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Ce n'est pas la récompense qui élève l'âme..

Lahire
Boulga a écrit:
Dites-moi, mestre Lahire, que diriez-vous si j'allais vous présenter à dona Jehanne Elissa, qui est là-bas, justement, avec sa vassale... mmh... je crois bien que c'est sa vassale, la dona blonde à côté d'elle que vous regardez. Dona Jenifael, si je ne me trompe, qui a vécu quelque temps à Mende.

Sous-entendu : dites-moi que vous ne la connaissez pas et que ce n'est pas celle-là qui a couché avec le senher Salvaire quand je n'y étais pas.

Vous savez que dona Jehanne était une amie du senher Salvaire ?

Pardine ! Une très bonne amie qui avait inauguré sa taverne en lui vidant toutes ses réserves d'hypocras. Trois jours pour s'en remettre !

Elle était passionnée par les lapins.


Ma foi, Ô Muse si ces donas vous sont connues, pourquoi pas ! Etrange que je ne m'en souvienne... Cette blonditude m'aurait marquée à coup sur !
Nous pourrons converser de notre Senher SAlvaire et boire à son souvenir.


Se rajustant et se faisant présentable

Je trouve que la cérémonie tire en longueur et le suspens retombe.
Au moins la Rose du Roy fera peut être un article bien senti et j'y mettrais ma gribouille.
Vous croyez qu'elles aiment les nains ? ou du moins ne les détestent elles point...

De toutes façons je le verrais dans leurs yeux...
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Armelle


Pragmatique, ArmElle, qui était, faut-il le croire, aussi bien proche de sa maîtresse Rosalinde que d'un autre groupe de jeunes femmes (c'est Flexouille qui l'a dit), ricana aux vers du seigneur des lieux. La Lochoise de basse extraction se fit remarquer, face à l'éloquence du maître des lieux, par l'absence de la sienne :

Beh, Vot'Suzerainerie, j'vous conseille point d'inonder vot' cape ou vot'pourpoint de vin ce soir. Y'a comme qui dirait rien plus dur à laver que l'vin, et pardieu, faudra me donner plus que de l'or pour que j'vous recouse la même, c'était une misère pour mes doigts.

Armelle, qui ne portait qu'une simple cotte bleu pâle, sans fioritures, et un chaperon blanc sur la tête, planta ses yeux gris-bleus dans ceux du souverain mussidanais. Elle avait depuis longtemps appris qu'avec son extraction sociale, c'était quitte ou double : être franche et grimper vite, ou être franche et se faire mettre à la porte. Dans tous les cas, la franchise apportait plus que les minauderies. Et Armelle voulait plus.

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Rosalinde
Pendant qu'Armelle bavait sur les porteurs de couronne divers et variés, l'Amante de France - qui elle avait déjà remporté le gros lot à ce niveau là - était plutôt très occupée à fixer le gros qui venait d'être anobli. Comment un être humain pouvait-il avoir ingurgité tant de nourriture qu'il en soit réduit à se déplacer à l'aide d'une canne, ne pouvant plus supporter son propre poids ? Voilà qui dépassait l'entendement de notre Rousse, qui dévisageait sans vergogne aucune le Louvelle. Comme toute égocentrique qui se respecte, une fois qu'elle eut fini de le détailler dans tous les coins et les recoins de son être, elle finit par s'imaginer la dégaine qu'elle-même aurait en grosse dondon. La chose était tellement peu flatteuse qu'elle l'amusa au plus haut point, allant même jusqu'à corriger un peu sa mauvaise humeur. Cela dit... Elle se promit tout de même de surveiller sa consommation de pâte d'amande, cependant qu'Armelle l'interrogeait.

Une couronne. Quelle idée. La couronne n'était rien, petite couturière. Du vent, de la poudre aux yeux. Ce qui importait vraiment était de connaître les bonnes personnes, et de savoir s'en faire apprécier, afin de pouvoir actionner quelques leviers de temps à autres. Et d'avoir de l'argent. Beaucoup d'argent. Les fiefs n'étaient, pour Rosa, qu'un moyen parmi d'autres de s'en procurer, malgré l'énorme contrepartie à laquelle ils étaient soumis... L'aide militaire. A présent qu'elle était résolue à devenir vassale d'Erwelyn, elle en tremblait d'avance. Elle à la guerre. L'horreur totale et absolue, car la seule arme qu'elle soit capable de maîtriser sans se blesser ou estropier un allié par inadvertance ne dépassait pas la taille d'une dague. Non, elle n'était point de ces femmes guerrières telles qu'on pouvait en voir dans les ordres royaux.

