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[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Asdrubaelvect
Paris, ville que le Duc n'appréciait guère, quelle plus belle entrée en matière ? Feu son épouse aurait voulu que leur mariage se déroule à Notre Dame, lui y avait déposé son veto.

C'était donc dans une belle et luxueuse voiture qu'ils avaient quitté la Bourgogne pour rejoindre la capitale du Domaine Royal. Ils ? oui, car le père et sa fille étaient du voyage. Asdru avait hésité, mais finalement, il avait décidé de ne pas emmener ses deux jeunes enfants, le voyage était trop long et la foule parisienne leur aurait déplu.

Durant ce long voyage, il avait pu dialoguer de nombreux sujets, aussi divers que variés. Mais le dernier qui fut abordé, et ce en entrant à Paris, fut d'une nature assez spéciale s'il en était.


Ma fille, tu sais bien que nous allons au mariage d'un ami à moi, Erik... Mais le problème est que nous sommes à Paris... Il y a de fortes chances que nous rencontrions des gens étranges par ici.
J'aimerai que tu ne t'éloignes point trop de moi.... Oh je sais que tu es majeure, certes, mais ici rodent un tas de gens malsains et de beaux parleurs invétérés.


La cathédrale se dessinait à travers la fenêtre, et le Duc regardait sa fille d'un air fort attentif.
Stam
Citation:
[Dans une taverne de nombreuses heures auparavant ...]


- Angélique, Angééliquuue !!!

Stam tournait et retournait en cherchant sa femme, il s'était éclipsé un court moment pour aller se ravitallier en boisson et il ne la retrouvait déjà plus. A ce moment la un garnement s'approcha de lui en souriant,

- Pour 5 écus je vous dis ou qu'elle est la dame tout belle qui était avec vous ...

Le Juge regarda attentivement le garconnet, lui fit signe de venir à l'écart et une fois seuls l'empoigna rudemment,

- Personne ne m'a jamais fait chanter, et le premier ne sera pas toi ! Je te propose un marche, tu prends un denier et tu me donne l'information, ou tu prends 10 écus et 3 jours de prison ...

Pale le garcon se rendit vite à l'évidence et désigna la direction de l'Est, souriant Stam prit son destrier et parti sans voir le regard moqueur du gamin qui le suivait discrètement des yeux en frottant son cou meurtri.

Citation:
[Perdu sur les routes quelques heures après ...]

[Moins perdu quelques heures encore après ...]

[En vu de Paris puis de Notre-Dame après avoir demandé son chemin à un officier royal qui passait dans le coin]


Le Baron et Juge a la Cour d'Appel se refit rapidement un prestance en époussetant ses habits puis se dirigea vers l'entrée ou quelques têtes connues émergaient de la foule nombreuse,

- Mon Cher Seigneur de Sermages, quelle joie de vous voir icilieu, Dame Emmaline,

Stam lui baise affectueusement les joues,

- Quel beau jour que celui-ci qui nous voit tous réunis en un même lieu !! Cela est si rare ... Il ne manque que ma chère epouse qui s'est amusée pendant le trajet a me perdre en route, l'auriez vous vu ?
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Angelique0309
Angélique sourit à Mallory et à Phelim

Hum à vrai dire, il n'était pas prévu que mon cher et tendre vienne à pied...disons que j'étais préssée d'arriver...enfin...j'espère qu'il aura trouvé une solution alternative et qu'il sera de bonne humeur....

Que diriez vous de rentrer à l'intérieur? je vous ouvre le passage....


Angélique reprit le même chemin en sens inverse...petit coup de coude à gauche...petit coup d'ombrelle à droite.... quelques bises au passage...la Bourgogne était de plus en plus représentée..il y avait Faguiang, Snell, sa jolie filleule Sorane, Jovalpeye, Oliver1er et bien d'autres...elle s'installa à nouveau auprès d'eux. Dieu merci, il y avait encore un peu de place et il régnait un joyeux brouhaha dans la Cathédrale.

La Baronne observa les alentours et fit un coucou de loin au Baron d'Arquian qui était en grande discussion avec Eoline, apparemment les rumeurs étaient fausses, il était toujours vivant....et n'avait pas été enlevé par des pygmées....

