[RP] Un journée en Languedoc, c'est comment?

Jenifaelr

[Boissières le quinze en juin 1462]

La belle dame de Boissières à envoyer un courrier à une certaine duchesse. Il faut que celle-ci vienne à Boissières, les Doigts d'Or son en danger ! Elle à déclarer l'alerte à la duduche, pour que celle-ci l'aide à sauver l'atelier. Elle l’attente de pied ferme donc à Boissières.
Boissières pourquoi? Parce qu'on y possède une formidable et rafraîchissante eau pétillante qui est parfaite pour les jours ensoleillée comme celui-ci.

Elle à revêtue une tenue de la talentueuse Clarinha et du fameux atelier. Argenté, beige et or. Se sont les couleurs de la jeune femme, ce jour. Ses longs cheveux sont juste légèrement ondulé en une vague souple, jusqu'à ses hanches et en une queue de cheval longue, qu'elle à passé du côté droit au dessus son épaule. Elle à abandonner pour ce jour son incontournable tresse épis de blé.

Rosa ! Soit prête. Tout doit être bien, Boissières n'est pas très imposant, mais nous sommes italiennes ! Nous devons montrer que nous savons recevoir même dans des lieux pas très fastueux.

Boissières était un petit château fonctionnel, agréable, ensoleillé, vivant. Boissières n'était impressionnant que dans l'aile réserver aux bains, qui était en mosaïque des plus belle, dans un style italien et romain mêlé. La jeune femme attendait la venue de la duchesse, dans la pièce de réception. Elle y recevait clients, amis, y manger et c'était la plus grande pièce du château. Elle était simple, posséder trois immenses tapisseries de scène amoureuse. La première l'homme déclarer sa femme à une vénitienne à la chevelure d'or, la seconde, l'homme était au pied de sa douce, la dernière, il lui offrait son cœur. Des tapisseries neuves en plus !
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Cassandre_louna

Être comtesse n'est pas vraiment de tout repos, être comtesse c'est assister à des réunions parfois interminables et parfois ennuyeuses. C'est aussi géré le parlement, écouter les doléances et bien entendu tacler une ou deux personnes qui pensent être les rois sur terre et le savoir incarné.

Mais être Cassandre c'est surtout vouloir être parfaite, aussi parfaite que sa beauté, que sa grâce et que sa présence divine que elle seule pensait avoir. Oui, être comtesse c'est pouvoir se la péter de temps en temps.
Le problème de l’égérie de France et de l'empire c'est qu'elle voulait tellement être partout qu'elle en oubliait de dormir de temps en temps et lorsque les conseillers la forçait à le faire, elle en profitait pour ouvrir ses courriers privés, pas ceux adressés à la Comtesse mais ceux adressés à Casssandre.

C'est ce qu'elle fit ce jour-là.
La missive d'une égérie des doigts d'or présageait le pire pour l'atelier et ni une ni deux, la Comtesse avait décidé de s'absenter pour le Week-end, pour rendre visite à Jenifael.
Il lui fallait plus de deux journées pour arriver à l'habitation de la demoiselle, cela semblait petit mais chaleureux. De toute façon, Cassandre ne critiquerait pas, car elle ne critique jamais les couturières, ou les modèles, elle respecte le talent.
La blonde descendit du carrosse, lissa sa robe d'un mouvement de mains et ajusta sa coiffure pour être parfaite, elle longea ensuite la cours, puis l'entrée pour se faire annoncer. Assez pressée, elle pensait l'heure grave, elle s'incrusta donc dans le salon pour trouver la propriétaire des lieux.

Ernst.

Ernst se baladait dans la campagne Cauvissonnaise. Il avait décidé de passer quelques jours chez sa cousine. Le genre de séjour qui fait le plus grand bien lorsque vous avez besoin de vous changer les idées. Le Languedoc et la Méditerranée, l'air frais, l'agitation parisienne et sa puanteur à des lieues et des lieues, C'était tout ce qu'il lui fallait. Ernst s'était levé tôt se matin là. Le soleil pointait à peine ses premiers rayons qu'il s'était déjà lavé et habillé avant de prendre une bonne collation dans les cuisines. Ensuite, il avait pris la route à pied. Il visitait en passant par les petits chemins. Il s'arrêtait de temps à autre pour regarder le paysage. Il cueillait un fruit sauvage, quelques baies. Ernst était dans un calme dédié entièrement à la contemplation et à la réflexion personnelle.

