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[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Cosmik_roger
Cosmik-Roger était en pleine forme. Il s'était fait tout beau pour le mariage de sa soeur. Une tenue d'un violet éclatant. Il avait laissé aux oubliettes sa tenue de la soirée de fin de vie de jeune fille pleine de vomi pour venir en la cathédrale Nostre-Dame. Il n'était jamais venu et c'était plus impressionnant que l'église de Saumur. Il passa la main dans ses cheveux dans un tic nerveux et entra. Il salua de la tête les personnes présentes et alla s'asseoir sur un banc réservé à la famille de la petite Reyne d'Anjou, devenue grande. Il est loin le temps où elle braillait et essayait de se démener pour se faire connaître. Ce n'est plus non plus celui où elle était duchesse d'Anjou et le seigneur de Pannard était son fidèle juge (qui s'amusait à torturer la gueusaille).

Par Aristote ! Ca claque sa race ici.
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Armoria
Il est où, le Rikou, il est où ?

Ah ça, la route avait été particulière : une longue enfilade de coches bourguignons, la plupart richement armoriés - ce qui ne veut pas dire qu'ils contenaient des Armoria, heureusement pour le Royaume, il n'y en avait qu'une. Tout simplement, les allégeances avaient eu lieu juste avant leur départ. Autant donc, se protéger mutuellement en faisant route tous ensemble.

Enfin... Tout ce petit monde s'était réparti tant bien que mal dans les hostelleries parisiennes, certains dans l'hostel des Mortain, du reste. (*)

Et le grand jour du pé-Pair était arrivé... Comme quoi, tout arrivait à qui savait attendre, s'pas. Les voitures étaient prêtes, celle d'Erik, celle d'Armoria, où ses enfants prendraient place avec elle, Forrest juché à l'arrière. Y'avait plus qu'à... Plus qu'à quoi ? Plus qu'à se mettre en route, pardi !

Allez, allez, en voiture, Simone ; ça va pas, non ? C'est pas Simone, c'est Armoria, panais (**) !

Et c'est partiiiiiiiii... Euh... Manquait quelque chose, là, non ? Elle réfléchit. Alliances ? Dans sa bourse de ceinture. Petit coussin de velours rouge entouré d'une corde dorée et ornée de glands de même couleur, avec les rubans pour accrocher lesdites alliances ? Dans les mains de Philippe-Lévan. Bon sang, mais qu'est-ce qu'elle oubliait ? Ah, il fallait qu'elle en parle à Er...

RODIDJIU !

Tornade blonde et bordeau foncé sortie de la voiture, et une paire d'yeux de jade - loreliens - une autre, noirs - philippolévaniens - arrondis de surprise.

On oubliait le marié ! ERIIIIIIIIIIK !

(* Vient qui veut, mais pas 50 tout de même, hein
** Ben oui, y'avait pas encore de patates...)

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Aelyce_h
[Quelques jours après leur départ. Une auberge à Paris]


Sortir de la fange, sortir de la Guyenne, plier bagage, un embryon d'armée et leurs désillusions.
Puis tout délester dans l'océan dans un dernier bain de minuit. retenir un peu de sel sur sa peau dorée par un soleil déjà ardent au sud ouest du royaume.
Ne pas oublier d'en retenir un peu de ses rayons dans ses iris couleur ambre dilué de miel chaud.
Désenfiler ensuite les mauvais souvenirs d'une terre désespérément arides de gens pour les affronter, pour enfin se vêtir une robe en lin et en satin aux épaules dénudées. La couleur crème faisait ressortir sa peau hâlée, les courbes callipyges de son corps, ses lèvres carmines et l'éclat mordoré de ses pupilles.
Une chevelure ébène et soyeuse brassée dans un chignon impossible, donnait une allure faussement disciplinées à quelques boucles qui s'en échappent pour couler dans son dos.

