Flex
.. Jusqu'à la mort. Enguerrand trouva cette promesse originale. Il tâcha de rebondir à ces propos.
« - Moy, Enguerrand Mirandole, je te jure, mon fils, en juste retour durant tout le long de ma vie :
protection, car tu seras mon vassal et toute atteinte à toi sera rendue au centuple ;
justice, car je trancherai par le grâce d'Aristote en faveur de la vertu, seul moy sera ton suzerain et nul autre.
Le borgne se retourna et saisit un coffret de bois orné de lanières de cuir. A l'intérieur se trouvait une grosse poignée de terre qui représentait un symbole puissant. Enguerrand revint face à Madenig et il déposa ce présent entre ses mains.
Et subsistance, qui te sera apportée par mon don de terre, la bastide de Laroche Chalais.
Là. C'était à ce moment précis. Enguerrand croisa discrètement le regard de Alban. Ce dernier savait pourquoi. Enguerrand lui-même savait pourquoi aussi. La coutume de sa famille allait être de nouveau perpétuée. Le duc du Mussidanais ajusta sa main dans le gant qui était sagement reposé sur le coussin de soie rouge juste derrière lui. Avec une voix puissante, le jeune homme déclara :
Ton arrière grand-père Jérôme a transmis cette noblesse à mon père Vaxilart, qui m'a lui-même transmis celle-ci. C'est une coutume ancestrale et aujourd'hui nous avons l'honneur de la partager ensemble.
Il fit un temps de pause. Le dernier avant la grande ligne droite.
Madenig Mirandole. Que ceci soit le dernier coup que tu recevras sans y avoir le droit de répondre. »
Flex recula son poing, qu'il envoya profondément dans la figure de Madenig. Faut souffrir pour être noble. "May this be the last blow you let unawnser", voilà ce que le grand-père avait dit au père - en langue anglo-saxon-, qu'avait dit à son fils Flex lors de son anoblissement. Doux et douloureux souvenirs.
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http://flexrr.tumblr.com/
« - Moy, Enguerrand Mirandole, je te jure, mon fils, en juste retour durant tout le long de ma vie :
protection, car tu seras mon vassal et toute atteinte à toi sera rendue au centuple ;
justice, car je trancherai par le grâce d'Aristote en faveur de la vertu, seul moy sera ton suzerain et nul autre.
Le borgne se retourna et saisit un coffret de bois orné de lanières de cuir. A l'intérieur se trouvait une grosse poignée de terre qui représentait un symbole puissant. Enguerrand revint face à Madenig et il déposa ce présent entre ses mains.
Et subsistance, qui te sera apportée par mon don de terre, la bastide de Laroche Chalais.
Là. C'était à ce moment précis. Enguerrand croisa discrètement le regard de Alban. Ce dernier savait pourquoi. Enguerrand lui-même savait pourquoi aussi. La coutume de sa famille allait être de nouveau perpétuée. Le duc du Mussidanais ajusta sa main dans le gant qui était sagement reposé sur le coussin de soie rouge juste derrière lui. Avec une voix puissante, le jeune homme déclara :
Ton arrière grand-père Jérôme a transmis cette noblesse à mon père Vaxilart, qui m'a lui-même transmis celle-ci. C'est une coutume ancestrale et aujourd'hui nous avons l'honneur de la partager ensemble.
Il fit un temps de pause. Le dernier avant la grande ligne droite.
Madenig Mirandole. Que ceci soit le dernier coup que tu recevras sans y avoir le droit de répondre. »
Flex recula son poing, qu'il envoya profondément dans la figure de Madenig. Faut souffrir pour être noble. "May this be the last blow you let unawnser", voilà ce que le grand-père avait dit au père - en langue anglo-saxon-, qu'avait dit à son fils Flex lors de son anoblissement. Doux et douloureux souvenirs.
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