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[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Kilia
Le bras de Fitz sur le sien, et c'est maintenant le grand moment, Fitz allait le rejoindre pour une vie à deux. Elle souriait heureuse de ce moment tant attendu pour sa nièce. Que de larme et de cris pour en arriver là.
Elles marchaient doucement d'un pas assuré.
Kilia, cependant, intérieurement maudissait Vad en cette minute lui promettant tout ce qu'il y avait de plus cruelle sur terre. L'excuse allait devoir être bonne car elle était entrain d'imaginer ce que le bourreau d'Anjou pourrait bien trouver comme supplice pour se venger de ce moment. A cause de lui elle se retrouvait au bras de son adorée nièce oui, mais face aux regards d'une cathédrale pleinne à craquer.
Erik était en face d'elles.
Que le temps avait passé, ravalant sa haine pour permettre à celle qu'elle aimait comme sa propre fille de vivre ce grand jour. Elle avait avancé, lentement comme à cet instant, pour surpasser sa haine et pardonner. Cela avait été dure, elle ne pouvait pas s'en cacher. Peu de personne aurait pu passer d'une haine telle qu'elle aurait donné tout ses biens pour avoir la tête du Bourguignon sur un plateau. A cet instant, où, elle allait conduire son sang, sa Petite Reyne D'anjou, pour une union avec ce même homme.

Un baiser sur sa joue, Kilia s'incline vers les futurs époux, et part reprendre sa place.
Au même moment une voix retentit:

"Hors de ses murs catin ! Les langues de vipère n'ont pas leurs place dans ce lieu saint !...
"Longue vie à la petite Reyne d'Anjou et tout les vœux de bonheur du vil borgne que je suis ! "
( A sa place la résonance est parfaite!)

Petit sourire en coin, cette voix ça c'est de l'angevin. Et pour dire cela le jour du mariage de Fitz, c'est que la vipère à du bien cracher son venin. Certains sont assez stupide pour venir à un mariage le cœur plein de haine. Un long soupire s'échappe, regard montant au ciel. Que le Très-Haut vienne en aide aux simples d'esprit. Marmonne-t-elle.

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[J'aime pas le nouveau forum!]
Occitane



[ quelque part au beau milieu de la cathédrale ]


Occi sursaute soudain:

" gné ?? quand ??? où ?? ...........impossible je les ai pas vus..puis tu sais bien je dors jamais ..........je vais pas m'endormir ici ,quand même !!
"

Occi regarde devant elle et rougit violemment : les mariés sont bel et bien là ...elle regarde à nouveau derrière elle :

" mais c'était quoi ce brouhaha alors ?? je croyais que c'était eux qui rentraient ......Donc je me suis assoupie, hum, tu as raison, encore une ...enfin je veux dire pour cette fois .... je n'aurais pas dû boire ce petit Tariquet à l'auberge en venant ...le vin de Bourgogne ou d'Anjou me convient mieux je crois ......m'enfin ,heureusement que tu étais là ...encore un peu et je me réveillais quand tout était fini !! "


Occi sourit largement à Gdr ,mais elle se sentait confuse et ses joues restaient donc désespérément rouges...ah on ne l'y reprendrait plus à boire " la meilleure bouteille de ma cave mais si j'vous assure ma p'tite dame "... il était certes bon ce petit vin mais l'aubergiste avait omis de préciser qu'il était redoutable...surtout avec la fatigue du voyage ...

Occi reporta son regard sur le couple qui s'apprêtait à unir leurs destins ...
Snell
"Longue vie à la petite reyne d'Anjou et tout les voeux de bonheur du vil borgne que je suis ! "

La tête d'un autre borgne se tourna aussitôt au son de cette voix et son oeil restant faillit jaillir de son orbite. Maleus! Ici! L'un de ceux qui a enlevé son amour et son suzerain! L'un de ceux contre qui il avait juré vengeance!

Sa main alla immédiatement à sa taille, mais morbleu! Où était son épée?!? Ah oui! Il était dans une cathédrale, donc pas d'armes. Peu importe! Il tuerait son alter-ego angevin de ses propres mains!

