancenis


Victorace..
Combien de temps déjà depuis l'affranchissement de la ville de Tréguier? Des jours? Des Semaines? 1 mois? Beaucoup trop longtemps. Il a un peu plus d'une semaine encore, Victor se trouvait à KP tranquillement à s'ennuyer, à pourrir... Il avait quitté le conseil ducal parce qu'il n'y trouvait que des rires, il avait quitté la Bretagne car encore une fois... Il ne pouvait que rire de son état pitoyable. Alors il était parti seul, sans informer personne, il avait pris la route du nouveau Royaume de Trégor bien qu'il ne le reconnaitrait jamais sous ce nom. Pour lui, il s'agissait de Tréguier, ville bretonne appartenant au Pays du Trégor. Enfin pour le moment, Tréguier incarnait surtout le vrai profil de la Bretagne, une rupture, la honte. La honte puisqu'une ville des moins peuplée parvient à stopper sa reprise face à l'ensemble du reste de la Bretagne et quelques Artésiens. Une honte encore puisque dès que les élections ont été lancées... les armées sont parties de Tréguier. Une honte puisque personne ne semble s'intéresser à la reprise à part ce petit groupe myrdinnien. Ah si, il semblerait que le conseil ducal y porte un intérêt ainsi que le Grand ducal à lire les édits mais... ne font-ils pas que créer des mesures pour isoler, séparer les Trégorrois de la Bretagne au lieu de les rassembler? La Bretagne n'est plus qu'un tas de cendre.

Donc, il arriva à Tréguier... il passa de longues heures en taverne, gargote , sur le marché et même à l'église et il prit sa décision. Il défendrait. Il était pour l'unité et les seuls représentants de celle-ci étant Trégorrois, son choix fut fait. Il prit contact avec la Patate et intégra l'armée. Il n'en espérait pas moins de mourir au combat face à une unité bretonne créée. Jusqu'à présent, il est en vie et n'a subit aucun coup.

Cependant, sauf si l'on considère ces artésiens ayant choisi de prendre SB en otage un jour, qu'il avait aidé à exterminer... il n'avait lui non plus, porté aucun coup. Il se positionnait devant les portes avec son bouclier et ne bougeait pas. Il n'était pas question de faire couler du sang de breton, juste d'empêcher une reprise trop précipitée. Le but de la manoeuvre était d'amener la Bretagne à communiquer, à prendre conscience de son état, à l'unir dans un objectif commun que pourrait être la reprise de Tréguier vu qu'hélas, la guerre était interne et non pas externe.

On le traite de Traitre parce qu'il ne se laisse pas aller à une reprise simple et sans sens. Puisqu'il refuse de rattacher le Trégor à la Bretagne pour le moment et bien que cela n'aurait aucun sens vu que la volonté séparatiste subsisterait, il est considéré comme traitre. Et bien tant pis, il n'a pas besoin de l'avis des autres pour savoir ce qu'il est. Au pire dans cette mascarade bretonne où tout est rire et ridicule, il se pouvait bien de jouer un autre bouffon. Après tout, il ne faut pas se fier aux apparences.
Gege


Qu'il soit sut de tous que le Vicomte Machinchouette a été aux latrines cinq fois en cette mémorable journée, et qu'il a fait deux fois son popo et que ce popo était de couleur terre fraiche du Trégors etc ... etc .... Blablabla ....




.... Vive la Bretagne Vive le popo royal ....

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