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[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Rosebudy
Rose descendit d'une voiture de grand équipage que lui avait fait tenir sa sœur pour l'occasion.

Elle avait en tête une ritournelle qui lui mangeait le cerveau à n'en plus pouvoir se concentrer sur autre chose, une bizarrerie qui parlait de lapin toujours en retard aux oreilles longues blanches et toute douces, tellement douce...... mais qu'est ce que cela pouvait bien avoir en relation avec ce mariage ? se demanda-elle.

Promptement descendu par le laquais , le marche pieds lui permis de sauter par dessus la chaussée pour atterrir sur le promenoir autour de la Cathédrale. Levant la tête Rose n'y vit aucune lapin, mais des chimères, et des griffons, sculptés qui l'observaient d'un drôle d'air.


    Pffff, je ne vais pas me laisser impressionner par des statues de pierre tout de même


Elle reconnue à ce moment là la silhouette de son neveu qu'elle héla gentillement

    Mon bonhomme, te voilà devenu impressionnant , veux tu me donner ton bras pour m'accompagner jusqu'au banc où doit nous attendre ta mère ?

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197856
Le Duc XIX devait bien être quelque part au milieu de ce fourbi, mais ou ? Il l'ignorait lui même, un chiffre perdu à sa place dans une rangée de bancs similaires, tous semblables du coup. Il avait rarement assisté à des mariages, encore moins des comme ça ; en patientant de ce qui suite, il revise ses locutions latines à voix basses en commencant par sa préférée :

Numero deus impare gaudet

Il sourit en traduisant mentalement : Un numéro impair plait aux Dieux, avant se tourner sur l'assemblée, son regard tachant d'englober ceux dont les yeux était rivés sur Erik. Lui vint : Asinus equum spectat, qu'il prononca dans un murmure inaudible, se disant que lui aussi faisait partie des ânes qui regarde le cheval.

Laissant chevaucher ses pensées, il songea a cet article qu'il avait vu ou il etait question que la Princesse Armoria avait préparé des festivités mémorables, et ils se demandait comment quelque chose qui ne s'etait pas encore consommé pouvait être mémorable, il s'en amusa et commenta pour lui même :

Vulpem pilum mutat, non mores. Un renard peut changer son apparence mais pas ses tours.

Il se sentait comme une taupe dans le terrier d'un renard jsutement, Dieu qu'il n'etait pas fait pour ce genre de cérémonie, mais plutot pour les mots adressés à une ex-NBAP et transmis par un chat noir et borgne à l'article de la crevaison. Il souriait en songeant au passé espérant l'apercevoir de nouveau demain.


Une musique retentit et le Duc soupire :

Quo fata ferunt...
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Faguiang
Fagui reconnut quelques têtes qui lui était familière et les salua

Contente de voir des têtes familières..

Fagui regarda autour d' elle cherchant si elle voyait d' autre gens et regarda en directions des futurs époux
Fagui soupira


Bientôt bientôt
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Rani85
[ Polignac- Paris... Paris? C'est quoi?]

Sur la route...

La flêchoise avait fait des pieds et des mains pour trainer le vieux Louvelle jusqu'au mariage de la petite Reyne. En même temps il était pas difficile à convaincre, suffisait de parler son langage : la boisson. « On tarderait pas », elle lui avait promit... La brune andégave qui piaille sur son cheval, elle a l'air tout aussi excitée de voir l'ex-duchesse dire oui à son Pair. Le Pair de France, Rani ne sait pas ce que c'est mais c'est ainsi que l'appelait le vieux Reese... Pincement au coeur quand elle voit la moue affichée sur le visage ridé du Louvelle, il était triste, elle le voyait. Mais au fond elle s'était dit qu'en assistant aux noces, il ferait le deuil des sentiments qu'il éprouve et qu'il refoule au fond de son tit vieux coeur.... Il irait de l'avant, passerait à autre chose...

Ils chevauchent des jours et des nuits....

