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Ce n'est pas la récompense qui élève l'âme..

Idril_de_sparte
La rondouillarde baronne se sentait seule.
Seule dans un endroit inconnu, en terre inconnue...
Mais quelle idée de venir sans la moindre escorte ou connaissance histoire d'avoir quelqu'un à qui parler, ou à écouter.

Vaguement, dans le brouhaha, elle cru entendre quelqu'un dire " de la Fiole Ebréchée" . Tournant la tête à droite et à gauche à la recherche de cette Fiole, elle ne la trouva pas.
Il faut dire qu'être rester au fond n'aidait nullement à voir ce qui se passait.
Et sa tenue noire de deuil la mettait encore plus dans l'ombre.
Et toutes les autres femmes à la taille fine et aux tenues chatoyantes lui fichait un sacré coup à son petit moral de complexée chronique.

Peut-être ferait-elle mieux de tourner les talons et disparaitre pour rejoindre ses enfants, tant que personne ne l'avait vu son départ ne serait pas remarqué.

Elle en était là de ses pensées quand le Duc fit son entrée.

Et la Petite Fiole de rester bouche bée.
Non point à cause des couleurs de sa tenue, mais parce qu'elle venait de le reconnaitre... C'était le client qu'elle avait accueillit à l'atelier, qu'elle avait dû laisser au bon soins de "SM" et qu'elle était revenu voir quand il était repassé essayer ses tenues. Elle l'avait vu se mirer dans le grand miroir de la salle des commandes, vêtu de ses nouvelles acquisitions - ben oui elle avait loupé le coche la brune et était arrivée un poil trop tard avec sa recherche dans le couloir de son aiguille fétiche.

Tous les regards étaient sur le Duc - qui visiblement avait convié tout ce beau monde pour... un annoblissement - la ronde brunette tenta donc de se rapprocher doucement de la sortie

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Un RP zappé => un MP ( je suis loin de me rappeler de tout)
Rosalinde
Il faut croire que ses regards mauvais ne découragèrent pas tout le monde, puisqu'il fallut qu'Armelle ramène sa fraise de couturière. La Doyet n'étant pas à son service exclusif, elle avait consenti à l'emmener avec elle pour qu'elle puisse livrer à Flex sa commande. Grand mal lui en prit, car voilà comment l'ingrate la récompensait.

"Moche". Le couperet était tombé. L'Amante de France de refréner un tremblement. "Moche".

    Ah, si elle avait eu la verve d'un Cyrano, elle aurait sans doute pu répondre quelque chose comme :
    On pouvait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme...
    En variant le ton, —par exemple, tenez :
    Agressif : « moi, madame, si j'étais ainsi fagotée,
    Il faudrait sur le champ que je me déshabillasse ! »
    Amical : « mais c'est qu'elle semble un peu fadasse :
    Pour avoir l'air gaie, portez du rose ! »
    Descriptif : « c'est maussade ! ... c'est taciturne... c'est morose !
    Que dis-je, c'est morose ? ... c'est sombre ! »
    Curieux : « de quoi sert cette chose qui vous encombre ?
    De traîne, madame, ou de balayette ? »
    Gracieux : « aimez-vous à ce point les alouettes
    Que maternellement vous vous préoccupiez
    D'offrir à leurs croupions un endroit où chier ? »
    Truculent : « si vous êtes ainsi déguisée
    Est-ce pour faire se gausser l'assemblée
    Ou est-ce carnaval avant l'heure ? »
    Prévenant : « voyez, vous pourriez être un leurre
    Pour attirer un croque-morts en vos filets ! »
    Tendre : « vous pouvez partir en randonnée
    Sans craindre que sa couleur au soleil ne se fane ! »
    Pédant : « l'animal seul, madame, qu'Aristophane
    Appelle hippocampelephantocamélos
    Dut avoir autant l'air de sortir d'une basse-fosse ! »
    Cavalier : « quoi, l'amie, cette nippe est à la mode ?
    Pour passer la serpillière c'est vraiment très commode ! »
    Emphatique : « aucune loque ne peut, robe magistrale,
    Égaler ta laideur proverbiale ! »
    Dramatique : « c'est digne de l'Antiquité ! »
    Admiratif : « pour un chiffonnier, quelle publicité ! »
    Lyrique : « est-ce un linceul, êtes-vous morte ? »
    Naïf : « auriez-vous une parenté avec un cloporte ? »
    Respectueux : « souffrez, madame, qu'on vous salue,
    C'est là ce qui s'appelle une robe de peigne-cul ! »
    Campagnard : « hé, ardé ! C'est-y une robe ? Nanain !
    C'est queuqu'torchon géant ou ben queuqu'édredon nain ! »
    Militaire : « vous feriez fuir l'ennemi ! »
    Pratique : « ne la mettez pas en loterie
    Assurément, madame, personne n'en voudra ! »
    Enfin parodiant Pyrame en un rire gras :
    « La voilà donc cette robe qui des traits de sa maîtresse
    A détruit l'harmonie ! Elle en rougit, la traîtresse ! »


