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Ce n'est pas la récompense qui élève l'âme..

Flex
.. Jusqu'à la mort. Enguerrand trouva cette promesse originale. Il tâcha de rebondir à ces propos.

« - Moy, Enguerrand Mirandole, je te jure, mon fils, en juste retour durant tout le long de ma vie :

protection, car tu seras mon vassal et toute atteinte à toi sera rendue au centuple ;
justice, car je trancherai par le grâce d'Aristote en faveur de la vertu, seul moy sera ton suzerain et nul autre.


Le borgne se retourna et saisit un coffret de bois orné de lanières de cuir. A l'intérieur se trouvait une grosse poignée de terre qui représentait un symbole puissant. Enguerrand revint face à Madenig et il déposa ce présent entre ses mains.

Et subsistance, qui te sera apportée par mon don de terre, la bastide de Laroche Chalais.

Là. C'était à ce moment précis. Enguerrand croisa discrètement le regard de Alban. Ce dernier savait pourquoi. Enguerrand lui-même savait pourquoi aussi. La coutume de sa famille allait être de nouveau perpétuée. Le duc du Mussidanais ajusta sa main dans le gant qui était sagement reposé sur le coussin de soie rouge juste derrière lui. Avec une voix puissante, le jeune homme déclara :

Ton arrière grand-père Jérôme a transmis cette noblesse à mon père Vaxilart, qui m'a lui-même transmis celle-ci. C'est une coutume ancestrale et aujourd'hui nous avons l'honneur de la partager ensemble.

Il fit un temps de pause. Le dernier avant la grande ligne droite.

Madenig Mirandole. Que ceci soit le dernier coup que tu recevras sans y avoir le droit de répondre. »

Flex recula son poing, qu'il envoya profondément dans la figure de Madenig. Faut souffrir pour être noble. "May this be the last blow you let unawnser", voilà ce que le grand-père avait dit au père - en langue anglo-saxon-, qu'avait dit à son fils Flex lors de son anoblissement. Doux et douloureux souvenirs.
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http://flexrr.tumblr.com/
Idril_de_sparte
La sortie était proche.
Encore quelques mètres et la porte serait franchit, ensuite direction l'auberge, la chambre de sa fille et en route pour retrouver le reste de la famille.
Encore un groupe de personne et à elle la liberté.

Encore 3 enjambées
Encore 2 enjambées
Et...


Alida. a écrit:


- Hé ! Ils sont où les tonneaux ? On partage ! J'vois clair dans ton jeu ! Mais promis, j'en parlerai pas aux autres. Juste entre toi et moi.



Et merdouille...

La prise sur son bras l'arrêta net.
Un regard vers la personne qui l'avait stoppé dans son élan et elle dû se retenir de voir sa mâchoire tomber au sol.
C'est quoi ce truc pleins de couleurs ?
Un instant la comparaison avec sa propre tenue frappa la jeune baronne... quel contraste elles devaient donner toutes les deux face à face là...

Contenance... Contenance... il fallait reprendre contenance, et vite.

Derrière elle - ou au devant de la salle - le Duc avait reprit la parole, le moment de franchir la porte était donc arrivé... mais pas avec une donzelle - tout en minceur faut-il le préciser - multicolore accrochée à sa robe noire.
Bonjour la discrétion là.


Hum... pas assez discrète moi...
Les tonneaux... et bien en toute logique je dirais qu'ils se trouvent à la cave et donc ben eux... je partais à la recherche de la cave.
Et en noir plus facile de se fondre dans les ombres...


Restait à savoir si la brune multicolore allait lâcher la brune noirâtre ou si la noiraude allait devoir l'aider à déplier ses doigts afin de réussir à filer.

Mais une petite voix disait à la baronne qu'elle n'était pas prête de rejoindre sa fille à l'auberge...

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Un RP zappé => un MP ( je suis loin de me rappeler de tout)
Ayena

On avait fait annoncer Ayena de Talleyrand et Elisel d'Andéol et les deux Baronnes étaient entrées : elles s'étaient attendu à un rendez vous mondain, mais là, c'était le pompon.

Ayena, qui avait misé sur du sobre-chic, se félicita : au moins, elle passait inaperçue, elle qui n'était plus habituée aux grandes occasions de ce style.