Les paysages défilent sous le regard indifférent de l'angevine. Ca faisait maintenant un moment qu'elle était sur les routes, l'excitation dû à la découverte des voyages était passée laissant place à une sensation de manque, l'Anjou lui manquait... Et quand bien même elle aurait voulu prêter attention aux choses qui l'entouraient elle n'aurait pas pu, impossible de se concentrer sur quoi que ce soit mis à part la voix flutée et agaçante de Chabinne


Chabinne a écrit:
J'suis jamais allé à Paris, c'est comment?
C'pas un truc remplis de bourgeois et de nobles?
C'est comment nostre dame?
Et la place hein?
C'est loin la cour des miracles?


Jusque là Rani n'avait pas réalisé qu'elle verrait la capitale, sa cathédrale, le Louvre, la Seine... La cour des miracle? Gné? Quequecé? Le nom sonne bien aux oreilles de la jeune femme, elle y trouve un quelque chose de presque enchanteur... Elle n'avait jamais entendu parler de ces quartiers malfamés de la capitale. Curieuse, naïve, elle regarde Reese, vu son âge-qu'elle ne connaissait pas- il devrait savoir ce que c'est...


Han c'est quoi ça la cour des miracles? Un truc avec des prêtres toussa qui font des miracles? On y va pour se soigner? P'têt qu'Aristote il vit là bas nan? Ce doit être un truc bien pour que Chab' veuille y aller... Dîtes c'est loin? Vous nous y emmenez après le mariage siouplé hein? *elle le supplie du regard * Si vous dîtes oui je veux bien aller témoigner pour vous à vot' nouveau procès et je pleurerai cette fois je vous l'jure!...Allez siouplé dîtes oui...

Elle ne s'arrêta de parler que lorsque les premières battisses qui entouraient la capitale firent apparition au loin... Ils y étaient presque. Bientôt elle reverrait des angevins, elle espère revoir son amie Occitane, la blonde flêchoise qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps maintenant...
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Azurely
Dans un petit Hotel , simple mais chaleureux , Azurely entrait dans une chambre à deux portes de la sienne ...
Elle frappa doucement , attendit réponse qui fut rapide et entra ...


Ma douce es- tu, toi aussi, bien installée ????

Elle embrassa la pièce du regard, un lit baldaquin, quelques coffres , une grande armoire , deux fauteuils. La pièce ressemblait à la chambre qu'elle même et Wil partageaient .

Comment trouves tu cet endroit ??? N'est il pas charmant ???

Un peu plus tôt, Wil et Azurely avaient rencontré Vivi , en plein Paris , errant seule dans une rue ...
Cela pouvait paraitre étonnant , la jeune fille s'était juré de ne pas venir aux noces de sa demi sœur, mais revoir Vivi , Cosmik et Vendée était trop belle occasion ...


Ne s'étant pas vu depuis longtemps , les amies bavardèrent sans relâche , jusqu'à ce que Azurely s'aperçut que le temps passait vite et le mariage approchait ...

Mais ma douce , je vais te laisser te préparer ... Et vais en faire autant ...
Préviens nous dès que Cosmik sera là .... nous irons ensembles à la cérémonie ...

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Un atelier et un nid
Graoully
Graoully, qui n'avait pas résisté au plaisir de tester les fauteuils de la sacristie, n'avait pas non plus résisté trop longtemps au plaisir de regarder ses paupières, et c'est dans un demi-rêve qu'il entendit une musique. Se croyant déjà dans un rêve, il essaya de se réveiller, ce qu'il réussit à faire, mais il constata que la musique continuait. Les yeux lui piquant, il se traîna difficilement jusqu'à la porte donnant sur le choeur, et vit l'archevêque debout attendant le fiancé. Le temps de se donner quelques soufflets pour se réveiller, de rajuster sa coiffure avec ses doigts en guise de peigne, et de faire disparaître les plis de sa soutane, il sortit dans le sanctuaire et se plaça quelques mètres derrière l'archevêque afin qu'elle ne voit pas ses cernes. Pourvu seulement que l'on ai pas besoin de lui ! Enfin, il était assez reculé dans cet immense choeur, en soutane noire dans une partie pas très bien éclairée, et de nombreux clercs étaient présents. Ne restait plus qu'à se faire discret, en espérant ne pas se faire remarquer.
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Kilia
[Sur le Parvis, et c'est parti!]

Ayant repris ses esprits, c’est dingue ce qu’un bon coup de bibine peut remettre sur pieds rapidement une duchesse angevine. Quand Killijo s’approcha elle eut du mal à le reconnaitre. Elle embrassa tendrement son filleul.

