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[RP] Lapin Cauvissonnais & félin Boissiérois

Jenifaelr
[Hors du temps, un soir d’octobre, avant le 27.]

La jeune femme s'ennuyait. Jenifael se mit à arpenter le château de Boissières en Vaunage. Vêtu d'une simple robe blanche, une robe vaporeuse, glissant sur sa silhouette élancée, des manches fendues et dévoilant ses avant-bras, taillader anciennement par sa dague effilée et coupante. Sa chevelure blonde vénitienne laisser libre, ondulant doucement, ses yeux claire pétillant. les pieds nue de la jeune femme semblent glisser sur le sol, elle est féline. Elle est monter sur le toit, là où s'organiserais la défense du château si celui-ci était attaqué. Elle se pencha un peu, s'appuyant au garde-fou, observant le vide. Autrefois, beaucoup connaissait sa nature rêveuse, aujourd'hui celle-ci c'était terrée désormais. Autrefois, ses amis, son entourage connaissait sa non-crainte de la mort, du vide, sa fascination pour les étoiles et le sang, ainsi que son rêve d'une vie heureuse avec l'homme qu'elle aimer.
Où était passé cette gamine rêveuse, amoureuse, innocente et pleine de vie?
Pourquoi avait-elle laisser place à cette femme, distante, dégoûté de l'amour et reniant ses rêves ou désespérant ceux qui étaient aujourd'hui se qu'elle était autrefois?
Elle fit un pas en arrière, s'éloignant du vide, c'est son agilité à grimper partout qui avait fallut le surnom de singe à Jenifael, elle ferma les yeux et vit ses deux amies. L'une brune, l'autre blonde, aujourd'hui défunte.

Elle fit le tour, avec précaution, laissant le froid de la pierre rester plus longtemps sous ses pieds. Puis après un dernier coup d’œil sur les étoiles elle retourna à l'intérieure, sur la troisième tour, carré et haute permettant de surveiller l'entrée, aussi bien que de défendre le petit château au besoin. Elle arpenta ensuite d'abord les appartements, tout le petit monde dormait et elle passa silencieusement devant, ensuite elle descendit, se fût le tour de l'étage en dessous, les chambres des invités, plus petites, à peine plus nombreuses que les privés, elle descendit encore pour se retrouver dans la salle d'entraînement et l'armurerie. Elle y entra pour avoir un sourire qui naquit sur ses lèvres, elle vit toutes les armes accumulé par ses amants. Hache nordique, lames, épées, elle avait aimé un forgeron, alors les armes ... Puis la jeune femme sortie pour se retrouver dans la cours, au milieu, entre les deux bâtiments où se trouvait la plupart des choses essentiel, un autre bâtiment, formant le U du château. Un bâtiment inutile aux yeux de certains, mais Jenifael l'avait fait emménager spécialement pour retrouver Florence. Les termes. Ses termes. Elle alla dans l'autre bâtiment - celui qui était utile - et se rendit aux cuisines, là elle attrapa un quignon traînant et croqua dedans, avant de continuer sa route, coûtons en main. Elle alla dans les salles à côté, tout d'abord l'imposante salle à manger, elle pris l'escalier, pour se retrouver dans ce qui pourrait servir de salle de réception, si celle-ci n'était pas dans un désordre perpétuel. Les objets étaient légèrement poussiéreux, elle n'utilisait pas cette salle et continua dans l'escalier, pour arriver à la bibliothèque, parfumer lourdement de cette odeur propre au papier, à la cire et la poussière. Les bougies étaient éloigné des livres et ne brûlaient pas, c'est la lueur lunaire qui éclairais la pièce. Généralement il fallait apporter sa propre lumière pour l'allumer, Jenifael passa devant les gros volumes, avec inscrit dessus, de nombreux noms finissant par les trois lettres " VdR " ses ancêtres, ou du moins une partie avait tenté de posé sur papier leurs aventures, elle-même le faisait et sa sœur aussi. Parfois il lui arriver d'ouvrir ces volumes pour en parcourir les pages, elle avisa le fauteuil placé près d'une table et le poussa près de la fenêtre plutôt. Puis parce que les Vitalis adorait le vin, partout ils en cachaient, non loin d'étagères, plusieurs bouteilles, elle en pris une, l'ouvrit et s'installa sur le grand fauteuil, on aurait pu tenir à deux dedans, et elle se mit en boule, buvant sa bouteille de vin, observant la nuit, observant les appartements en face, elle s’endormirait sur se fauteuil, bouteille en main ou au sol.