Ayena resta bien proche d'Elisel de peur de la perdre et de se noyer dans la foule. Il fallait dire que les sacres auxquels elle avait assisté étaient tout de même peuplés de gens plus disciplinés. Ici, ça n'avait ni queue ni tête. Le pire, c'était qu'étant donné le nombre d'invités, le valet de la Talleyrand ne pu dégainer le fauteuil pliables qu'il tenait pourtant à disposition de sa maitresse.

Bref. On assista au discours de l'homme le moins bien habillé du monde pour cette occasion, puisqu'il n'était pas habillé par le meilleur des ateliers, à savoir DECO. Non, Ayena n'était pas objective. Mais ça n'était pas son but non plus.

Les deux Baronnes comprirent qu'on les avait fait venir pour un anoblissement et s'en étonnèrent : fichtre, qu'en avaient-elles à faire ? A moins qu'on oblige le nouveau seigneur à s'habiller de la tête aux pieds à DECO. M'enfin, rien n'était moins sûr. Du coup, Ayena se demanda pourquoi on les avait fait venir. Et sans doute était-ce la que chacun se posait. Mais quitte à être présente, autant éviter de s'ennuyer, et la jeune femme se retint d'applaudir des deux mains au coup de poing magistral que reçu le nouveau vassal. Ca, ça avait la classe.


- J'ai giflé Fool, moi, quand j'en ai fait mon vassal..., glissa t-elle à Elisel.

Puis on reprit l'observation. Ca manquait de pinard, quand même.
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- Héraldique > Ayena est habillée par DECO !
Armenos
Le nervi, suivi le mouvement de menton. La scène se déroula devant lui et c'est un Duc précieux qui parlait à l'assemblée et recevait son fils, afin que de lui remettre une récompense publique.

Ah ça ! Le Duc a un fils ... Enfin, un fils légitime j'entends. Je n'avais pas connaissance d'une telle chose.

Le tout agrémenté d'un rictus moqueur, badin et d'un balayage visuel en règle, de l'auditoire.

Ouch, un coup de poing maintenant, carrément. C'est cher payé, la Noblesse en Mussidan.
Avec une telle "mise en bouche", que peut bien réservée la suite de la cérémonie.

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Alida.
- La cave !

Pourquoi n'y a-t-elle pas pensé plus tôt ? De sa main libre elle se frappe le front avant d'entraîner la noire vers la sortie, sans bien sûr lâcher son bras. Mais une fois dehors, elle s'aperçoit qu'elle n'a pas la moindre idée d'où peut se situer la cave.
De ce côté ? Ou plutôt par là-bas ?
Froncement de sourcils.


- On est mal.

Mais si sa nouvelle amie prenait la fuite, c'est qu'elle savait où aller.
Et peu à peu, la lumière se fait dans la caboche de la brune.


- Ahah j't'ai bien eu ! Ça marche toujours le coup de la bougie !
- Humphf..

Vexée.

Elle se tourne vers la petite rondouillarde.


- Bon alors, c'est par où ? J'pense qu'il faut chercher là où on n'est pas sensé chercher. Ça m'paraît bien. Mais j'y pense ! Tu sais où c'est ! Oui forcément, tu l'sais.

Les yeux se plantent dans ceux de sa nouvelle amie, espérant une réponse rapide, et surtout positive.

- Sinon j'ai une autre idée. On retourne là d'dans et on lui demande.

Au Duc, bien sûr.
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Merci à JD Rosalinde pour la ban' !
Lahire
Boulga a écrit:
Mestre Lahire, à votre air, je crains que vous n'étouffiez un peu... que diriez-vous de nous éclipser un instant de cette salle ? Nous pourrions aller dans la cour, ou ailleurs où ne se trouve pas autant de monde.
J'avoue que respirer un petit peu un autre air me fera du bien aussi, car j'ai un trop de colère.
Nous reviendrons tantôt.


Le nain entend bien la supplique de la Dona mais ne bouge point.

Nous éclipser Donà Muse ? humm pardonnez moi mais ma foi je crois que je vais rester encore un peu ! Cela devient amusant !