Le voyant détaler, il se leva debout sur le banc et aperçut sa cible s'enfuir vers la sortie. Oubliant complètement où il se trouvait et la cérémonie en cours, il cria:


Reviens ici, poltron d'angevin! J'aurai ta peau, tu m'entends!

Bousculant Marie-Alice et Gaborn dans sa hâte, l'infâme Borgne de Bourgogne s'enligna pour poursuivre Maleus.
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Strakastre
Charles se sentait emporté dans un tourbillon protocolaire qui, bien qu'il s'y adapta avec toute la mesure de son rang, n'était pas encore dans ses profondes habitudes. Il lui fallait pourtant commencer à s'imbiber de l'esprit de famille qu'il avait toujours souhaité importante...

Mais pour l'instant, il fallait reprendre la suite des évènements. Il prit donc ses deux cavalières par le bras et les enjoignit à rejoindre l'intérieur des lieux.


- Mes Dames, je crois qu'il est temps de rejoindre les futurs mariés afin de partager leur union et leur bonheur... Si vous voulez bien me suivre...
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en deuil de ses Suzerains Anthony et Numalane de Massigny.
Ingeburge
Il y avait un certain nombre de choses qu'Ingeburge ne supportait pas.

Viscéralement, elle ne supportait pas les hérétiques et les hétérodoxes. Elle n'y pouvait rien, c'était ainsi, gravé en son cœur et en son esprit, ancré dans ses entrailles, coulant dans ses veines, elle ne voyait en eux que des hommes sur le chemin de la perdition. Elle leur tendait la main car les prophètes le commandaient mais elle ne les supportait tout de même pas.
Elle ne supportait pas plus le coutil, les cotonnades grossières, le lin rugueux ou la bure.
Elle ne supportait pas non plus les grenouilles de bénitier, promptes à faire montre d'une dévotion outrancière alors que la foi est avant tout une relation intime et particulière, avec le Très-Haut. La piété n'est pas affaire de démonstration et d'effusion.
Elle ne supportait pas les généralités faites sur Rome et sur les cardinaux, elle ne supportait pas la critique convenue consistant à affirmer que le Sacré Collège n'était rien d'autre qu'une mafia.
Et elle ne supportait enfin pas que l'on se conduise dans une lieu sacré comme dans un bordel. Elle avait d'ailleurs été elle-même victime d'insultes à Rome, lors d'un hommage aux Saintes Armées...

C'est pourquoi, elle devint encore plus froide que d'ordinaire, le peu de sang irriguant ses veines refluant, quand elle entendit quelqu'un se mettre à hurler. Seule la première phrase éructée retint son attention, les vœux de bonheur n'effleurant même pas son oreille. La vulgarité la fit frémir, mais elle nota tout de même que l'insulte semblait répondre à quelque provocation plus ou moins assumée.
Elle posa ses yeux morts sur l'intrus qui déjà s'enfuyait. Pourquoi pas, après tout, la facilité est tellement... facile.
Et au fuyard qu'elle ne connaissait pas, réponse fut faite d'une même voix hurlante avant une brusque prise en chasse. Cette fois, elle reconnut aisément le seigneur de Moulins-Engilbert qui saut du banc sur lequel il s'était mis debout.

Ce sacrilège intermède eut au moins le mérite de la tirer de son apathie et de lui faire oublier ses hésitations premières quant au discours qu'elle devrait tenir.

C'est donc d'une voix contenue mais glacée qu'elle prit la parole, ne cherchant plus les mots qui tantôt se dérobaient à elle :

— La coutume veut que l'on accueille les fidèles venus assister à une cérémonie de mariage et que l'on présente brièvement les deux fiancés. Je ne le ferai pas car je ne me sens pas disposée à passer sur l'inacceptable esclandre qui vient de se produire.

