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[RP] Lapin Cauvissonnais & félin Boissiérois

Jenifaelr
Le sourcil fût hausser, le cousin se trompant totalement, elle eu un sourire. Jenifael était devenue dépressive, suite à une trahison de l'être aimé, puis à sa mort. Elle le détailla et s'imagina également un court instant avec, l'accompagnant dans le bain ,elle adorait les bains ! Forcément, elle est née à Florence, qui est une ville thermal.

"- Je ... ne suis pas heureuse, contrairement à se que vous semblez penser. "

Elle afficha un sincère sourire triste, puis continua :

"- Mes filles sont adorables, j'en est adopté une autres depuis quelques temps, j'ai réussi à obtenir le titre de Dame de Boissières en devenant Intendante de la Vicomté de Cauvisson, je suis jeune, plutôt belle, j'ai de l'argent, j'ai presque tout pour être heureuse, ne devinez-vous pas chère cousin ce qu'il pourrait me manquer, pour être combler? "

Les devinettes de se type, sont sa signature, que lui manque-t-il? Un homme à aimé, pour aimé et l'aider, le soutenir, partager avec lui ses soucis ou ses bonheurs. C'est se que le cœur d'une femme réclame.

"- Votre bain, sera bientôt prêt je pense, souhaitez-vous vous lavez seul ou avec votre fille? Voulez-vous d'autres vêtements? "

Bonne hôtesse de maison mais cuisinière pathétique ...
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--Spirit_vz
Tout allait beaucoup trop vite pour la petite tête blonde qui ne savait plus où elle se trouvait, en face de qui, comment quoi, ni pourquoi. Pour un peu elle en oubliait son prénom. Elle avait observé Jenifaël quand celle-ci se présenta. Belle, incontestablement, mais Lilith gardait la primeur de l'engouement spiritien. L'italien lui rappelait les quelques mots de sa chère Gypsi, et lui tira un sourire. Etrange demeure où se regroupait nombreux souvenirs de la petite blonde aux grands yeux bleus. Elle n'aperçut les fillettes que lorsque celles-ci s'approchèrent d'elle. L'italien - bien qu'en connaissant certains mots pour en avoir entendu parfois dans son enfance de la bouche de la meilleure amie de sa mère, la rendu confuse et pataude. La question en français fut davantage compris. C'est son père qui répondit pour elle, si bien que - ô miracle de la vie - Anna fut entièrement muette durant de bien longues minutes.

Sa "grande-cousine" avait l'air gentille. Quoi qu'impatiente elle semblait ravie d'avoir de la compagnie. Son père également semblait ravie de revoir sa cousine. Et les fillettes semblaient actives. L'accueil était accueillant, personne ne pouvait en douter. Comme personne ne remarqua d'ailleurs la tenue de l'enfant, ni ses blessures guerre. Les écorchures sur ses mains et ses genoux lui faisaient mal. Elle avait connu pire, assurément. Si bien qu'elle ne disait rien, se souvenant de la rigueur maternelle. Ne pas se plaindre pour rien. Alors Anna cachait ses mains comme elle le pouvait. Elle suivit toute la troupe dans les escaliers, s'arrangeant pour ne surtout pas se faire remarquer. Anna était intimidée. Et quand Anna était intimidée, sa curiosité disparaissait totalement, pour laisser place à ce fantôme d'elle-même, cette pureté de discrétion, faite de silence et de transparence que sa Mère lui avait si rigoureusement appris. Elle savait s'effacer à la perfection. A la proposition de boire, elle se contenta muettement de secouer la tête avec un sourire de remerciement.