Angélique remarqua l'arrivée du Duc Asdrubaelvect avec sa fille...elle leur adressa un chaleureux sourire, ravie interieurement de le voir sortir à nouveau après le décès tragique de la douce Morgwen.

C'est à ce moment là qu'elle entendit la voix de son époux....elle tenta de se faire toute petite, histoire de sonder son humeur....

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Maire de Joinville, Baronne d'Ancy-le-Franc
Belialith
[Vingt deux, v'là les flics !!!]


Tu parles, pas de fiole, pas de fiole, la Blonde a bien vu tourner la fiole des angevines et après, on balance la sienne, du calva tout frais emporté de Pierrefite, bien la peine d'avoir des terres en Normandie, si l'on en gaspille le fruit. Grognant de ci, de là, parce que c'est goûteux l'Armagnac mais elle lui préfère quand même le Calva depuis qu'elle s'est prise d'affection pour le jus de pomme de sa Suzeraine qui vaut bien le Chouchen des bretons. Et entrain de caresser la bordure de fourrure de sa cape en pensant à sa suzeraine quand soudain, elle entend crier .. Sa Suzeraine ?


J'AI RIEN FAIT, C'EST PAS MOIIIIIIIII !!!!!!

Et la Blonde de sortir la bouteille d'Armagnac pour la coller dans les mains d'Aurélien avant de se tourner vers Kirah, les yeux larmoyants.


Oh non, pas la Vicomtesse ! J'ai tout fait bien ! J'ai salué, j'ai mis une robe ! Regardeeee !


Geste désespéré pour montrer qu'elle est habillée en fille, avant de s'accrocher au bras de la Normande. Yeux doux contre regard froid, ultime tentative pour l'amadouer.


J'ai pas mis à mal le calva, il est bien rangé dans les malles ! J'avais juste pris une petite fiole, le reste, c'est de l'armagnac, mais je serai muette comme une tombe, j'ai pas le droit de dire que c'est Messire Antoineleroy qui me l'a offert.
OUPS ! Mains plaquées sur la bouche, paye ta blonde.. Flûte de flûte, elle en tient une couche la donzelle.

Allez s'il te plaît. Dis pas à Papou, tu le tuerais ! Et tu t'en voudrais !

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¸.• Amoureuse des mots & Soigneuse des maux •.¸
Saxaltesse
Saxaltesse au bras de son époux regardait toute cette foule venue au mariage du Tri-Duc Erikdelajosseliniere.
Il y avait la moult Bourguignons qui s'étaient tous mis sur leur trente et un.
Cela allait être un grand mariage.

Trop de gens, la panique la prenait
Erikdejosseliniere
[A ça ira, ça ira, ça ira, le Pair Corbigny à la Cathédrale]

Descendant précautionneusement du carosse aux armes de Mortain, par crainte d'un faux mouvement fatal au niveau des coutures bas ventrales, Erik se retrouva alpagué de bien étrange maniere par son témoin, laquelle usait d'un fort étrange babillage afin d'exprimer quelque rapide enseignement du "comment faire plaisir et se faire plaisir entre amants le soir des noces" tandis que tintinabulaient dans un grand et joyeux vacarme les cloches de Notre-Dame. Légèrement surpris par cette courte halte, Erik s'interrogea :

Altesse... Vous êtes sure que tout va bien ?

Alentours, badauds et invités se pressaient qui à observer avec curiosité et obstination, qui a faire jouer capes et capelines, robes à froufrous et bottes clinquantes fleurant bon le cuir de veau retourné... La scène valait son coup d'oeil et dire que le Duc n'était pas peu fier de toute cette animation était légèrement en dessous de la vérité. Fierté mais aussi trac... Il n'osait se l'avouer ouvertement, mais il était profondément touché de reconnaitre les armoiries de tous ces invités qui avaient jugé bon de venir en ce jour là, pour lui comme pour elle. Ô, il savait aussi que, comme souvent en ces occasions, certains venaient tout autant pour se montrer, pouvoir dire, plus tard "j'en étais", retrouver aussi quelque ami trop rarement croisé par les routes compliquées de la destinée. Lui même n'avait pas manqué, parfois, d'agir de même, bien que s'il s'était toujours fait rare à ces cérémonies, c'etait en bonne part parce qu'il voulait d'abord se déplacer pour complaire sincèrement à qui le lui avait demandé. Mais tout de même... Il en apercevait qui avaient de cette sincérité là, à n'en point douter !