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Jenifaelr
[Novembre. Le 2 de l'an 1461]

La Vitalis est revenue du Mussidanais. Alors qu'elle est dans la bibliothèque de Boissières, elle relis un manuscrit : " Lisabelle Vitalis da Roma " puis ajouter, plus récent : " & Corleone " sur les dernières pages sont dessiner plusieurs portraits plutôt rapide. Dans un ordre décroissant, le plus vieux étant le premier puis ensuite vint les plus jeunes jusqu'à une petite fille à l'air innocente et l’œil brillant. Elle s'arrête sur un des portraits, adolescente même sur se portrait en noir, on distingue la magnificence de ces yeux, le noir de ses cheveux et les lèvres rosé. Il y à également un autre portrait, où l'on n'a pas pu la séparé de son grand amour, Luigi Corleone. Jenifael sourit et une larme se fait, sa main est posé sur le portrait seule de sa mère. Elle pense à sa sœur qui n'a jamais connut réellement longtemps leurs somptueuse mère. Elle avise les traits, la chevelure, les yeux et son talent pour la camouflage, ou plutôt ses leçons sur celui-ci lui reviennent à l'esprit. Elle ferma le manuscrit et lui redonna sa place, à côté de celui de Luigi Corleone. Puis elle se précipita aux cuisines, deux étages plus bas, il lui fallait traverser la grande salle à manger puis la voilà. Elle s'approcha du garde-manger et alla sans réfléchir devant un placard. Un placard que les domestiques avaient interdiction d'approcher. Celui-ci contenait des poisons et diverse lotions ou ingrédients mystérieux utiliser par la jeune femme pour empoisonner ou soigner d'un poison, tout dépendait en faite. Il y avait diverse choses, qui plutôt que de servir à se faire belle, lui servait à se changer pour se fondre en une autre personne. Elle attrapa quelques ingrédient, puis retourna à la cuisine et se mit à faire sa ... cuisine. Couper, frire, mélanger, écraser, elle obtenue au final une espèce de pâte sombre, qui lui colorait les doigts. Elle inspira, l'odeur n'était pas appétissante.

Elle s'installa à la longue table de la cuisine et observa un peu la mixture, elle détacha ses longs cheveux blond vénitien et se mit à passer la pâte, mèche à mèche, de la pointe à la racine. Une fois, les longues mèches, entièrement couverte, ou presque, elle les rassembla sur sa tête en une choucroute étrange, destiné à éloigné la pâte colorante de ses vêtements. Elle resta ainsi de longues minutes, faisant attention à garder la tête droite, elle nettoya le récipient avec de l'eau déjà un peu sale, celle-ci se colora d'un noir profond. Elle s'inquiéta et si il y avait trop de pigments sombre? Ou pas assez? Elle soupira, et bientôt eu les cheveux sec, la pâte pratiquement sèche également, alla jusqu'aux termes, elle y trouva l'eau claire des grands bains et s'installant devant le miroir, se mit à se peigner les cheveux, laissant la pâte, tomber de manière peu ragoûtante elle eu une grimace. Une fois la plupart au sol, elle retira sa robe, restant en chainse et pris un sceau, qu'elle remplit d'eau du bain et se la vida sur la tête, près d'une canalisation. Se retrouvant comme nue, puisque vêtu de sa chainse, trempé, elle soupira, observa ses cheveux, ceux-ci étaient toujours noir, elle recoiffa avec soin cette fois ses cheveux, qui retrouvèrent petit à petit leurs habituelle douceur et finesse propre aux cheveux.

Puis elle nettoya, rangea, remit sa robe, et ses ondulation séchèrent doucement. Au bout d'une heure elle regarda son reflet dans le miroir. Des ondulations entre brune et marron, pas les plus noir que l'on est pu voir, mais ses cheveux étaient plus foncés quand même. Elle les regarda, ses reflets vénitiens semblaient transparaître même au travers de cette couleur. Ses yeux bleu étaient pétillant, elle sourit, si semblable à la Sanglante sa feu mère.

