[RP] Saint Mike, priez pour nous

Version officielle : Jok', bouquins de stratèges. Jok', bouquins de stratèges. Jok', bouquins de stratèges.
Version officieuse : Jok', prostiputes. Jok', prostiputes. Jok', prostiputes.

Il y a bien une charrette de différence entre les deux versions, mais l'histoire ne dit pas laquelle est véritablement véridique. Toujours est-il que le Jok' a refait surface, la faute donc soit à des livres tous lus soit à une pénurie de catins. Eliance penche bien sûr pour la dernière solution. Parce que les retrouvailles sont... ne sont pas... Ce sont pas vraiment des retrouvailles. Elle a juste failli se faire tuer trois fois au lieu d'une en une heure de temps, preuve que pendant l'absence du chef, elle a quelque peu pris des libertés. Ajoutez à ça un Jok' rôtissoire – comprenez saoul comme une barrique – et vous aurez le cocktail molotov adéquat. À un ou deux détails que vous ignorez encore...

Miiiiiiiiiike !

Ça, c'est une Eliance paniquée, livide, essouflée, qui vient tambouriner Tadadadadadadam ! comme une tarée sur la porte de la chambre de Mike et Atro. Si ils sont en pleine séance d'arbre ou de mur, elle est morte. Mais ce sera toujours moins douloureux que par la lame du Jok'. Alors elle tambourine de plus belle Tadadadadadadam ! des deux poings sur la porte, pour plus d'efficacité.

Miiiiiike !

Réellement, si il ouvre pas rapidement, elle va clamser sur le seuil d'une syncope. Ou d'un souffle au cœur. Ou... bref, il faut ouvrir maintenant !
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♪♫ La reine s’est fait butée ♪♫ Ils l’ont ouverte comme un goret ♪♫ Lalali lalala♪♫


Et oui le Mike chantonne, le Mike se balade et le Mike n’est pas du tout là où on voudrait qu’il soit. L’art d’être discret où l’art de ne pas se faire emmerder, prenez ce que voulez, de toute façon une des deux est la bonne. Mais qu’est-il parti faire ? Ça c’est un grand mystère…toujours est-il que son sixième sens, celui de sauver une Eliance en détresse doit être actif car figurez-vous qu’il monte les marches de l’auberge pour rejoindre sa chambre.


*Tadadadadadadam !*


Marche - 2 , marche -1, TAA DAAMM voilà le Mike qui arrive et qui hausse un sourcil face à tout ce bordel que fait ce tout petit corps… Nan mais, tu vas me la péter c’te porte ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Un pas en avant, mais doucement des fois qu’elle soit possédée… On peut plus pisser tranquille ? Ah bah voilà, le mystère est levé… Si tu me petes la porte je te préviens tu payes, je raque pas pour tes conneries…AUBERGISTE ! AUBERGISTE ! On dégrade le matériel ! Et pourtant la journée commençait bien pour le mike…une journée comme toutes les autres depuis son arrivée à Labrit…une journée synonyme de calme…de volupté…et…d’emmerdement surtout, mais aujourd’hui…Eliance avait décidée de rendre visite à Mike…

Demi-tour droite, ou gauche. Peu importe, notre vision de la scène n'en sera pas changé. Demi-tour, donc, pour la roussi-blonde afin de montrer sa magnifique tronche de déterrée au blond qui débarque comme une fleur. C'est peut-être pour cette dernière spécificité, d'ailleurs, qu'elle lui trouve une ressemblance certaines avec les jonquilles printanièrement désinvoltes. Allez savoir. Toujours est-il, Eliance voit Mike. Mais elle ne l'entend pas. Elle voit seulement ses lèvres qui se remuent. Si elle avait le temps, elle se demanderait pourquoi faire semblant de parler sans parler. Mais voilà, elle est obtinée par une idée. Et surtout effrayée par un tas de trucs bien présents en cette journée atroce. Alors elle n'entend pas Mike. Ni ses menaces. Ni ses râleries.