Cela dit, elle n'avait pas spécialement envie d'épiloguer sur le sujet, alors à Armelle, elle se contenta de répondre un vague :


- Vous seriez ravissante.

Puis, de s'intéresser plutôt au Duc du Mussidanais qui, ses grandiloquents discours terminés, finit par s'approcher d'elle et de ses plus proches voisines. Et voilà qu'il se mit aussitôt à flexer (c'est à dire : Faire son Flex). Dandineries, compliments et poésie. Hélas, la Wolback ne put guère apprécier le spectacle qu'il leur offrait, car un autre se déroulait là, juste devant ses yeux... C'est que son regard avait recroisé Vitryol avant de se reposer sur le Mirandole, et voilà qu'à présent elle imaginait ce dernier en obèse, dans ses vêtements bouffants et bien trop voyants...

Elle tenta de se retenir de pouffer de rire. N'y parvint guère, et finit par tenter de se cacher derrière son petit carnet vierge de notes, se mordant la lèvre, mais secouée d'un fou rire si puissant qu'il lui faisait monter les larmes aux yeux.

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Pour de vrai !
Jehanne_elissa
Oh, qu'est-ce qu'il était barbant, son petit fiancé ! Toujours à grincer des dents, toujours à se plaindre ! Rien ne lui plaisait hors de ses balades main dans la main avec Jehanne Elissa, et, hélas, il fallait à la jeune fille beaucoup plus de rebondissements et d'aventures, dans sa vie ! Et comme il se liquéfiait de tristesse à chaque fois qu'elle lui adressait une parole qui ne dégoulinât pas d'amour... Elle ne savait plus vraiment que lui dire, en public, quand il s'agissait de bavasser. Elle répondit à voix basse :

- « Allons, Miguaël, oublie le lieu, oublie les gens qui te déplaisent, n'écoute personne... Amuse-toi, puisque ce lieu est un vrai cirque ! Et puis il y a là des gens qu'il faudra que je te présente. »

À haute voix, au souverain du Mussidanais, après la remarque pleine de bon sens paysan de la couturière que Jehanne aimait tant :

- « Votre cour est garnie et colorée, Votre Grâce ! Je crains pourtant que vos vers soient bien abscons pour nous. Depuis quand le vin parle-t-il ? »

Et tant pis pour son fiancé bougon. Qu'il bougonne !
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Boulga
Adoncque, mestre Lahire avait acquiescé à son invitation et comme elle l'entraînait précisément là où se trouvaient les donas Jehanne Elissa et Jenifael, mais aussi une autre dona rousse accompagnée d'une qui semblait être sa suivante, le Duc de Mussidan arriva au même endroit tout content, tout sucre et tout miel, pour tourner de jolis compliments en vers.

Hélas, Boulga n'était sensible à la poésie que lorsqu'elle émanait de personnes chères à son coeur. Le senher Salvaire, par exemple, aurait pu débiter les pires fadaises que non seulement elle les auraient comprises, mais encore goûtées avec délices; et mestre Lahire aurait pu peindre les pires croûtes qu'elle lui aurait trouvé le plus grand talent du monde.
Les vers du Duc ne s'adressant pas à elle, elle n'en comprit donc rien du tout, mais elle fit semblant en esquissant un sourire poli et une révérence.


Puis, portant son regard vers Jehanne_Elissa, elle dit en saluant :

Adissiatz dona Jehanne ! Vous voir par icitte est une surprise, de verda ! Permettez que je vous présente Mestre Lahire, ancien de Mende et très bon ami du senher Salvaire et de moi. Et depuis quelques semaines le mestre Pintor officiel de Sa Majesté.

Elle ajouta avec une once de malice en revenant au Duc de Mussidan :

Il a échappé de peu à l'annoblissement par notre hôte.
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Miguael_enguerrand
Écrire que Miguaël était ennuyé serait un euphémisme. Il était agacé, ou plutôt irrité. C'était bien la première fois qu'elle lui parlait sur ce ton, du moins en avait-il l'impression. En réalité, il avait la mémoire courte, mais pour lui, c'était neuf.
Ainsi donc, lui aussi faisait part de son mécontentement. Il lâcha le bras de Jehanne, ne la regarda pas lorsqu'il s'en fut dans la salle, piqué dans sa fierté d'être ainsi repris.