Toutes les bonnes choses ayant une fin, Ernst se décida enfin à rentrer au domaine. Il passa par la porte des employés. Après une telle promenade, il se sentait souvent vidé et préférait ne pas croiser une personne qui aurait pu être importante pour sa cousine. Il se rendit à l'étage et se fit préparer un bain. Le temps de se laver, de se sécher puis de s'habiller convenablement et il se retrouvait au rez-de-chaussée, frais comme un gardon. Là, il vit une femme, richement vêtu, habillée d'une robe dont il trouva la coup et le goût d'une distinction sans pareille. Il s'avança en toussotant. Il s'inclina dans une révérence à laquelle il essaya de donner le plus d'élégance qu'il le put.

Le bonjour, je me nomme Ernst von Zweischneidig.

Il salua ensuite sa cousine et se rendit à se côtés pour l'embrasser sur la joue. Ernst de bonne humeur et reposé, il retrouva la simplicité des rapports avec les gens. Bien que certains temps avaient été difficiles entre eux, se retrouver quelques jours dans le calme de Boissières leur permettait tisser à nouveau les liens familiaux qui les unissaient.
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Jenifaelr

La jeune femme, vit la Franc Comtesse arriver, puis enfin son cousin. Combo de blond ! Elle fit une bise sur la joue du cousin. Une bise oui, les deux connaissaient la saveurs des lèvres de l'autre, alors pourquoi essayer de les goûter de nouveau?

La Lisbeth fit les présentations.

"- Ernst, voici Cassandre. Votre grâce, voici Ernst. "

Pas habituée à dire le nom, ni à préciser qu'il était son cousin. Elles étaient là pour une affaire, elle continua donc :

"- Bienvenu à Boissières en Vaunage duchesse, l'heure est grave ! L'Atelier des Doigts d'Or, ne tourne plus ! Vous qui êtes une égérie, comme moi, nous devons le sauver ! Qu'en pensez-vous? "

Le cousin était présent pour une visite de famille, alors qu'il soit présent ou non pour les affaires.
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Cassandre_louna

A peine dans la pièce, un homme l'acceuilla, elle crut en premier lieu qu'il s'agissait d'un domestique mais en regardant sa toilette la blonde comprit bien rapidement que ce n'était pas le cas.
Bientôt elle finit par apercevoir l’hôte de ses lieux et après une brève présentation ou Cassandre essayait encore de se souvenir du nom de famille de d'Ersnt qu'elle dit :

Oh ma chère Jenifaelr, j'ignorais que vous aviez un époux.

Elle détailla l'homme, elle pouvait se permettre de complimenter devant l'épousée, elle caressa doucement la douceur du tissu de sa robe et ajouta

Vous avez bon gout ma chère.

Heureusement il restait dans sa garde de robe, deux robes, deux pauvres robes qui n'étaient pas roses, ses deux seules robes n'avaient pas subit la colère de sa vassale et couturière et n'étaient pas rose. Pourquoi ? Elles étaient au lavoir avec les domestiques.
Elle y pensa, cela ne dura qu'un instant, mais elle y pensa, à l'idée de porter du robe pour le mariage de jade : L'horreur ! Il fallait qu'en rentrant elle règle le problème avec SON Eli pour ne pas avoir le malheur de devoir porter du rose pour le mariage de la future Reyne de France.

Bref, une fois les gentillesses d'usage dites il était temps de passer aux choses sérieuse, elle regarda l'égérie droit dans les yeux et annonça.

Cela me trouble autant que vous, Attia est fort occupée elle n'a même pas répondu à mon courrier, je ne sais quoi faire...

Jenifaelr

Elle retint un étouffement.

"- Mon époux? "

La jeune femme fit des gros yeux à la duchesse.

"- Je n'est pas d'époux, je suis fiancé. Et pas à Ernst ! C'est mon cousin. "

Oui, la beauté c'est de famille les gars ! Vous pensiez quoi? Qu'on étaient laid, chez les Vitalis?