Mais comme Rose ne tenait en rien d'Edmond Rostand, elle se contenta d'arquer un sourcil en direction de la couturière, et, croisant les bras, de lâcher un :


- Je vous emmerde.

On fait avec les capacités que l'on a, hein.
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Pour de vrai !
Lahire
[Avant le discours]

Noyé dans la foule, le nain avait du mal à se frayer une place parmi les robes et comme il n'y voyait goutte, se fraya un chemin le plus proche possible du centre de l’attraction. Les yeux en marchent,il tachait d'enregistrer le moindre détail, qui, quoi, comment. Personne ne lui portait attention... Il pensait être un temps soit peu connu, là son ego en prenait un coup. Pourtant il était le seul nain de la soirée, mince quoi !!!
Il remarqua bien la Rose du Roy mais lui, ne ferait pas le 1er pas et puis il ne voulait point se faire mordre...


Boulga a écrit:
Ah ! Mestre Lahire !


Le nain se retourne, salut et sourit à cette voix amie à nulle autre pareil. Son étoile des mille et une nuit. Il se sent déjà moins petit et mazette qu'elle est belle dans cette tenue... Ah si il n'était point si respectueux envers le Senher Salvaire et si il n'était pas si nain...
Ces pensées le mènent loin dans des rêves pas très, très, ...

Mais déjà la maître des lieux parait et là, Lahire reste pantois, rajuste ses lorgnon et clignent des yeux vairons.


Pardine ! Murmura Boulga à Lahire, il se prend vraiment pour un roy !


Lahire murmure à Boulga :
Oc, manque toutefois la couronne ! Mais j'ai là une image gravé sur la rétine.

[Après le discours hors-d'oeuvre]

Le nain retire ses lorgnon pour les nettoyer afin de se reposer les yeux.
Il s'attendait à ce genre de cérémonie, il commençait à connaitre le Duc du Mussidan , savait à quoi s'attendre. Ce diable d'homme l'amusait et il lui trouvait un grand intérêt, il y avait chez lui une folie que Lahire admirait presque.
Quand à la teneur du discours, là le nain se gardait de tous commentaires... Il avait parcouru la région l'avait aimé de suite, malgré l'accueil des hommes, les terres entre Dronne et Isle surtout, la double avait un coté sauvage qui lui retournait les tripes. Il était inquiet, indépendance, guerre... de quoi ravager un pays...


Boulga a écrit:
Pardine, mestre Lahire ! Vous avez bien fait de refuser ce fief ! Ce Duc de malheur aurait été capable de vous demander de participer à ses actes criminels !


Là, le nain ne pu répondre, car si il avait refusé l'offre pour ne pas perdre sa liberté, un noeud lui venait toutefois à la gorge. J'aurais eu des terres, de l'argent, une femme aurait pu vouloir de moi... Pourquoi ne suis je pas aussi grand et fort que cet autre borgne bancale. J'aurais pu tenir l'épée, faire de grande chose, plaire par mes actes d'hommes... Le très haut était vraiment trop haut pour lui et il n'aimait pas les nains, d'autant si ils sont artistes... Et Lahire se mis a haïr. De quoi était il capable pour être grand un jour ?

Une grimace parcouru la visage du nain.

