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[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Snell
Gelé en mi-mouvement, presque sorti de sa rangée, Snell écouta le discours de la cardinale. La voix glaciale d'Ingeburge avait soudainement éteint sa fureur et le Borgne se rappela où il était.

Dans une cathédrale. Au mariage de son ami et suzerain.


Hum.

Jetant un regard soupçonneux envers les bancs des proches de la mariée, tous des angevins et donc selon lui tous impliqués d'une façon ou d'une autre dans l'enlèvement de la princesse, l'Infâme retourna malgré tout à sa place.
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Graoully
Citation:
Je m'y oppose

Cette fois, Graoully avait bien été réveillé. N'ayant fait que mollement attention au discours, il perçut très bien la parole de cet homme du fond de la nef.
Il rompit la dizaine de mètres qu'il s'était fixé entre son éminence et lui, et s'avança à moins de deux mètres, voulant bien connaître la tête du bonhomme qui s'opposait à pareil mariage. Le voyant arriver, il vit en fait deux hommes, l'un fier et droit, l'autre visiblement fort dérangé, trahi par ses joues pourpres.
Un contrat de mariage ? Voilà bien le lieu et le moment d'en faire un ! Mais enfin maintenant que cette personne s'y était opposé, toute l'assemblée n'avait plus qu'à attendre. Qu'allait faire l'archevêque ?

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Ysabeau
Ysabeau sursauta en entendant une voix familière...

"Hors de ses murs catin ! Les langues de vipere n'ont pas leurs place dans ce lieu saint !"

"Longue vie à la petite reyne d'Anjou et tout les voeux de bonheur du vil borgne que je suis ! "


Norf de norf, il n'en manquait pas une, le Maleus... Le borgne avait encore fait de siennes, et qui plus est dans un lieu saint... Elle le vit s'éloigner, son forfait accompli.
La belle angevine avait rejoint son Pair au pied de l'autel.
L'archevêque fit un discours... elle exprimait sa contrariété devant l'esclandre du borgne.
Puis elle demanda qui s'opposait au mariage et, du fond de la cathédrale, une voix s'éleva...


Je m'oppose !

Pas possible, pensa Ysabeau, ce mariage ne ressemble à aucun autre... Po potib ça...
Elle fixait les futurs époux, calmes... et l'archevêque... se demandant ce qui allait se passer.

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dame de Sury sur Léré
Krystel_van_hoedezee
[Ils ont des tonneaux... heu]

Krystel ouvrit un oeil, le referma, éblouie par la lumière du soleil. Diantre, elle se sentait nauséeuse, comme si elle sortait d'une cuite. Pourtant, à part deux gouttes du vitriol de sa mère (qui avait réussi à ranimer la jeune fille), elle n'avait rien bu.

Elle ouvrit à nouveau l'oeil gauche, puis le droit. Elle avait mal aux reins, comme si elle avait passé la nuit sur des cailloux... Elle s'assit péniblement, tout en scrutant les visages paisibles des charretiers flamands qui la dévisageaient avec inquiétude. Elle remarqua alors qu'elle avait été allongée sur un tonneau, un peu à l'écart de la foule. Krystel hésita entre le rire et la colère. Bah, après tout, ils étaient venus pour assister, de loin et avec leur binouze, à un mariage. Alors, autant que le vent emporte le rire de l'adolescente plutôt que son courroux.

Krystel se leva, s'étira et attrapa une chope, que Gus s'empressa de remplir de Blanche. Elle but cul sec, essuya la mousse de ses lèvres d'un revers de manche, puis se replongea dans le public attentif. Un tonitruant


Je m'y oppose !