"- L'histoire est préoccupante oui. "

Elle rêver, ou Ernst était au goût de la duduche? Elle jeta un regard à son cousin, blond, séduisant, riche. Sa lèvre fût mordu. Elle s'en approcha, pour qu'il reste avec elles, si celui-ci pouvait distraire la duchesse et permettre au final une bonne résolution du problème, alors soit, elle l'obligerais à rester. Elle lui murmura à l'oreille :

"- Ernst, reste avec nous s'il te plaît. Elle à l'air d'être sous ton charme, cela pourrait être utile. "

Et le regard bleu se fixe sur celui du cousin, pour lui faire comprendre, qu'ensuite, lui pourra utiliser la cousine comme appât un de ces quatre, s'il le veux. Donnant-donnant, même en famille, rien n'est jamais totalement gratuit.
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Ernst.

La conversation entre les deux femmes semblait prendre une tournure assez professionnelle. Le rhénan ne connaissait pas tout des activités de sa cousine. Il connaissait peu Boissières bien qu'étant déjà venu plusieurs fois. Il ne connaissait pas non plus, encore, l'homme qui avait fait chavirer son coeur au point de la faire s'assagir. Il était cependant heureux pour elle. Cette nouvelle situation les avait rapprochés. Il y avait peu de temps encore, ils se disputaient pour des broutilles. L'environnement ne prêtait pas au consensus. Le Languedoc, l'éloignement et les retrouvailles avait permis ce calme, cette confidence revenue entre eux. Leur enfance et leur jeux, la complicité qui était leur à cette époque n'en avait pas demandé plus pour resurgir.

Ernst ne s'occupa pas vraiment des détails de la conversation féminine jusqu'à ce que la duchesse semble le confondre avec un autre. il esquissa un simple sourire et laissa sa cousine réparer l'erreur. Il se rendit à un fauteuil sur le quel il espérait s'asseoir et prendre un peu de repos quand Jeni l'arrêta et lui murmura quelques mots à l'oreille. Il regarda Cassandre du coin de l'oeil et répondit, toujours aussi bas à sa cousine :

Duchesse et belle de surcroît ... Je reste bien volontiers avec vous.

Ernst se rendit alors près d'un plateau qui contenait une carafe de vin ainsi que plusieurs verres. Il en remplit trois à moitié et se rendit, avec deux d'entre eux, auprès des deux femmes. Il présenta alors un verre à chacune accompagné d'un sourire.

Un rafraîchissement?
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Cassandre_louna

Des chuchotements, elle avait horreur de cela. C'était un domaine qui la mettait en rogne, léger plissement des yeux en fixant son hôte, cela lui faisait penser à des enfants et la nouvelle arrivante dans une salle de classe, pire encore, elle se sentait en position de faiblesse .
La faiblesse, la blonde en avait horreur, la faiblesse est un cauchemar, la faiblesse est une honte, pour elle, la faiblesse ne devrait pas exister. C'est comme l'amour, l'amour rend faible, la haine rend faible, l'amitié rend faible, elle était donc faible, car jade était sa meilleure amie et comme une amie, un amant, un membre de la famille, nous sommes tous soumis à une personne sans l'être vraiment, il faut donc en déduire que nous sommes tous faibles, tous.

Vous trouvez que je pars un peu loin pour une histoire de chuchotement ? Mais non, car une fois touché, une fois que nous nous rendons compte que nous sommes faibles, même sans le vouloir, que reste-t-il ? La folie, oui la folie. S'accrocher à la seule chose qui nous reste, dans le cas de Cassandre la beauté, et s'accrocher si fort que tout le reste nous semble égal, que tout le reste nous semble futile, bref, la blonde avait trouvé une solution à la faiblesse : La Vanité.
Être orgueilleuse , prétentieuse, vaniteuse et bien d'autres choses encore lui permettait de penser qu'elle était au-dessus de tout , même de la faiblesse, bref, un chuchotement pouvait lui procurer tout cela.

Heureusement bien vite une coupe de vin lui fut tendu, un bon point, un bon point suite à un mauvais, compteur à zéro, bal au centre. La comtesse de Franche-Comté attrapa la coupe et lui adressa un sourire, elle porta ensuite le verre à ses lèvres, dégustant d'une gorgée ou deux le nectar, puis, alla s'asseoir sur un fauteuil, celui qui lui semblait le plus confortable au premier coup d’œil. Elle reprit ensuite la parole :

Avez vous des idées ? La seule solution et de prier pour le retour d'Attia, je ne vois rien d'autre à faire.

Un journée en Languedoc, c'est comment?

Jenifaelr

Cassandre_louna

Ernst.

Jenifaelr

Cassandre_louna

Jenifaelr

Ernst.

Cassandre_louna

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