Elle se contente de se ruer sur lui sans ambages. Elle choppe le grand blond trop con par les épaules et le secoue. Enfin, elle le choppe par les épaules, quoi. Le secouer, disons que la carcasse ici-présente est bien plus carrée et haute qu'elle, donc même si elle tente, nous pouvons douter de la réussite de l'action.

Miiiike !

Sait-on jamais, Mike a peut-être oublié son prénom dans les escaliers. Il n'est pas forcément inutile de lui rappeler l'air de rien.

Le Jok' a plus de p'tes ! Il a failli m'tuer trois fois ! Il était bourré comme un coing ! Y raconte n'importe quoi ! Y veut épouser Juliette ! Il lui a écrit ! C'lui qui l'a fait v'nir ici ! Y cause projets, même ! Sa fille est là ! Qu'y nous pique les nôtres ! Juliette veut pas ! Il a plus de p'tes ! Il a forcé Juliette à l'embrasser ! J'ai failli vomir ! Elle m'a sauvé ! Sa fille a un truc à lui dire ! J'ai peur ! Y va m'tuer si elle le marie pas !

Si l'information essentielle de base est fournie, elle est noyée dans un flot ininterrompu de phrases brèves mais désordonnées résumant les événements du jour.
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Haussement de sourcil, ça c’est la réaction classique du Mike quand il ne comprend pas tout. Mais il y aussi l’autre haussement de sourcil celui que tu fais avec le même œil, sensiblement pareil, mais qui celui-là exprime la surprise, l’étonnement. Et là figurez-vous que celui-là qu’il vient de sortir, parce que la Eliance en question répond pas mais fonce sur lui…

Eclatage de tympan et tentative secouage dans tous les sens…Mais je rassure tout le monde, aucune personne n’a été blessé, surtout pas Mike…Alléluia ! Nan mais lâche moi ! Voilà premier message pour prévenir, ensuite on se libère et enchaine… Nan mais t’es complétement frappée de la caboche ! A ce moment précis, mike pense qu’elle est possédée…faut dire que tout concorde parfaitement. Bah oui depuis peu, ils ont découvert que ceux de la Guyenne mettaient des noms sur des têtes sans avoir vu les têtes, des sorciers possédés…La famille du mec d’Eliance vient de Guyenne…donc à tous les coups, après quelques roulage de « pelle »…1+1=2 donc Eliance possédée…CQFD.


*Monologue Ménudérien*


Sensation du Mike à ce moment précis…c’est l’opposé de son interlocutrice un peu plus tôt, il entend tout mais ne voit pas ses lèvres bouger. Une sorte de ventriloque la bouche ouverte. Et oui les joies de la communication, ces deux-là sont fait pour s’entendre. Nan mais attention faut voir comment elle débite la possédée. Et là faut être franc…il n’y comprend fichtrement rien le mike et la réponse adéquate dans pareille situation c’est… « Hein ? » du genre vas-y recommence mais en plus doux. Mais nan pas du tout…mike remplace le deuxième mot par le huitième, change la virgule de place, ajoute un point, puis secoue le tout et ça donne a peu près ça… Quoi ? Juliette est une pute et boulvay veut se la faire en gerbant sur sa fille ? et oui…y’a des rumeurs qui sont parti pour moins que ça…
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Et là, Mike parle. Et Eliance entend. Et c'est le drame. L'agitation cesse l'espace d'un instant. Et ses bras redescendent le long de son corps, abandonnant les épaules mikiennes.

Hein ?

Elle trouve facilement la réponse adéquate au touillis d'informations du grand blond. Elle est persuadée d'avoir été claire, pourtant. Alors elle reprend de plus belle, pas démontée pour deux écus. Mike doit comprendre. Mike va comprendre. Et surtout, Mike va trouver une super solution au problème en cours. Du coup, l'agitation et tout le reste la reprend. Bras secoueurs compris, entrecoupés de grands moulinets censés faciliter la compréhension de la tambouille.