Les adultes étant tout à la joie de se retrouver, et chacun de briser la monotonie qui semblait subitement emplir leur vie se mirent à se raconter. Docilement, et toujours silencieuse, elle suivait les fillettes, en s'approchant du chat, ne pouvant pas le caresser à cause de ses mains rougies, caillouteuses et sales. Quand ses cousines éloignées lui posaient des questions, elle se contentait de répondre un murmure de oui, ou non, avec un sourire poli et timide. Ô comme elle aurait aimé que son Lénaïc soit là. Comme tout aurait été plus facile avec lui. Elle ne se serait pas sentie subitement aussi seule, bien qu'au milieu de cinq ou six personnes. Il aurait pris les devants pour rappeler ses blessures aux adultes, choses que jamais, ô grand jamais, elle ne ferait. Lénaïc l'aurait protéger, et se serait occuper d'elle avec espièglerie et tendresse. Einar aurait pu sauter à son secours. Son chevalier aurait parfaitement pu l'enlever, et l'emmener dehors, et déposer un doux baiser sur sa joue, pour la consoler, car Einar voyait toujours quand Anna n'allait pas bien. Comme ses amis lui manquaient soudainement. Et si Atro, Zac, et Lucie avait été là, rien n'aurait pareil. La grandeur et la richesse de cette demeure inconnue n'aurait pas frappé qu'elle. Elle aurait eu moins peur de se tromper dans l'étiquette, dans la façon de se comporter, puisque sa tante et son oncle n'était pas bien doués là-dedans non plus.

Mais elle se trouvait seule avec son père, tout entier dans son petit bonheur simple. La question sur le bain attira l'attention de l'enfant. Seul. Répond seul. Elle voulait rester seule. Elle n'avait pas la moindre envie de dire un mot - comme quoi tout arrive. Elle était fatiguée, lasse, et nostalgique. Elle se sentait seule et voulait se complaire dans cette solitude. Si aucun des adultes n'a oublié la condition de la petite demoiselle, Anna à l'imagination exacerbée par le petit choc et la frayeur précédente, interprète faits, gestes et paroles à sa façon. D'ailleurs, sans que personne ne la remarque, elle se retourne discrètement vers les escaliers. Les fillettes de Jeni reprenant leur jeu, sans se soucier de l'étrange muette spiritienne d'avantage - si elle veut venir, elle viendra ! et les deux adultes sont perdus dans leur conversation. Les escaliers regagnés, la mioche les descend aussi vite qu'elle le peut sur la pointe des pieds. Elle retourne à l'entrée, et retrouve l'extérieur de la demeure. Elle se met alors à courir à toute vitesse, reprenant la route faite quelques longues minutes plus tôt. Elle court elle court, la blondinette, la blondinette du bois d'Boulogn... ah nan c'pas elle.

Disparue de la demeure cousinesque, elle retrouve la chariote et le valet qui attend en surveillant les affaires qu'on vienne l'aider à tout transporter. C'est sans pleurer, qu'elle ouvre sa petite male personnelle, pour en sortir la poupée de Lana, sa poupée préférée, qu'elle a appelé Espérance. Elle la sert fortement contre elle, restant là, en se dandinant comme pour bercer sa poupée, ou endormir douleur et tristesse qui n'ont aucune raison d'exister. Mais Spirit a toujours eu une peur bleue de l'abandon, comme de la richesse. Seule la douceur de son père avait réussi à l'amadouer pour qu'elle accepte de vivre dans une grande maison vide de vie et d'animation. Elle respirait fortement, les yeux fermés pour tenter de retrouver son calme et sa quiétude. Ici, dehors, presque seule, 'Naïc pouvait apparaître et l'aider, la consoler en silence. Ici, dehors, presque seule, elle pouvait lui parler, sans choquer personne. Sans que personne ne la gronde parce qu'elle divaguait. Alors, elle en profitait. Tant de sa poupée que de son ami imaginaire. Elle l'entendait se moquer d'elle : "c'est trop nul les poupées !" mais ça lui faisait du bien. Il avait raison, c'était nul. Mais "Naïc n'était pas nul. Naïc était Naïc. Et elle en avait besoin plus que jamais. Elle voulait être seule, rien qu'avec lui. Elle alla s'asseoir, sa poupée salie dans les bras, derrière la charrette, du côté du ravin, et entrepris de bercer Espérance, tout en murmurant avec 'Naïc.


--Ernst
Elle n'était pas heureuse, la cousine italienne. Ernst se sentit gêné d'avoir mis les pieds dans un plat un peu trop glissant à son goût. Une légère grimace fit s'affaisser la commissure gauche de ses lèvres un bref instant. La suite semblait, néanmoins, plus réjouissante. Jenifael semblait s'en être bien sortie. Des enfants, un titre, des terres et de l'argent, que pouvait-on demander de plus? L'amour peut-être. En tout cas, c'était ce que semblait vouloir faire deviner la blonde vénitienne au blond rhénan. Ernst l'a détailla un bref instant. Elle lui semblait belle et désirable, probablement désirée même. Ernst se serait bien laisser tenter. D'abord le vin, puis le bain et après, laisser libre cours à son imagination. Il se demanda comment étaient ses soupirs. Ses pensées vagabondèrent vers une nuit de luxure dont il commençait à ressentir le manque. Un sourire qui se voulait charmeur éclaira son visage. Mais il fallut retourner à la réalité, au présent.