Les yeux de Lahire ne perdent pas un pouce des scénettes et tend l'oreille de partout

Nous sommes bien placer et ce qu'il se passe sur scène et aussi en salle est fort divertissant ! Ne trouvez vous pas l'assemblée fort hétéroclite ? La mise en scène est convenue mais le publique est surprenant. Je ne suis à mon aise ici, comme vous je crois, mais nous ne sommes à l'évidence pas les seuls.
Je suis un peu deçu, pour l'instant m'attendant à plus de suspens et retournement de la part du Duc. Je suis sur que ce diable d'homme nous prépare bien mieux... Alors permettez que je reste si bien placer !

Et vous ai je dis combien je vous trouvais ravissante dans ces habits d'orient ?


Le nain fait à Boulga un grand sourire avec de grands yeux gourmands et pétillant de malices
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Queen
Bah ça, merd’, alors, il avait l’air bien vivant pour un macchabé dans sa tenue d’Arlequin millionnaire. Etonnante, la fanfreluche d’ailleurs. Elle qui était une grande adepte de mode, trouvait que matière et couleur n’était pas très bien assortit. Mais que le travail de la ou les couturières pour faire une pareille immondice devait avoir été énorme.

L’habit funéraire était donc coloré. Tant mieux, elle tachait moins parmi les autres couleurs monotones.

Pas le temps de s’interroger sur l’étrange rite mortuaire qui était en train de se dérouler devant elle, la rousse fût agrippée par la blonde.


-"Berdol dis moi pas qu'il n y a pas à boire... Rassure moi Boucle d'Or t'as expliqué hein? Enfin il va se passer quoi?"
-« Mais si, mais si, doit bien y avoir à boire. Faut les consoler tous ses gens. Et, non ! On ne m’a rien expliqué ! En même temps, il doit être déboussolé, pauvre homme, d’avoir perdu son suzerain. »

Ouais, ce qui voudrait dire que le type en costume arc-en-ciel ce serait une sorte… D’acteur, jouant le rôle d’Enguerrand faisant son testament ? Parce que ça pouvait être ça hein, que le boiteux s’en prenne une dans la tronche, était plutôt étrange, mais finement bien joué.
Le pauvre môme était adoubé par un charlatan. Il fallait que cela cesse, ou tout le monde finirai par y croire.

Queen, en abominable garce diabolique et insatisfaite qu’elle était, ne broncherai pas. Au pire, elle s’en fichait, elle regardait le spectacle sans grand intérêt, ou seulement pour la baigne que le prétendu Duc avait mis au fils.
Ce qu’elle voulait savoir maintenant, c’était où était le corps.
Pas qu’elle soit nécrophile hein, rassurez-vous. Mais pour voir si oui ou non les croque-morts avaient mis un œil de verre. Parce que ça devenait une question existentielle pour la Peste.

Soit dit en passant, c’est vrai qu’il faisait soif. Tout le monde s’emmerdait et se demandait ce qu’il foutait là pendant que la scène du testament se jouait. Et personne ne pleurait le défunt, en plus. Bon, à vrai dire, vu la tête qu’il avait, c’était peut-être pas plus mal qu’il soit mort. Il faisait peur aux goss’.
Enfin bon quoi, c’était la première fois qu’elle voyant un enterrement aussi étrange. Pas de cadavre, pas de veuve en pleurs, aucun des nombreux orphelins ne chialaient dans les bottes de leur(s) mère, soit dit qu’ils en aient une.
Non, rien, quedal, nada.

C’était presque frustrant pour Queen, qui était déjà arrivée frustrée.

Elle songea un instant à gueuler « Usurpateur », mais pas sûr que ça plaise. Y’avait peut-être dans l’assistance quelqu’un pour qui il comptait, quelqu’un qui y croyait, qu’il n’était pas mort.

Evidemment, il n’y a que Queen qui voit la vérité.
Cette femme est géniale…


-« Dit Anitha, tu crois qu’ils nous autoriseront à voir le corps ? Mais genre, en privé, j’ai besoin de langue pour ma collection. J’dirais que… J’voulais me recueillir. »

… Ou pas.

Quoi qu’il en soit, pour l’instant elle se tenait à carreau.
Ouais, littéralement, elle s’était avachis contre un mur, et se sentait prête à embrasser le sol en sombrant dans une profonde léthargie.