Toujours de la même voix, elle poursuivit :
— La coutume veut également que dans une église, l'on se taise et que l'on fasse montre de respect et de savoir-vivre. Et, à défaut de ce respect que les païens ne semblent pas appréhender par leur nature encline à la confusion et au chaos, les personnes civilisées se taisent et se comportent comme si elles étaient heureuses d'être là, ce qui oui, je vous le concède, consiste à se conduire en parfait hypocrite. Je gage que pour certains, cela ne sera pas trop difficile mais il semble pour que pour d'autres, cela soit au-dessus de leurs forces. Il ne sera pas dit que je l'oublierai.
S'il est trop difficile pour quelques-uns d'entre vous de ne pas vous mettre à élever la voix, je leur suggère de se rendre dès à présent à la Foire du Lendit qui se déroule sur la plaine de Saint-Denis depuis quelques jours maintenant.

Il est également coutume, tout comme l'on laisse ses armes à l'extérieur, de laisser ses mauvaises pensées, ses rancœurs et ses frustrations dehors. Alors, à tous ceux à qui ce mariage déplaît, je vous en prie, partez.
Si vous restez, pensez avant tout à l'amitié que vous avez pour l'un des deux fiancés, ne pensez qu'à cela car ce jour est le leur. Vous pensez ce mariage stupide? Ce n'est pas vous qui allez convoler en justes noces. Vous n'êtes là que pour l'un des deux promis? Oubliez l'autre, il doit en avoir autant à votre service. Rongez donc votre frein le temps de cette cérémonie et venez me voir à la fin, je vous baillerai quelque décoction à base de réglisse, plante connue pour ses vertus apaisantes et miraculeuses sur les estomacs aigris et les esprits chagrins.


Son regard balaya brièvement l'assistance réunie et elle reprit :
— Enfin, une coutume veut que l'officiant demande aux fidèles rassemblés si l'un d'entre eux s'oppose à l'union prévue. Cela n'intervient pas au tout début mais puisque l'heure semble à... l'agitation, je vous en prie, faites donc, prenez la parole, exprimez-vous. Car après, personne ne pourra plus rien dire. Jamais.
Et Leurs Grâces Fitzounette de Dénéré Penthièvre et Erik de Josselinière verront leur amour consacré sous le regard du Très-Haut. Je m'y engage.


Elle quitta les fidèles des yeux afin d'adresser un petit signe apaisant et rassurant aux deux tourtereaux.
A l'intérieur, elle était en colère mais elle avait promis de mener ce mariage jusqu'au bout. Elle le ferait, quoiqu'il lui en coûte.




EDIT > faaaaaaaaaaaaautes!
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Krystel_van_hoedezee
[Et moi pendant c'temps là... j'étais dehors sous la pluie... heu, ah ben non]

Attroupée avec le reste de la gueusaille à l'extérieur de la Cathédrale, Krystel ne voyait rien, pas même un bout d'oreille de la mariée ou la mine sévère d'un Pair. Elle jeta un coup d'oeil à ses voisins. Elle n'aurait pas donné aux trois-quarts le Bon Dieu sans confession. Heureusement qu'elle n'avait pris ni sa médaille d'Aristote ni son collier de Secrétaire d'Etat ! Les "braves" gens qui l'entouraient auraient été capables de lui dérober ce qu'elle possédait et ce qu'on lui avait confié. Heureusement, les tonneaux de bière étaient à l'abri, gardés par de vaillants flamands...

La jeune fille pâlit. Un flamand avec un tonneau ? En plein Paris ? Aristote, aurait-elle commis une imprudence ?

Alors qu'elle se sentait défaillir, une grosse patte l'attrapa par les épaules. Une odeur d'alcool lui chatouilla les narines. Gus, le poivrot charretier, la soutenait. Avant de sombrer dans les ténèbres, elle aperçut la bande de charretiers flamands en train de percer un tonneau.


Sainte-Illinda !
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Armoria
Un borgne qui s'enfuit + un borgne qui le poursuit = une paire d'yeux en moins

Check-liste, étape trois. Discrète vérification de la main : les alliances étaient toujours là. D'ici peu, il allait falloir les poser sur le couss... Hein ? Mais où donc était passé ce...