Jenifael lui demandait s'il voulait prendre se laver avec sa fille, s'il voulait d'autres vêtements. Ernst répondit simplement que, pour les vêtements, il avait ce qu'il fallait dans une malle et que, pour sa fille ... Sa fille ... Anna? Ou était-elle passée? Ernst tourna et vira dans tous les sens. Sa fille, envolée. Il regarda dans la directions des fillettes qui jouaient non loin sans voir la petite frimousse de sa blondinette tornade. Il fit quelques pas dans le vestibule. Puis ouvrit la porte avant de se retourner vers sa cousine.


Je reviens. Ne vous inquiétez pas.

Anna. Une seule possibilité, si elle n'était pas près de la demeure, elle était probablement repartie près de leurs bien, près du charriot. Anna. Ernst se mit à courrir. Il devait vérifier cette possibilité. Si elle n'était pas, où était -elle? Anna. L'enfant chérie. Quel idiot avait-il été. Faire des courbettes et du charme devant sa fille, l'ignorer presque.

Annaaaa !!!

Cri d'un père apeuré. Où es-tu? Le cœur battant, le souffle haletant, Ernst arriva à la charrette accidentée. Il s'arrêta, plia sous le souffle qui manquait. Les mains sur les genoux, le dos courbé, Ernst tentait, tant bien que mal de reprendre son respiration. Elle était là, petite fille berçant son enfance entre ses bras. Ernst attendit d'avoir reprit complètement contenance ou presque. Il s'avança et grimpa dans la charrette bancale. Le ravin ne le rassurait pas. Il préféra s'installer face à sa fille. Ce n'était pas le meilleur endroit qu'à cela ne tienne, il ferait avec. Il regarda sa fille avec tendresse pendant quelques secondes, quelques minutes peut-être allez savoir. Puis, il montra la poupée d'un geste du menton et dit d'une voix calme.

Elle est triste?

Psychologie et diplomatie. Ou peut-être rien de tout cela. Comprendre un enfant, interpréter ses non-dits, il n'y avait rien de facile là dedans. Ernst émettait de simples hypothèses. Celles d'un père célibataire qui se bat, voir se débat, afin de s'occuper de sa fille du mieux qu'il le peut. Si la poupée n'était pas triste, c'était très sûrement Anna. Le tout était d'entrer en contact. Si la réaction de sa fille l'avait surpris, il la comprenait malgré tout. Ces derniers temps avait été difficiles, autant pour l'un que pour l'autre. Un simple nuage de passage, comme ces nuages que l'on désigne ainsi à l'enfance pour signifier qu'ils ne seront plus là dans un instant, que la pluie va cesser et qu'il n'est pas besoin d'arrêter de jouer. Un simple nuage de passage.
Jenifaelr
La jeune femme suivit le cousin, lorsqu'il dit revenir. Discrètement, doucement, sans courir. Elle détester courir en robe. Le voyant s'arrêter, au loin, elle s'arrêta, observa la suite, il semblait maîtriser la situation, mais peut-être devrait-elle lui apprendre certaines choses lorsque les deux reviendraient. Elle retourna au château de Boissières, où les fillettes vinrent sauter dans les jupes de leurs mère. Puis les piaillements enfantin furent compris par la jeune femme. La fillette avait de petits bobos, d'après les deux énergumène et Jenifael se mordit la lèvre, comment n'avait-elle pas pu voir cela? Elle soupira avant de remercier ses filles en Italien. Elle se rendit dans la cuisine, où les deux la suivirent pour voir leurs mère, préparer un baume, avec des plantes. La domestique brune, Rosalie, râla avant que sa maîtresse ne réplique :

"- Rosa, tais-toi. Triti est médecin, il m'a appris à faire certaines choses et Ezio aussi lorsqu'il était de notre monde ! "

Elle fini de préparer le baume, un petit baume qui apaiserait un peu la fillette et ferait passer la douleur.