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Anitha
La Rital regarda la scène en écarquillant les yeux Signore le Borgne venait de foutre littéralement son ping dans la tronche de son rejeton, drôle de manière d’anoblir une personne, quoi que cela pourrait donner des idées à la blonde frapper et disant "te voila pardonné de tous tes méfaits", hum oui bonne idée il ne faudra pas qu'elle l'oublie tient...

Puis ses azurs scrutèrent la rousse, perdre son suzerain? le corps?, elle plissa du nez

    -"Tu as mis de l'opium ou quoi dans ta tisane du matin? Qu'est ce que tu raconte encore? L'est pas mort Singore le Borgne , y'a que lui pour porter ce genre de tenue extravagante et surtout aussi douloureuse pour les yeux...


Soit la Rousse était devenue complètement folle, quoi que elle l'était déjà et c'est aussi en partie pour cela que la blonde l’appréciait et qu'elles étaient devenue amies, deux tarées complémentaires toujours prête à faire des conneries ensemble... Soit alors... Non en faite y'avais pas une autre raison elle était devenue folle point barre.

    -"Berdol tu collection les langues?! T'es encore plus tarée que ce que je ne pensais, tu me la montreras?

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Madenig
Le petit Mirandole écoutait son père avec attention, et avec fierté aussi.
C’était lui le premier sur la liste.
Il ne connaissait pas cette terre, mais en ouvrant le petit coffret il ne put s’empêcher d’en prendre une poignée et de la sentir.
Un air de victoire illuminait son visage déjà tiraillé par la douleur.


-« Je vous remercie, Père. Soyez sûr que je tiendrais mes engagements envers vous.

S’il connaissait la tradition familiale ? Non.
Il avait été envoyé, lui le petit être insupportable, dès son plus jeune âge au Pensionnat, loin de sa famille qu’il découvrait à peine.
Il regarda son père mettre le gant, intrigué, puis se reculer.
Il vit le coup arriver mais ne se baissa point.
Bing ! En plein visage !
Le petit Borgne & Boiteux se redressa et lança à son père un regard effronté.


-« Soyez certain que plus jamais quelqu’un n’osera me frapper de la sorte.

Puis il s’inclina une dernière fois avant de reprendre sa place parmi la foule, heureux & fier…
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Jehanne_elissa
La sœur de sa vassale avait rendu le salut et Jehanne avait confirmé être en pleine santé, puis la blonde s'était (re)plongée dans une discussion très animée avec une autre rousse, qui n'avait pas été présentée à Jehanne.

Elle resta au bras de Miguaël, à parler avec sa vassale, et il y avait de quoi ! Et très vite, cela parla chiffons. Au tout début, ce fut la manifestation de l'envie de Jenifael vis-à-vis de la garde-robe de sa suzeraine, à quoi Jehanne répondit d'un geste vague de la main :


- « Oh, c'est seulement que je porte les belles robes pour sortir, mais chez moi, je porte surtout des tenues héritées de ma grand-mère... Ma mère était plus petite que moi, et ne m'a pas légué ses robes, de toute façon ; tout était blanc, ou presque. Et... »

Là, elle s'arrêta. Anitha venait de jurer, et Jenifael de même :

(Jenifael) Seigneur, il faut que quelqu'un l'aide à trouver des tenues plus ... moins ... moins douloureuses pour nos yeux !
(Anitha) Dios mio c'est quoi cette tenue ?! Jeni faut que tu lui refasse sa garde robe absolument là il n'y a pas le choix...

Jehanne retint une grimace et voulut, tant bien que mal, se faire l'avocat du souverain :

- « Couleurs vives, donc coûteuses, et fourrures, et gemmes, et fils d'or... Il montre sa richesse, c'est bien normal. »

Haussement de sourcils, tout de même, et conclusion :

- « Mais quelqu'un devrait lui dire que le vert et le rouge, ensemble, c'est... Moche. »

Comme son col à fanfreluches, comme ses escarpins à talons, comme ses petits rubans aux cuisses... Sans doute, sans tout cela, et sans la cape criarde, le pourpoint était beau. Et puis, la facture, même de loin, semblait d'une grande qualité. Quel gâchis... Le Duc souverain ne pouvait se consoler qu'avec une chose : il ne passerait JAMAIS inaperçu, ainsi affublé. Ses frusques étaient déjà l'objet de tous les murmures de cette cérémonie...