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Alphonse_tabouret


Les cérémonies avaient toujours eu ce gout doucement altéré des moments auxquels on assiste sans pourtant y prendre part, spectateur pour d’autres dont les rôles avaient été distribués sur la scène et non pas dans la fosse. Et pourtant, il n’avait jamais rechigné à s’y présenter, que ce soit sous la coupe familiale, représentant dans l’ombre paternelle la lignée à venir ou bien, comme aujourd’hui, à la faveur d’une invitation. La noblesse avait déjà eu le temps de lui inspirer bien trop de sentiments contradictoires pour qu’il songe encore à elle à cet instant ci, d’abord haineux de ceux hauts nés devant lesquels quoiqu’il advienne, on se devait de courber l’échine, puis fascinés, tour à tour revanchard et envieux, des droits que l’on accordait aux nantis avant de finalement n’en garder plus qu’un intérêt froid, courtois, commerçant.
La leçon avait été apprise depuis fort longtemps désormais, assenée au corps à corps, labourant les tempes de dogmes où le sentimentalisme n’avait plus rien à faire, dégageant des gravats, des aspirations neuves. Si l’apparat et le factice d’une présence uniquement charnelle quand l’esprit s’enhardissait à ne négliger aucun des détails qui se soumettaient à ses sens, étaient l’apparat qu’il choisissait généralement pour assister à ce genre de cérémonies, celle-ci avait un gout particulier.
Le Duc de Mussadinais n’était pas n’importe quel noble, ni n’importe quel autre. Il y avait chez lui, une brisure sombre qui n’avait pas tranché que son visage, mais aussi l’âme, camaïeux désormais d’un ciel de couleurs grisonnantes dont aucune teinte ne se prévalait d’une imbécilité morveuse. Sa grâce était un homme fort intéressant, et c’est ceci qui avait amené le chat à laisser un sourire venir habiller son museau en rejoignant le flot des invités, farandole bariolée de tissus et de poudres, comme de personnalités. Attentif malgré lui, à ces ombres qui se déclinaient sous diverses couleurs, il reconnut quelques traits auxquels il ne s’attarda pas, se repérant à la bouffante corolle du coquelicot brun à ses côtés, au bruit de ses bottes trop grandes frappant le sol d’un son à la fois net et creux, inimitable, prenant place parmi les autres, délayant sa concentration sur les alentours jusqu’à ce que le maitre des lieux ne se hisse au-dessus du flot de sa présence et par ses mots .

Les yeux du félin glissèrent sur la silhouette élégante du seigneur, détaillèrent avec intérêt la lueur de fierté égayant momentanément les traits du Mussadinais en faisant venir son fils, attardant la filiation au-delà du sang par l’honneur des terres, redessinant une seconde, sa moue en un rictus aigrement bileux. Ainsi donc, ça avait aussi ce visage-là, un père…

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Armelle


Ah, l'éloquence. L'apanage ni de la maîtresse, ni de la couturière. Armelle pencha sa tête, sur laquelle un escoffion bas cachait ses oreilles, et esquissa une révérence.

A vot' service, ma dame.

Enguerrand de la Mirandole s'était levé, déployant cape, canne, chapeau à plumes d'autruche... La couturière avait eu un mal fou à se fournir en ces plumes-là, et c'était hors de prix ! Et moche, mais ça, elle ne le dirait pas. On lui demande, elle fait. Ses goûts importent peu tant qu'on la paie. Un instant, elle songea à demander son avis à sa maîtresse... Mais elle ne semblait pas être d'humeur. Alors... On écoute, on se tait. Et on regarde de ci de là si y'aurait pas un nobliot frais et lubrique à dévoyer, pour le faire l'épouser. But ultime dans la vie, l'ascension sociale.


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Miguael_enguerrand
Si Miguaël était venu à Mussidan, c'était parce que sa fiancée l'en avait convaincu, persuadé serait plus juste en réalité. Pourtant, venir ici avait été une voie de fait envers sa belle conscience. Il connaissait la réputation du seigneur des lieux, elle se confirmait en cette salle qui comprenait bien plus de femmes que d'hommes. De ses yeux partiaux, Miguaël en comptait deux fois plus. Laisser cet homme qui avait été l'époux d'Angelyque, comble du dénuement d'après la grille de lecture du jeune homme, en compagnie de sa fiancée, cela l'horrifiait. S'il avait pu trouver un attrait à la Duchesse du Charolais, alors Jehanne devait être pour lui l'égale en beauté des pouvoirs cumulés du Très-Haut -au moins tout cela. Il ne la quitterait donc pour rien au monde des yeux au cours de cette cérémonie. Il convient de noter que c'était loin de lui être déplaisant.