Diantre, cette voix-là, elle la connaissait ! Snell ! Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? Le coussin en fut oublié, et elle esquissa un geste pour s'élancer, elle aussi, se souvenant juste à temps qu'elle avait promis au gentil bourru, là, de rester jusqu'à la fin - bon, elle ne l'avait pas dit en ces termes, mais c'était le rôle d'un témoin. Si, si, relisez le contrat, la prochaine fois, c'est écrit en tout petit, bas de la page 354, paragraphe 45 alinéa a.b.1.2.4.

Donc, elle resta, et du coup, entendit fort bien ce que dit la Cardinale. Certains de ses mots provoquèrent un très léger sourire satisfait : une femme à poigne. Elle s'en doutait. La fin vint éveiller son instinct de mère poule, et elle se tourna à demi pour jauger la foule des présents, dès fois que si jamais, hein, quelqu'un osait.

Ils n'allaient pas oser, tout de même, les marauds ?

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Mariealice
Pas de réponse du Borgne à part un sourire qui allait en s'élargissant, ce qui avait comme effet sur Marie de l'énerver un peu plus. Ne pas grogner, ne pas entrer dans son jeu.... Ne pas un point c'est tout. Elle était déjà d'une humeur mitigée, ravie qu'Erik se marie, moins d'assister à une énième cérémonie seule et rien qu'à repenser que d'autres, du même genre, se profilaient, alors là....

Tout à ses pensées sombres, oui sombres en pensant à la ribambelle d'invitations qui la faisaient cauchemarder d'avance, elle ne remarqua pas tout de suite qu'une autre silhouette encapuchonnée venait de prendre place. A la mode sans doute la cape passe partout. Ceci dit la mode et elle....

Ce qui lui fit enfin tourner la tête? Peut-être un regard de Snell, un salut à peine perceptible qu'il adressa derrière elle et qui, curiosité aidant, la fit se retourner pour se trouver nez à nez avec une paire d'yeux d'un noir de jais.

Et là un blanc alors que sa bouche devait s'ouvrir, son menton s'affaisser et qu'elle était incapable de former une syllabe autre qu'un oh muet. Bon certes, cela ne dura point si longtemps puisqu'un filet de voix arriva à trouver son chemin pour laisser entendre un Gaborn plus qu'étonné.

La bourguignonne se reprit, toussa un coup et reprit à voix plus intelligible.


Mais que faites-vous là?

Il avait pourtant été clair le Duc, tout autant que la dispute que son refus de venir pour une histoire de lettre pas assez personnelle à ses yeux avait déclenchée. Heureuse de le voir néanmoins mais pas encore résolue tout à fait à se dire qu'il était bien là. Main levée pour repousser la mèche blanche qui barrait le regard qui lui faisait face, façon de le toucher pour s'en assurer.

Qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis?

Du mouvement, regard sur l'allée pour voir les mariés enfin s'avancer, petit sourire en leur souhaitant....

Hurlement très perceptible vu qu'ils étaient à l'arrière. Ben oui, elle s'était assise dès qu'elle était entrée pour attendre et depuis n'avait pas bougé.

Blême, bien avant même de voir la courbette à son encontre, rien que la voix... Elle se tourna d'un bloc pour voir le Borgne, ancien garde du corps vicomtal, la saluer avant de tourner les talons. Suivi aussitôt de l'autre Borgne, l'actuel garde du corps princier, qui s'était levé d'un bond.

Se retenir d'en faire autant pour le second à attraper le premier, se souvenir que c'était un mariage, église, pensées aristotéliciennes, pardon.. Tout cela..

Propos aussitôt appuyés par la Cardinale. Bien... Noisettes teintées d'émeraudes se posant dans le noir de jais, sourire tentant de se poser sur ses lèvres.


Je suis heureuse de vous voir et donc... Changement d'avis dû à?
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Otissette
Plantée sur le parvis de la cathédrale en compagnie de sa consoeur la rousse Penthièvrique et son fiancé, Tiss ne cessait de regarder autour d'elle.