Et la Dénéré-Salmo Salar- Cartel fut enfin prête à le rejoindre devant le carrosse qu'il avait loué pour les circonstances, se demandant si son cavalier la reconnaîtrait. Il l'avait souvent vue en robes et tenues plus pratiques pour chevaucher ensemble sur les routes qu'en petite noble en tenue de salon.
Descendant les marches de l'auberge, tenant un pan de sa longue robe pour ne pas les balayer avec, ou se fouler une cheville, elle était déjà impatiente de le retrouver, afin de s'assurer qu'elle ne rêvait pas.
Comment cet homme qui lui paraissait si inaccessible, si pris et engagé dans une autre relation était désormais là après que les turpitudes de la vie ont tout fait pour les rapprocher, devant ses grands yeux qui s'écarquillent pour se délecter de cette délicieuse vue : Un cavalier d'une élégance naturelle, raffinée, de gestes altiers, se tenait là devant le carrosse lui tendant le bras.
Il fit un pas, son cœur fit un bond.
leur regard n'était plus qu'un seul regard, souvenir d'un voyage où en silence ils ont parcouru les routes sinueuses qui se dessinaient dans leurs yeux pour se happer l'un l'autre au plus profond de soit.


-Je suis prête Théo, Nous pouvons y aller.
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Friandise
[Au départ de Tulles]

Friandise avait reçu le faire part de mariage d' Erik, par pigeon... Elle venait de mettre au monde ses jumeaux et se sentait un peu faible mais ne voulait en rien manquer cette journée si mémorable...

Son filleul allait enfin se marier! De plus il épousait une charmante dame qu'elle connaissait que de nom malheureusement... Elle prit donc la route pour Paris... Une longue route... Mais elle était si heureuse de revoir enfin son petit Erik... Celui ci avait probablement changé mais restait à jamais cet homme qu'elle avait menée à l'église le jour de son baptême...


[dans les rues de Paris]

Après de longues heures de trajet, elle arriva enfin... Elle paya le cocher et avança dans les rues de la capitale... Sa longue robe rouge trainait légèrement sur le sol... Elle avait une pensée pour ces deux bébés qu'elle avait laissée à son compagnon le temps de cet évènement...

[Aux portes de Nostre Dame]

Ses pas la menèrent bientôt aux portes de Nostre Dame ou avait lieu le mariage... Elle poussa celle ci et vit qu'il y avait beaucoup de monde... Elle se signa et chercha une place proche des premiers rangs... Mais sa timidité l'empêchais d'aller à la rencontre des convives déjà présents... Elle Balaya la salle du regard... Toujours pas de Marié... Mais ou était il???
Otissette
[Quelques part dans Paris]

De Diou mais t’as pas vu l’heure !!!!Tu pouvais pas me réveiller plus tôt ! Et la Duchesse Fitzounette tu l’as réveillé ?

Tiss saute hors de son lit en catastrophe, le grand jour était arrivé et elle était déjà en retard elle n’osait même pas penser à la tête que devait avoir Fitz.

Qu’on lui prépare un bain, qu’on la fasse tremper ! Qu’on lui enlève la couche de crasse infâme qu’elle doit avoir sur elle. Pis faut qu’elle sente bon alors tu cherches toutes les huiles et herbes que tu peux trouver et tu ramènes tout ça et fissa !


Alors qu’elle déambulait dans sa chambre en essayant de reprendre ses esprits elle pensa à la rousse elle aussi fallait la réveiller, pis c’est pas la Tiss qu’allait tout faire toute seule non plus. Otissette se rendit donc dans la chambre de Fifou la secoua rapidement parce que bien entendu elle dormait encore.

Fifou debout ! C’est pas le moment de trainer au lit faut aller préparer Fitzounette, faut la faire belle et là …. C’est pas le boulot qui manque.

D’un geste très délicat la brune tira la rousse hors du lit et la traîna vers la chambre ou la blonde elle l’espérait ne roupillait plus.

Otissette se sentit mal en entrant dans les appartements de Fitz’ une odeur de … dont ne sait quoi y régnait, premier reflex de la brune ouvrir toutes les fenêtres pour laisser entrer de l’air, frais froid et « pur »de ce petit matin de juin. Une bonne chose de faite… Puis se dirige vers la Fitz qui déambule dans sa chambre. Elle était réveillée c’était déjà un pas si mauvais début enfin…

La blonde ouvrait à peine un œil lorsque et sa Dame de compagnie fit irruption dans la chambre avec de l’eau chaude pour le bain. La Tiss se retourna vers elle.

Laisse l’eau chaude sur le coin du feu et apporte nous d’abord de l’eau froide ! beaucoup d’eau froide sinon je la jette dans la Seine, non mais c’est pas Dieu possible d’être dans un état pareil le jour de son mariage.


Fitz’ on est là, pis on va t’aider à te préparer mais pour une fois tu te laisses faire et je veux pas t’entendre râler sinon …bah sinon tu vas avoir à faire à la rousse !

