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Onny.. Soit ! Et pitié ! Ne panse pas !

Fyller
Solitaire, comme à son habitude, Onny, le dos contre un arbre, sa pipe à la bouche, dominant du haut de son refuge la ville d'Annecy rêvasse.
On dira qu'il a que ça a foutre en même temps.
Vu qu'il connait personne, et qu'il n'a plus aucun lien avec qui se soit dans ce bas monde à part une cousine éloignée qu'il n'a vu depuis un siècle.

Si ça s'trouve elle est mariée et a une pelleté de gamins à courir dans une chaumière bien rangée.

Grimace d'Onny.

Des gosses, faut vraiment rien avoir d'autre à foutre que de se fabriquer des gosses.
Sa bouffe trop, c'est chiant, c'est crade, c'est jamais content.


Rallume sa pipe. Et se noie dans sa fumée âcre, la regardant monter et se perdre dans le ciel.
Presque ça le ferait devenir poète.

'tain qu'c'est beau !
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Eliance
Eliance passe par là. Par « passer par là », entendez qu'elle se traîne, qu'elle boîte, qu'elle grimace, sa jambe douloureuse l'empêchant d'avoir une démarche traditionnellement convenable. Elle passe donc devant ce type à pipe rencontré furtivement la veille dans une taverne asséchée par elle-même et une comparse quelques jours plus tôt.

On peut pas dire que la bonne humeur l'ait regagnée depuis, d'ailleurs. Ça se saurait. Ça se verrait. À croire qu'avec Atro, elles se la prêtent alternativement, comme on s'échange une paire de bas. Si l'une est joyeuse, l'autre ne l'est pas, et inversement. C'est peut-être pour ça que le principe d'Atroliance fonctionne à merveille. « Mêle-toi de ce qui te regarde pas et résous mes affaires de cœur » pourrait être un slogan approprié à leur petite entreprise qui, pour le moment, ne compte que deux clients, elles-mêmes.

La fumée qui se dégage du bonhomme ramène ses pensées de Meringue-en-chef vers le mari fumeur, buveur et infidèlement torturé, ne la poussant pas franchement sur une pente joyeuse. Elle s'arrête devant le gars et le regarde un instant, mi-figue, mi-raison, à cheval entre l'envie de le pourrir et l'envie d'essayer ce machin qu'elle a interdiction formelle de fumer.

Peut-être que faire les deux, c'est possible finalement.


Si c'est d'l'opiacé, c'pas bien.
Mon mari en fume, ça fout dans un sale état, hein.
Moi, j'pas l'droit. Y veut pas. Y dit que... et merde...

J'peux ?


C'est pas encore ce jour-là qu'elle montrera son meilleur jour, si tenté qu'il reste encore quelques résidus de son merveilleux caractère. Elle a tendu la main, espérant récolter une réponse positive. Elle y a même joint un semblant de sourire, puisque malgré tout, elle sait se faire aimable, quand elle le veut bien.
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Fyller
Et voilà... Pas moyen d'être tranquille.
C'est dingue ça..
Dés que tu es peinards y a toujours une donzelle qui vient t'emm..


Qu'il commençait à se dire avant de reconnaître la "meringue" de la veille.
Pas le temps de dire un mot que déjà la gueuse lui fauchait sa pipe..

Non mais allez z'y faites comme chez vous.
Seulement....


dit t'il d'un ton rieur la regardant, amusé de la voir prendre une bouffée de son nectar. lui chuchotte

Ce n'est que du tabac jeune fille. Du simple tabac.

Et de se mettre à rire à la mine mi-dégivrée mi-survoltée de la gamine.
Se reprend, la regarde d'un air maintenant des plus charmeurs de se relever et de lui faire la révérence.

Bienvenue dans mon antre demoiselle, puis je satisfaire un de vos désirs ?
Je ne suis pas très doué en amour, ni en politique pour tout vous avouer mais je suis assez bon descripteur de maux.
Si mes talents peuvent servir. N'hésitez pas. Je suis tout à vous.