Après avoir été annoncés, il suivit Jehanne qui fonçait sur sa vassale comme un renard renard fondant sur sa proie.


Bonjour Mesdames !

Le jeune homme fut transparent, cela lui laisserait l'occasion d'essayer de reconnaître des têtes connues dans l'assemblée. Évidemment, fidèle à son engagement, il ne lâcherait pas d'une semelle cette fiancée à qui il ne cessait de répéter depuis qu'ils étaient montés ensemble dans leur voiture qu'il pouvait mourir ce jour, après l'avoir admirée plus ravissante qu'un lys. C'était l'une des étapes de la surenchère de compliments dans laquelle il s'était lancée depuis plusieurs mois.
Vitryol
Avant le discours et l'ennoblissement

Il restait debout dans cette foule dont il ne connaissait personne. Pas même l'hôte des lieux qu'il n'avait eu le loisir de côtoyer que par courriers interposés. Il fit un tour d'horizon des gens présents et son regard se fixa sur une femme rousse au demeurant fort prompte au déballage de jurons bien basiques et francs du collier. C'est bien ce dernier détail qui attira son attention car pour le reste, rien à observer. Un soupir et il passa à autre chose. Alors que ça et là, les conversations se déroulaient, il attendait que la cérémonie se passe. C'est alors qu'il perçut sur son côté un mouvement, suivi d'une phrase.

- "Cher cousin. Que de belles personnes aujourd'hui. L'occasion pour nous de remplir notre carnet d'adresse."

Tournant légèrement la tête pour prendre confirmation visuelle de l'identité de la personne, puis rejetant son regard vers le duc, Vitryol arbora un léger rictus de satisfaction.

Le discours commença et Vitryol baissa donc le ton pour murmurer.


Vraiment? Je n'ai pas la moindre idée de qui sont les personnes présentes.

Petit moment de silence pendant que le duc poursuit son discours. Vitryol tangue et oscille d'avant en arrière, ne laissant furtivement entendre que le crissement du bois de sa canne solidement plantée dans le sol juste devant lui. Il faudrait vraiment qu'il fasse quelque chose pour son poids sinon, on risque de le retrouver cané sur les latrines, le croupion bouffé par les vers, faute d'avoir pu relever son prose après avoir fait sa petite affaire matinale.

Même lui. Petit coup de tête vers Flex. C'est la première fois de ma vie que je vois sa tête. Nouveau petit moment de silence. Il a le causant facile visiblement.

Des gens utiles?
Anitha
La ritale salua d'un sourire la Comtesse et suzeraine de sa frangine

    "-Bonjour signora j'espère que vous allez bien. "


Ses azures migrèrent vers le bruit de voix de Signore le Borgne et là un hoquettement fut plus fort qu'elle, puis elle se pencha vers sa petite peste

    -"Dios mio c'est quoi cette tenue?!Jeni faut que tu lui refasse sa garde robe absolument là il n y a pas le choix....


Puis elle agrippa à Queen

    -"Berdol dis moi pas qu'il n y a pas à boire... Rassure moi Boucle d'Or t'as expliqué hein? Enfin il va se passer quoi?"


Et dire que la Rital avait en plus de ça oubliée ses fiole, elle pesta contre elle même.
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Avyd
Il avait toujours été amusé par l'épaisseur de son cousin. Et bien que parents, les deux hommes ne se ressemblaient en rien : lui était blond, musclé et élancé, l'autre était gras, trapu et brun. Leur similitude se trouvait dans le sang qui coulait en leur veine, celui de la famille Louvelle. Et ça n'était pas sans conséquence. Certes, leurs caractères divergeaient, mais les nombreux points communs que l'on pouvait relever chez chaque Louvelle les rapprochaient incontestablement. On pouvait en effet déceler chez les Louvelle une liste de qualités et défauts propres à leur sang, facilitant largement les affinités entres parents.