Miguaël flânait, à la recherche d'une victuaille à se mettre sous la dent -la colère douce, ça creuse- ou d'une jeune femme à aborder. Il ne serait pas dit qu'il ne se vengerait pas.
Tantôt à droite, tantôt à gauche, il regardait fort disgracieusement les visages des convives. Il espérait en trouver un qui serait avenant. A la volée, il lançait de timides :
Bonjour !
Anya_de_puycharic

    La Blanche blonde profitait des lieux pour regarder les quelques "tapisseries" qui ornaient les murs de la salle.
    Pour être plus juste...vu qu'elle n'y connaissait personne et qu'elle n'était pas du genre à aborder et taper la causette, il ne lui restait plus que cette activité pour l'heure.

    Aucun membre de la famille.
    Anya se demandait si ces derniers se cachaient sous quelque tenture vu que le Muesli Damné l'avait fait venir pour une réunion familiale, lui présenter un célèbre peintre, et bien entendu, lui faire voir les recueils maintes fois abordés dans leur échange épistolaire.

    Alors qu'elle avait le nez levé, à regarder la finesse de l'une des tapisseries, elle entendit un timide "bonjour" auquel elle répondit, quasi machinalement et par pure politesse, avec un léger sourire.

    Bonjour.

    Mince... et si cela ne lui avait pas été adressé ?
    Bah.
    Tampite.
    Un bonjour, même mal placé, ne tuerait personne.

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En cours...
Flex
L'âme du vin était indéniablement malfaisante. Elle noyait la raison du buveur dans un océan de courage (ou de témérité ?) aux saveurs de tannins et aux effluves de regrets du lendemain. Armelle parlait comme une charretière. Enguerrand n'en croyait pas ses oreilles. Décidément, elle était l'incarnation même du talent innocent et brut. Lors de leurs échanges épistolaires, celle-ci possédait une écriture soutenue et habile. Malgré cette surprise étonnante, il lui répondit :

« - Je vais en prendre soin comme la prunelle de mes yeux maistre Armelle.

Drôle de manière de la rassurer, se dit-il en fin de compte. En voilà une curieuse façon que d'exprimer sa tenue exemplaire en brandissant l'amour de ses yeux. Lui, le borgne qui n'en avait plus qu'un seul. Il perdit le premier dans un duel sur l'honneur. Ou plutôt un pari fulgurant où, s'il en ressortait vainqueur, il aurait eu le droit de culbuter sa rivale Bardaya de Nanteuil. A la place, il perdit son duel, un œil et mille écus.


Vous savez, de l'or, vous pourriez en avoir plein les poches en travaillant à Mussidan.

Lui souffla-t-il discrètement, tandis qu'un rire moqueur s'élevait quelque part. Mais pas le temps à Enguerrand de savoir d'où cela provenait. En effet, Jehanne Elissa lui parlait. Malheureusement, après mûres réflexions, sa remarque s’avérait vraie. Difficile de comprendre le message subliminal de sa strophe. Alors, afin de répondre avec un ton amusant, Enguerrand dit à voix haute :


Le vin nous parle lorsqu'il est dans nos veines. Autrement dit, mieux vaut éviter une beuverie pour ne point entendre des voix, ha ha ha !

Humour pas drôle 1 - Flex 0. Comme d'habitude, cela ne faisait rire que lui. Surtout qu'il annonçait devant ses interlocuteurs qu'il aimait se beurrer. Le pire était que son médecin lui conseilla de boire uniquement du lait pour son ulcère. Il n'en fit qu'à sa tête. Plus tard, Boulga prit la parole pour présenter Lahire. Ce dernier semblait bien timide et nécessitait, à première vue, la présence maternelle de Boulga. Cette dernière fit une remarque adressée à Enguerrand qu'il rendit d'un sourire amusé.