Et de s'assoire face à elle, la tirant par le poignet pour qu'elle en fasse autant et de lui retirer la pipe des mains en lui chuchotant..

Ce n'est bon pour les petites filles, ça abîme le teint et jaunit les dents.
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Eliance
Une grande aspiration est prise histoire de découvrir les entrailles cachées de cette pipe. La Meringue toussote. C'est que ça pique la gorge, cette connerie, mine de rien. Un regard noir, de ceux qui ne la quittent plus, est lancé au type qui se fiche littéralement d'elle.

Du tabac... vinguette...

Si vous avez jamais vu une mine dépitée de votre vie, admirez, c'est cadeau. Elle regarde la pipe tristement, déçue de ce qu'elle contient véritablement, comme un gosse regarderait un jouet à Noël qui n'est pas celui qu'il a réclamé. Décidément, quand y a rien qui va, y a vraiment rien qui va. C'est pas ce jour qu'elle affrontera le dur monde des opiacés.La révérence n'a pas le succès escompté et provoque plutôt un drôle de tordage de bouche grimaçant additionné à un inclinage de tête.

Non, mais que ce soit clair, j'suis pas noble, alors vos courbettes, tout ça, ben non !
Et d'moiselle... ça pue... app'lez-moi Eliance, vinguette !
Et j'suis pas une p'tite fille, j'suis mariée, m'ssieur.
Et...

Ah bah non. La phrase n'est pas finie parce que le type préfère l'embarquer manu militari dans son antre, comme il dit. Elle ronchonne, parce que se faire trimbaler, elle aime pas. Elle est docile, tout ça, mais faut pas pousser. C'est bien parce qu'elle est pas en pleine possession de ses moyens, notamment de ses muscles jambiers. Sans quoi, ça se serait pas passé comme ça.

De la même manière autoritaire, elle se retrouve posée sur une chaise. Encore un peu et il va penser que c'est une poupée dont il peut faire ce qu'il veut. L'idée lui traverse l'esprit, alors elle se rembrume encore un peu, pour bien montrer que la poupée a son petit caractère. Enfin, essaie... D'ailleurs, la pipe qui s'envole est vite recapturée. Et sur le même ton de confidence, elle murmure quelques mots avant de respirer à nouveau le tabac infernal qui lui flambe son intérieur, en essayant de fumer comme un bonhomme, c'est-à-dire sans tousser.


Tant mieux si ça abîme. C'est c'que j'cherche. Les dents jaunes, la trogne abîmée, tout ça...

L’œil glisse sur les murs de la bicoque avant de se reposer sur le gars.

Vous avez à boire ? C'est un bon r'mède, ça, boire.
Ou une falaise ? Vous avez ? Ou une tarte que j'puisse étriper ?


Le regard se fait plus curieux, revenant rapidement à sa vraie nature.

C'quoi vot'e nom, d'jà ? M'en veuillez pas, j'pas bonne mémoire. Mais pour tout, hein, pas juste pour vous.
Vous faites quoi, ici ?
Ça fait longtemps qu'vous y habitez ?
Si vous êtes pas doué en politique ni en amour, ça veut dire vous vivez seul comme un ours ? Et vous causez jamais à personne ?
Vous...


Consciente de l'interrogatoire qu'elle commence à balancer, elle s'interrompt, affichant une mine désolée. Elle ne s'attendait pas à ce que sa curiosité s'incruste aussi rapidement dans la conversation.
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Fyller
Il la regardait en s'avouant que sa présence lui faisait du bien, lui qui habituellement ne causait qu'aux arbres, voir des fois aux truites.
Vous marrez pas, quand y a personne à des kilomètres à la ronde, mieux vaux une truite muette qu'une gueuse qui vous estourbie les oreilles à vous expliquer le comment du pourquoi de votre vie.
Et la regardant plus précisément ce dit que ce bout de femme avait un caractère joliment trempée et que cela n'était pas à lui déplaire.