Juliette est pas une pute ! Mais l'Jok' veut l'épouser ! Mais si elle l'épouse pas, ça s'ra ma faute et y m'tue !
Il a déjà essayé trois fois aujourd'hui !
Et sa fille est là, tu sais, la blonde, là. Et elle doit lui causer. Et j'sais pas d'quoi, mais on s'en fout.
Tu dois trouver une solution pour que l'Jok' épouse pas Juliette ! La pauvre, quoi ! Elle a dit oui juste pour m'sauver !
Et il l'a embrassé dégueulasse ! Non mais tu t'rends compte ?
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A quelques centaine de mètres de là en plein centre ville...

Imaginez,un Beau Brun, bien bâti d'une trentaine d'années bien entamée.
Un regard sombre,quelques cicatrice a peine visible de guerres bien trop lointaines ayant laissées sur la peau un peu mat des écritures dont il se serait bien passé.
Imaginez le vêtu de rouge et de noir couleurs familiales.
Imaginez le jonché sur un cheval a la robe brune,portant lui aussi les couleur du De Fragon.
Imaginez quelques badauds ne se retournant même pas, au passage de cette imposante situation suintant le charisme a cent lieux.

Mais,oui car il a un mais,voila qu'un gamin d'a peine douze ans l'interpelle.

M'sieur Fagron,félicitation pour les épousailles et pour vot' fille!

Bien entendu,le Joker avait l'habitude de se faire héler,mais tout de même un petit truc lui mit la puce a l’oreille.

C'est Monsieur De Fragon,bougre d’âne,mais merci!

Et il continua son avancée,regardant autour de lui, les dos de ses bouseux même pas capable de s'incliner devant lui quand,comme dans les films américains,le Joker eu un tilt...

Et gamin!de quel mariage tu parles et quoi ma fille?!
Seulement voila,L'enfant qui au premiers abords paraissait être un idiot fini, vit la une occasion de se faire quelques piécettes.
Tendant la main vers le Brun,il reçu ce qu'il attendait et commença...

Ben vot' mariage a vous et a dame Juliette,l'aut' jour elle vous a embrassé a pleine bouche et même qu'en sortant de l'orée du bois,vous marchiez plus droit mais vous criez que vous alliez l'epousailler!
et votre fille,la blonde qui a ce qu'on dit est ronde comme une vache qui va mettre au monde deux veaux!

Alors là,le joker ne leva pas un mais deux sourcils,il allait épouser Juliette,que lui avait il encore promit,comment pouvait il lui faire comprendre qu'il ne voulait pas,son honneur d'homme galant mais surtout l'honneur de Juliette allait en prendre un coup s'il se désistait maintenant,imaginez un instant....elle est en train de faire les préparatifs pour le mariage, elle invite tout un tas de gens et au final elle se retrouve seule devant le prêtre....pauvre d'elle...mais sa fille enceinte,non c’était tout bonnement impossible,elle si pure,si innocente!

Part d'ici, avant que je ne regrette mes pièces, et que je decide de t'empaler en place publique, misérable menteur!Jamais je n'épouserais Juliette et ma fille n'est pas enceinte,tout cela n'est que mensonge!

Je vous jure mon seigneur!le mariage est pour dans trois jours!regardez autour de vous!

Un mouvement rotatif de la tète eu raison du scepticisme légendaire du Jok,une banderoles aux couleurs du brun,avec les inscriptions pour un mariage entre lui et Juliette.

Mais qui a fait ça?!

C'est vous qui l'avait demandé sir.....hier matin,vous avez même dit que si ce n'était pas fait aujourd'hui vous tueriez la moitié de Labris...

Oh misère...le Jok resta la un instant en se demandant dans quel pétrin il s’était encore fourré....
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Et ça vous direz pas de fermer vos gueules ou d'aller brailler plus loin ?!

Les yeux à peine ouvert, un filet de bave sèche sur la joue et les cheveux dans un ordre tout relatif, la demie portion se réveille. Oui, pour UNE fois elle avait pioncé plus longtemps que son cher et tendre. Et cette unique fois l'avait poussée à être réveillé par des braillements indéfinis. Remarquez, maintenant, on comprend mieux pourquoi elle se lève aux aurores. Pour ne JAMAIS être vu comme ça par son époux adoré ...

Non mais parce que sinon j'vous fait bouffer vot' langue ...

Puis, se tournant vers Mike avec un sourire diabolique.