"- La chambre est prête? Le bain? Le repas sera prêt quand? "

L'autre Italienne répondit aux trois questions, d'un hochement de tête, puis d'un " Si " et enfin par un temps. Une fois les réponses satisfaisante obtenu, Jenifael retourna dans la salle où elle avait conduit son cousin et la petite fille, là où se trouvait le bain, elle y déposa le baume et alla chercher des vêtements pour les deux. A vu de nez, la fillette pouvait porter des vêtements un peu trop petit pour les deux siennes, elle sortie donc une tenue pour fillette et une sombre, pour le blond. Elle déposa le tout dans la salle, sur une petite table, à côté des divers huiles parfumée et des linges épais. Une chainse et une cape étaient là aussi, la première pour la petite et la seconde pour le cousin. Elle retourna ensuite s'installer dans la grande salle, dans laquelle les fillettes c'étaient remit à jouer, là où Ernst avait trouver les filles jouer.
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--Spirit_vz
Sans vraiment qu'elle s'en rende compte, son père l'avait rejoint. Silencieusement, il l'avait observé quelques secondes, et c'est seulement l'ombre qu'il faisait au dessus d'elle qui lui fit lever la tête et l'apercevoir alors qu'il lui demandait si elle était "triste". Incertaine quant à sa réponse, elle jeta un coup d'oeil à la place qu'occupait son ami imaginaire 'Naïc, une seconde auparavant, et qui avait disparu dès que son père, lui, était apparu. Le silence résista quelques secondes, le regard de Spirit oscillant entre son père et Espérance.

T'es pas resté avec ta cousine ?

Et de rebaisser le regard pour bercer sa poupée à nouveau, en se concentrant sur le visage de tissu qu'elle offrait. Une main vint remettre quelque petits mèches de cheveux derrière son oreille, tandis que fixant le ravin proche d'elle avant de reprendre tout doucement, pour tout de même répondre à la question de son père - parce qu'Anna n'était pas rancunnière.

Oui, elle était criste. Je l'avais laissé toute seule, c'est pas bien. Parce qu'elle connaît pas l'cocher, alors elle avait peur, elle se sentait abandonnée.

Paf, c'est dit. Dis papa, tu traduis la psychologie enfantine quand la môme projette sur sa poupée une image de ses propres tourments ? Un jour, elle apprendrait à ne plus avoir ridiculement peur que son père l'abandonne. Un jour, elle apprendrait que d'autres qu'elle pouvait capter son attention, sans pour autant qu'il l'oublie. Un jour qu'elle comprendait que l'amour n'était une relation qui excluait tous les autres. Qu'elle devait partager son Père. Mais c'était si difficile quand elle n'avait eu que si peu de temps à ses côtés. Quand il n'avait pu lui accorder que quelques journée de ci de là, en un an à peine. En un an maximum. Un soupir s'échappa de ses lèvres d'enfant, et elle se releva, en grimaçant, car ses genoux lui faisaient mal à chaque changement de position. 'Naïc avait disparu, il ne servait à rien de rester derrière cette charette. Elle refit donc le tour, et attendit que son père en descende, en demandant :

Je vais emmener Espérance. On va rester combien de temps ici ?

Serrant sa poupée de ses mains contre elle, pour cacher ses petites blessures de guerre, et en même temps montrer un peu de distance face à celui qu'elle aimait le plus au monde, elle fit un pas pour retourner en direction de la maison de la belle Jenifaël et de ses filles.

Je suis désolée, je voulais juste prendre Espérance. La dame doit nous attendre... C'est pas bien.