Eliance.. C'est... joli pour une meringue.
Et la demoiselle est ... mariée.. ma foy.... on ne peut pas tous avoir que des qualités ma jolie. lui souffla t'il d'une voix caverneuse

Citation:
Tant mieux si ça abîme. C'est c'que j'cherche. Les dents jaunes, la trogne abîmée, tout ça...


Fonçant les sourcils il entendit malgré lui la phrase de la fille qui était lâchée comme on tend un appât à une bête. Ou une perche. Bref, la donzelle avait l'air de vouloir en finir avec la dure loi que l'on nommait la vie, ou il n'y connaissait rien.

Citation:
Vous avez à boire ? C'est un bon r'mède, ça, boire.
Ou une falaise ? Vous avez ? Ou une tarte que j'puisse étriper ?


A l'intérieur de sa bicoque il n'y avait pas grand chose, hormis une chaise et une loupiote, dans le fond une paillasse et un reste d'Armagnac qui frôlait l'endormissement. Il alla chercher la bouteille qu'il lui tendit.

Onny mon nom est Onny...

Et les questions fusaient, à croire que ce petit esprit se perdait à volonté dans les mots. Il sourit. Et d'une voix grave mais posée il lui répondit.

Ce que je fais ici ? Je crois qu'en fait la bonne question est ... Pourquoi j'ai échoué ici. *tirant une bouffée de sa pipe*
La réponse est que je n'en sais rien. Pourquoi pas ici d'ailleurs.
Et pour tout vous dire, cela ne fait que deux jours que je suis installé.
Ce qui explique le vide dans ce taudis.


Il lança une bouffée dans les airs, ne jugeant utile de lui répondre aux autres questions posées.
Et de lui mettre la bouteille dans les mains. Lui retenant les doigts un instant.
Et de plonger ses yeux noirs dans les siens.

Et vous Eliance..? Pourquoi tenez-vous autant à avoir les dents jaunes ?
Souffrez vous de vous voir trop belle chaque matin ?


Et de reprendre une bouffée et de lui lâcher la main pour se lever et d'aller prêt de la fenêtre et de s'y accouder comme pour mieux jauger la fille.
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Eliance
Ce genre de type, là, qui balance du « ma jolie » a tout va, a le pouvoir super-puissant d'insupporter la Meringue. Les mots entraînent donc un pincement de lèvres significatifs. Se taire, ne pas être trop méchante. Elle commence à ne plus en avoir la force, de toute manière. Des jours qu'elle déverse sa colère – oui, elle est grave en pétard, précisons au cas où ça aurait échappé à certains – sur ses amis, épargnant juste l'époux de peur de le faire fuir davantage encore. Envoyer paître, c'est contre nature pour Eliance et à tout moment la douce peut refaire surface.

À tout moment. Mais à choisir, elle voudrait pas que ça arrive face à un inconnu. Avec le mari, ça serait mieux accueilli. L'inconnu n'est plus si inconnu, d'ailleurs, puisqu'un nom est lancé. Mémoire malmenée veut que ledit nom s'effacera sans doute rapidement, comme beaucoup d'autres détails de sa vie, mais pour l'instant, il rebondit encore dans la caboche ménudiérienne, tandis qu'elle boit quelques gorgées de la bouteille offerte, à même le goulot, Onny semblant non équipé d'ustensiles dans sa baraque, mais pourvu cependant de paroles et de perspicacité. Pas besoin de préciser que le contact digital a été abrégé par la rousse. Détestant ça de manière générale, elle fuit indéniablement ce genre de situation, préférant se noyer dans quelque boisson. Et peu importe la boisson pourvu qu'elle donne l'ivresse.