La journée allait être longue et la préparation de la future mariée … bah rien n’était gagné. Tiss regardait Fifou d’un air dépitée ne sachant plus vraiment par quoi commencer tant il y avait à faire.

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Eoline1
Paris enfin! Eoline mettait les pieds pour la première fois dans cette ville de légende, non sans un sourire aux lèvres. Elle se sentait comme une pucelle qu'on venait de déflorer. Le sourire aux lèvres, elle ne put s'empêcher de s'amuser à l'idée qu'elle avait encore un carrosse d'avance sur la Fitzounette qui devait ce matin là trépigner d'impatience de se faire enfin dépuceler.

Le grand jour donc était arrivé. Le carton d'invitation de la Jojo en poche, Eo déambulait dans les rues, lorsque se dressa devant elle l'édifice religieux imposant et majestueux, à l'instar d'Erikdejosseliniere devant la pécore ce soir s'il n'était pas trop ivre : la cathédrale de Paris!

Elle monta quatre à quatre les marches du parvis et pénétra dans l'immense bâtisse. Regardant à gauche puis à droite, reconnaissant ça et là certaines personnes, elle avisa pourtant une place au fond de l'église derrière un pilier, où elle prit place sans attendre. Elle espérait que le spectacle soit à la hauteur de la décoration du lieu pour l'évènement, à savoir clinquant et ostentatoire.
Aurelien_de_dhoye
Une auberge trouver on ne sait ou , un jeune homme les cheveux en bataille , il fallait se lever ce matin , ce n'était pas vraiment du gout de celui-ci , il avait pourtant encore prévenu le maitre des lieux de la réveiller au cas ou , il ne passerait pas le champs des oisillons matinal. Et derrière la porte de la chambre le tavernier , pansu comme on en fait plus vint prendre le niveau de sommeil de l'angevin.

Sir ! Sir !
Humpf ... du gueux ferme la
Sir , il faut vous lever .
Pfff... Paris


Il se leva , le soleil lui frappait déjà les yeux , le volet non fermé , la nuit avait été douce , faut dire qu'avec les bouteilles qu'il avait embarqué la veille après qu'il ait eu ramassa la futur mariée lui avait permis de bien finir la nuit. Il aurait préféré être accompagné mais pour ce coup il se retrouvait seul pendant que toute sa compagnie franche préparait les armes dans les montagnes du Central.

C'est bon l'tavernier
Bien ... un repas ?
Non non ... j'suis d'jà à la bourre.


Il était l'heure , et Notre Dame , n'était pas à coté , c'est à califourchon sur sa paillasse qu'il s'habilla , rien de très élégant , mais déjà largement de ce qu'il faut pour avoir minimum de prestance dans ce genre de rendez-vous. Il avait exprès gardé une tenue appréciable pour son voyage en cas de réunion dans ce genre , bien heureux d'y avoir pensé , ainsi donc , il finit de s'habiller , prit sa lame , on ne sait jamais certain de ses compatriotes avait déjà était massacré par certaines armées royales. Dernier détour par la bar pour balancer quelque pièces au tenancier , et il se dirigea rapidement à l'arrière de l'auberge pour chercher le destrier et filer vers l'Isle. Le voila partit ... chercher Vendettal.

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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Pas très grand , pas trop petit , voila Auré'
Jacklepetit


[Trajet,d'Autun à Paris]

Le trajet fut interminable pour Jack' ,Autun à Paris c'est long mine de rien...Presque sans encombre pour le Bourguignon habitué aux voyages...

[Arrivée à Paris]

Jack' s'est perdu une bonne vingtaine de fois mais trouva la route grâce a des habitants assez sympathique....

[arrivé à ... .... La cathédrale]

Il arriva mais en faisant profil bas....Il leva la tête et vu la majestueuse cathédrale : ...

Il entra et chercha un endroit assez discret pour s'assoir....