- « Vraiment ? Je n'ai pas la moindre idée de qui sont les personnes présentes. »

Avyd haussa un sourcil. Il serait donc utile de présenter le cousin à quelques personnes. Mais plus tard, pour l'instant il prêtait une oreille attentive au discours du Duc souverain. Les talents d'orateur étaient indéniables, mais il se s'agissait pas, plus, de l'orateur politicien arguant les foules pour convaincre à sa cause. Non c'était là un tout autre type de charisme, celui des chefs de guerre, des officiers militaires. L'éloquence de la guerre, celle qui vous fait monter au front une armée emplie de fierté, où le coeur ne cède nulle place à la peur. Il reconnaissait bien ce style oratoire particulier, il en avait lui-même fait les frais épisodiquement lors d'un mandat comme Capitaine. Ce qui lui valu de rester longtemps dans le coeur de ses hommes, aujourd'hui encore les anciens continuaient à l'appeler Capitaine. Un bon chef militaire se doit d'être éloquent, sévère et juste. La sévérité forge le respect, l'éloquence l'admiration, et la justice l'affection.

- « Même lui. C'est la première fois de ma vie que je vois sa tête. Il a le causant facile visiblement. »

Sortant de ses pensées, le Louvelle hocha doucement de la tête.

- « Il sait de quoi il parle. »

Et au cousin de renchérir :

- « Des gens utiles ? »

Légère moue du blond accompagnée d'une lampée de son rouge.

- « Il va déjà falloir t'introniser auprès du maître des lieux. Après je reconnais certains visages de notre petite ballade périgourdine, c'est sûrement le moment de faire plus ample connaissance. Enfin ça n'manque pas de mignonnes ici, il serait temps de t'en trouver une, non ? »
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    Maximian-Auguste de Louvelle
    Vaillant Faydit de la Mesnie Louvelle.
    « Ce n'est pas le titre qui honore l'homme, mais l'homme qui honore le titre. »
    Recquiescat In Pace Imperator.
Boulga
Boulga, pour toute réponse à sa dernière réflexion, vit la grimace qui déforma le visage de Lahire et ne laissa pas de l'inquiéter. Comme elle n'osa pas de suite en demander la signification, elle chercha et trouva un expédient :

Mestre Lahire, à votre air, je crains que vous n'étouffiez un peu... que diriez-vous de nous éclipser un instant de cette salle ? Nous pourrions aller dans la cour, ou ailleurs où ne se trouve pas autant de monde.
J'avoue que respirer un petit peu un autre air me fera du bien aussi, car j'ai un trop de colère.
Nous reviendrons tantôt.


Ce que Boulga ne savait pas encore, c'est que dès le lendemain, elle connaîtrait une colère encore plus grande en apprenant qu'un des membres de sa Compagnie pillait en ce moment même la Normandie avec les armées de Fatum et qu'il lui demanderait de l'aide pour l'en faire sortir sans dommage... avec sa petite armée.
Quand le vin est tiré...



hrp message perso : jd Armelle, je suis fan de la bannière !

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Armenos
Quelle idée, de faire un détour par Blanquefort, avant de prendre la direction du Duché. Pour sur, le retard serait certain. Et le prévisible, ne manqua pas !

C'est avec force et vigueur, avant d'entrer dans la grande salle, que le nervi Louvelle s'est fait brosser et dépoussiérer, par la "valetaille". Un voyage à cheval cela laisse des traces et c'est précisément ce qui n'était pas désiré pour cette réception. Entre-autre ...

Une invitation, d'un inconnu complet, heureusement aux armes de Mussidan, avait fini par décider le déplacement.

La maigre escorte et la meute de molosses, n'avaient pas été autorisées à pénétrer plus avant et redirigées vers les parties communes dévolues aux suites.

C'est donc seul, que le nervi se dirigea vers les festivités et l'auditoire rassemblé. Sur de pouvoir, parmi la foule, retrouver facilement René-Gilbert, qui entre tous se discernait aisément. Après faufilements délicats, coups de coude discrets et petites révérences, il put se planter entre les deux Louvelle.


Ai-je manqué quoi que ce soit ?

Non, non, il ne se moquait pas, car c'est à peine s'il avait remarqué le grandiloquent Duc. Pour le moment, du moins.
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Alida.
Elle est là, elle aussi. Elle se demande bien pourquoi elle est venue d'ailleurs, elle qui fait tâche dans le décor. Enfin peu importe. Elle observe et reste en retrait, cherche des yeux l'alcool et les gâteaux.
Elle n'a pas fait d'effort vestimentaire, à quoi bon se cacher sous certaines apparences ?