Allait venir, allait pas venir derniers espoirs ... Nan fallait pas rêver non plus. Bof c'était pas la première fois et sans doute pas la dernière. Gros soupire de lassitude avant de penser à Fitz' et d'espérer que pour elle se serait pas pareil ....

La Fitz justement fallait peut être entrer dans la cathédrale. Pfff devoir entrer seule une fois de plus ... Alors que désespérée elle allait rappeler a Fifou et à Charles qu'il allait falloir entrer. Ce dernier offrit ses bras aux deux demoiselles d'honneur et c'est avec un grand sourire que Tiss accepta de suivre Charles et Fifou.

Alors qu'ils avançaient dans la cathédrale, des éclats de voix se firent entendre, la voix la Tiss la connaissait, pas besoin de réfléchir longtemps c'était son ami "bouchoneux" qui s'énervait, pourquoi ? bah ça la Tiss s'en moquait elle savait ... s'il le faisait c'est qu'il y avait une excellente raison. Et elle ne put que plussoir à la suite de son esclandre.

A son tour elle murmura pour elle même

Longue vie à la petite reyne d'Anjou et tous les voeux de bonheur !


Pas moyen d'avancer tranquillement vla qu'un deuxième borgne se lève et bouscule l'assistance en délire. Ah mais ou était-elle donc ? Elle qui pensait qu'a Paris l'ambiance serait moins Saumuroise c'était loupé.

Non mais l'est pas bien lui de brailler comme ça et puis après le Mal' en plus et le vla qu'il bouscule tout le monde pour lui courir après. Même pas le temps de dire ouf qu'elle le voit foncer droit dans le groupe qui avance dans l'allée de la cathédrale alors que le Mal est déjà sorti.

Regard vers la rousse et son ours, nan mais il nous fonce dessus, et la Tiss qui pousse un peu Charles pour laisser passer la furie qui malheureusement est plus rapide que Tiss qui laisse trainer par mégarde son pied . Elle ne peut que laisser échapper un

Oups pas fait exprès M'sieur.

Bah là elle est mal à l'aise, elle qui voulait rester discrète pour le coup c'est raté pis avec tout ça le mariage avait déjà commencé.
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Eusaias
Le "Mauvais" avait en ce jour renoncé à ses vieux habits "traine-poussière" pour s'habiller de manière plus élégante. Il avait demandé à Indira de lui confectionner ses apparats afin de pouvoir paraitre moins... Eusaiesque.

L'homme au faciès d'oiseau de proie, perché sur son vieux frison arrivait non loin de l'imposante Cathédrale. Foule de badauds, quidams et autres amis étaient présents, nul ne voulait manquer l'évènement. La silhouette d'un infirme, sans doute, s'approcha de lui. Ses mains décharnées se posèrent sur une des bottes du Mauvais qui chevauchait encore, La voix nasillarde du mendiant était toute grossière aux oreilles du Grandissime. Le Mauvais grinça des dents, satané angloys de malheur. Coup d'oeil à droite, coup d'oeil à gauche, personne en vue, la botte séquestrée vient épouser le faciès du difforme. Qu'il était bon de battre un angloys, la journée s'annonçait bonne.

Sourire moqueur fièrement affiché, "Le Grandissime", vestige de son dictat de Bourgmestre, posa pied-à-terre. Qui aurait pu imaginer que le Mauvais serait convié au mariage du Duc de Corbigny ? Le Mauvais par jeu, défi ou autre foutaise avait cherché nombre poux dans la tignasse du pet-Pair, non pas qu'il n'aimait point l'homme, juste que la provocation était une seconde nature, voir la première chez Eusaias. De plus le Triducaillon s'unissait à la petite Reyne d'Anjou, autre grande amie du Bourguignon. Par maladresse plus que par méchanceté il avait blessé la jouvencelle lors de négociation, mais il n'avait eu aucun remord lorsqu'il comprit que la petite n'était pas la moitié d'une garce. Puis le temps avait passé, désormais la rancune entre les deux hommes s'était apaisée et le Légendaire Mauvais servirait de garde chiourme à la petite Reyne lorsqu'ils seront en Berry.