Ses mains incidemment tremblotantes en attestaient : il se senti subitement tout aussi ému qu'en ce jour si lointain où il osa, timidement, prendre parole en la place principale de Dijon et, tout aussi bien, où une certaine Duchesse d'alors, qu'il avait tant de bonheur d'avoir pour témoin ce présent, lui répondait antan comme si lui, le frêle berger, importait tout autant que le plus éminent des princes...

Emu, oui, copieusement... A en oublier cette chemise un rien trop étroite, avec les facheuses conséquences que l'on imagine... Les derniers mots d'Armoria le sauverent d'un drame atroce, lui inspirant de retenir les légers épanchements de son ventre bibendumesque :


N'est-ce pas qu'il est superbe, ce vêtement ? Dame Alatariel est une fée, qui peut transformer un crapaud bourguignon en Duc presque charmant !

Et de partir dans un rire un peu trop nerveux pour ne point être de circonstance, tandis qu'il présentait son bras à la Princesse :

Altesse... Permettez ! Je n'ai point de mère ni de père, comme vous n'êtes pas sans savoir... Un bref instant attristé, puis se reprenant : Et ma jeune soeur est depuis quelques temps recluse en le silence d'une abbaye... Faites-moi, je vous prie, l'honneur d'être mon chaperon jusqu'en le coeur de notre si majestueuse et bellissime Cathédrale !

Ainsi accompagné, intimidé tout autant que pimpant, notre autunois arrivait donc aux bras de son amie jusqu'au seuil des portes de Notre-Dame, ayant déjà pénétré sous l'extraordinaire tympan du portail occidental -véritablement, les artistes s'étaient surpassés-, les genoux franchement flageolants mais le coeur bien décidé à aller jusqu'au bout de cette heure à venir ! Erik se mit brusquement à compter sur sa guide : de passer si subitement de la lumiere au plus sombre de l'intérieur de l'édifice l'avait tout bonnement rendu momentanément aveugle...
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Duc de Corbigny
Aurelien_de_dhoye
[Encore un ? Bon d'accord !]

Demander à quand commencera la cérémonie , voila que l'autre alençonnaise le soutenait dans son interrogation . Pas qu'il s'ennuyait le mercenaire , mais c'était qu'il aurait bien pris place quelque part , son genou était encore douloureux depuis les combats précédent , et avec le coup dans le nez de ce jour ( pour une fois que c'est pas à cause de l'hydromel ) rien n'arrangeait son cas. Le temps était au beau fixe , orageux en soirée ? Ce n'était pas impossible , mais par tout les Dieux , la journée serait unique et voila que la blonde lui enfourne la bouteille d'armagnac dans les bras.


beau cadeau ...

les sourcils qui se haussent doucement , voila une bien belle offrande , enfin bon , il le savait très bien que c'était juste pour se désolidariser de ses envies passagère à l'arrivée de la héraut de Normandie , que bien sur le Penthièvre ne connaissait pas . La nouvelle venu bien habillé , rien d'étonnant dans tout ce méli-mélo de gens du bon peuple , pas de ce qu'il croise habituellement dans les auberges bien qu'il passe ces voyages avec le Comte de Beaufort , pas si gueux que ça , faut l'avouer. Hum ... et pis bon , que peut bien faire Aurélien avec cette nouvelle bouteille entre ses mains , la goutter ? Ben oui , autant que Belialith lui balance , autant qu'il en profite , et hop un petit coup pris comme ça sans la moindre discrétion . Petit regard vers sa mère pour la rassurer , non , il n'allait pas boire à s'enivrer ce jour .