glaça soudain l'assistance. Que se passait-il donc à l'intérieur. Bien vite, des cous se dévissèrent, des spéculations fusèrent de toute part. Les petits malins qui espéraient gagner quelques oboles faisaient des paris. Un amant jaloux venait-il récupérer sa belle ? L'un des deux futurs mariés étaient-ils déjà... marié ? De spéculation en paris débiles, les rumeurs s'amplifièrent parmi le bon peuple de Paris, qui s'attendait presque à voir une petite Reyne enlevée et emportée sur l'épaule d'un bel inconnu.
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Guiguil51
Le carrosse Episcopale avait quitté Langres quelques jours auparavant, et entra à vive allure en l'enceinte de Paris. Guiguil avait fait tenir l’allure pour n’en point arriver en retard à la cérémonie de mariage. Les gardes de la Garde Episcopale formant bonne escorte autour de celui-ci. Le carrosse traversa enfin l’enceinte de protection de la Capitale, et après avoir montré patte-blanche aux autorités, il reprit son train, et un bruit assourdissant vint à emplir les ruelles pavées de la ville. La Cathédrale était en vue et le carrosse pu enfin ralentir l’allure. Enfin, le parvis de Nostre Dame, le carrosse fit un arrêt et un garde vint ouvrir la porte une mitre fit alors son apparition.
L'Evesque mis pied à terre, et traversa le parvis, alors que son escorte prenait le chemyn d’une auberge.
Une foule dense était massée, mais il parvint à entrer sans trop de difficultés. Il se signa et alla saluer quelques connoissances présentes : la famille Ancy le Franc, des membres du clergé, des représentants de l’autorité de Bourgogne et salua de loin Ingeburge.….


Je constate que la Bourgogne est fort présente, pouvait-il en estre autrement.

Il prit ensuite place sur un banc.
Alatariel
Maelus eut à peine le temps de sortir qu'un autre borgne partit à sa poursuite... et ce n'était pas Tithieu... les borgnes étaient-ils tous mal éduqués ?

Pas le moment de se poser des questions, Alatariel se retourne vers l'assistance, et aperçut le Cardinal Ingeburge qui commença la cérémonie d'une manière peu habituelle... mais qui, ma foi, plaisait à l'Angevine...
Un vrai "curé", des angevins, deux amoureux, un peu d'ambiance, tout allait bien... jusqu'à ce qu'un homme qui se disait Vicomte, flanqué d'un bourgeois terrorisé affirmât qu'il s'opposait à ce mariage.

La Penthos leva les yeux au ciel... mais qu'est-ce qu'il venait foutre là... S'il arrivait malheur à la petite Reyne, pas besoin d'un notaire... il était peu probable qu'Erik survivre à la Vendetta des Penthos qui serait alors lancée... Mais après tout, on était à Paris, la Famillia ne faisait pas la loi... et s'il ne fallait que cela pour que les deux amoureux pussent enfin s'unir devant le Très Haut...
La Grand Maitre de la Gard Robe s'étira et posa nonchalamment son bras sur le dossier de son banc, espérant que ça irait vite...