- « Vous le connaissez donc bien ? Dites-moi pourquoi nous nous retrouvons ici, mon fiancé et moi ? »

Et mon capitaine. À entendre le maître des lieux, c'était un bonhomme belliqueux, et Jehanne craignait désormais qu'on n'associât son nom avec celui du Mussidanais, et qu'on ne la crût caution, sinon complice, des exactions qu'il commettait. Cela la mettait mal à l'aise.
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Idril_de_sparte
Dehors.... elle était dehors... en-fin!
Elle avait loupé le magistral coup de poing d'un suzerain à son nouveau vassal, mais l'ignorance ne tue pas dit-on, elle se remettrait donc de cela sans soucis.
Un regard vers la sangsue à son bras, petit sourire et la baronne ouvre la bouche prête à la remercier et la quitter...


Alida. a écrit:

- Bon alors, c'est par où ? J'pense qu'il faut chercher là où on n'est pas sensé chercher. Ça m'paraît bien. Mais j'y pense ! Tu sais où c'est ! Oui forcément, tu l'sais.


Arf, elle semblait être du genre pot-de-colle la multicolore là...

Hm... Je vais chercher à gauche et vous à droi...?

Alida. a écrit:

- Sinon j'ai une autre idée. On retourne là d'dans et on lui demande.


Nan mais c'est quoi cette idée de retourner là-dedans ? Qu'elle y aille seule... ah ben oui tiens!

Oh euh... et bien je vous attend ici et vous aller lui demander.
Voilà, on fait comme ça hein ?!


Elle y crois la grosse là, elle y croit et adresse un petit sourire sincère à la colorée.
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Un RP zappé => un MP ( je suis loin de me rappeler de tout)
Jenifaelr
La jeune femme fût surprise du coup de poing et écouta Jehanne. Si elle le connaissait bien? Tout dépendais si Jehanne considéré que Jenifael n'ayant que peu d'amis se mettais à considéré tout le monde comme tel, elle répondit donc, avec prudence, car la remarque sur les vêtements avait fait tâche apparemment, et Jehanne c'était fait avocat de la richesse de la tenue, la patte était sublime, ça pour une fashionista jamais elle ne l'aurait renier, mais les couleurs quoi !

"- Enguerrand m'apprend régulièrement à manier l'épée, un homme avait commencer il y à longtemps, mais j'avais à peine les bases, aujourd'hui je peux tenir une épée dignement ... Enfin plus qu'avant. En retour j'essaye de lui donner des conseils de garde-robe, nous sommes déjà allée aux Doigts d'Or. Vu que j'y suis mécène et égérie. "

Elle soupira :

"- Mais là, je l'avait pas vu venir ... "

Puis plus bas :

"- Je ne sait pas exactement ce qu'il mijote, il à refuser de m'en parler, je l'est pourtant harceler de lettres, toutes les heures j'en envoyer une nouvelle, mais j'ai plus eu de pigeons au bout de six heures "

Arhem, c'était l'ère d'avant Internet !

"- Et vu qu'il à réclamé votre présence, je me suis dit que cela serait l’occasion pour nous de pouvoir parler, plus que d'écrire. "

Bah oui ! On peut tenir une conversation deux heures, en ajoutant des détails, mais une lettre, c'est différent.
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Anya_de_puycharic

Elle voulait revoir... revoir, sa Normandie
      ... enfin, disons plutôt qu'on lui avait demandé d'y rentrer.

    Non, parce que si cela n'avait tenu qu'à elle, elle aurait bien poussé plus loin le voyage, la Blanche.

    Mais ce fut une autre Invitation au Voyage, qu'elle reçut dernièrement alors qu'elle était déjà en route. Parmi leurs échanges épistolaires, le dernier l'invitait sur les terres du Muesli Damné, pour une réunion...familiale. Puis, il y avait ce fameux recueil de ses écrits, que le Mirandole tenait à dévoiler à la blonde.


    Cela tombait bien, lesdites terres étaient sur leur route, elle pourrait profiter de cela pour faire l'escale invitation. C'est dans une Auberge, celle du Père Igor, qu'elle réserva une chambre, la veille du Jour.

    Le lendemain...