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--Anitha.
[ 5 novembre 1461]



La Rital venait il y a peu de se faire adouber par Signore le Borgne lui jurant ainsi loyauté, peu importe si cette promesse, cette parole ne correspondait pas forcément aux engagements intérieur de la Blonde, elle qui ne jurait fidélité que à elle, qui ne voulait pas s'attacher. Quand on ne connait pas son passé s'attacher n'était pas chose facile, car il fallait selon t-elle se connaitre avant tout.

Bref après une journée de cogitage intensif la Rital partit direction la Boissières, elle avait besoin de voir sa famille, la famille nouvellement retrouvée, cette part du passé qui était visible est connu pour Anitha. Elle en avait plus que besoin car quand elle faisait le bilan de ces derniers mois, cela lui donnait le vertige, et une peur intérieur envahissait ses entrailles, une peur inconnu jusque la pour cette italienne. Elle s'était installée à Auch où elle avait fait des rencontre dont celle de son tendre Padoo, mais le mot malédiction lui revenait sans cesse en tête, tous hommes à qui sa soeur ou elle même s'accrochait mourraient, c'est ce qui s'était passé pour ANitha, Ulv cet homme qu'elle aimait tant était mort il y a quelques mois de cela dans ses bras. Le bonheur n'était pas fait pour les soeur Vitalis, la Rital avait aussi perdu son enfant, cette disparition l'avait plus qu'affecté et avait totalement changé son comportement, autre fois joyeuse, rieuse, elle était devenue froide.
Mais le bonheur était de retour, et elle avait peur, peur de se bruler d'avantage, peur de souffrir de nouveau... Il était donc temps e venir souffler et oublier chez sa consanguine.

La Rital arriva à petit trot à la Broissières, sur la monture que son suzerain, Signore le Borgne, lui avait offert pour cet adoubement. Une belle monture à la robe couleur beige, une belle bête puissante, sauvage, comme à l'image du nouveau chevalier. Elle posa pied à terre aux grilles faisant annoncer son arrivée, la blonde donna sa monture à un jeune homme et alla directement dans le salon, où l'antre était animée de flamme.

Debout devant celui ci un verre de rouge dans sa dextre, la Rital laissait divaguer son esprit au rythme des flammes, son bras replié sur le rebord le front posé sur son avant bras, songeuse voila ce qu'elle était. C'est sans un mot que la blonde attendit la maitresse de ces lieux.
Jenifaelr
La jeune femme vit arrivée l'une des domestiques occitane engagée dans la bibliothèque. Elle lui réclama sa présence, Anitha était présente, la Vitalis descendit alors pour se rendre dans le bâtiment du centre. Sa sœur était allée dans le salon style italien, au-dessus des bains. Celui-ci était plutôt ouvert, en faite, cette partie avait était la plus complexe à réalisé pour les ouvriers.
Jenifael entra donc, vêtu d'une robe simple mais rouge comme le sang, ses cheveux nouvellement bruns, laisser libre, légèrement gonflant à cause des ondulations, les yeux bleu et brillant, elle ressemblait à la sublime Lisabelle feu sa mère.


"- Désolé ma douce Ani, j'était en train de penser. Tu va bien? "

La jeune femme, vint déposer une bise sur la joue de sa grande sœur, resté blonde. Elle s'installa sur le fauteuil face à Anitha et croisant les bras sur ses genoux et attendit les premières paroles de sa consanguine.
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Jenifaelr
[Le 24 novembre 1461]