Il attacha la bride de l'équestre animal non loin de la cathédrale, bien que la Cardinale Ingerbuge était genre de femme que le mauvais était désireux de tenter, Eusaias se résigna et resta devant les marches. Il irait saluer ses amis après l'office, de plus il avait hâte de rencontrer le promis de Gaborn.

Il prit place au sol et commença à faire rouler son dé au sol, pair il serait sage... impair le mauvais prendra la place.
Ewaele
Elle était là, à côté de lui, la rousse, chevelure quatre-saisons, les yeux d’ombres-lumière en éclats mille fois réinventés, et la géographie en géométrie variable à défier les équations. Elle portait sur ses lèvres, le fantôme des mots qu’elle taisait icelieu pour mieux le ressentir à ses côtés en cet instant. L’expression poétique, séductrice, mystérieuse, pensive des sourires, quand de ses doigts il la frôlait.

Elle était son amante, son aimée, le refuge de ses désenchantements, de ses espérances… Ses yeux accrochés à cet être en ce lieu et place, presque timide, chose insolite. Elle se raccrocha à son bras qu’elle maintenait soucieuse pour une fois du paraitre, pour lui. Sous ses iris, le masque de la féminité teintée de nuance chez la femme guerrière, qui devrait un jour devenir sienne, scrutait Notre Dame et les invités bruyants, s’imaginant devoir vivre pareil moment… Un soupir.

Elle était peut être assisse là, lui près d’elle à contempler devant, lui et ses yeux d’homme avec dedans ses yeux d’enfant, et autour d’eux le monde, déballant le roulis de leur nul part. Elle imaginait tout ce chemin qui les attendait, poussière en creux de paume comme un ruisseau à caresser. Ils s’aimaient sans un peu ni beaucoup, ni pas du tout. Ils étaient rayonnants.

Mais cela n'était pas leur heure, ni leur histoire, ce n'était pas eux qui aujourd’hui allaient échanger serment et engagement.

Retour dans une réalité moins festive en son cœur. Le temps, leurs responsabilités, tout les séparait et chaque pas en était un de fourmi. Les éternels amants, et c’était un pincement au cœur qui la nourrissait à ses côtés… Qui savait ? Un jour peut être ? Mais elle gardait cet espoir fol, comme aujourd’hui, moment premier en son genre, peut-être unique aussi, de se retrouver pour un tel événement ensemble, simplement, eux, là, tous les deux… Faire fi de tout le reste et profiter du moment présent et de ce que la vie leur offrait.

Elle chercha son regard, plongea ses émeraudes en lui et pour l’heure lui fit lire ce qui l’habitait. L’envie d’accrocher ses doigts aux siens, de les serrer à lui faire mal, comme son cœur qui tambourinait dans son emplacement qui devenait trop étroit.

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Fifounijoli
L’attente n’en finissait plus, la rouquine avait enfin pu donner de quoi assouvir la soif de Kilia et la voici à nouveau sur pieds pour le reste de la journée … Toujours pas Ficus en vu, voilà que la presque mère s’avançait vers Fitz remplaçant son presque père, sourire d’encouragements de l’amie et demoiselle d’honneur qu’elle était à la blonde et presque mariée puis la regardant prendre le chemin de son cœur rejoignant son Eirk, son tout , son moi comme elle disant voilà que les minutes s’écoulaient et que la rouquine restait là bêtement se perdant dans ses pensées lorsque la voix de Charles l’a ramena à la réalité, elle glissa son bras sous le sien, regarda Tiss, et le visage radieux avança à son tour fière et heureuse à l’intérieur de l’édifice.

Quand son ami Maleus sorti sans prendre la peine de la saluer, pas un sourire rien, l’est aveugle le borgne aujourd’hui ou quoi ?? Une voix inconnue bramait et un homme fonçait sur eux apparemment à la poursuite du Mal … à peine le temps de réagir que la brune se retrouva pratiquement dans les bras de son ours.
La rouquine regarda l’homme à terre et lâcha aussitôt le bras de son fiancé afin de lui tendre la main l’aidant à se relever.