Killijo t’es un p’tit homme maintenant. J’ai failli ne pas te reconnaitre tellement tu as grandi. Tu vas faire craquer toutes les demoiselles du Royaume.

Prend la bouteille et la cache dans sa manche.

En plus tu sais ce qui fait plaisir aux femmes… Clin d’œil complice de la marraine à son filleul.

C’est alors qu’elle la voit, si belle, dans sa robe de mariée, une larmichette commençait à vouloir se faire la malle quand elle s’aperçut qu’il n’y avait personne qui tenait le bras de la Petite Reyne d’Anjou. Regard qui scrute autour du carrosse, elle regarde sur le carrosse, sur les chevaux, on ne sait jamais, elle se prend même à regarder tout en haut de Notre Dame… Rien pas de Duc. Le Duc XIX, pas là non plus, il avait du se trouver un coin dans la cathédrale pas le temps d’aller le chercher.
Quand ses yeux se posent à nouveau sur Fitz, sentant le visage de celle-ci se décomposer. Kilia accoure vers sa nièce. La prend dans ses bras comme pour l’embrasser mais n’ose pas la toucher réellement pour ne pas la froisser. Ne pas l’inquiéter…

Excuse moi Fitz je suis en retard. Il y a un monde fou. Papou ne va pas pouvoir t’accompagner il s’est euh… cassé le pied en bottant l’arrière train d’un gueux hier, il est désolé, il est dans la cathédrale, on l’a installé dans un petit coin tranquille pour qu’il ne soit pas bousculé, mais il verra la cérémonie.
C’est moi qui vait t’amener à l’autel, parce qu’en fait … euh… J’en ai une énorme envie. Et je suis SOS Tatie Kilia. Tu es ma fierté depuis si longtemps. Comme ça, je ne te quitterai pas tout au long de ton mariage... Enfin peut être ce soir quand même. Je t’aime ma Fitz, tout ira bien.


Elle lui avait chuchoté tout ceci à l’oreille, ne pas montrer qu’il y avait un problème, que la fête continue. Délicatement elle entoura de ses deux mains les joues de Fitz.

Ca va aller ? On y va ?

Regard qui se veut le plus rassurant possible d'une presque mère, vers sa presque fille.

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[J'aime pas le nouveau forum!]
Amberl
Paris.. Ville de l'Amour qu'il disait, son feu parrain.
Paris .. Ville de la Mort selon elle. Capitale belle de par ses monuments, et si morbide à la fois, qui lui a arraché trois êtres chers.

S'y rendre est devenue un supplice, réveillant les plaies intérieures de la brune, toujours pas cicatrisées avec le temps. Pourtant ... L'eau a coulé sous les ponts. Mais la douleur reste toujours aussi fulgurante quand elle arpente les ruelles parisiennes. Heureusement qu'elle a Hiji, son doc, à ses côtés comme baume au coeur plutôt efficace pour chasser les spectres du passé...

N'ayant qu'une parole, donnée à sa reyne angevine, ils ont fait le chemin de Touraine à cette fichue capitale. Alors ils sont là, parmi tous les cloportes parisiens, manants qui grouillent dans cette immense ville. Et elle s'est perdue une nouvelle fois dans la ville et a du affronté la puanteur de Paname, narines torturées par tant d'immondises.


Comment ca, pas de mariages au Louvre ? Mais c'est la reyne angevine ? Usurpation de titres ? Mais non !
Allez au Diable, manche à balai.


Voila. Même bourde que certains, mais faut savoir quand même. Quand on est roi, ou reyne angevine... On se marie au Louvre, non ? Y a pas une chapelle là bas, dans toute cette immense demeure ?
Et c'est reparti pour une danse dans Paris, robe relevée pour ne pas la tacher, à la recherche de la Cathédrale, priant pour ne pas arrivée en retard, esquivant les manants à coup de coudes... Désolée jeune homme, fallait pas être sur mon passage, pardon d'moiselle ... mais laissez moi passer, vieille mégère! Essouflée, mais en vie, elle se faufile in extremis parmi la foule en liesse qui entoure Nostre Dame, et peut enfin laisser tomber sa plus belle robe sur le bas de ses pieds, couleur gris perle.