La jeune femme, était en train de brosser ses longs cheveux, devenue bruns, dans les bains. Elle les peigna encore et encore. Le mélange qu'elle avait passé sur sa chevelure avait commencer à se retirer, elle retira ses vêtements et plongea, doucement dans l'eau chaude et se mit à frotter les mèches. L'eau se mit à changer de couleur, petit à petit, devenant plus sombre. Elle continua à peigner, petit à petit et vit ses cheveux passé du brun délavé, à son éclatant et sublime blond vénitien. Elle frotta sa peau avec diverse huiles parfumé, comme elle adorer. La Dame de Boissières laissa également couler des larmes le long de ses joues. Elle s'installa sur le rebord du bassin et regarda le lieu. Sans Jehanne elle n'aurait pas cela, elle accepter donc sans broncher un mariage. La Rose du Languedoc sortie du bain, se sécha et remit ses vêtements, les cheveux trempés, elle les essora puis les mit dans une linge épais, pour ensuite se rendre dans la bibliothèque, dans l'aile à côté et deux étages plus haut. Elle écrivit simplement une lettre.
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Jenifaelr
[Le 1 décembre 1461]

La Vitalis était dans une pièce allumée grâce à de nombreuses bougies, la porte était fermé, assise, elle observer le mur face à elle. Sur celui-ci divers tableaux, le premier représentant l'aînée des Vitalis, le suivant, le premier amour de la jeune femme, le dernier, le second amour de la jeune femme. Celui pour qui son âme se consumer encore. Si les plans de la Vicomtesse fonctionnaient, elle se retrouverait bientôt marié et un frisson de tristesse. Elle reste longtemps le regard rivé sur le tableau du brun et elle dit simplement :

"- Félicitation Nat', ta fille à eu un an de plus, aujourd'hui. Voilà le même nombres d'années qu'Orly est morte ... "

Elle se mit en boule. Puis soudainement releva la tête, la porte c'était ouverte. Voilà un de ses mercenaires qui s'approcha, il ferma la porte. Un secret bien gardé se déroule alors. Il entoure ses immense bras autour de la jeune femme, et la caresse légèrement, pour la consoler. Le brun aux yeux d'or, se mit à fredonner un air apaisant à la jeune femme. A son poignet, un symbole tatoué, tous les mercenaires de la jeune femme le portait. Ils était trois et bien qu'ils avaient d'autres contrats, la blondinette était le principale. Vêtue d'une tenue de deuil, noir il entreprit de la délacer légèrement et d'y glisser sa main chaude, sur le ventre de la jeune femme, elle le laissa faire, puis l'observa. Les yeux bleu de l'italienne étaient remplit de larmes, lorsqu'elle lui dit :

"- Grazie "

Merci à toi, merci de me consoler et d'être attentionné. Ils étaient dans une pièce secrète, il existaient au château de Boissières, deux passages secrets et une pièce secrète, le premier passage, menait au village et posséder une bifurcation dans la forêt. Le second menait au château Vicomtal. C'était dans cette pièce qu'elle avait enfermé son cœur, dans cette pièce que le géant la prenait dans ses bras, uniquement dans cette pièce.

La faccia nascota, la face sombre. Jenifael est à double personnalité.

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--Spirit_vz
[6 Décembre 1461]

Père et fille se trouvait sur une chariote brinquebalante en direction de l'Ouest. D'Uzès il voguait à travers plaines pour rejoindre une amie à eux. Tremblotant derrière la charrette que conduisait un valet embauché pour le trajet, la môme regardait le paysage avec ses grands yeux ébahis. Elle avait toujours adoré voyager. Elle aimait le plein air, voir des nouveaux paysages - et ceux-ci étaient ô combien différent de ceux de son enfance bourguignonne et spinalienne. Elle entendait son ami imaginaire 'Naïc à côté d'elle, râler, parce que lui détestait les routes. Un sourire amusé flottait sur ses lèvres enfantines, et elle ne répondait pas, se contentant de serrer la main imaginaire - ou plutôt le rebord de la chariote pour calmer son ami, ou effacer son manque de lui.

Ils avançaient, avançaient, secouer comme des puces, ou des sacs à patate lorsque subitement crac boum uuuh ! la môme tombe littéralement de la chariote qui vient de perdre une roue qui s'échappe bien loin dans le ravin en dessous. Impossible d'aller la chercher pour la récupérer. Et Spirit s'est bien écorché genoux et mains en se rattrapant comme elle pouvait. Deux petites larmes de frayeur coulent le long de sa joue. Elle attend qu'on vienne la chercher. Son père accourt d'ailleurs. Elle finit - sans grande surprise - dans ses bras, à enserrer son cou de ses petits bras avant de lâcher, un peu honteuse :


Papa, ... J'suis toute sale du coup... J'peux pas voyager comme ça... c'est cracra ! En plus comment qu'on va faire, t'as vu la roue... elle est touuuuut là-bas !