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Fifounijoli
[Quelques part dans Paris]

Une furie brune sortie la rouquine de son sommeil, pas le temps de réagir que les voilà déjà partie en petite tenue déambulant dans les couloirs afin de trouver la princesse de la journée...enfin il y avait du boulot pour qu'elle ressemble à quelque chose aujourd'hui vu l'état dans lequel elle l'avait laissé hier c'était certain mal de crinière blonde en perspective... Bon pas le temps à perdre en pensées, à peine eurent elles franchis la porte de la blondasse que oufff une odeur nauséabonde vain aux narines des deux jeunes femmes heureusement la Tiss n'avait pas encore perdu tous ses réflexes ni une ni deux une rafale d'air frais envahie la pièce, la femme de chambre s'activait mais, que diable ou était donc toutes les autres servantes... Une pensée lui vint à l'esprit mais, vu l'heure ce ne pouvait pas être possible son ours était certainement encore en Armagnac

Elle regarda la mine ravagée de la p'tite Reyne confirma les dire de Tiss

tu obéis jusqu'à ce qu'on te conduise à l'autel après tu fais ce que tu veux ma belle et sans plus attendre prit la blonde par la main ne lui laissant pas le temps de réagir attrapa le broc prêt d'elle et le versa sur la tête de la duduche avant de s'exclamer

aller aller on se réveille ma belle c'est aujourd'hui que tu te maries, Erik ça te rappelle surement quelque chose, Notre Dame, Paris enfin tout ça quoi !!!!

Fifou regardait Tiss aussi surprise qu'elle par l'initiative de la rousse et leur fit un grand sourire

hop dans le bain ma belle tu ne réfléchies pas c'est froid mais, ca remet les idées en place et pense à la suite on te laissera te prélasser dans une eau parfumée, remplie de pétale de rose et ne rêve pas trop pas de coteau de layon aujourd'hui par contre on veut bien répondre à tous tes caprices de star elle regretta presque instantanément ses paroles appelant Tiss au secours
Saxotenor
La route avait été aussi longue que poussiéreuse en cet été timide….
Joigny, Courtenay, Nemours, Fontainebleau….
Le double coche de la maison de Ligny le Chatel avait tracé la route sans faiblir s’accordant 2 relais dans des auberges d’étape aussi discrètes qu’honnêtes et propres.
Paris enfin….
Le Vicomte de Ligny, accompagnée de son épouse l’ex-duchesse Saxaltesse avait réduit le train de route au strict minimum : Une dame de compagnie , un majordome , sans oublier le couple de Pélicans Rectoraux nécessaires à sa charge de Recteur….

Les flèches de Notre Dame se profilaient enfin au dessus de l’île de la Cité. Le Vicomte eut une pensée émue pour St Louis qui y consacra la Couronne d ‘Epines, Philippe le Bel qui y reunit les premiers états generaux du Royaume pour prier la Papauté d’aller s’installer en Avignon, et lâcher la bride au Royaume, le couronnement de Georges VI d’Angleterre, voir même le procès en réhabilitation de la Pucelle d’Orléans qui avait fait grand bruit il y a 2 ans a peine….

Il faudra donc rajouter à ces grands traits d’histoire une célébration de mariage dont l’avenir saura retenir la gloire….

C’est dans le tohu-bohu des ruelles nauséabondes que la suite de Ligny prit le chemin des hotels particuliers des Ducs de Bourgogne dont il avait obtenu jouissance pour quelques jours : la Tour Jean-sans-Peur….

En attendant les festivités, le Vicomte n’avait qu’une obsession : un bon bain revigorant et des vêtements propres et confortables….

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Forrest_le_dru
Il est où, le Rikou, il est où ?

Perché sur l'arrière de la voiture, à la place de tout bon valet qui se respecte, le Bon Forrest s'était paré des plus beau atours qu'un serviteur de haute volée puisse trouver dans la petite malle qui lui sert de garde de robe : son plus beau pourpoint aux couleurs de Sa Maistresse et ses plus belles braies.
Bref, pas de quoi décrocher la rétine du premier nobliaux venu mais le Bon Forrest devait s'y faire, il n'était qu'un roturier parmi tant d'autres. Un roturier invité au mariage de l'année sans doute, mais un roturier tout de même.

Seulement la voiture ne se mettait pas en branle. Mais que se passait-il donc ? Oubliant une fraction de seconde sa modeste condition, le Bon Forrest s'apprêtait à sermonner le voiturier pour sa longueur affligeante.
C'était sans compter sur Sa Maistresse qui s'élança de la voiture avec la grâce d'un ouragan pour appeler la seule personne qu'on ne pouvait pas oublié à un mariage : le marié lui-même !


ERIIIIIIIIIIK !