Regard vert émeraude qui balaye l'ensemble de la scène. La duchesse Kilia semble sur le point de rentrer, avec la mariée... Amberle sourit, soupire de soulagement, ils sont dans le bon timing. Lance un clin d'oeil vers son amie, lui dispensant ainsi de son babillage inutile.

La nervosité qui l'avait gagné au fur et à mesure de leur escapade effrénée dans la ville cède place à un sifflement admiratif. Quelle cathédrale, crénom... La ptite reyne ne fait pas les choses à moitié. La brune entraine son Doc dans la cathédrale, cherchant une place vide du regard. Les prunelles vertes se heurtent à un encapuchonné, au dernier rang. Fin sourire qui se dessine, elle reconnaitrait cet éclat qui valse dans l'oeil entre mille. Soit. Coupant la liaison oculaire avec l'homme masqué, elle s'assoit au milieu de la cathédrale. Époussetant rapidement la poussière qui a eu le temps de se poser sur elle durant les péripéties parisiennes, elle scrute la foule, à la recherche de têtes familières.


Y en a du monde...
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-- Rajoutez un "E" final à Amberle pleaze ! --

Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"

[Accessoirement, Co-fondatrice du Fanclub Constantéicien avec Apolonie]
Ellesya_arduilet
Si sa tête s'était retrouvée entre les lances de deux jouteurs peut-être aurait-elle préféré plutôt que cette douleur vive et vivante, allant et venant comme les vagues sur la plage, effaçant pensées construites comme l'eau lissant le sable.
Au fil des mouvements chaotiques sur la route, l'intruse s'était invitée pour gâcher la fête. Enfin la fête... Sya était ravie de prendre la route avec son père et curieuse de voir la prochaine cérémonie bien. Elle même n'avait aucun attachement pour l'un ou l'autre des deux fiancés, mais Asdrubael bien.

Tout en massant ses tempes alors que la voiture s'apprêtait à s'arrêter au plus près de la cathédrale, elle écouta les derniers propos paternels.
Ceux-ci eurent l'heur de lui provoquer une franc rire. Elle colla un baiser sur la joue du duc et quitta le carrosse, des larmes retenues rehaussant l'éclat particulier de ses yeux gris.


Kreuz m'amenait parfois à Paris et dans des endroits moins reluisants que celui-ci, bien qu'on puisse croiser une certaine faune unique en son genre aux alentour de ce lieu saint.

A son bras, elle s'efforça de défroisser sa robe de soie aussi noire que sa chevelure et que les nombreux deuils qu'elle portait. La croix d'or rehaussée de grenats catalans lui venant de sa mère et par extension de Kreuz, brillait sur sa gorge en rappelant les ors de sa ceinture piquetée elle aussi de grenats tels des larmes de sang innombrables. Enfin à ses oreilles, les mêmes y pendaient au bout de délicates boucles d'or.

Quant aux beaux parleurs, je sais que tu veilles à les éloigner de moi et quand bien même l'un oserait, une malédiction quelconque doit toujours l'empêcher de m'atteindre, je crois car je n'ai que rarement croisé des hommes de cette espèce.

Et ce n'est pas ainsi que je fonderais mon propre foyer, se dit la jeune femme en avançant avec le flot plus ou moins pieux.

Mais promis... je t'en protégerais si ces lieux te semblent si hostiles ou dangereux.

Son sourire taquin ponctua sa phrase. Elle se souvenait de sa dernière présence à ND pour l'intronisation de la Louve matriarcale. Fondue dans la masse, habillée discrètement, elle s'était invitée auprès du plus fidèle vassal de la défunte. C'est ainsi qu'ils avaient fait connaissance. Les mots inutiles, une certaine ressemblance peut-être? Celle ci devait s'être estompée depuis que la jeune Valkyrie s'efforçait de prendre la place dont elle avait hérité... C'était un autre temps, celui de l'ombre et de la liberté. Des chevauchées et des joyeuses passes d'armes.
Alors qu'ils prenaient place -ou du moins tentaient au vu de la foule présente et pressante-, une femme accompagné d'un garçon la tira de ses réminiscences.


Bonjour Dame Soizic. Bonjour, jeune homme.