Et de montrer le bout de bois fautif du bout du doigt. Heureusement, son père ayant toujours de bonnes idées, la console, et l'emporte. Un pas, deux pas, trois pas. Et la connerie spiritienne est lâchée dans une exclamation grotesque :

Tu veux y aller à pied ?! Hé, mais et nos affaires ?!

Le rire salvateur arrive enfin, suite à la réponse paternelle. L'enfant est reposée au sol, et la main dans celle de son père, les voilà tous deux qui avancent en direction vers une grande bâtisse qu'on leur a indiqué. Son père a l'air plutôt serein ce qui rassure la petite. Ils avancent, avancent, avancent encore... Elle ne paraissait pas si loin que ça cette demeure à première vue, et pfffiou qu'Est-ce qu'elle est loin en réalité ! Les petites jambes d'Anna, écorchées, la font légèrement souffrir, mais la môme ne pipe mot. Souvenir de son enfance auprès de sa mère. Enfin, tous deux arrivent, se présentent comme ils peuvent, frappent, attendent. Et tout le monde sait que Spirit n'est pas patiente le moins du monde. Ce qui donne un :

Mais Papa ?! on est où ? On fait quoi là ? C'est chez qui ? Tu connais ? Tu veux lui d'mander quoi ? T'es sûre que le valet va pas nous voler toutes nos affaires ?

La petite blonde, toute frêle, de 7 ans qui en paraît 5 de par sa taille, aux grands yeux bleus, mimétisme quasiment parfait de son père en femme, regarde son papa chéri. Sa jupe beige légèrement trouée aux genoux, sa chemise rouge préférée salie, et ses mains toute égratignée. Tableau extrêmement pathétique - qu'on se le dise ! Il n'y a plus qu'à attendre la sauveuse du jour.

Jenifaelr
[Le 6 décembre 1461]

La jeune femme, fût prévenu que quelqu'un demander à la voir, à la porte de Boissières. L'un des domestiques avait déjà fait entré les personnes, dans la cours du petit château carré, puis dans la grande salle à manger. Deux gamines jouaient dedans. L'une blonde vénitienne, des yeux d'un étonnant et sublime bleu, la seconde, brune les yeux d'un étrange gris. Les deux avaient le même âge, pourtant la blonde semblait plus âgé, elle était simplement plus grande. Elles courraient après un félin blanc, aux yeux d'eau, lorsque la Vitalis de dix-huit ans arriva.

"- Ragazze ! "

Posent ensuite les yeux sur les arrivants, elle dit simplement, ne les reconnaissant pas.

"- Je suis Jenifael Lisbeth Vitalis da Roma, Dame de Boissières et Intendante de Cauvisson, que pouvons-nous pour vous? "

Ses filles, arrêtèrent le chahut, après l'ordre maternelle, la jeune femme était vêtu d'une cotte simple, beige, souligné d'or. Une tresse épis de blé sur l'épaule, montrant fièrement sa blondeur vénitienne. Ses aigue-marine détaillèrent les arrivants.

Ragazze = filles

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--Ernst
[Le 6 décembre 1461]


Le père et la fille avaient été accueillis par un domestique. La cour castrale fut traversée assez rapidement, bien que les yeux des von Z s'étaient promenés un peu partout autour d'eux. Ils furent ensuite amenés dans un grande salle. Les deux enfants qui y jouaient ne les remarquèrent pas, probablement habitués à recevoir du monde.

La maîtresse de maison fit enfin son apparition. Son accent italien fit s'esquisser un sourire sur le visage du rhénan. Il avait toujours aimé les consonances transalpines. Ernst la trouva gracieuse, élégante. Le regard du rhénan se fit un peu plus insistant. Il n'était qu'homme et l'homme est une bien faible créature.

Puis, le nom de leur hôte providentiel résonna dans l'espace aéré du salon. Ernst eut un moment d'hésitation. Instant très court pendant lequel ses souvenirs d'enfance refirent surface. Il ne put que balbutier un léger :

- Jeni ...