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Bitterly
Arf la mémoire, chose difficile que la mémoire. Thomas de Clerel lui avait dit être invité au mariage de Fitzounette et d'Erik. Il avait eu la mauvaise idée, pour lui, de lui demander si elle voulait l'y accompagner. Bien sûr ! C'était-elle empressé de répondre. Mais, fichtre de diantre, comment pouvaient-ils tous deux avoir si peu de souvenirs ? Résultat ? En retard à un mariage. Bon il faudra noter que pour elle, ce n'était certes pas la première fois, et potentiellement surement pas la dernière, mais tout d'même ! Il faudra également remarquer que tous ces mariages en c'moment, ca avait de quoi donner l'tourni... Qui s'marie avec qui et ou déjà ? Norf. Pourquoi les gens ne se marient-ils pas sous la pluie ? Ce serait nettement plus amusant, non ? En son fort intérieur la Baronne, qui suit docilement son Chancelier préféré, se dit qu'si elle s'marie un jour, ca s'ra un jour de pluie. Après tout ne dit on pas mariage pluvieux mariage heureux ? Peut-être que ce soleil radieux est à l'origine de toutes ces tromperies ? Toutes ces frustrations amusantes lorsqu'on ne se sent pas concernée. S'arrachant tant bien que mal à ses pensées des plus évaporées et eparpillées, elle s'asseoit juste à côté de Thomas, et esquisse un léger sourire, malgré cette tristesse qui l'habite en ce moment et que son blason endeuillé ne cesse de lui raviver. Apparemment, leur entrée n'est pas remarquée, il faut dire que ca semble crier, chuchoter, murmurer, colporter, partout autour d'eux. Elle entend le nom de "Maleus", puis "quel sans gênes" et autres choses similaires mais difficilement entendables. Maleus, ce nom lui dit quelque chose, c'n'est pas... "Pff brogne et crétin ! " Ah bah oui c'bien le borgne avec qui elle avait bu une fois, l'ami de Lulue là... L'homme étrange à la rose rouge. Lui qui semblait si mélancolique et sympathique se ferait remarqué icelieu ? Mouarf ca ne l'étonne qu'à moitié après tout. Et puis soudain, un silence surpris. Un autre homme qu'elle n'a jamais vu s'écrie qu'il s'oppose au mariage, mais c'est tout ce qu'elle comprend d'une longue tirade qui lui semble très engagée... Norf, pas possible. Il veut s'marier avec Fitzounette à la place d'Erik ? Il aime Erik ou bien ? A moins qu'il ne veuille que les embêter ? Moultes interrogations tandis qu'elle voit cet agitateur faire voler ses mains en tous sens et pousser devant lui un homme plus chétif qui à l'air de se demander pourquoi il est v'nu là. La situation, si elle n'amuse peut-être pas les futurs mariés, à le mérite de distraire grandement la Baronne qui ne regrette pas d'être venue, même en retard ! Regard discret vers Thomas et petit sourire en coin. Murmure, assez haut, pour se faire entendre dans toute cette cohue resonnante : Hum le mariage de Fitzounette sans rebondissements m'eut étonnée... Nous arrivons juste à temps pour le plus interessant. Une phrase plus comère tu meurs. Mais bon, elle gratifia le Duc d'un sourire et se reconcentra sur ce qu'il se passait au centre de l'attention. Et puis elle venait aussi de se souvenir qu'elle était quand même dans un lieu ou on est sensé se taire... Le bruit incroyable y regnant le lui avait fait oublier.
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Kilia
Mine approbatrice en écoutant le sermon d'Ingeburge, on était à un mariage et vu comment s'était passé le dernier où elle avait été témoin fallait mieux remettre les choses en ordre de suite.
Citation:

- MOI JE M'Y OPPOSE!


Au punaise. Il n'allait pas falloir mettre ses nerfs à cran comme ça parce que même si elle était en total accord avec ce que venait de dire Ingeburge, elle avait la dague qui la démangée sous le jupon.
Quand elle entendit le discours de l'homme, là elle ne put se retenir, elle ne laissa personne répliquer tellement tout ceci commençait à la chauffer.
Elle arrive en aussi peu de temps qu'il le faut pour le dire, à côté de l'homme. Elle avait sa tête des mauvais jour et son regard illuminé d'une certaine lueur qui ne laissait aucune équivoque.

Je ne sais si vous connaissez l'Anjou Sieur, mais sachez que chez nous la parole passe au dessus d'un peu d'encre. Ici nous somme dans une cathédrale, et si comme vous le pensez il peut y avoir supercherie ce n'est pas avec un parchemin que cela se réglera. De plus, les troubadours, saltimbanques, bouffons, comédiens ambulans et autres sont attendus lors du repas, point en ce lieu.

Regard ne lâchant pas sa proie.


(édité: manque de pluriel)
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[J'aime pas le nouveau forum!]
Zouzouille
Oh la la la ... Un souffle court et les joues empourprées...
Oh lalala ... Un espoir que la cérémonie serait retardée ...
Oh la la la ... Enfin arrivée après quelques marches montées ...

La Cancelièra arriva avec un certain retard, le temps de jeter un coup d'oeil à l'intérieur de la Cathédrale, scrutant tous les détails du sol au plafond, l'occasion de faire d'une pierre deux coup et de revenir avec des idées pour la Cathédrale de Bazas. Pas question de faire des économies lorsqu'il sagissait du prestige de son diocèse.
L'assemblée semblait secouée, elle ne savait rien de ce qui se passait, mais déjà on entendait quelques chuchotis dans telle rangée, puis dans telle autre.
Arf, la dauna avait raté ce qui semblait être un coup de théâtre. Pourquoi donc la foule qui était venue en masse semblait ne plus regarder la mariée qu'avec un air déconfit alors que des regards noirs jetaient des sorts à une dauna.