L'écoute est attentive, la bouteille largement entamée et le type qui s'éloigne est dévisagé par les yeux clairs pour tenter de déterminer si, encore une fois, il se fout d'elle ou si la question est sérieuse. Une gorgée de réflexion s'impose et une fois le tout descendu là où il faut, la voix reprend son activité favorite.


On souffre bien d'pleins d'choses. Pourquoi pas d'ça ?
Les dents jaunes... j'y tiens pas spécial'ment. J'y ai jamais pensé, à vrai dire, avant... ben... là. J'ai pensé, d'jà, à la tronche éclatée. Bon, j'ai essayé, mais ça a pas donné grand chose. J'me suis adressée à la seule mauviette du coin.

Elle sourit, amusée de la nouvelle désignation trouvée pour parler de Mike.

Pis mon mari, il était pas franch'ment d'accord, en fait... donc j'ai arrêté. Et j'ai juste ça...
De la pointe du doigt, elle désigne la petite bosse osseuse qui squatte l'arête de son nez.
L'seul souv'nir du fracassage. Rien d'autre. Si c'pas fou, quand même !

Elle le regarde et se rend compte, que, comme sans doute la plupart des gens, il va la trouver timbrée. Alors elle tente un rattrapage.
Vrai qu'il est bien vide, vot'e taudis ! Faudra au moins investir dans des gob'lets, moi j'dis.
La bouteille est tendue dans sa direction, histoire de partager et de pas ingurgiter tout toute seule.

Et du coup... pourquoi vous avez échoué ici ?
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Fyller
Un petit sourire malin brilla de nouveau dans ses pupilles sombres.
Le petit esprit s'égarait et lui regardait le moindre mouvement de cils, le moindre mouvement de main.
Elle devait être une femme exquise à ses heures sans doute s'égarait t'elle dans les mots histoire de vous perdre avec elle dans le non dit.
Il fronça un sourcil quand elle lui montra son nez.

Fracassage ? Votre mari vous battrait t'il ?

La question se perdit dans la pièce alors qu'elle lui parlait de sa décoration.
Il lui accorda d'un signe de tête qu'elle n'avait pas tord.

Et du coup... pourquoi vous avez échoué ici ?

Allait t'il lui révéler qu'il se promettait depuis des années de refaire son baluchon chaque matin et de repartir pour un endroit meilleur et que ce matin là il y a deux jours il compris que cela ne servait à rien.
Allait t'il lui révéler que chaque jours étaient supplice à vivre.
Que l'incontournable vérité tendait à ce qu'il n'avait nul endroit particulier où il aimerait construire un avenir.
Et que nulle personne en particulier ne l'attendait où que ce soit.
Et que ce matin là si il n'avait croisé en taverne Elektra peut être serait t'il déjà loin.
Il n'en fit rien. Il pensa pour le moment qu'elle avait sans doute plus besoin que lui de se confier.
Il posa sa pipe fumante sur le bord de la fenêtre, et s'approcha d'elle.

Pourquoi ai-je échoué ici....? Pourquoi pas ici.

Il la regarde longuement, plongeant son regard noir dans le sien, essayant de ne pas tomber dans les ténèbres de ses yeux.
Son parfum l’enivrait, il tendis ses muscles pour se relever et s'éloigner à nouveau d'elle.

Et de fouiller dans sa besace pour en sortir une bouteille d’absinthe.
Faisant glisser ses doigts sur le verre, imaginant caresser sa peau.
Vient à en arracher le bouchon de ses dents pour le cracher au fond de la pièce.
Se tournant vers elle. Lui montrant la bouteille.

Voulez vous quelque chose de plus... Dangereux ?