Le temps de se remémorer tous ses souvenirs, il reprit constance. Ernst se redressa. Il avança d'un pas et, comme pour mieux ramener le passé à la vie, il força légèrement son accent natal.

- Je suis Ernst, Ernst von Zweischneidig.

Ernst laissa ces quelques mots en suspend. Se rappellerait-elle de ce cousin perdu de vue depuis un temps à la fois si court et trop long?
Jenifaelr
La jeune femme, observa l'homme face à elle, le visage lui était peut-être familier, mais entre les paysans croisé lors de ses tournées de la Vicomté, sa famille, ses amis, les tavernes, les voyageurs, elle n'avait pas tout le monde en mémoire. Elle écouta à peine le balbutiement, se prépara à lui lancer un sec : " parlez ! " mais l’inconnu la devança.

- Je suis Ernst, Ernst von Zweischneidig.

La jeune femme retint sa bouche, qui menaça de s'ouvrir en un inélégant "O" . Les aigue-marine se posèrent sur l'enfant et le cousin puis elle annonça fort à la brunette, caché dans un coin de la pièce.

"- Rosa, on à des invités ce soir ! Fait préparer une chambre au bon étage, les termes et un beau repas digne de nos origines ! "

Puis à l'adresse des invités :

"- Ravie de revoir un de nos cousins ! Soyez le bienvenu. Je vous présente mes propres filles, Chloé Lisbeth Vitalis da Roma-Corleone et Mélénia Lisbeth Vitalis da Roma-Corleone. "

Les deux gamines s'inclinèrent puis détaillèrent la fillette présente avec l'homme.Elles s'approchèrent, pas farouches et lui demandèrent son prénom, en italien, puis en français.

"- Alors cousin? Que voulez-vous? Vous resterez une nuit n'est-ce pas? "

Elle accorda aux yeux masculin, un regard plein de sens : " restez ! restez ! restez ! Oh ouiiii ! " la jeune femme était pire qu'une gamine et c'était peut-être cette air innocent et taquin qui séduisait les hommes. Après tout, elle en avait séduit plus d'un, avec délice, avec plaisir et passion, mais ces hommes avaient aussi apporter à la jeune femme désespoir et malheurs.
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--Ernst
L'accueil de sa cousine, rassura Ernst. Certes, ils ne s'étaient pas vu depuis de nombreuses mais, au moins, ils ne s'étaient pas oubliés. Ils avaient changé, le temps aidant. Ils avaient mûri, grandit, vieillit en somme. Cela n'avait rien de gratifiant mais, en la regardant, Ernst se dit Jenifael était devenue une vraie femme. Il se mit à sourire lorsque les petites filles vinrent les voir, Anna et lui. Il entreprit de répondre à leur question. Il ne maîtrisait pas toutes les subtilités de l'italien mais le français, ça, ça allait. Oh bien sûr, il avait déjà parlé la langue de Rome ou, tout de moins, l'avait-il baragouiné dans son enfance. Avec le temps et les affaires, il avait appris à parler un tout autre langage. Pour cette fois, les prénoms ne nécessiteraient pas de langue particulière.

Je m'appelle Ernst et voici ma fille Anna Ciliène.

Puis il se redressa et répondit à Jenifael.

Ce sera avec plaisir. Notre attelage a brisé une de ses roues et je crains qu'il ne puisse être réparé avant demain. Ton hospitalité est la bien venue.

Comment aurait-il pu résisté après un accueil si chaleureux et ce regard insistant?
Jenifaelr
La jeune femme ne put s'empêcher de laisser échapper un soupire joyeux. Ses yeux doux avaient parfaitement fonctionné ! Chouette, chouette chouette ! La blonde vénitienne annonça :

"- Ravie jeune fille ! On va faire réparer ça, il y à bien un ou deux Languedociens dans ceux que j'ai engagé qui serons capable d'un miracle pour votre roue "

Un sourire charmeur née donc sur ses lèvres, avant de continuer, en partant cette fois-ci vers une grande porte de bois, ils atterrirent dans une grande salle de bain, avec un beau bassin au milieu, de l'eau chaude, commencer à être mise dans le bassin en mosaïque. Elle monta les marches, d'un grand escalier, ses filles suivaient et elle espérée que les deux autres aussi. Elle arriva au salon à la Florentine. Il était spacieux, plutôt ouvert, agrémenter d'espace agréable, lumineux et chaud. Elle sortie une bouteille de vin sortie des cuves Vitalis, ainsi qu'une bouteille d'eau pétillante.