    C'est qu'il fallait trouver une toilette à se mettre... La Blanche était descendue dans le Sud avec les armées Royales il y a de nombreux mois, elle y était même presque morte, pour un Roy qui était passé à trépas... sans lui donner la liste promise ! donc autant dire qu'elle n'y était pas venue pour les soirées mondaines, robes à froufrous et autres meringuées...
    Elle n'allait pas non plus se présenter devant l'oncle de sa cousine, avec son armure "Oursin du Mont"... ce n'était pas des plus poétiques.

    Elle avait toutefois, dans une malle, deux robes de la teinte de son surnom. Et hésitait entre les deux... une sobre... très sobre... et une autre, qu'elle avait fait faire pour des retrouvailles Castelviresque... mais ça... c'était du passé, le Vicomte ayant préféré briser toute relation avec celle qu'il avait juré protéger et aimer jusqu'à ce que la mort les sépare.

    Le choix fut fait, suite à longue réflexion. Elle enfila la robe, retirant la chaîne à son cou, celle portant la petite clef en or, et les deux anneaux qui ne l'avaient jamais quittée depuis une certaine promesse... pour la remplacer par une autre, bien moins personnelle et intime.

    Elle prit ensuite la route pour le Domaine, sans aucun mal pour le trouver, tellement il était de notoriété publique. Pas étonnant en même temps lorsqu'elle vit la bâtisse où le coche l'avait amenée. A côté... Arques c'était du pipi de Chat*

    Elle se présenta, son nom avait bien été indiqué aux Gardes en faction, et on lui indiqua le lieu où se rendre : une salle immense où il y avait... euh... hum... c'était ça la réunion... familiale ??

    Peut-être s'était-elle trompée de jour, ou avait-elle mal compris ? Un regard alentours... aucun visage connu. Déjà qu'elle avait un vague souvenir de ce à quoi ressemblait Enguerrand...
    La dernière fois qu'ils s'étaient vus, et la première fois, d'ailleurs, c'était chez son cousin Keridil, pour la naissance de son fils et aux joutes organisées pour cela. Et encore, l'entrevue avait été brève. Juste ce souvenir d'un regard posé sur elle, et du regard noir Castelviresque qui s'en était suivi, de l'air de dire :"chasse gardée".


    En ces lieux mussidanesques, là, tout n''était qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté**

    Enfin... calme... cela papotait de partout, et le silence ne se fit, ou presque, que lorsque le maître des lieux se leva et prit la parole.
    Quelles...hum...jolies teintes ! dans quelques plein plein d'années, ce seraient les couleurs adéquates pour les fêtes de la Nativité.
    En avance sur son temps, le Muesli Damné ?

    Un léger sourire pointa sur les lèvres de la blonde qui remettait enfin un visage sur le nom.
    La réciproque ne serait sans doute pas. Elle avait grandi depuis la dernière fois.
    Ou plutôt : vieilli, car grande... elle ne l'était point.
    Ce qui avait son avantage, car elle pouvait passer plus inaperçue dans toute cette foule.

    A entendre le discours, Anya fit la moue. Ainsi, c'était pour ce but précis qu'il lui avait demandé il y a quelques temps, de rejoindre son armée ? Elle avait sans doute bien fait de décliner l'offre.
    En même temps, elle devait rentrer en Normandie. Puis, bien qu'aimant les surprises, elle détestait toutefois ne pas savoir où elle mettait les pieds, et sur ce point du projet, Enguerrand était resté bien trop mystérieux.
    Blanche elle était, blanche elle resterait.

    Mais, elle doutait maintenant davantage que le but de sa présence ici était pour partager quelques moments autour d'un poème, d'une Fable...
    Ah mais oui ! il lui avait aussi dit qu'il désirait lui présenter une partie de la famille et un certain peintre.
    Vrai que cette branche de l'arbre, de ce grand arbre généalogique dont elle faisait partie, elle ne la connaissait guère. Même sa cousine Della, elle ne la croisait que très rarement.

    Anya restait attentive au déroulement de ce qui ressemblait à un anoblissement.
    Yeux qui s'écarquillent, bruit sourd.
    Il avait osé !

    *Note pour plus tard, et même pour tout de suite : ne jamais accepter un fief du Mirandole, pas chaude pour une torgnole*

    Grimace de la Médecin Royale, qui se voyait déjà devoir remettre une mâchoire en place...