Le Bon Forrest n'avait jamais remarqué à quel point, dans ce genre de situation, la voix de Sa Maistresse pouvait s'approcher de celle d'une poissonnière désireuse d'écouler au plus vite sa marchandise. Par respect, mais surtout par crainte, il s'abstint de lui faire remarquer ce léger détail.
Il se pencha et se contenta d'être serviable ... pour changer ...



Son Altesse désire-t-elle que j'aille cherche le Duc de Corbigny ? Cela lui éviterais d'avoir à se fatiguer la voix par quelques appels des plus sonores.


Moralement, le bon Forrest était ravi. Il trouvait qu'il avait fait passer le message avec beaucoup de subtilité.
Lenada
Lena avait chevauchée toute la nuit pour arriver à l'heure au mariage. Mais c'était sans compter sur les désagréments de la ballade de nuit. Elle s'était endormie sur sa monture et celle - ci n'en avait fait qu'à sa tête et Lena s'était retrouvée au fin fond d'une forêt.

Avec un long soupire à faire fuir n'importe quel brigand, elle avait fait demi tour et reprit la bonne direction.Dans ses bagages elle avait emporté une jolie robe pour ne pas faire honte au Duc.

Arrivée à destination, elle avait demandé son chemin à quelques badauds, puis avait prit le chemin de la Cathédrale.

Cachée derrière un arbre, elle s'était changée, avait laché ses longs cheveux.

Voila qui est mieux

Elle monta les marches de la Cathédrale, puis une fois sur le parvis, respira un bon coup et entra. Il y avait déja beaucoup de monde, elle se signa puis discrètement alla s'asseoir sur le banc le plus proche d'elle.

Elle regarda autour d'elle reconnaissant quelques têtes. Sourire aux lèvres, elle attendit.
--Ewen.



[Parvis de Notre-Dame]

Après quelques heures de marche dans les rues de la capitale, l'homme au visage masqué par une ample capuche comme celle à la mode chez certains ordres de moines se dressait sur le parvis de Notre-Dame.
Haut lieu de la religion aristomachinchose, la grande cathédrale attirait l'oeil de l'encapuchonné alors que lui meme attirait le regard par son etrangeté des badauds qui trainaient devant l'édifice religieux.

L'Homme avait un certain talent pour detruire mais aussi à construire, enfin c'est l'idée qui véhiculait dans la tete de l'encapuchonné alors qu'il scrutait une des plus remarquables batisses au style gothique qu'il eut pu voir dans toute sa vie.
D'ailleurs il comprenait maintenant pourquoi les parisiens etaient si fiers de leur cathédrale...
En y pensant, les fonds pour la construction de la cathédrale avaient du couter un maximum à la populace..on aurait pu dire que chaques pierres de cette batisse etait une vestige des économies de plusieurs françois.

Bref, l'heure n'etait plus à la réfléxion et les curieux qui tournaient autour de lui afin de voir quel visage se cachait derriere sa grande capuche se faisaient de plus en plus nombreux... fallait-il rappeller qu'il etait sensé etre là "incognito".

"Fichus françois...reculez avant que j'vous embroche."

Joignant le geste à la parole il posa sa main sur la garde de son épée qui pendait sur son coté gauche et ne pu esquiver un grand sourire, masqué pusique sa capuche lui cachait tout le visage.
Ceci fait, Ewen se dirigea d'un pas décidé juste qu'aux portes du gothiquement religieux édifice et après quelques secondes d'hésitation y entra.

[A l'interieur de la cathedrale]

Comme il se doutait l'interieur etait different mais tout aussi beau que l'exterieur et à son grand damne le breton reconnaissait un certain bon gout aux françois..bien sûr il ne l'avouerait jamais et surtout pas à visage découvert.
Alors que dehors le beau temps etait au rendez-vous dehors, lui donnant legerement chaud d'ailleurs vu le grand manteau à capuche qu'il portait, comme dans toutes églises qui se respectaient ici il faisait frais et l'encapuchonné ne s'en plaindrait pas c'est certain.
L'Ewen scruta rapidement les personnes présentes, un leger stress le gagnant quand il appercevait les visages de certaines personnes qui jadis etaient ses amis mais aujourd'hui des menaces pour sa vie.