Ça fera du bien .... encore mal au nez

Excuse bidon , il avait juste envie de boire un coup . Mal , oui , encore un peu , mais pas au point de devoir picoler pour s'en remettre . Et pour finir de gouter l'Armagnac , un petit regard bien souriant ,en direction de la blonde de vicomtesse.

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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Pas très grand , pas trop petit , voila Auré'
Soizic
(désolée pour le retard, pas eu le temps depuis avant-hier)

Alors que Tityanis scrutait la foule du regard à la recherche d'une tête connue, Soizic elle, regardait plutôt la somptuosité du bâtiment qui s'offrait à elle. Émerveillée par tant de style et de beauté, elle n'en revenait pas et ne sentait pas son fils qui lui tapait sur l'épaule.

Maman ! R'garde, y'a des gens qu'tu connais là bas je crois !

Revenant sur terre, Soizic suivit la direction indiquée par son enfant, et croisa le regarde d'Angélique. Elle s'en approcha, la salua. Peu à peu, une masse de Bourguignons s'entassa autour de la baronne d'Ancy-le-franc : Poup, Thaïs, Estainoise et un homme qu'elle ne connaissait guère, Keltica, Asclépiade, Emmaline, Olivier, Stam... Et au loin, elle aperçut Clothylde, plus maigre que jamais, et son suzerain, Asdrubaelvect, accompagné d'une bien jolie jeune fille.

S'excusant auprès des gens autour d'elle, elle rejoignit, avec Tityanis sur les talons, son Asdru, seul depuis la mort regrettable de Morgwen.


Bonjour Asdru, bonjour demoiselle ! Cela fait bien longtemps que je ne t'avais pas croisé. Comment te portes-tu depuis la dernière fois ?

Soizic savait que la dernière fois, c'était à Amboise, lors de la cérémonie d'adieux. Elle ne voulait pas gâcher la journée de son suzerain, et s'en voulait un peu d'avoir prononcer ces quelques mots. Mais, advienne que pourra, le mal était fait.

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Armoria
Poussez madame, poussez !

Tout comme chez les Feudataires, elle avait saisi Erik par le fond des braies pour le rembrailler comme un sien enfant après avoir sauvé in-extremis la fleur de la blonde angevine, elle examina d'un oeil critique la tenue de "son" marié - ben oui, quoi, elle était témoin - et par réflexe, chassa d'une pichenette une poussière imaginaire de son épaule.

A sa demande, elle dit un bon sourire d'amitié, et pour toute réponse, posa sur le bras offert une main légère.


Allons-y, mon jeune berger dépenaillé, osa-t-elle, un rien taquine, histoire de cacher son émotion.

Ils emboîtèrent donc le pas aux enfants de la vanillée, et pénétrèrent dans le saint des saints. Sentant sa légère hésitation sur l'ultime seuil, elle se fit chien d'av... euh aimable guide, d'une douce pression sur le bras ducal, afin d'accomplir son devoir de témoin et de le mener à l'abat... euh à l'autel.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Kirah
Regard qui se leve, semblant adresser une priere au cieux au dessus d'eux, tout là haut et à un nuage en particulier qui semble tressauter comme si le petit génie qui lui avait plus d'une fois joué des tours du destin s'amusait une fois encore à tirer des cordes invisibles sur la scene du "crime".

Demoiselle, tu t'enfonces....
Je ne crains guere ton père. Tout au plus me renfermera-t-il une fois encore dans sa forteresse pleine d'hommes pour avoir été la messagère d'une telle nouvelle. J'en suis revenue... la robe en moins, les fourures en plus...Rappelle toi ta cérémonie d'hommage.
Et puis...


Un sourire ironique pointa sur ses levres tandis qu'elle faisait mine d'admirer la tenue de la jeune blonde

... je cuide que tu craindrais bien plus que j'en parle à la vicomtesse qu'à ton père que tu mènes par le bout du nez !

Lequel sourire tentait de ne pas partir en fou rire en notant la mine de la donzelle, mais elle avait pris - une fois encore me direz vous - le role de la duegne avec la miss, il fallait tenter de le jouer au mieux. Après tout, la derniere fois, elle avait évité à celle ci de trop se compromettre... tout en testant ses talents avec ces petits bout de tissus violet qu'elle affectionnait, soit, un effet de bord inattendu, mais bon, quand meme !