Maistre Lahire mérite une place à Olympe. »
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http://flexrr.tumblr.com/
Miguael_enguerrand
Ses tentatives désespérées trouvèrent une issue bien plus favorable qu'il n'aurait pu l'imaginer. La somme des bonjours lancés ne dépassait pas le nombre de doigts d'une main, et ce fut celle de la jeune femme qui lui fit réponse la première qu'il prit pour accomplir un baise-main dont on lui avait appris la science lors de son éducation. Evidemment, Miguaël n'était pas goujat et avant même son geste, il lui avait adressé un mot poli.

Merci. Bonjour mad..emoiselle.

Le merci pouvait être incompris, c'était l'expression de sa reconnaissance de ne pas l'avoir laissé seul. Il avait buté sur la formule à employer, à dire vrai, il ne connaissait pas la situation de cette femme et il espérait avoir choisi le mot le plus courtois. C'était toujours une gabegie de l'esprit de faire le bon choix, pourtant, Miguaël aimait le faire. C'était peut-être ce qui distinguait les hommes civils des rustres. Il se voulait de la première catégorie et s'en trouvait troublé, être repris par une femme lui était douloureux, par un homme, c'était un affront. Anya avait toute légitimité pour le faire.
Un sourire timide traversa le visage du jeune homme et il entreprit d'étoffer la conversation.


Puis-je avoir l'honneur de connaître votre prénom ?

Il avait cherché un visage avenant, et là, il considérait avoir eu bonne pioche.
Anya_de_puycharic

      ...Un bonjour, même mal placé, ne tuerait personne...
      Et il n'était pas mort, et pour cause !!

    Il lui fit un baise-main et s'adressa à nouveau à elle. Autant elle n'était point du genre à aborder les gens, que ce soit par timidité ou simplement par "je-reste-dans-mon-coin-je-ne-dérange-personne", autant elle était plutôt encline à répondre et poursuivre une conversation lorsque l'on s'adressait à elle.

    De mémoire, bien que celle-ci fût quelque peu défaillante suite à "l'accident" en Armagnac, elle ne put mettre de nom sur le visage de l'homme en face d'elle. Sans doute que, tout simplement, elle ne l'avait jamais croisé, ni au Louvre, ni lors de joutes, ni...nulle part.

    Elle lui adressa un sourire, légère inclinaison de la tête, lui répondant sourire légèrement taquin à son "merci" un :

    - De rien.

    Il lui demandait son nom. Mhh... elle se rappela une fois où elle ne s'était présentée que sous son prénom et nom, sans décliner tout le reste, et où on lui avait tapé sur les doigts. De toute manière, si discussion il y avait, elle aurait le temps de lui en dire davantage ainsi que la fonction. Pour l'heure, on s'en fichait royalement.
    La jeune Duchesse Normande reprit :

    - Anya Giffard de Puycharic, enchantée.

    Non. Elle ne le reprit point. "Mademoiselle" étant le terme tout à fait exact et approprié à la situation, la lâcheté de l'ex-Connétable de France ayant fait ses preuves en une rupture franche et directe, faite par missive.
    Rupture autant pour l'amour qui les liait que pour leur profonde amitié et complicité de plusieurs années. Plus un signe de vie.
    Rien.
    Passé au goût de poudre aux yeux, sans doute.
    Le réveil avait juste été difficile, et elle ne s'en remettait qu'à peine.
    Et encore. Les nuits étaient parfois agitées.

    - Je ne crois pas avoir le plaisir de vous connaître. Et si nos chemins s'étaient par hasard croisés, veuillez me pardonner ne point m'en souvenir.

    En gros, c'était : c'est quoi ton ptit nom à toi, d'où tu viens et que fais-tu là ?
    Enfin... en plus classe.

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En cours...
Armelle


Il n'y a rien de mieux que l'auto-citation :
    « Le papier permettait toutes sortes d'envolées lyriques qui n'auraient pas été crédibles un instant si elle les avait dites à haute voix... Son visage ne savait pas mentir, et sa voix, brute et emportée, ne mâchait pas les mots qu'elle disait, bien trop spontanés pour être réfléchis. Le papier... prend son temps, celui de la réflexion, celui de dire les choses joliment. Ah, elle s'émouvait elle-même ! »


Armelle ne put qu'arborer un sourire narquois lorsque le Souverain du Mussidanais compara sa vêture à ses yeux. Le cache-œil du borgne se voyait comme... le nez au milieu de la figure.


Vous dites ça pour m'tourmenter, Vot'Suzeraineté.