Les mots sont lâchés comme pour lui faire comprendre qu'il sont là tout deux au milieu des ténèbres.
Qu'elle peut faire le choix d'y venir s'y morfondre un instant.
Ou de fuir à jamais.
La chaleur dans le taudis amène Onny à retirer sa chemise et ses bottes.
Et c'est pied nus qu'il s'approche d'elle, vêtu de braies de couleur noirâtre, qui n'en fait que ressortir la couleur hâlé de sa peau. Les muscles de son corps qui se tendent à chaque mouvement, il est conscient qu'il plait au femme, il n'en n'a jamais usé, et pourtant aujourd'hui, là, il aurait aimé le faire.

Elle est mariée Onny il ne faut pas. Se dit t'il à lui même

Et d'accompagner ses pensées en grognant, allant jusqu'à ouvrir grande la porte histoire de la rassurer sur ses intentions.
Et s'asseyant prêt d'elle lui tendant l'objet de la décadence.

N'ayez crainte, je ne profiterai pas de vous.
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Eliance
Une nouvelle bouteille... dangereuse ? Elle le regarde d'un air un peu stupide, se demandant bien en quoi une bouteille est pourrait mettre en péril sa vie. En d'autres temps moins troublés, elle aurait rit de la phrase. Mais ce jour, elle se contente d'essayer de comprendre, n'y parvient pas et répond simplement.

Y a pas d'boisson dang'reuse, l'ami. L'pire truc que j'ai goûté, c'est la boisson du Cosaque. Et j'crois bien que j'y ai survécu. J'crois pas que votre truc s'ra plus fort, si c'est ça qu'vous voulez dire.

Elle aurait bien tendu la main vers la bouteille mais la situation la laisse pantoise. Il retire ses bottes. Soit. Il est chez lui et se trimbaler pieds nus est toujours plus agréable. Elle aussi aime bien se balader les orteils à l'air, à l'occasion d'une promenade ou autre, histoire de sentir les caresses de l'herbe. Sauf que... ben la chemise aussi y passe. La panique monte dans l'esprit ménudiérien. Panique et questions en rafales pour être précis.
Mais qu'est-ce qu'il fout ? Il a cru que quoi ? Il va faire quoi, là ? Mais ça va pas, non ? Il sort d'où, lui ?

Oui, parce que pour qui connaît Eliance, cette scène est assez cocasse. Eliance est... comment dire. Une meringue froide. Disons qu'elle a un certain soucis avec le corps et les choses qui s'y rapportent en général et n'y accorde pas grande importance, au grand damne de son mari, qui, d'ailleurs, a mis un bon mois pour parvenir à la toucher. Alors, là, se retrouver avec un type à moitié nu n'affole pas les sens traditionnellement aiguisés chez les autres femmes. Non. Elle ne voit rien d'autre qu'un type à moitié nu. Alors, juste, elle panique. Et elle commence à chercher une solution pour sortir de la baraque sans vexer messire, à comment lui faire comprendre en douceur que... bah non ! Elle en est là quand il ouvre la porte et vient s'asseoir.

La panique s'est un peu évanouie. Mais pas totalement, soyons honnête, le Onny est encore en exhibition pectorale. Elle reste figée sur sa chaise comme un phasme sur une branche, essayant de se fondre dans le décor, et le regarde lui tendre la nouvelle bouteille. Le regard est encore chargé de lueurs angoissées, mais surtout, sa naïveté, cette fois, s'est enfuie pour lui laisser voir complètement la complexité des rapports humains. Parce que d'ordinaire, la Ménudière, innocente comme elle est ne songe pas à ces choses-là, bien trop éloignée du fait que des hommes puissent avoir des vues sur elle. Dans son esprit simplet, elle est femme, mariée, liée à son Italien pour toujours et c'est écrit sur son front. C'est idiot, mais c'est comme ça.

Et là où elle ne contrôle plus rien de sa frayeur, c'est quand il prononce LA phrase qu'il ne fallait pas.

N'ayez crainte, je ne profiterai pas de vous.

Ni une, ni deux, dans sa caboche, tout s'éclaire. Ça veut dire qu'il y a pensé ! Elle fixe la bouteille sans la prendre et se met à bafouiller et sans doute aussi à rougir honteusement.