Elle sourit à l'enfant et en resta là. La vassale ne s'adressant qu'au suzerain. Son rosaire glissa de son poignet à sa paume, presque inconsciemment et elle se mit à l'égrener en silence en mémoire de tous ses parents défunts dont les derniers étaient son oncle, sa tante et ses cousins Massigny. L'exercice avait aussi pour but de maintenant la douleur à distance autant que possible, à regagner un peu de terrain contre la cruelle.
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Fitzounette
[Tel moïse fendant les eaux de la mer rouge…]

Perdue. Effrayée aussi. Cette marée humaine. Mais qui sont tous ces gens ? Elle a été Duchesse, elle est habituée aux bains de foule, mais là, ça dépasse l’entendement. La petite Reyne se l’est toujours joué Popstar, m’enfin pour le coup, elle flippe un poil. Et pas de Vad à l’horizon pour lui envoyer une bonne taloche réconfortante. Plantée là, comme une potiche, totalement paumée, elle se met à glousser bêtement, et à adresser des sourires niaiseux à ces inconnus qui la détaillent.

C’est alors que SOS Kilia déboule (service rapide et efficace, devis sur demande), et l’attrape à bras le corps. Pas le moment de fléchir ou de paniquer. Elle ne capte strictement rien de c’qu’elle baragouine, mais cette voix qu’elle entendait déjà depuis le ventre accueillant de sa mère la rassure. Tatie Kiki est là, tatie Kiki va t’arranger ça. Tatie Kiki assure comme une bête. Oh yeah. Elle a toujours répondu présente au moindre appel, aussi insignifiant soit il… Et c’est quoi un mariage, si impressionnant soit il, pour cette femme qui a dirigé un Anjou en guerre ? Une broutille, une peccadille, trop facile en fait. Ca va le faire.

Elle se concentre sur elle, et respire profondément, au point d’hyper ventiler et d’en avoir le vertige. Elle lui sourit et lui murmure, au bord des larmes :


Moi aussi j’t’aime… Mais ça fait pas de nous des Bisounours...

Puis elle pose sa main sur le bras offert et se laisse guider aveuglém… oui, enfin, comme Erik, quoi. Le parvis lui semble interminable, et la cathédrale prête à l’engloutir. Elles entrent. Alea Jacta Est (bizarre cette passion soudaine pour les locutions latines)...

Une étrange mélopée rythme sa progression vers lui. Une chanson qu’elle lui avait adressée par le passé… Elle ne voit plus que lui. Elle lui sourit, tout simplement. Tout redevient clair et évident. Elle a marché longtemps, pour parvenir jusqu’à ce moment. Ah ça, elle l’a attendu des plombes, le bougre. Mais maintenant il est là, et bien là. C’est lui, pas de doute. Elle va l’épouser, pour le meilleur ou peut être pour le pire, qui sait ?…
Elle dépose un baiser sur la joue de Kilia, lui sourit de nouveau. Elle se place face Erik, pose ses mains sur les siennes, lui adresse une moue friponne, et lui murmure :


Salut vous… Z’êtes beau comme un Dieu… Z'habitez toujours chez vos parents ?
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duchesse de Chateau Gontier.
Asclepiade
[Chez les Bourg'mignons]
Asclepiade légérement en retrait se trouvait au milieu des bourguignons lorsqu'il vit apparaitre Dame Faguiang et Dame Soizic.
Il les salua et leur s'enquit de leur nouvelle. Surtout pour la dernière qu'il n'avait plus vu depuis quelques jours.
Quand la fille du Duc Asdru s'avançà vers le groupe, Asclepiade se retira et alla demander a Faguiang où en était les votes à l'Assemblée.

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Chambellan de Bourgogne
Eoline1

Eo était fort aise de pouvoir s'asseoir de nouveau. Les chevauchées incessantes ces derniers temps finissaient pas la fatiguer, et elle commençait à en ressentir les effets. Dans un geste amical et presqu'automatique, elle glissa sa main dans celle de Théo comme pour trouver un peu de chaleur humaine au milieu de ce qu'elle considérait être une mascarade... Elle fit le tour de l'assemblée du regard, souriant ou échangeant un signe de tête avec l'une ou l'autre de ses connaissances, puis posant sur Théo deux yeux revêches :


- Erik et sa gourgan...