... Bon p'tête pas toi, mais bon ...

Elle baille, s'étire et les regarde.

C'est à propos de quoi tout ce remue ménage sinon ?

Bein oui, tant qu'à être réveillée, autant faire répéter Eliance et commèrer !
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Demi-tour en une belle rotation. Les mains lâchent le grand blond pour aller cueillir la Teigne sortie tout droit de son pieu. Passons sur le fait que c'est pas beau à voir, une Teigne qui se lève. Eliance se met à secouer Atro comme elle a tenté de le faire avec Mike, ce qui semble plus aisé sur une demi-portion. Et les paroles prennent le même chemin de panique, d'incohérence et de débit.

Atrooo !

Là encore, il peut être utile à une nouvellement éveillée d'entendre son prénom. Sorte de piqûre de rappel, au cas où. Non ?

C'est la merde ! Fine constatation.
L'Jok' veut épouser Juliette. Mais Juliette veut pas. Et y m'tue si elle l'épouse pas. Mais elle a dit oui pour m'sauver. Et même qu'il l'a embrassé ! Et sa fille... Trou. On s'en fout. Vous d'vez m'aider ! On doit fuir ou quoi ! Faut abandonner le Jok' ! Ou le tuer ! Ou le ligoter ! Ou... C'est la merde ! J'vais crever !
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Oh putain ! Alerte ! Alerte ! Alerte ! Qui est cette femme qui sort de sa chambre ? Allez expliquer à votre femme que la donzelle qui sort de votre chambre vous est inconnue, bah oui c’est impossible… « Nan chérie je te jure que je ne l’ai jamais vu, oui elle est nue, oui elle est dans notre lit, oui je suis aussi à poil, et oui je suis aussi dedans, mais je te jure que je ne l’a connais pas ! » Vous voyez le genre de parfait mensonge adultère qui n’est crédible que pour le menteur ?
Sauf que cette fois Mike ne connait pas cette femme, alors premier réflexe on regarde dans l’escalier des fois que la sienne, la vrai arriverait, et ensuite préparer un plan d’évacuation des plus élaboré…en d’autre terme, lui foutre trois baffes et la foutre dehors…sauf que…

La situation est parfaitement sous contrôle, la femme inconnue s’avère être…sa femme. Il est excusable ce n’est pas tous les jours qu’il la voit dans pareille situation. D’habitude c’est lui le dernier à se lever…parait que les habitudes c’est moche. A ce moment précis…Mike adore les habitudes.

Bon bah c’est confirmé, c’est bien sa femme. Elle et toute sa poésie légendaire dans ses paroles. C’est sûr, c’est pour ça qu’il a craqué sur elle…ça et...son cul. Toujours est-il qu’il se tape l’histoire pour une troisième fois, donc au minimum trois fois de trop, il faut mettre fin à cette sérénade et trouver la solution qui va bien. Mike en a plein les poches des bonnes idées à ne plus savoir qu’en faire…alors comme souvent, il les propose…Nan mais y’a aucun problème ! Si tu veux rester en vie, elle l’épouse ! Et si elle ne veut pas on l’attache ! On va se laisser emmerder, elle devrait être heureuse de se faire souiller par le Jok’ Léger regard aux deux…pas sûr que ça soit une bonne idée… Bon je vais pisser… Et oui encore…on pourrait opter pour une vessie petite, mais comment beaucoup savent, Mike a arrêter d’aller en taverne, Mike veut un sevrage, Mike veut avoir les idées claires…mais Mike n’arrête pas de boire…
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Énième rotation des talons ménudiériens. Le couple infernal va finir par la faire tourner en bourrique, si c'est pas déjà fait. Elle commence à avoir le tournis, d'ailleurs, à force de tournicoter dans tous les sens, l'énervée du jour. Les mains ménudiériennes lâchent les épaules atropiennes pour se saisir d'un bras blond qui traîne par là. Les doigts serrent allègrement la chaire blondinette pour éviter tout filage en douce. Je sais, c'est osé, mais quand on panique, on réfléchit pas. Surtout Eliance. Elle répond à Boulvay. C'est pour dire !