    Peut-être était-ce pour cela qu'il l'avait fait venir, au final ?



* Paix à son âme...

** Invitation au Voyage de Baudelaire
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En cours...
Flex
Enguerrand se souvenait à son tour ce qu'il avait répondu à son père Vaxilart lorsque celui-ci lui avait transmis la coutume familiale. A peu près la même chose que Madenig. Enguerrand se souvint de la douleur sur sa lèvre inférieure qui pissait le sang. Il lui avait lancé un regard plein de haine, mais qui fut très vite remplacé, plus tard, par de la fierté.
Alors, parce qu'il était son fils, Madenig allait recevoir le manteau vert et rouge. On lui recouvrit les épaules d'une soie adaptée à son corps. Puis, il fut couronné d'un cercle de marquis.


« - Mon fils le marquis de Laroche Chalais, tiens ta bastide en honneur et protèges ton peuple avec ferveur.



Ceci étant fait, le borgne allait passer à la seconde partie de son discours. Enguerrand essayait de mettre des noms sur des visages inconnus. L'un d'entre eux allait être appelé dans quelques instants mais il ne savait pas du tout à qui il allait avoir à faire physiquement. Avec la même intonation que précédemment, le duc du Mussidanais présenterai des faits plus mémoriaux.

Aristote nous enseigne que l'amitié est une vertu. Depuis plus de six ans, ma famille entretien des liens forts avec une vieille famille du royaume de France. Les familles Mirandole et Louvelle furent deux grandes alliées pendant de nombreuses années. Au fil du temps, nos relations se sont étroitement rapprochées jusqu'à devenir une amitié sincère, et profonde.

Andom I et II. Shanize. Zeumeuhman. Perturabo. Archybald. Taubi. Thétys. Icarasht. Arkadi. Versatyl. Faran. Autant de personnalités que de souvenirs. Enguerrand eut la chance de tous les connaitre de son vivant. Certaines personnes furent plus marquantes tandis que d'autre, avec qui il avait indirectement collaboré, ne furent de noms écrits sur des lettres. Peu importe, se dit-il, car au nom de cette amitié, Mirandole et Louvelle devaient se considérer comme des frères. En l'honneur de cette vieille alliance, le duc espérerait que ses intentions seront dignes de cette collaboration.

Que celui qui répond à l'identité de Vitryol Louvelle s'avance au devant afin que je puisse octroyer à sa famille une bastide décente et ceindre son front du symbole de la noblesse. »

Aujourd'hui il était question de Armenos, de Avyd ainsi que de Vitryol. Parce que Enguerrand connu ce temps d'or qu'il décrit un peu plus tôt ; et parce que ces trois descendants furent sensiblement d'accord pour poursuivre la voie de leurs aïeux, alors l'imposant Vitryol allait recevoir la visite de son poing en pleine face. Mais y'avait-il assez de place sur son visage ? ..
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Elias_de_leodagor
Jack fut stupéfait de voir le poing du Duc coloré arriver sur la trogne de l'appelé. Drôle de mise en scène, assez unique mais drôle. Déjà que l'appelé était borgne si en plus il finissait édenté mais que lui restera t-il? Lui donner des terres soit, mais laissez lui donc ses dents qu'il puisse manger le fruit des récoltes qu'il fera sur son domaine. Le chef des ZEN'trépides ne put s'empêcher d'imaginer ce que l'appelé devait penser:

Ah putaing ça fait mal!! J'lui mettrais bien mon poing dans sa face aussi au vieux sapé comme un clown...

Jack avait le sourire. Il ne boudait pas son plaisir d'être venu. Tant de monde inconnu devant lui, parlant, jacassant pour certains, commentant la scène devant leurs yeux délivrée. Lui restait silencieux, bien en arrière mais n'en perdait pas une goutte. Il se repaissait de cette marée de mots, de gens, de situations toutes plus différentes les unes que les autres. Il y avait de tout ici. Du nobliaux au poivrot attendant l'heure de la piquette. Les gens semblaient venir de tous lieux, tous amassés au même endroit au même moment. Il fixa la foule en entendant le Duc appeler le prochain. Qui était donc ce "Vitryol Louvelle"...
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