Et, aux mots qu'il lui dit tout bas, elle répondit, voix plus basse :

C'est point l'or qui m'manque présentement, avec ma maîtresse de Wolback. C'est... Tout ça.

Elle regardait alentour, écartait les bras, désignant la noble assemblée, désignant le trône vide, évoquant la cérémonie à laquelle ils avaient assisté.
Et comme le Mirandole, après une blague qui fit "Pschhit", écoutait la présentation que Boulga faisait de Lahire, puis vantait ce dernier, Armelle s'incrusta dans la discussion, bavarde comme elle savait l'être :


Armelle Doyet, m'sires, dames. J'suis point certaine de comprendre ce qu'a fait m'sire pour mériter une chambre à l'auberge de ma tante Olympe, mais chuis ben mortifiée qu'vous la connaissez, parce que c'est point un établissement que j'recommande.
Sans doute que refuser d'être anobli, m'sire, c'est ben un crime assez grand pour mériter un matelas d'caillasse, des puces et un brouet pour dîner. J'vous f'rais pas cet affront, moi, Vot'Suzeraineté.

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Jehanne_elissa
Eeeeeeh... bah voilà. Miguaël qui se fait la malle *pile* quand Jehanne lui annonce qu'elle veut le présenter à des amis.
Des amis qui, justement, se ramènent. Enfin, le pluriel est sans doute excessif, mais il y a au moins un visage connu et rayonnant, celui de Boulga. La Goupile lui retourna son salut :


- « Je suis tout aussi surprise de vous voir, assurément ! »

C'était une diversion bienvenue, car la blague du Mirandole était particulièrement mauvaise.
Il parla ensuite du talent de Lahire, que Boulga avait déjà vendu avec des arguments bien plus convaincants, quoique moins... mythologiques. La couturière que Jehanne connaissait bien trouva là l'occasion de se présenter, et de faire un étalage de son inculture. C'était drôle. On ne peut pas tout avoir, le talent et l'esprit, et la Doyet devait déjà être heureuse d'avoir l'un.
Presque hilare à l'évocation de la tante Olympe, elle saisit l'occasion de se reprendre en présentant sa compagnie à Boulga et Lahire, et Armelle, et Enguerrand, et qui voudrait l'entendre, en fait.


- « Et bien, voilà là à mes côtés Jenifael Vitalis da Roma, ma vassale, soeur d'Anitha, celle qui n'a pas risqué la punition ultime d'une nuit chez Olympe, et s'est vu devenir là, sous vos yeux, le chevalier Loyal.
Mon fiancé Miguaël m'accompagnait aussi, mais il avait soif, il vient de s'éclipser. »


Et parce qu'il ne fallait pas manquer une occasion de s'informer, avec tout le sérieux du monde, au petit homme :

- « Mestre Lahire, quel fut donc le motif de votre refus ? Une volonté d'indépendance, un refus de la noblesse, la peur que le Duc vous affuble d'un chapeau à sa mode ou la terreur des matelas de chez Olympe ? »
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Lahire
A tous ces mots, bons ou mauvais, le nain ne sait ou donner l'oreille. Ses yeux vairons cachés sous ses lorgnons embués, croque la blonde vénitienne. Son regard la quitte en de fugace instants mais reviennent inlassablement sur l'onde solaire.
Bien qu'aimant être le centre d'attention, il se sent d'un coup cerné par tout ce grand et beau monde et un mal aux cervicales le tenaille.
Le diable d'homme le flatte, lui octroi l'Olympe, Lahire rougit en se voyant tel un dieu beau comme apollon mais il vire de suite en Dyonissos ou Chiron, allez savoir pourquoi !


Merci Ô Duc ! Il est vrai que dans ces cieux j'aurais surement la compagnie des 9 muses... Mais si mes sens ne m'abusent nous ne sommes point loin du compte ici-bas!

L'Armelle rentre dans la danse se perd et se fourvoie mais le nain sourit large à la cocasse remarque, rit même.

Dona Armelle, vous êtes sans doute l' Euterpe de ces lieux car vous avez le bon mots et oui sans doute que votre tante et moi nous nous connaissons et je puis dire qu'elle en à !!!

Petit air polisson

Et une noble dame qui fait présentation, la muse ondine solaire sort des lymbes de l'ignorance et à un nom Jenifael Vitalis da Roma...Jenifael Vitalis da Roma...Jenifael Vitalis da Roma... Uranie la Celeste...