Quelques minutes à rester debout.. déjà avec sa dégaine d'abruti à capuche il paraissait suspect mais si en plus il restait debout comme si il voulait se tranformer en pilier de cathédrale c'etait encore plus louche.
Après une grande un inspiration, nul mieux que cela pour avoir du courage, il prit place dans la derniere rangée et s'engagea dans cette longue attente qu'etait celle de l'apparition des mariés...
Antoineleroy
Le médicastre cherchait toujours des yeux sa place, faisant des allers et retours entre les bancs et manquant parfois de marcher sur les pieds des autres invités.

* Groumph, qui m'a fichu une telle disposition?*

S'il tenait le fichu responsable, il lui ferais manger les pissenlits par la racine à ce bougre d'idiot. C'était écrit trop petit, et personne pour l'aider à trouver...

" Non di dju! "

Le Vicomte fronça les sourcils puis se signa instantanemment en s'excusant auprès du Très Haut, de telles paroles proférées en ce lieux saint, avant de repartir à la recherche du banc où il devait s'asseoir.
Lorsqu'il le trouva il se laissa choir dessus, puis fouilla dans la poche de son mantel pour y sortir sa flasque d'Armagnac... Faudrait voir à pas perdre les bonnes habitudes quand même!
Buvant quelques gorgées, il afficha un large sourire de satisfaction

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Fitzounette
[Toujours on ne sait où dans Paris… Hysteria.]

Rhaaa, elle n’aurait jamais dû appeler à l’aide. V’là t’y pas que la basse-cour débarque au grand complet. Et ça caquète, et ça volète aux quatre coins de la petite pièce. Ca lui donne le tournis. Nouveau violent haut le cœur difficilement contenu. Mais surtout ça résonne dans sa tête… Elle marmonne :

Pitié, arrêtez de crier, j’vais crever, *burp*. Fermez la, où je vais trouver un médicraste pour qu’on me fasse trépaner…

Elle ne comprend toujours pas le pourquoi du comment de cette agitation matinale… (ben oui, il est au moins 14h du matin…). Et Tiss’ qui ouvre en grand la fenêtre. Frisson intense malgré l’air doux. Non, là ça ne va pas, mais alors pas du tout ! Elle tente de rassembler ses idées, et de lui lancer une réplique bien cinglante, mais elle pédale toujours dans la semoule.

Elle lui jette donc juste son regard noir qui dit « Je suis de mauvais poil, approche pas trop sinon, je te mords ». Des suivantes trainent un baquet d’eau fumante. Et là c’est le drame. On la menace de la balancer dans la Seine, on veut la préparer… Pourquoi ? C’est la question à mille écus, elle en a pas la moindre idée… Elle a beau chercher, rien à faire…

Et on la regarde avec cet air compatissant, lui intime d’obéir, baragouine des choses au sujet d’hôtel… C’est brumeux, et pourtant, elle est prise d’un doute… Elle commence à peine à mettre le doigt dessus quand elle se prend de l’eau glacée en pleine tronche. Ils ont tous pété un boulon ou quoi ? Ils essaient de la tuer ? Non mais c’est quoi ce lupanar ! Elle ronchonne :


Hey mais foutez moi la paix. Vous vous êtes droguées ou quoi ? Vous voulez que j’attrape la mort ? Nan mais ça va pas bien, sans déconner… L’asile Saint 19 est pas loin les filles…

C’est alors que Fifou prononce les mots magiques. Erik… Notre Dame… Les mécanismes se dégrippent, la machine à penser se remet à fonctionner. Ses yeux s’arrondissent petit à petit, elle tremble un peu… Aujourd’hui ? Non, c’est demain, enfin, c’était peut être hier… Attendez, on est quel jour déjà ? Le 15 Juin, la Sainte Germaine. Et voici tout ce qu’elle parvint à éructer :

Oh Bordel, j’suis pas dans la cagade ! Foutredieu ! C’est pas possible, dites moi pas que c’est pas vrai !

Au bord de la crise de nerfs, elle préfère s’en remettre totalement entre les mains des filles. Et quelques secondes plus tard, elle entre dans le baquet d’eau froide, hurlant à l’assassin. Ce qui ne l’empêche pas d’entendre la dernière phrase de Fifou. Ni une ni deux, la petite diva commence à exiger. Ben quoi, on est la petite Reyne ou on ne l’est pas.

J’veux beaucoup de tisane à l’écorce de saule. Je veux des macarons, je veux maintenant le baquet d’eau chaude à l’huile parfumée et les pétales, et je veux que vous me frictionnez le dos !

Tant qu’à faire, autant en profiter…
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duchesse de Chateau Gontier.
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