Euh... non... mais en fait... non... euh... j'ai... euh... j'ai pas l'temps ! euh... hum... j'ai oublié... mais j'ai rendez-vous !
Vous savez c'que c'est... euh... les gosses, tout ça...


Un sourire de façade est affiché, camouflant tant bien que mal son mensonge mal formulé, alors qu'elle s'est levée d'un coup, ignorant sa cuisse douloureuse. Et elle lui tend la main. Oui. La main. Comme se saluent les bonshommes, elle lui tend la main.
Une meringue dans toute sa splendeur...

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Fyller
Il la regarde lui sourit.
Se lève alors qu'elle va s'en aller.
A regret regarde cette main emplie d'innocence qu'elle tend vers lui.
A l'occasion, perdue en pleine cambrousse il l'aurait attiré vers lui et il......
Mais il n'en ferait rien, sans la toucher il baissa sa tête vers cette petite main qui se tendait pour les lui effleurer des lèvres.
Se redressant avale une bonne rasade du breuvage qui l'attirera bientôt à venir confronter les ténèbres.
Et d'une vois caverneuse lui répond .

Comme il vous plaira

Et de se coller contre le mur pour la regarder filer.
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Fyller
Des heures, de longues heures s'étaient écoulées, il n'avait bougé, la bouteille vide dans les mains, le dos au mur, les jambes pliées, les bras ballant sur les genoux.
Une longue méditation s'emparait de lui sur le sens de sa vie.
L'honneur.. C'est tout ce qui devait compter.
Ne pas décevoir.
Servir.
Il vouerait sa vie pour eux, il en était certain, il n'y avait rien d'autre qui comptait de toutes façons.
Lame. Il serait Lame. Il espérait avoir l'absolution pour le devenir, pour montrer à cet abrutis rencontrer en taverne qu'il ne fallait confondre apparence et devenir.
Il comptait bien Devenir. Etre. Enfin.
Les mots valsaient au fil du goulot et pourtant tout était clair dans sa tête.
De toutes manières, cela aurait été ça ou les moines.
Et les moines, il aimait pas.
Il se leva tant bien que mal, et se tenant à la porte feintant parler à une donzelle.

Chevalier Onny Fyller pour vous servir.

LA VACHE ! ça sonnait bien ça. Et il aimait ça ! Il ferait tout pour être le meilleur, ne pas décevoir celle qui l'avait déniché en taverne.
Ce serait SA destinée. Et il finit la bouteille avant de s'écrouler sur le pas de la porte.
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Fyller
Réveil au taudis avec un mal de crâne terrible.
Nuit agitée avec hallucinations sûrement dues à l'alcool
Onny est assit les yeux dans le vide. Il va falloir se lever, plonger dans la rivière et se secouer pour trouver du travail.
Il repense à demoiselle Meringue, c'est dingue ce que parfois une femme peut venir s'incruster dans votre esprit.
Il aurait aimé connaître son histoire, comprendre, elle était si confuse.
Peut être aurait t'il pu lui offrir son amitié.
Peut être se serait t'elle confier, non elle ne l'aurait pas fait.
Elle a de la pudeur dans son innocence.
Il souleva son corps et se traîna jusqu'au puits, la rivière était trop loin.
Prenant un baquet d'eau il se la déversa sur le corps.

ouaaaaa ça réveil !

