Eithann
[ Sur le chemin , Belley en vue , a la traine du groupe de cavaliers ]
Bordel qu'il fait froid a cheval ... surtout quand t'es a pied , a pousser une charrette chargée comme un mulet jusquà ne plus voir devant soit , on pousse on rage on peste et on dors le jour quand les autres peuvent gagner des écus en bricolant a droite a gauche sans trop de soucis , c'est dur la vie de Géant du Jok' , car t'es un monstre de 2m15 et plus de 130 kilogrammes donc on se dit que pour toi a part un Ours ou la montagne elle-même , ya rien qui tarrête et comme ta un égo plus gros que la charrette , bah tu pousses , puis tu pousses longtemps , pendant que tous dorment sur leur chevaux ... sauf pour le Jok qui se planque dans les sacs , il le voit mais il ne dit rien , il lui doit la vie alors il pousse fort et dur , il entends les chevaux partir au galop en piaffant de bonheur , c'est qu'on doit s'approcher de Belley se dit notre ami et pour le coup , il a pas tort , le Jok dors encore car la lune est haute ... Et la neige aussi mais sa nempêche rien quand on est le Géant du Jok', il ne traine pas car il sait que Loïc est mal en point et que lui aussi ne se plaint point !
Sur le dévers il aperçoit la fumée des chaumières et ça , ça remonte le moral après des jours et des jours de marche forcée mais acceptée avec force et bravoure , il sens l'odeur du four qui tourne a plein de pain alors il augmente la cadence sans violence mais le Jok s'en plaint lui , sa secoue trop pour lui mais pour le Géant , un bon vieux " Rin n'a fout' " des familles lorsqu'il envoi du bois et pour cause , on rentre a la maison , rien que pour ça il se sanglerai la charrette dans le dos pour galoper devant et rentrer plus vite encore que prévu mais pas sur que la charrette survive a ce traitement la , sans parler du Jok !!!
Bebert [Au bord du fleuve, près du port]
Le soleil avait déjà bien entamé sa descente, sa chaleur se faisait de moins en moins ressentir et bientôt la lune et les étoiles allaient prendre la relève. Et pourtant, le ciel ne donnait pas de nouvelles au petit Bebert. Pas de pigeon, tant attendu toute la journée, pas de messager, rien. C'était la première fois que ça lui arrivait, seul, depuis tellement longtemps qu'il n'arrive pas à s'en souvenir. Il sait que les routes sont dangereuses, mais pourtant il se refuse à imaginer le pire. Ptete que le pigeon a trop froid pour voler, ptete que lui aussi s'est perdu en route. Sans doute, tard la nuit les questions auront leures réponses. Mais en attendant, le petit tournait en rond, angoissé, apeuré, repensant à ce que la jeune fille qu'il avait rencontrée quelques jours auparavant lui avait prédit. Lui qui ne croyait en rien, ou du moins qu'en ce qu'il était amené à comprendre, commençait à haïr des dieux dont il ignorait totalement l'existence y a encore un mois.
Mais hors de question pour lui de se laisser abattre, non il avait connu pire et ce n'est pas maintenant qu'il allait faiblir. Il se ramassa pour prendre quelques cailloux qu'il jeta de toutes ses forces dans l'eau, comme s'il combattait quelque chose d'invisible. Plus les pierres se succédaient et plus le doute et la crainte laissaient place à l'amusement et le divertissement. Le combat s'était transformé en concours qu'il disputait avec lui même. Les tirs se faisaient de plus en plus à raz le sol au fur et à mesure qu'il remarquait des ricochets se former.
1....2....3....4. Encore! 1.....2....3.....4....5! Allez allez encore plus loin!
Il profitera de ce moment jusqu'à ce que la nuit se fasse trop sombre pour qu'il puisse encore compter, se reposant son bras quelques minutes par moment pour récupérer. Ce soir, il dormira là où il pourra, ptete qu'à l'auberge on aura pitié de lui.
Eithann
[ En foret a la recherche d'un jeu pour Lui ]
Dur de trouver quelqu'un a sa taille , dur de se faire le cuir avec des types qui font a peine la moitié de vous , dur de faire sans les sangliers qu'on croise habituellement , on lui a dit qu'ici on avait plus gros plus grand et plus fort que lui , lui n'y croyait pas , depuis qu'il a atteint sa taille maximale , rien ne l'égal ou le dépasse de près ou de loin , on ne fait pas plus que lui mais il parait qu'il existe plus mieux et encore ...