Et la puce de reprendre sa marche vers la dite maison. Son père suivrait non ? Son père savait-il en fait, d'où sa fille tenait cette poupée ? Et pourquoi portait-elle ce prénom ? Il était fort possible que non. Bien que l'histoire date de moins d'un an. Un simple nuage papa... Même si Anna trouvait qu'il y avait trop souvent de simples nuages. Tu sais papa, si tu me prends dans tes bras et que tu me sers fort, je te pardonne ! sauf si tu me fais mal aux genoux, là, je risque de faire la tête encore plus ! Pauvre Jeni qui rencontrait une Anna fugueuse, et muette, tout le contraire de son caractère habituel. Peut-être qu'un bon bain, et qu'une bonne nuit la rendrait à son naturel joyeux, bavard et chiant, mais adorable ? Peut-être...
--Ernst
Une légère tristesse marque le regard du père lorsque sa fille lui annonça la raison qui rendait la poupée triste. Depuis qu'il était monté dans cette charrette et qu'il s'était assis à ses côtés, il avait bien remarqué que la poupée représentait une image de sa propre fille. Pas besoin d'une longue expérience en tant que père. Se souvenir de sa propre enfance suffisait , parfois, à entrevoir les sentiments d'un enfant, qui plus est lorsqu'il s'agit de sa propre fille. L'histoire, dans sa globalité, est complexe et délicate, prise en étau entre les hésitations et les grandes déclarations d'amour. Tant de temps perdu, tant d'absences et cette envie, bien souvent, d'hurler à Dieu, de le supplier de remonter le cours du temps afin de tout recommencer. Les "si", il y en avait cent et mille. A force de se raccrocher à ce qu'il aurait pu ou dû faire, Ernst en oubliait de vivre le présent. A chaque fois qu'il se morfondait du trop peu de temps qu'il passait avec sa fille, un nouveau "si" arrivait. C'était comme nager à contre-courant. Un jour, il apprendrait à déléguer, à faire confiance aux autres voir à les former. Un jour, il se libérerait du poids de la culpabilité. Un jour, il serait là, juste là, rien de plus.

Ernst reçu le message adressé par sa fille sans broncher. Il se contenta d'hausser les épaules à la question qui suivit. Il ajouta qu'il partirait, sans doute, le lendemain car la charrette serait probablement réparée. Puis il suivit sa fille, la rejoignit et marcha à sa hauteur avant de la devancer. Il se posta face à elle et lui adressa ce sourire tendre qu'adresse, parfois, les pères à leurs enfants. Ce sourire était mêlé de tendresse et, déjà, de nostalgie. Quel père ne regarde pas sa fille grandir avec toutes les appréhensions du monde? Elle le quitterait un jour, lui déchirerait le coeur. Alors non, ne sois pas désolé. Excuse plutôt ton père de ne pas être celui qu'il devrait être.

Ernst prit Anna dans ses bras. Ses genoux et ses mains écorchées devaient la faire souffrir plus qu'elle ne l'exprimait, d'après lui. Il porta le poids de la petite sur son bras droit et utilisa sa main gauche pour replacer une petite boucle blonde.


Ne t'en fais pas. Tu as bien fait de venir chercher Espérance. On l'emmènera partout avec nous pour qu'elle n'ait plus jamais peur.

Ca, c'était la théorie. Pour la pratique, il faudrait voir à s'améliorer. Pour le moment, ils étaient ensemble et c'était bien la seule chose qui pouvait compter. Un pas après l'autre, ils finiraient bien par se rejoindre. Il rejoignirent la demeure abandonnée peu avant. Un bon bain leur ferait du bien et Anna avait besoin de soins.
Jenifaelr
[Boissières, le 1er mai 1462]

La belle Dame de Boissières, arriva sur la petite seigneurie très tôt. Le soleil grimper paresseusement, elle arrivait de Vergèze et la voilà donc, dans la forêt, sur son cheval, au pas. Une lourde cape rouge sang sur ses épaules lui permet de ne pas avoir froid tout en sentent l'odeur des arbres serrer. Elle ne sent pas dans son dos, le regard sombre de l'homme qui l'observe. Elle n'entend pas non plus, celui-ci fuir, en voyant les armes de sa Dame, pour aller prévenir le petit château du retour de Jenifael.

Elle met de longues minutes, avant d'arriver devant l'imposante porte, ouverte. La Rose descend de son cheval, puis le garçon d'écurie vient le récupéré. La jeune femme n'a pas beaucoup de personnel pour s'occuper de la bâtisse.
Rosalie coordonne tout, s'occupe de la cuisine et des filles.
Cinq ou six garde occitans se trouve là, pour garder l'endroit, en se relayant, ainsi que deux femmes pour les tâches courante et le garçon d'écurie.
Pourquoi s'embêter avec beaucoup de monde?

Elle s'arrêta, au milieu de la cours de Boissières, alors que l'une des deux domestique du château, s'avança :


"- Dòna, cossí va ? "
"- Bene ... "

Comme souvent, lorsqu'on lui parler l'Oc, elle répondait en Italien. Ils avaient l'habitude maintenant. La trentenaire laissa la blonde aller se reposer, plus tard, sa dame aurait beaucoup de travail.