Ébouriffement de tignasse histoire de se sécher les tifs.
Regards vers Annecy

Il faut que j'oublie cette dinde ou je vais perdre l'esprit


Et de prendre la direction du verger.
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Fyller
Sur la place du marché il avait enfin trouvé acquisition d'une baraque.
Bon c'était pas très grand mais ça avait le mérite d'être moins méprisable que le taudis d'où il venait.
Il avait passé la plus part de la journée à chercher solution pour le fichu bois et sous les conseils de Sila il s'activa à bosser comme un dingue histoire d'avoir un laissé passé à travers les villes.
Maintenant manquait plus que la hache. Et là, c'était pas gagné.
Il n'avait pas vu Rose de la journée et son rire lui avait manqué. Il l'aimait bien cette gamine, elle était marrante.
Ah oui sinon il avait bouffé des tartes. Le soir il s'était blindé à la bierre en taverne avant de se casser la tronche et de se réveiller au petit matin devant la porte de sa piaule.
Et après on dira qu'il boit.
Page ODL, incarné par Elektra.


Le jeune page marchait de bon pas et de bon matin. Le parchemin scellé et bien serré dans sa main, il cherchait la maisonnette d'un certain Fyller.
Un homme sur le pas d'une porte, blond, le visage légèrement émacié répondit a ce nom la et le page lui remit le pli avant de déguerpir.


Citation:


Sieur Onny Fyller.

Suite à notre entretien, et à l'adhésion favorable de l'ensemble des Lames, nous vous prions de bien vouloir vous présenter au castel de l'ODL le plus rapidement possible afin de procéder à votre intégration en son sein.

Avec nos salutations,



Chevalier Impérial Elektra d'Acoma
Grand Maitre de l'Ordre des Lames

Fyller
TOC TOC TOC

Onny ouvrant un oeil, toujours dans le coltard devant sa porte voit un espèce d'individu étrangement vêtu qui tenait en sa main non pas un frometon mais un vélin.

Sir Onny FYLLER ? C'est pour vous.

Et l'homme de saluer et de repartir comme il était venu.
Et d'Onny d'ouvrir le parchemin et de lire avec un rictus de satisfaction.
D’attraper son baluchon au vol, et de courir vers le Castel des Lames
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Fyller
Revenu du Castel, Onny venait jeter un oeil sur son champ.
Il passa entre les épis de blé, regardant savamment si ceux çi étaient prêt à moissonner.

Encore quelque jours et ce sera bon.

Riiiiiiiiiiiiiiiiii riiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Riiiiiiiiiiiiiiiiii

Un cri qu'il connaissait bien se fit entendre. Onny fronça les sourcils. S'approchant doucement du bruit en question, soulevant un arbuste il aperçu une magnifique buse Harris. Elle avait l'air d'être amochée.

Bouges pas ma belle je reviens.

Et de courir à la maison, d'attraper son gant de cuir, un morceau de bois, et de la ficelle. Fourrant le tout dans sa besace et de courir vers l’accipitridé.
Possédant un oeil avertit il su tout de suite que l'animal avait l'aile cassée. Il fallait avant tout lui la réparer et sans se faire lui même blesser. Prenant un mouchoir dans sa poche, il se débrouilla pour le poser sur la tête de la buse.
Aveugle elle serait plus calme et surtout moins dangereuse.
Une fois fait, il ne lui restait plus qu'à harnacher le morceau de bois sur l'aile et de le faire tenir. Il maintenu le tout autour de l'animal pour qu'il ne soit tenté de battre des ailes.
Chez les moines, Onny avait appris l'art de chasser, la fauconnerie et l'autourserie n'avait aucun secret pour lui. Il ne savait pourquoi les moines avaient eus ordres de lui enseigner cela mais aujourd'hui il était sur que cela n'avait été en vain.
Et de placer sa main gantée sous la buse afin qu'elle vienne s'y percher, et de lui parler doucement.

Ne t'inquiètes pas ma jolie je vais m'occuper de toi. Et ensuite lorsque tu iras mieux je pourrai penser à t'affaiter. Si tu es d'accord bien sure.

Un léger sourire sur le rapace qu'il trouvait magnifique. Ses doigts vinrent glisser le long de la gorge de la bête qui ne bougeait plus comme hypnotisé.

Il faut que je te trouve un nom...
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