Elle marmonne dans son coin, parle à sa voix, ou plutôt sa voix lui parle.
Elle attend que ça se passe, elle attend de pouvoir boire.


- P'tain qu'on s'fait chier !
- Ta gueule la voix ! On vient voir l'père.
- On est v'nu, on a vu, on a bu, on peut r'partir !
- Pars, j'te d'mande que ça.

Soupire.
Nouveau soupire.


- P'tain j'ai soif !
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Merci à JD Rosalinde pour la ban' !
Madenig
    -« Il m’appelle !
    -« Bah allez-y, couillon !
    -« Oui, Oui !

Le jeune Borgne & Boiteux s’avança jusqu’au trône.
Il n’aimait guère toutes ces mascarades, mais c’était sans compter sur…


-« Madenig Mirandole, jures-tu sur ton honneur de m'apporter obsequium, auxilium et consilium.

Le petit bonhomme n’en croyait pas ses yeux.
Ce n’était pas une simple cérémonie si chère à son père.
C’était une cérémonie d’anoblissement, et son père l’appelait en premier à lui.

Il fit une belle courbette, et, sourire complice aux lèvres…


-« Oui, Votre très souveraine Grâce, je vous jure obsequium, auxilium et consilium. Jusqu’à la Mort…

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Vitryol
Vitryol écoutait distraitement le duc continuer son discours, prêtant une oreille plus attentive à ce que son cousin lui disait. Il soupira puis tiqua à la dernière phrase.

"... Enfin ça n'manque pas de mignonnes ici, il serait temps de t'en trouver une, non ?"

Vitryol plissa les yeux, s'humecta les lèvres et sans tourner la tête.

Les idées du genre, tu te les gardes.

C'est à ce moment-là qu'un nouveau visage connu qui fit son apparition. Vitryol tourna la tête et salua Armenos.

Non, rien, il Nouveau coup de menton vers Flex ennoblit son fils.
Alida.
Sur la pointe des pieds elle se hisse pour observer la scène qui se joue devant elle. D'abord concentrée par ce qu’elle pense être l’anoblissement de son nouveau frère, elle devient rapidement préoccupée par les autres invités.

- T’as vu celui-là la tronche qu’il tire ? Ahah on dirait une mouette.
- J’dirais plus un sanglier. Hé ! Comment tu sais que c’est une mouette ? T’en vois dans ma tête ?
- Bah ouais, y’a la mer aussi, et les bateaux, et des bouteilles à la m…
- J’ai soif !

Elle se faufile entre les invités, cherche désespérément le buffet, écrase au passage quelques pieds, bouscule, s’excuse un peu trop fort, marmonne, jure, soupire.

- C’est fou ça.

Pour peu, elle foncerait droit sur Enguerrand pour lui demander où il cache l’alcool mais quelque chose l’en empêche. Pour sûr, elle s’est assagie. Dépitée, elle regarde une nouvelle fois autour d'elle, fait quelques mouvements de bras pour écarter les invités trop proches d'elle avant de repérer une petite rondouillarde en noir qui prend la poudre d'escampette. Sans aucun doute, elle a eu vent de la cachette des tonneaux et préfère prendre de l'avance sur les autres. Une maligne celle-ci, pense la flamande. Sans grande délicatesse envers les spectateurs de l'anoblissement, elle se hâte de rejoindre celle qu'elle pense être sa nouvelle amie ravisseuse de tonneaux.
Chouette.


- Ça sent l'coup foireux.
- Ça sent l'alcool ouais !
- Nan mais avec toi c'est toujours foireux.
- ...

Elle est maintenant proche de la fuyarde, mais ne sait comment l'aborder. Alors au lieu de se creuser la cervelle pour trouver une apostrophe convenable, elle préfère attraper le bras de sa nouvelle amie.
On est distingué ou on ne l'est pas.


- Hé ! Ils sont où les tonneaux ? On partage ! J'vois clair dans ton jeu ! Mais promis, j'en parlerai pas aux autres. Juste entre toi et moi.

Et de poser un doigt sur sa bouche en gage de sa bonne parole.
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Merci à JD Rosalinde pour la ban' !
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