Et qu'est ce donc de mettre en cause tes compagnons.... ah la la ! N'oublie pas que c'est entiere que tu dois arriver à ta propre noce, et si possible pas avec une tete indiquant par trop les exces que tu aurais fait.

Eut elle levé un doigt menacant à ce moment là, on y aurait vu que du feu. Du moins pour qui ne la connaissait pas un peu et n'aurait pas observé attentivement ses prunelles rieuses.

Très jolie robe n'empeche... mais...

Au lieu de monter le dit doigt pointa plutot vers le bas... la hanche, un point un peu plus bas...une tache assez semblable au final à celle qui maculait la tenue qu'elle portait à Bougival.

... apparemment ton tailleur a une marque de fabrique assez voyante, je le crains...

Un clin d'oeil ponctua ses derniers mots tandis qu'elle se détournait, son regard passant des uns aux autres personnes du groupe, s'attardant parfois en signe de reconnaissance, parfois pas.

Dames et sires, bonne journée à vous et bonnes festivités.
Cet esclandre terminé,
daignez que je me retire,
et au plaisir...


Ce faisant, sa légère courbette fit virevolter ses jupes. Elle était vetue de son éternelle robe émeraude posée sur un justaucorps et une jupe au gris soutenu, le tout dissimulé d'une sobre cape de voyage en lieu et place du lourd manteau pairial qu'elle aurait du porter en une telle occasion mais qu'elle abhorrait porter et qui ne lui garantissait pas l'anonymat qu'elle souhaitait. Son regard se posa alors sur "La Vanille"... "Le Coquelet" à son bras et comprit ainsi qu'il était plus que temps pour elle de s'éloigner avant que de verser dans cette hypocrisie qu'elle dénoncait.
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Gaborn
[avant l'arrivée du vieux machin, mais très peu avant]

Telle une ombre dans la nuit... en plein jour... Gaborn vint prendre place non loin de Marie. Baissant sa capuche, révélant des vêtements sobres et sombres par l'entremise d'une ouverture de sa cape, il regarda en direction de la Vicomtesse. Quelques pas, et il était près d'elle, et près de ceux qui l'entouraient.

Dieu qu'il n'aimait pas ces grands rassemblements... Enfin... Il devait bien faire un effort pour le vieux bougons qui l'avait rappelé à l'ordre d'une missive si tendre....

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Erikdejosseliniere
[Fallait bien commencer...]

Ne pas vaciller, ne pas vaciller, ne pas vaciller... Bien que les murmures des uns et des autres en couvraient le bruits désagreable, Erik sentait son estomac remuer comme s'il allait dégorger là, devant tout le monde, sans plus se soucier que cela de l'effet pour le moins désastreux d'un tel remue ménage gastrique en un tel instant. S'obligeant à regarder -enfin, regarder est un bien grand mot, ne voyant pour ainsi dire que le bout de ses pieds lorsque l'un d'eux accomplissait ce miracle de faire un pas de plus tout au long de l'allée principale- s'obligeant donc à viser droit devant lui comme un arbalétrier visant un ennemi au beau milieu du champ de bataille, Corbigny se fit soudainement l'effet d'être conduit au billot par quelque bourrel de haute tenue...

Un pas l'approchant donc insidieusement de l'autel avant que le suivant ne lui fasse accomplir quelques pouces de plus -ou de moins, selon le point de vue-, Erik et son princier témoin finirent -si, si, cette fois, promis, c'est la bonne- par acceder au devant de l'autel derriere lequel se tenait, hiératique et pleine d'une grace sévère, son Eminence Ingeburge.

Le Pair de France, s'arretant mécaniquement... Vacilla ! Mais eut ce prompt et salvateur reflexe de se retenir une derniere fois au bras de son accompagnatrice qui commençait pourtant à s'échapper afin d'aller rejoindre sa place... Un regard rapide fut échangé avec la Princesse... Allait-elle y lire ce gouffre qui s'était brusquement présenté en l'âme du bourguignon ? Sans doute point... Mais elle n'allait pas manquer de le voir aussi rouge que le bordeaux de sa vesture...