[Quelques heures plus tard]

Jenifael c'était réveillée, puis avait mit une robe très simple de qualité, ses longs cheveux, elle les avaient tresser, le tout, contrairement à son habitude, totalement seule. Les deux femmes qui s'occuper de Boissière purent ainsi émettre cent possibilités, concernant la jeune femme. Jeune femme qui était allée s'enfermer dans son bureau, pour régler les affaires vicomtal, mêlant les lettres au chiffres, comptant, recalculant, estimant, puis enfin faire le classement de ce qui était fait, ou non.
Le résultat?
Les revenus avaient baisser. Juste un peu, à cause de l'hiver et du stockage des denrées. Le résultat était que les greniers n'étaient pas du tout à cours, mais qu'il faudrait les vider pour ensuite y placer les nouvelles récoltes.
Elle publia donc une annonce, sur toute la terre, pour offrir aux taverniers et mendiants, de quoi se nourrir et faire tourner leurs cuisines, avant que les récoltes ne soient trop pourris.
Passionnant hein? Qui à dit que cela devait l'être?

Une fois tout cela de fini, et quelques annonces publier, elle se rendit a l'aile qu'elle avait fait refaire, entièrement réserver aux bains. D'inspiration romaine et Florentine, ceux-ci étaient entièrement en mosaïque, spacieux, ouvert. L'eau fût chauffer grâce à un ingénieux système, puis envoyer dans le bassin, grâce aux rigoles qui permettaient cela. Un paravent lui permettais d'avoir un peu d'imité, mais c'était quand même raté, la plus jeune de ses deux domestiques, qui lui apporter les huiles parfumées, ainsi que le linge épais, pu voir plusieurs chose, sur le corps nue de la belle.

Sur ses côtes, ce qui se vu le plus, fût le dessin d'une superbe rose et en bas de celle-ci, une plume sombre, de corbeau. Elle pu voir également la cicatrice sur le cou de sa dame et la légère perte de poids, de celle-ci.
La brunette fût chasser d'un regard glaciale et Jenifael pu prendre un bain relaxant, avant d'aller se replonger dans les chiffres et ensuite, de remonter sur son cheval, fait le tour des terres alentours, jusqu'à la tomber de la nuit.
La jeune femme avait à peine manger déjà, elle ne mangerait pas ensuite, tant pis, elle mangerais mieux le lendemain !



Dòna, cossí va ? : Ma Dame, comment allez-vous?
Bene : Bien

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Jenifaelr
[Boissières - le 21 mai 1462 - le soir]

Elle avait prévenu le château de son arrivée imminente. Les bougies étaient allumées, sous l'étrange tempête de se mois de mai, la bâtisse semblait réchauffer les alentours. Alors que la jeune femme arriva en tête du petit convoi, sur son cheval, sous sa cape, derrière elle, dans le chariot, ses filles et les affaires, elle vit un petit garçon maigre attendre devant la porte. Elle fit signe aux gardes qui firent entrer le petit garçon en même temps que le reste du convoi. Une fois les portes fermés, le petit garçon eu droit à un repas chaud, accompagné des trois filles de la jeune femme puis tout le monde alla se coucher. Le lendemain serait une longue journée, la jeune femme avait reçu une lettre d'un étranger, il voulait des produits Cauvissonnais, alors, elle serait là, pour les vendre et refuser toute négociation trop excessive.

[ Le 22 mai 1462 vers midi ]

Le château était prêt à accueillir le visiteur. Jenifaël était dans la grande salle à manger, qui servait aussi à recevoir les gens en petits comité. Elle avait mit tout le monde sur le pied de guerre, à peine la lourde porte serait passé, qu'elle serait prévenue et qu'elle irait dans la cours.
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Floscel
Quelques jours plus tôt, dans une ville normande, le patron de Floscel l'avait chargé d'une mission bien particulière. Il devait prendre contact avec différents marchands de part le royaume de France et se procurer les meilleurs produits de chaque terroir. Par souci de commodité, le jeune homme avait décidé de commencer par le sud pour ensuite remonter vers la Normandie et rentrer chez lui. Les premiers contacts avait été pris en Languedoc. On lui avait vanté les mérites des produits Cauvissonnais et de la Dame de Boissières, apparemment réputée pour son sens des affaires et son hospitalité. Un pigeon avait été envoyé afin d'annoncer la venue du jeune négociant et une réponse positive fut reçue en retour. Floscel avait donc décidé d'harnacher son cheval et de partir sans plus de délai. La route était longue et il préférait ne pas perdre de temps.