"- Vous voulez boire? Vin? Eau? Rouge? Blanc?"

La blonde avait du vin caché dans tout le château, c'était pas étonnant pour quelqu'un adorant le vin.
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--Ernst
Ernst s'inclina légèrement en signe de remerciement. Le souci de mobilité semblait se régler. Pour un journée qui semblait mal engagée, il trouva que, tout compte fait, la suite des événements était très agréable. Non seulement lui et sa fille faisaient une petite halte dans leur périple mais, de plus, il retrouvait sa cousine perdue de vue ... Et quelle cousine?

Je vous sais gré de votre aide. C'est très généreux de votre part.

Au sourire de Jenifael, Ernst rendit un autre tout aussi charmeur. Il se laissa entraîné à sa suite en prenant soin de garder Anna à ses côtés. Le rhénan admira le faste du décor avec grand intérêt. Le goût semblait être omniprésent et il ne put s'empêcher de s'approcher du bassin en mosaïque. Il était clair qu'il devait être bon de s'y tremper. Les escaliers furent gravi et le salon Florentin eu, à nouveau, le don de charmer le blond de l'Est. Un fin sourire éclaira son visage lorsque sa cousine lui offrit de boire un verre. Amoureux du vin qu'il était, il ne pouvait pas refuser une telle offre.

Je me laisserai bien tenté par un verre de vin rouge. Je ne doute pas qu'il vienne d'Italie et me papilles s'en réjouissent par avance.

Une belle cousine au sourire charmeur, un verre de vin, un décor de rêve, il n'en fallait pas plus pour que le rhénan se détende et se sente à son aise.
Jenifaelr
A croire que tous les italiens aimaient les mêmes choses. Les fillettes avaient emporté dans leurs bras, un chat blanc, aux yeux bleu, elles l'avait installé sur l'un des coussins et jouaient avec.

Elle déboucha la bouteille de rouge, sortie des vignobles familiaux et en servit deux verres. Avec un sourire, avant de s'installer.


"- Le bain coule en bas, pour vous, vous verrez, ils sont agréable "

Elle trempa les lèvres dans le vin, attendant une réponse de la petite, pour lui servir quelque chose. Puis elle demanda :

"- Racontez-moi cousin, que faite-vous désormais? Et que faite-vous ici? "
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--Ernst
Ernst esquissa un léger sourire en voyant les petites venir avec un chat et s'amuser avec. Lui préférait les chiens mais c'était son caractère nordique qui ressortait. Les danois, il les affectionnait. Il en possédait un d'ailleurs, prénommé ironiquement Caesar. Un sourire un peu plus large se détacha de son visage à l'évocation du bain. Pour un peu, il se serait laisser aller à imaginer Jenifael à ses côtés. Il chassa cette idée de sa tête et se recentra afin de lui parler.

Vous me voyez comblé. Un bain me fera le plus grand des biens.

Vint ensuite le moment où la cousine italienne lui demanda de parler de lui. Exercice pour lequel il éprouvait le plus grand mal. Il essaya, tant bien que mal, de répondre avec justesse et précision, bien qu'il en avait fait des choses, depuis tout ce temps.

Je suis ici pour ce que je fais de mieux depuis pas mal d'années maintenant, le commerce. Je suis surtout bercé dans le commerce des armes mais j'ai quelques contacts en orient qui me permettent de faire transiter des bijoux et autres luxes. Je voyage beaucoup. Enfin, moins maintenant, je préfère m'occuper de ma fille. J'ai plusieurs collaborateur que je paie grassement pour travailler à ma place. Et vous, très chère cousine, parlez-moi de vous. Vous êtes si radieuse. J'imagine que votre vie doit vous combler.
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