Jehanne_elissa, , celle qui ose et rit ! Ah la poisse, on lui a pris sa devise...Maudit le nain, sans nom, sans terre et sans devise... Et oui elle ose la question qui plus est !

Sourire grinçant


Mon refus ? Certe je crains le chapeau et connais que trop tata Olympe...
Mais à dire vrai, je ne me sent pas à la hauteur !!!!

petit rire jaune

Imaginez que je sois vassale, imaginez que mon suzerain soit en mauvaise posture. Croyez vous que moi avec arme et armure , puisse inquiéter qui que ce soit !
Je me bat bien mieux avec mon pinceau !!! Ô noble Dona !!


Petit sourire coquin


Et la le nain se retourne vers le Flex en fouillant sa besace.

En parlant de bataille, je me suis permis de faire ceci pour vous ô Duc et je vous l'offre, je l'appel l'Impérator !

Et le nain brandit une statuette qu'il tend au maître des lieux.



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Jenifaelr
La blonde vénitienne était resté silencieuse. Comprenant un peu les paroles, à peine.
Elle fût présenté par Jehanne et eu un sourire, elle dit simplement :


"- Je pense que si ma soeur doit s'habiller des même couleurs que notre hôte, je brûle les vêtements en question ... "

Un regard sur l'Enguerrand. Le message est claire pour lui. Les couleurs assemblée ainsi du Mussidanais, sont absolument immonde. Puis elle annonce pour en rajouter une couche :

"- D'ailleurs, si vous pouviez avoir le goût de ma suzeraine pour les vêtements, peut-être le vin vous attirerez moins "

Elle risque de vouloir faire payé au Mirandole le mauvais goût dont-il à fait preuve. Il ne faut pas la croire si innocente, la Vitalis renferme un lourd pêché. Celui d'adorais le vin, comme n'importe quel Vitalis se respectant. En faite, sa légende ne la pas suivit en Languedoc, mais lorsqu'elle était encore en Béarn, la légende racontais qu'elle pouvait boire trois tonneaux, sans en ressentir les effets ! Un léger sourire se fait sur ses lèvres, repensant à ces histoires. Jenifael sait qu'elle ne risque aucun incident avec le Duc, en faite il lui fera surement payé, autant qu'elle le fera, m'enfin. Ce sont d'autres histoires. La blonde vénitienne pose ses aigue-marine sur les Languedociens, celui ayant échappé à l’anoblissement et la brune. Elle le voit, retenir son prénom et ne peut s'empêcher d'ajouter :

"- Lisbeth. Si vous voulez le retenir entier, c'est Jenifael Lisbeth Vitalis da Roma, messire.

Elle fait mine d'ignorer le reste, bien qu'un léger rose soit venu se poser sur ses joues, à peine. Ce même rose, qui pourrait devenir rouge éclatant et qui autrefois était apprécier de celui à qui elle avait laisser son coeur.
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Miguael_enguerrand
La jeune femme n'avait désapprouvé ni le baise-main, ni le "mademoiselle", c'était dors et déjà une très belle réussite pour Miguaël. Il n'avait jamais cherché à se montrer charmant qu'envers Jehanne Elissa et c'était pour lui un soulagement. Non pas qu'il cherchait par là à s'éloigner de sa fiancée, mais le désir de plaire ne s'hypertrophie pas avec l'engagement. Un désir, presque un besoin jugeait-il.
Fort de ce premier succès, il sourit encore et se relâcha ostensiblement.


Enchanté, mademoiselle Anya. En effet, je crois que nous ne nous sommes jamais croisés, je ne doute pas que j'aurais eu un souvenir de vous.
Je me nomme Miguaël Enguerrand de la Louveterie, tous m'appellent Miguaël par commodité, et cela me plaît.

Je ne connais que peu de personnes ici, je ne pense pas me tromper en supposant que vous non plus. Que diriez-vous de nous tenir compagnie ? Je suis certain que nous pourrons trouver d'autres naufragés.


Miguaël ria légèrement, certains pourraient même affirmer qu'il gloussa, et ce ne serait pas tout à fait faux. Il ne tourna pas le regard vers sa fiancée, il était fâché et n'avait pas même entendu qu'elle voulait le présenter.
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