Elle s'arrêta net lorsqu'elle entendit le fond sonore bruyant jusqu'alors, se transformer en une sorte de rumeur. Elle détourna un instant le regard et vit entrer de la Jojo accompagné de la Princesse Armoria. Elle sourit en le voyant si pâle, si paniqué, qu'il tenait davantage du condamné que l'on mène à l'échafaud que d'un homme qui va s'unir à la femme aimée.
Elle glissa à l'oreille de Théo dans un souffle :


- Je crois que tu as ta réponse... A t il l'air d'un homme épanoui à l'idée de se marier à une Penthievre? Alors pour l'ensorcellement...

Elle hésita un instant puis reprit toujours dans un murmure :

- Non finalement il est peut-être ensorceler, comme les hommes de son âge peuvent l'être avec une gamine à peine sortie de l'enfance. Cela doit flatter son égo et le ragaillardir le bougre... A voir ensuite s'il ne va pas déchanter très vite et porter aussi fièrement les bois de cerf que sa couronne, vu la réputation de la petite...


Elle se mordit la lèvre inférieure, furieuse d'être aussi garce et langue de vipère, chassa finalement ses remords en voyant la tante de la gamine. Il faudra qu'elle lui demande si elle s'est bien remise de son accident de charrette l'année passée... Quant à la Fitzounette qui visiblement n'en menait pas large, Eo éprouva presque de la pitié en la voyant...
Maleus


[Quand un encapuchonné se transforme en borgne]

L'encapuchonné n'y tient plus.
De un malgrès la fraicheur à l'interieur de la cathédrale il n'en peut plus de son large manteau qui lui sert à rester incognito.
De deux son ouïe capte quelques murmures deplaisants eh ouais à defaut d'autre chose l'homme à grande capuche entend très bien.
Que faire?
Boarf..Il n'est pas à sa place dans ce lieu saint puis sa suzeraine lui pardonnera si il s'en va avant la fin.

Ya! La décision est prise.
Cesser cette mascarade!

Le grand manteau à la mode moine est retiré, le visage du borgne est révélé.
Sur le visage du mercenaire un leger sourire en coin, il se leve et s'étire sans se soucier des regards de ceux qui pourraient le reconnaitre.
Pis nafoute hein, il a été invité par la petite reyne d'Anjou quoiqu'en disent les gens.

Il jete sans manteau sur le sol glacial de l'édifice religieux..las de ce fardeau qu'il a payé une misere en se balladant dans une rue marchande angevine et s'avance en direction de la médisante convive (Eoline).

D'une voix assez forte pour quelle résonne il lui lance.

"Hors de ses murs catin ! Les langues de vipere n'ont pas leurs place dans ce lieu saint !"

Ceci dit, après un bon raclement de gorge, le borgne crache au visage de celle qui crache son venin sur sa suzeraine puis continue sa marche jusqu'à la sortie de la cathédrale.

Un instant d'hésitation, il se retourne et après une legere courbette en direction de Marie Alice crie haut et fort :

"Longue vie à la petite reyne d'Anjou et tout les voeux de bonheur du vil borgne que je suis ! "

Scène amusante mais il est temps pour lui de partir rapidement..icelieu ce trouve encore quelques personnes qui pourraient lui causer des ennuis et puisque le borgne a révélé son identité il n'y a plus lieu de rester.

C'est ainsi qu'il sort d'un pas rapide de Notre-Dame, content de sa théâtrale sortie et s'en va direction la cour des miracles.. endroit où il ne sent absolument pas dépaysé.

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Nicotortue
Si le départ de l'hostel parisien des Brassac se fit sans problème aucun, le Comte ayant donné ses ordres à l'avance et ayant l'habitude d'être obéi au doigt et à l'oeil, il n'en fut pas de même au fur et à mesure que l'on se rapprochait de la cathédrale. La foule s'épaississait à mesure que les tours de Notre-Dame devenaient plus imposantes : le petit peuple encombrait les rues, curieux de voir le défilé des riches et des puissants de ce monde alors que les coches et les montures de ces derniers ne faisaient qu'ajouter à l'embarras.