Il part donc en forêt tôt ce matin de Février , le soleil pointe a peine son nez que l'Homme qui parfois se rapproche plus de l'Animal que d'autre chose part sur ses deux pattes pour ne pas surprendre le peu de populace qu'il pourrait croiser ou encore les quelques charrettes qu'il pourrait rencontrer , encore une ou deux lieues et la forêt sera a lui , il en profite pour manger sa demi miche de pain et son morceau de viande acheté la veille au marché , ou bien chapardé dans les réserves d'une auberge ... Dans le doute , on s'abstient qu'il parait ...
Plus de charrettes , plus de peuple qui pourrait crier a la Bête du Gévaudan égarée ou quoi que se soit , il peux donc descendre sur ses quatre pattes , se rapprocher du sol et de la terre tout en profitant du calme général pour laisser échapper son grognement , quitte a venir , autant prévenir qu'on arrive ...
Grrrrowwwwwarrrr !!!
S'en suis son départ a petite vitesse de trot au travers des bois a renifler , chercher un trace qui pourrait le mener a Lui , Lui qui est soit disant plus gros , plus grand et plus fort que le Géant du Jok , il a faim de Lui , de le rencontrer , de le voir , de savoir si ce qu'on raconte est vrai , de savoir si au moins il existe ...
Une série d'arbres griffés , pas très profondément , certainement un cerf ... sa fera un bon échauffement vu le froid qu'il fait , la traque commence , une laissée indique qu'il était la il y a peu de temps , très peu de temps a la chaleur qui en émane , il accélère le pas , trotte plus vite , retourne des mottes de terres a la recherche de l'animal qui le réchauffera ...
Lolo87 [ Aux pieds des remparts]
Le blond avait attendu ce parchemin, celui qui dirait on part.
Et il était arrivé ... enfin!
Le moment était venu et tout était prêt,
il avait même fait des provisions c'est dire!
La nuit était froide et le sol recouvert de neige craquait étrangement sous les charrettes,
la neige Loïc ne l'avait jamais vraiment apprécié, ni le froid dailleurs.
Mais ce soir le blond souriait il quittait cette ville, celle qu'il avait détesté dés la première journée,
mais il était resté pour une brune, pour une lettre qui devrait arriver un jour.
Et puis ce soir Piv était avec eux, raison de plus pour sourire, la petite tête blonde chevauchait déjà loin devant.
L'autre brune était aussi là et il la suivrait ce soir, après tout il avait un boulo de surveillance à faire!
Le cuistot râlait de pas avoir assez de place pour les chaudrons,
Loïc se mit à rêver du lapin promis et tant attendu.
Kachina arriva pour lancé le départ,
l'homme du sud lui lança une gourde d'Armagnac, il l'avait gardé pour une exception et cette soirée serait exceptionnelle,
exceptionnellement quoi il ne savait pas encore mais il trouverait bientot!
Un sourire au groupe et l'ordre fut lancé,
il talonna doucement Epona et la belle jument se mis en route.
Elias_romanov [Un autre jour]
Le crâne dElias tambourinait un peu ce matin là, alors quil déposait son sac dans la maisonnette. Une bouteille deau de vie lui avait tenu compagnie pendant la nuit, et sans surprise, le réveil fut à la hauteur de lécart commis. Il aurait pu passer la journée à comater dans le lit en se plaignant, mais il avait des projets.
Il avait ainsi trouvé une maisonnette à louer, dans les faubourgs de Belley, et décidé de sy installer quelques temps. Le métier de tailleur nimposant pas de se promener avec une enclume ou un four à pain, il pouvait ainsi réaliser des commandes sans sinquiéter de la logistique. Il ny avait bien que les tissus à sinquiéter, mais Chambéry nétait guère loin pour lui fournir ce dont il aurait besoin.
Par chance, les prix de la cité savoyarde nétaient pas ceux que Paris, et il avait besoin de calme et despace, ce que ne pouvait pas lui fournir une chambre dauberge. De toute manière, cétait vraisemblablement temporaire. Le jeune tailleur savait quil devrait retourner à Paris dici quelques semaines, pour livrer la tenue au Louvre, et après, qui savait où il irait ?
Les pièces du bas étant celles de vie, sobrement meublées, et deux chambres à létage, ce qui suffisait parfaitement à Elias. La chambre la plus lumineuse fut réservée à la couture, avec des tréteaux pour composer un grand plan de travail, et déjà il fallait envisager le patron pour habiller Rosalinde : réaliser le métrage, choisir les matières des tissus, les couleurs des fils, des lacets.
Les fenêtres ouvertes laissaient entrer les rumeurs du printemps naissant, et il faisait assez doux pour quElias ne sinquiète pas de sa santé, à laisser les courants dair aérer la petite maison.