Noooon, tu vas pas pisser !
Tu restes là ! Et tu nous aide !
C'est hyper grave c'qu'y s'passe, tu t'rends pas compte !
C'est un état d'urgence. On pourrait même sonner l'glas tell'ment qu'c'est grave !

Vu le regard noir qu'elle lui jette, au blond, il a intérêt à rester dans les parages. Ou si il tient à sa peau de bras, aussi, vu que la roussi-blondasse s'y aggrippe.
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Attendez ...

Ca y est ... La demie portion a comprit ! Elle n'est pas, et de loin, en état de tenir une conversation avec son mari et sa meilleure amie. Donc, elle rentre. Claque la porte de la chambre, et en revient, rapidement avec une bouteille de liquide ambré à la main, et ses braies rouges sur les fesses. Toutes les femmes ont une tenue favorite. Que ce soit la petite robe noire de chez Z**a, ou même ce petit jean qui vous fait un "cul d'enfer". Donc, les femmes sauront ce que c'est. Bref, pour Atro, ce sont ses braies rouges, pour les mêmes raison que les jeans de certaines. Les cheveux sont relevés rapidement, et la tronche débarbouillée redevient potable. Elle s'adosse donc à la porte de la chambre et boit au goulot, trouvant, étrangement qu'il en manque. Ça, c'est du petit déjeuner ... Bref, passons. Les idées d'Atro sortent de sa bouche, sans filtre, comme souvent.

Non mais Eliance, dès que tu vois Bouly, il menace de te tuer, tu devrais avoir l'habitude ...

Haussement d'épaules avant de reprendre, dans le brouillard entretenu par l'alcool qui lui chauffe le gosier.

Elle était pas partie Juliette ?

Bienvenue parmi le clan Atro ... A force de flâner en campagne, on loupe des informations essentielles !
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{Dans le confort d’une chambre en location, au cœur de la ville de Labrit}

La majeure portion de leur appétence étant pleinement assouvie et le blond semblant avoir enfin recouvré une certaine sérénité momentanée quant aux révélations de la jeune femme sur les épanchements aussi inattendus que saugrenus du Chef, il était temps à présent de trouver de quoi assouvir leurs panses!

Juliette n’avait eu aucun écho d’Éliance depuis leur preste départ de taverne, elle se serait attendue à une missive, ou encore une visite de la part de son amie, mais rien! Néant total! Craignant que cela ne soit de mauvais augure, elle insista donc auprès de Renlie pour se charger elle-même de leur réapprovisionnement en douceurs frugales ; cherchant à éviter à tout prix, une confrontation de type « coqs de basse-cour » bombant le torse et se crêpant … la crête!

N’empêche que la poulette, seule, ne se sentait guère très courageuse à cette heure ; tomber nez à nez avec le Chef, peut-être encore aviné… ou pis, un Chef complètement frais n’ayant aucune réminiscence de ses sottises, ayant à son bras, une pute!! Non vraiment, il fallait éviter! Du moins, jusqu’à ce que Mike et Eliance aient trouvé un bon plan pour la sortir de ce mauvais pas.

La brunette enfila une vêture modeste et discrète, rapatria sa longue chevelure en un chignon négligé et gagna la rue du boulanger d’un pas hésitant, ne cessant de jeter des œillades répétitives par-dessus son épaule, au cas où.

Mais qu’est-ce que…

Les yeux de la brunette s’écarquillèrent sur la banderole alors que ses jambes figèrent sur place.

Me faut trouver Eliance et vite!!

La jeune femme alla acheter en vitesse quelques brioches pour sustenter son blond et éviter qu'il n'ait à sortir de la chambre, puis revint à ladite chambre au pas de course, afin d’écrire à la roussi-blonde qui semblait faire la feignasse. Elle n’avait guère l’habitude d’être aussi brève ni même directive dans ses missives, mais la situation l’imposait.



C'est une Juliette rongée par la culpabilité de cet ultimatum donné qui, moyennant de nombreuses piécettes au tavernier, s'assura que tout soit mis en oeuvre pour que la missive soit remise d'urgence à la roussi-blonde.
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