Vous n’avez pas de mal messire ? Vous devriez savoir qu’on ne court pas en criant à tue tête dans une église surtout lors d’un mariage mais je ne vous retiens pas plus longtemps vous aviez l’air pressé

regardant Tiss elle lui chuchota

Ca va toi belle brune ta robe il te l’a pas froissée ?étrange cet homme je trouve il n’a pas honte en plein mariage, bon dépêchons nous de prendre place la cérémonie va débuter

Apercevant son père elle fit signe à Charles que les places libres pres de lui seraient parfaites.
Aurelien_de_dhoye
[Non mais oh ! vous vous tirez ou ?]

Et ça discute , ça discute , c'est sur Aurélien n'était pas vraiment fait pour ce genre de mondanité , encore que si c'était juste la famille proche ça passait , mais entre gens de la "haute" , c'était pas son dada au mercenaire. Il n'écoutait plus vraiment ce qu'il se disait , un peu de tout , un peu de rien , enfin surtout du rien , de quoi pouvait-on bien parler en ce jour ? Surement pas des affaires , juste du mariage ... mais ... arf , le mariage , c'est pas rien . Donc on reprend , son regard se baladait dans l'assemblé , dès fois qu'il aurait reconnu quelqu'un et voila qu'un visage apparait mais il ne savait plus ou , comme une impression de déjà vue mais en tout différent , récent ? vieux ? Française ? Bretonne ?

Et voila que quelque bruit assez soudain et imposant sortir du lieu saint , et pas que les bruits qui en sortait voila qu'on mettait un nouveau sport en route , après la battue pour choper du gibier , les nobles faisaient dans le borgne dont un qu'il connaissait , l'angevin alcoolique et mélancolique de Mal'. Mais que pouvait donc bien faire ces bougres ? S'arracher le second œil ? ... Ça devait être intéressant , mais la il y a un mariage auquel il faut assister. Ouai le mariage , et ses invités .Et donc son regard retourna sur cette , cette ... cette... oh !? Cette soldat du Limousin ? Mais que pouvait bien ... arg de arg ... C'était donc de la couronné qu'il avait défié dans la cour du château de Limoges .

Fallait pas non plus trop se faire remarquer du coup , et se retournant dans l'idée d'emmener les autres vers l'intérieur et ... ben les autres ne sont plus la , la tête qui tourne en tous sens , et voila qu'il remarque au milieu de toute ces têtes la roussattitude de sa mère . Ni une , ni deux , il file droit vers la vicomtesse , prenant bien soin de ne pas se faire remarquer , ... mais bien sur , un homme en mantel qui cour comme un fou vers l'église , rien de plus discret , bon au moins lui il a pas gueulé dans la Cathédrale . Étant arrivé à coté des angevins Penthièvrique , petit question à l'oreille de sa mère.


Et on se pose ou ?

Et bien sur dans sa rapide course vers le saint lieu , il n'avait pas remarqué qu'il avait laissé la blonde seul sur le parvis , goujat ? non ... juste le regard vitreux.
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Pas très grand , pas trop petit , voila Auré'
Joffrey


Jo , restée en sa place depuis son arrivée , avait comme à son habitude regardé tout ce monde aller et venir.

Elle aimait de plus en plus participer à ces cérémonies .

Il y avait toujours les pensants , ceux qui croient, peut être, que leurs pensées atteignent les personnes à qui elles sont destinées.
Puis ils y avaient les discrets , les timides ...Les vrais mais aussi les faux.
Les hypocrites et encore, les francs .. Ceux qui n'ont pas peur de dire tout haut ce que certains pensent ou disent tout bas .

Enfin toute la nature humaine se retrouvait bien souvent dans ce genre de fêtes .. a t elle point qu'on en oubliait pourquoi on était là.

L'amour.. l'union .. le partage ... la confiance ... la communion.

C'est en passant son regard sur toute cette foule que Jo aperçut sa soeur.. accompagnée de son fils..

Coup de coeur , yeux qui se perlent de larmes... Killijo avait fait le voyage.