Ce fut en ce jour du 22 mai 1462 qu'il arriva sur le domaine de Boissières, fourbu et poussiéreux d'un voyage heureusement sans encombre. Les murs crénelés du château ne mirent pas de temps à poindre à l'horizon. Dans un dernier élan, Floscel tapa du talon sur les flancs de sa monture et lui fit parcourir les dernières lieux aussi vite qu'il le pouvait. Quelques minutes plus tard, arrivés à bon port, le cavalier et son destrier stoppèrent leur cavalcade et franchirent les derniers mètres au pas. Il pénétrèrent dans la cour du château et, déjà, quelques serviteurs, prévenus de leur venus, se chargèrent d'emmener le cheval aux écuries afin qu'il y soit abreuvé, nourri et pansé. Le cavalier, quant à lui, pris quelques secondes pour s'épousseter et se donner une apparence moins négligée. On disait la maîtresse des lieux d'un grande beauté, il espérait ne pas lui faire trop mauvaise impression.

Une fois, ses vêtements et sa chevelure remis en ordre, Floscel Fut emmené dans le hall d'entrée où il fut annoncé comme il se devait.
Jenifaelr
La Dame de Boissières, habillée d'une tenue rouge et blanche, mettant en valeur ses formes féminine. Elle observa l'entrant, le détailla. Pas trop mal bâti, un homme quoi. La jeune femme le salua, une fois qu'il fût devant elle, dans la salle à manger/hall.

"- Bonjour et bienvenu à Boissières en Vaunage. Je suis Jenifaël Lisbeth Vitalis da Roma-Corleone, enchantée."

Elle passa vite au vif du sujet :

"- Alors, que voulez-vous? Voulez-vous goûter ces produits? "

Elle montra la table. Bouteilles de vins blanc, rouge, amande, lavande, olives, eau pétillante et paperasse. Tout était présent.
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Floscel
Floscel se fendit d'une petite courbette lorsque la maîtresse des lieux se présenta à lui. On lui avait vanté la beauté du sud. On avait été élogieux quant à la Dame de Boissières. Le brun se dit alors que tous avaient été loin du compte. Subjugué par la beauté de Jenifaël, Floscel mit quelques secondes avant de pouvoir articuler.

Floscel ... Floscel Reviers.

Il lui fallut alors reprendre ses esprits. Il était présent sur le domaine pour les produits Cauvissonnais. Il devait se concentrer sur sa mission et uniquement sur celle-ci, du moins, pour le moment.

C'est exact. J'aimerai goûter vos produits et acheter ceux qui sauront surprendre les Normands. Je cherche de l'atypique pour le Nord ... Et la meilleure qualité, cela va sans dire.
Jenifaelr
Floscel Reviers, elle retiendrais se nom. Puis la da Roma parla :

"- Vous cherchez des choses surprenante et de qualité, vous êtes au bon endroit. Cauvisson est l'une des seules terres de France à posséder l'eau pétillante et du vin blanc de cette qualité. Le meilleure du Comté même. "

En disant cela, un chat blanc avec de long poils blanc et d'aussi beaux yeux que sa maîtresse vint se poser sur l'une des chaises, pour s'endormir. Jenifaël, pour sa part, servit dans un verre un fond d'eau pétillante de Vergèze, qu'elle tendit à Floscel.

"- Goûtez cela. "

Elle servit également un fond de vin blanc de l'Anglade et poussa vers l'homme de la lavande sécher présenter dans une bol, ainsi que des amandes, les premières de l'année ! L'hiver avait était froid et elle avait fait faire des olives fripées un peu d'huile. Très peu bien sûr, elle vendait celle-ci à prix au prix de l'or. Qu'elle lui présenta également, accompagné d'une tranche de pain qui avait était grillée. Il y avait également des olives ronde et juteuse et de l'huile d'olive tout ce qu'il y à de plus normal.
Les produits de Cauvisson étaient présent, il ne restait au jeune homme qu'à les goûter et se laisser séduire par eux et la jeune femme.