Les 2 amants étaient arrivés du Limousin 2 jours auparavant. C'était tout ce qu'Ewaele pouvait voler à la province dont elle était une nouvelle fois à la tête. Le Comte, lui, passait de plus en plus de temps à Paris et il n'avait gagné le Limousin que pour des fiançailles familiales et la cérémonie d'allégeance traditionnelle. Evidemment. cela avait été aussi l'occasion pour eux de se retrouver et de s'isoler quelques instants du monde, histoire de réparer les blessures infligées par les trop longues et nombreuses séparations.

Ils devisaient donc, attendant que leur voiture avance et soit guidée jusqu'aux pieds de la cathédrale. Cela pouvait prendre fort longtemps au vu de la presse qui s'agglutinait autour du gigantesque édifice. Le rang et les relations des 2 conjoints expliquaient cette affluence, pour l'heure plutôt insupportable pour quelqu'un qui, comme le Conte, n'envisageait que très difficilement que les choses ne se déroulent pas ainsi qu'il les avait prévues. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, ils profitaient de l'attente pour se raconter ces choses insignifiantes qui n'intéresse que ceux qui les partagent. Pour l'heure, eux seuls. Cela faisait déjà 2 cérémonies d'union auxquelles ils assistaient. Le Comte espérait secrètement que la prochaine serait la leur : certes, ils étaient fiancés mais rien n'avait été prévu pour la suite... pas le moindre début d'organisation. Il faut dire qu'ils étaient tellement occupés l'un et l'autre qu'il leur était difficile de trouver le temps pour régler ces détails. Pourtant le mariage d'Erik montrait bien que c'était possible et, donc, plutôt encourageant.


Enfin, le coche put avancer et fendre la foule jusqu'au parvis. Les armoiries peintes sur la portière avaient attiré l'oeil d'un des gardes qui avait fait le nécessaire pour dégager la route jusqu'aux portes même de l'édifice. Intérieurement, le Comte sourit : cela avait parfois des avantages d'être Pair de France. Et il n'était pas du genre à ne pas en profiter.
Un valet se précipita pour ouvrir la portière. Le Comte fut le premier à descendre, avant de tendre la main pour aider Ewaele à descendre. Il savait l'exercice périlleux que l'extraction du véhicule pouvait représenter et il ne tenait pas à voir la situation leur échapper. D'autant qu'ils étaient tous deux en habits de cérémonie. Pour lui, c'était quelque chose de plutôt banal, habitué aux excentricités vestimentaires les plus folles et somptueuses. Pour la Comtesse, cependant, on était loin de ses habituelles cuissardes et autres tuniques.


Il lui offrit son bras, attendant qu'elle y pose le sien et ils se dirigèrent vers l'entrée de la cathédrale où une foule de nobles s'agglutinait. Il repéra quelques visages connus qu'il salua au passage, pressé de prendre place. Ils étaient en retard, comme toujours, et il ne tenait pas à se faire remarquer outre mesure. Ils entrèrent donc dans l'édifice déjà bien rempli mais il ne perdit pas de temps à chercher une place. D'un pas assuré, il longea la nef centrale, murmurant à l'oreille de sa promise quelques commentaires sur les personnes présentes qu'il reconnaissait. Ils arrivèrent ainsi dans les tout premiers rangs et il s'engagea dans ceux réservés à la Pairie. Il salua comme il se devait ses com-Pairs et s'assit, après lui avoir ménagé une place confortable. Puis, il prit place à son tour, non sans lui glisser quelques mots à l'oreille.
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Antoineleroy
Alors qu'il patientait difficilement, regardant à droite et à gauche les visages coonus ou inconnus, le Vicomte sursauta lorsqu'une voix tonitruant balança:

' "Hors de ses murs catin ! Les langues de vipere n'ont pas leurs place dans ce lieu saint !" '

Le médicastre cherchait d'où venait cette voix, et il vit un Borgne cracher en direction d'une jeune femme et continuer :

' "Longue vie à la petite reyne d'Anjou et tout les voeux de bonheur du vil borgne que je suis ! " '

L'homme s'en alla alors, ayant créé un moment de silence suivit d'un brouhaha époustoufflant...
Atoineleroy se demandat si le borgne était de la famille de Snell, quoique vu son éducation c'était fort improbable!?


* Ha ben fit couillon, c'est qu'y'a d'lambiance quand même ici! *

Un large sourire se dessina sur le visage du Vicomte qui profita du court spectacle offert pour boire une gorgée de sa flasque d'Armagnac
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