Par Aristode , pensa t elle. Comme il a grandi , cet presque un homme maintenant.

Elle le laissa approcher , se retenant de le serrer dans ses bras et de le bizouiller.

Elle lui prit juste la main, son regard plongeant dans le sien et l'obligea à s'assoir à ces cotés.

Le ferait il , elle l'espérait.

Tout à coup , le tumulte , le brouhaha s'arrêta.

La petite Reyne d'Anjou faisait son apparition.

Jo s'aperçut alors que le futur époux était déjà là.

Sans lâcher la main de son fils , elle admira l'élégance de Fitz et surtout ressentit le bonheur , l'aura de félicité qui entourait le futur couple.

Elle reprit place et écouta la suite de la cérémonie , cérémonie des plus angevine, il fallait le dire.

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Attila_caligula
Ingeburge a écrit:


— Enfin, une coutume veut que l'officiant demande aux fidèles rassemblés si l'un d'entre eux s'oppose à l'union prévue. Cela n'intervient pas au tout début mais puisque l'heure semble à... l'agitation, je vous en prie, faites donc, prenez la parole, exprimez-vous. Car après, personne ne pourra plus rien dire. Jamais.
Et Leurs Grâces Fitzounette de Dénéré Penthièvre et Erik de Josselinière verront leur amour consacré sous le regard du Très-Haut. Je m'y engage.



- MOI JE M'Y OPPOSE!


Le vicomte vient de s'encadrer dans l'imposant porche, poing sur la hanche et patte sur l'épaule d'un petit bonhomme à son coté.
Frémissant, le petit bonhomme, tremblotant, pissant même dans ses braies, pourtant fort soignées et de fine laine.

- Vi...vicomte vraiment... c'est très gênant!
- Ta gueule bourgeois! Tu as l'immense honneur de te trouver avec ce que le royaume fait de plus emperlouzé, alors la ferme!
Votre Altesse, Votre Eminence, Vos Grasces, Grandeurs et messeigneurs, Je suis ycelieu, vicomte de St Pardoux, pour m'assurer de la bonne équité de cette union. Quelle ne soit pas ternie par quelque vil intérêt terrien, héraldique ou autre... et j'amène

UN NOTAIRE!

Non pas que je pense que Sa Grasce Fitzounette soit une oie blanche, niaise à se faire tondre par plus madré qu'elle. Mais on connait l'appétit des Pairs pour le blasonnement à rallonge, la collection de pièces, l'enluminure outrancière, l'hermine et la surcharge pondérale aussi. Il serait regrettable qu'un accident mortel, au bas des marches de Notre Dame, ne rappelât prématurément si corsé cru d'anjou.

Au Notaire pisseux et apoplectique
- Avance andouille!
Puis remontant la travée, trainant l'homuncule qui sort quelques parchemins:
- En vertu de quoi, avant que cette union ne soit, sinon consommée, du moins prononcée devant Dieu, il faudra bien parler monnaie, dot, garantie, partage des fiefs et sans parler de ce qui reviendra aux bâtards que l'un ou l'autre auraient pu semer sur son passage, par mégarde Votre Éminence, par mégarde.
Se signe rapidement en s'inclinant devant Son Eminence Ingeburge désormais toute proche:
- Enfin voici. Document type visé par ce miteux Notaire. Stipulant -entre autres- que si l'un des conjoints venait à disparaitre ou rentrer ivre et puant le parfum bon marché, et etait mâle de surcroit, il abandonne titres et fortunes à son époux, quelque soit le sexe de ce dernier et sans recours. Que si le primodécédant est une femme, sa mort n'est pas recevable pour les règles de succession au conjoint, etc etc etc Si vos Grasces veulent bien signer...
Le Vicomte de St Pardoux tend ledit contrat et une plume miraculeusement sortie d'une manche du Notaire vacillant. Puis arrache à ce dernier sa cravate et la propose à la jeune future mariée Fitzounette.
- Vous avez une tache de vin là... sur le sein. Cette cravate de Notaire, pour vous essuyer...
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