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Floscel
Floscel se mit à sourire légèrement en voyant tout ce qui lui était présenté. Certes il n'était pas là pour se goinfrer mais, bel et bien, pour goûter et se faire une idée des produits du crû. De son avis naîtrait une commande. Ladite commande serait expédiée en Normandie et, là-bas, le verdict sur ses capacités à juger de la qualité des produits qu'on lui présentait. Il savait qu'il avait autant à gagner qu'à perdre en faisant ce voyage.

La maîtresse de maison avait beau être des plus séduisantes, Floscel devait se concentrer sur sa mission première. Il commença par goûter le verre d'eau pétillante. Il n'en avait jamais bu avant ce jour, tout comme la plupart des personnes qu'il côtoyait en Normandie.


Ca, je prends. Il me faudrait au-moins une caisse que je puisse envoyer le plus tôt possible.

La dégustation commençait on ne pouvait mieux. L'eau pétillante était une découverte et un délice. Floscel regarda la jeune femme en se demandant quelles agréables surprises elle lui réservait. Le brun se mit à sentir la lavande en souriant légèrement. Ensuite il goûta les amandes et les olives avant de verser un peu d'huile sur le morceau de pain et d'en mâcher lentement chaque parcelle huilée.

Hmmmm .... C'est divin. Ecoutez, on va faire simple. Je vous prends un caisse de tout ce que vous m'avez présenté.
Jenifaelr
La Vitalis fit donc l'inventaire à haute voix.

"- Une caisse de grande bouteille d'eau pétillante de Vergèze, disons 20 écus les six bouteilles. "

C'est un met de luxe.

"- Pour le vin blanc, un tonneau, 120 écus. Le meilleure du Languedoc ! "

Elle continua :

"- Pour l'huile d'olive pour la première, j'en est très peu, alors deux bouteilles, de celle-ci serons au prix de 50 écus la bouteille. Cela peut sembler beaucoup, mais il s'agit d'une huile très rare et très chère à fabriquer. Sans compter l'huile d'olive classique, qui sera à 20 écus les deux bouteilles. "

Les olives " fripées " n'étaient déjà pas très courante, il fallait ensuite en faire écraser au moins dix de plus qu'une olive classique, pour la même quantité d'huile au final, alors vous imaginez bien !

"- Pour les amandes, nous en produisons très peu et nous plantons encore des amandiers cette année, il nous faudra donc au moins deux ou trois ans, pour qu'ils soit productif, je vous donne donc une caisse de ces amandes, pour la sommes de cent écus et la lavande, je vous fait cadeau des deux caisses."

Les comptes furent rapidement fait.

"- Trois cent soixante écus pour le tout. "

En gros, la moitié des revenues de Boissières, qui rapporter à Jenifaël environ 500 écus. Elle continua, car voilà le temps des négociations :

"- Voulez-vous également des produits d'imprimerie? Boissières en possède une, je sait que la chose est aussi rare en France que l'eau pétillante mais j'en est fait faire une ici à Boissières, sur les plans des deux que ma famille possèdent à Florence. "

Voilà qu'elle pris un morceau de pain et un peu d'huile, qu'elle mangea, puis une des belles olives.
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Floscel
Floscel se prit au jeu du calcul mental. Trois cent soixante écus, il les avait, ce n'était pas un souci. Il avait, dans ses bagages, quelques petits coffres remplis du précieux métal qui servait au négociations de ce genre. Il les avait bien caché mais, par chance, aucun brigand n'était venu jeter un cop d'œil dans sa charrette. Dans le cas contraire, et malgré l'habileté qu'il pensait avoir à trouver un bon emplacement pour dissimuler son trésor, les malfrats auraient bien pu mettre tous ses espoirs à néant. Floscel regarda alors Jenifaël en l'accompagnant dans sa dégustation.

Trois cent soixante, c'est vendu.

Il prit également un morceau de pain qu'il imbiba légèrement d'huile d'olive.

Parlez-moi de vos produits d'imprimerie. Ca pourrait m'intéresser également.

Le jeune homme n'avait pas vraiment le cœur à négocier les prix, tout occupé qu'il était à contempler la beauté de son interlocutrice.
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