Rodrielle
Les préparations furent longues et fastidieuses, à ce qu'elle n'y croit plus. C'était un projet difficile à mettre en place, mais qui lui tenait évidemment à coeur, pour elle et pour son ami. Ils prévoyaient le spectacle, en parlaient, en rêvaient... Jusqu'à ce que l'italienne prenne les choses en main. "J'te promets qu'tu vas l'avoir, ton défouloir ! Ca va être grand, très grand".
Et elle avait tenu sa promesse...
Les grilles du Manoir furent ouvertes. Les esclaves étaient arrivés quelques heures plus tôt, drogués, et avaient déjà été enfermés dans la bâtisse, leur laissant l'endroit à la découverte lors de leur réveil. Les premiers "clients" arrivaient, les spectateurs aussi. La Tatouée avait revêtu sa tenue de chasse, tunique habituelle de cuir, et portait son sabre de cavalerie et sa dague à sa taille. Elle regarda autour d'elle la bâtisse et la cour, puis posa son regard sur la petite tête blonde qui se trouvait dans la cour, hache à la main. Maledic allait pouvoir avoir son premier cours de chasse à l'homme et son premier assassinat.
Andiamo ! Bienvenus à tous ! Entrez entrez ! Les proies sont déjà à l'intérieur, prêtes à courir.
Ah ! Fallait-il prévenir que les quelques esclaves présents dans le Manoir n'étaient pas au courant que leur vie allait se terminer quelques heures plus tard ? Ils le sauraient bien assez tôt, après tout...
La Tatouée regarda alors Arnan et lui fit un clin d'oeil. Ils allaient pouvoir s'amuser.
Et elle avait tenu sa promesse...
- Le Manoir avait été bâti à l'écart de la Cour des Miracles, dans un coin suffisamment reculé pour ne pas attirer les curieux. Elle avait trouvé le bâtiment par hasard, en se baladant un soir, et l'avait récupéré pour une bouchée de pain. Le plus cher avaient été les rénovations. Parce qu'il avait fallu tout refaire et modifier tout le bâtiment pour qu'il devienne le labyrinthe qu'elle imaginait. Un Manoir avec suffisamment de pièces pour s'y perdre. Des pièces plongées dans la pénombre, décorée avec gout par de nombreuses cachettes, armoires et autres instrument de torture, à disposition des futurs traqueurs et traqués. Le Manoir avait été également modifié pour pouvoir accueillir les spectateurs, protégés derrière des murs construits à hauteur pour qu'ils puisse accéder au spectacle sans faire évader les proies. Toutes les portes avaient été détruites, les pièces assombries, les escaliers cirés pour rendre leurs descentes plus "glissantes" et difficiles. Couteaux, dagues, épées, arcs, haches et autres armes avaient été dissimulées dans toute la bâtisse. Tout était donc fin prêt.
Les grilles du Manoir furent ouvertes. Les esclaves étaient arrivés quelques heures plus tôt, drogués, et avaient déjà été enfermés dans la bâtisse, leur laissant l'endroit à la découverte lors de leur réveil. Les premiers "clients" arrivaient, les spectateurs aussi. La Tatouée avait revêtu sa tenue de chasse, tunique habituelle de cuir, et portait son sabre de cavalerie et sa dague à sa taille. Elle regarda autour d'elle la bâtisse et la cour, puis posa son regard sur la petite tête blonde qui se trouvait dans la cour, hache à la main. Maledic allait pouvoir avoir son premier cours de chasse à l'homme et son premier assassinat.
Andiamo ! Bienvenus à tous ! Entrez entrez ! Les proies sont déjà à l'intérieur, prêtes à courir.
Ah ! Fallait-il prévenir que les quelques esclaves présents dans le Manoir n'étaient pas au courant que leur vie allait se terminer quelques heures plus tard ? Ils le sauraient bien assez tôt, après tout...
La Tatouée regarda alors Arnan et lui fit un clin d'oeil. Ils allaient pouvoir s'amuser.