Avant qu'Armoria ne s'écarte définitivement, il lui accorda un profond mais discret :


Merci.........
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Duc de Corbigny
Killijo_de_denere
Kirah a écrit:
Bellialith d'Ypreix ! Que sont ces manières ? La vicomtesse d'Avizes en ferait une attaque ! Et je ne parle meme pas de ton pauvre père ! As tu fini de mettre à mal le revenu de Pierrefitte ?


Killijo entendit une grande voix résonner. Autoritaire, sans discussion possible, il retourna voir à l'extérieur, par curiosité, ce qu'il se passait. Il tomba sur la fiancée, inquiète. Il alla l'embrasser, ravi de la revoir. Il admira sa robe et ses jolies mamelles, mises en valeur par le corsage.

Il resta, au milieu des dames, ravi de les entendre parler, et écoutait les femmes, les regardait, leur souriait. Il vit aussi sa marraine, qu'il embrassa sur les deux joues.


Marraine, je t'ai apporté un petit alcool de Toulouse, tu m'en diras des nouvelles.

Il lui tendit une petite fiole en souriant, qu'il lui glissa discrètement dans la main.
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Poulet de 16 ans
Fils du célébrissime Blademaster et de la non-moins talentueuse Joffrey de Dénéré
Explorateur sans frontières
Melior_fee
Melior avait fini par arriver. Si ses yeux gardaient leur éclat, une certaine pâleur avait gagné son teint, les jours derniers, elle s'était trouvée atteinte d'un étrange mal.
La vicomtesse, cependant, s'en serait voulu de ne point assister aux noces de sa blonde amie.
La robe choisie épousait délicieusement son corps gracile et à son cou pendait un rubis, seul bijou qu'elle avait daigné porter.
Parmi les invités, elle reconnut certains visages, mais l'heure n'était pas aux mondanités, la cérémonie allait commencer.
Il lui sembla soudain qu'elle avait oublié quelque chose...léger froncement de nez...quoi ?

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Ingeburge
[Non, non, je n'attendais pas...]


Ingeburge demeurait en apparence patiente et imperturbable, observant à peine les retardataires prendre place. Elle restait le regard fixé vers le narthex, se demandant ce que ouvrait bien fabriquer le fiancé.
Et elle l'était aussi intérieurement, résignée depuis longtemps à ne jamais rien maîtriser en matière de cérémonie religieuse et donc à subir les événements où elle avait plus ou moins part.

Du reste, elle n'était que peu étonnée d'attendre ainsi devant l'autel durant de longues minutes car le Tri-Duc l'avait habituée à se faire désirer. N'avait-elle ainsi pas patienté un temps infini avant d'entendre le Duc en confession?
Et puis espérer qu'un amoureux toujours tout à songer à sa promise se dépêche... Quoiqu'en ce jour, il s'agissait tout de même de se remuer pour sa dulcinée justement.

Elle attendit donc, se résolvant à ne plus se focaliser sur l'entrée de la Cathédrale.
C'est ainsi, comme à chaque fois qu'elle était condamnée à attendre, qu'elle se plongea dans l'exaltante et excitante contemplation du pilier sud-est de la croisée du transept, remarquable soutien ponctuel de la superstructure de l'édifice.

Et ce fut le cœur en peine qu'elle dut faire des adieux déchirants à cet élément architectural de haute volée et d'en détacher enfin son regard pour accueillir comme il se devait le fiancé. C'était le changement d'atmosphère à l'intérieur de l'église qui lui avait fait prendre conscience que quelque chose se produisait.

Ingeburge se contenta d'un petit signe de tête avant d'esquisser un geste de la main à l'intention du troubadour aux cheveux longs et aux cuissardes de cuir qu'elle avait déniché on ne sait où.
L'homme comprit et fit sa promo, tranquillou le garçon et finit par entamer sa douce mélopée afin d'accompagner la marche de Fitzounette vers son improbable fiancé.

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