Inutile de rajouter du bruit, le prélat se rangea près d'une colonne, les places assises étant occupées. Qui plus est, debout elle verait mieux la cérémonie et ce qui se passait. Tout ce qu'elle espérait, c'est que l'officiant ne fasse pas faux bond, elle en avait assez d'être invitée et de finir officiante. Son Eminente Altesse n'était pas de ce petit calibre de clerc, mais il ne fallait jamais dire jamais.

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Antoineleroy
Une course poursuite avortée dans la Cathédrale entre deux borgnes, un sermont de la part du Cardinal, une contestation de l'union et déblatération de règles sur parchemin... Finallement il était heureux d'assister à ce mariage et d'y avoir été invité le bougre, parce que c'était pas tout les jours qu'on voyait ça!
Les invités à moitié alcooliques comme lui, une multitude de péchers réalisés en à peine une heure dans la Cathédrale... Hé ben couillon, si ça c'était pas du beau spectacle il ne savait pas ce qu'il fallait!

Le Vicomte riait en son fort intérieur, dieu qu'il était heureux d'être présent et d'assister à ça... Pour sur ça resterait dans les annales!

Une main plongée dans la poche de son mantel, le bouchon viré, le goulot au lèvres, quelques gorgées d'Armagnac, un rangement rapide et hop, ni vu ni connu il était prêt pour continuer à admirer une cérémonie hors norme partie sur les chapeaux de roues

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Erikdejosseliniere
[Viendez-donc les gens dans c'comic wedding ! ]

Sur le visage du Pair, on pouvait commencer à lire comme l’ombre du doute, le survol de l’agacement et le hara-kiri de l’incompréhension réunis… Ca avait visiblement comméré dans les travées, puis ça avait angeviné très fort, d’une voix qu’Erik aurait reconnue entre toutes, et maintenant, voilà que ça vassalisait, toutes chaises dehors !

Mais alors quoi ? Ils s’étaient donné rendez-vous pour faire de ce mariage - que sa Dulcinée et lui-même avaient longuement rêvé sirupeux à souhait, guimauvesque comme dans les rêves de princesses, roudoudougène en veux-tu, en voilà, shamallovien comme si l’on devait s’y amollir pour l’éternité, harlequinophile jusqu’à la soixante-dix septième génération de lectrices enamourées de beaux princes charmants improbables et de Cosette aussi délicieuses que désespérément vierges, du sol au plafond…- des fâcheux avaient donc décidé de transformer cette cérémonie en baltringue de cambrousse – Oyez ! Oyez ! Gentes Dames et beaux Damoiseaux ! Ce soir, venez nombreux à la kermesse de la St Glinglin qui aura lieu comme chaque année à Trifouilli les deux Pipeaux : Ball Trap, feux d’artifesse et tir au couillon ! - comme si ce n’était qu’un vulgaire terrain de soule, le dernier salon « rouloncause », la rencontre Mohamed Maelus versus Snell Foreman – N’ayant nullement l’intention de se transformer en Mobutu Erike Seko du jour, comme arbitre des élégances -, le cirque Pasdair, la fêtes aux neuneus ???

A l’instar d’un match de soule, les têtes s’étaient déplacées du fond de cour jusque vers le centre de la Cathédrale, Son Eminence osant une magnifique montée au filet, préparant avec soin et science le retour lifté qu’elle s’apprêtait à porter, malgré la balle lobée et faussement molle des deux impétrant d’en face, lâchant d’un revers smashé de toute beauté les mots qui marquent à tous les coups… Le petit, tout autant que frugal, sourire qu’elle adressa juste après aux deux tourtereaux (c’est à cela que l’on reconnaît les grands champions : ils n’ont nullement besoin d’en rajouter lorsqu’il viennent de décocher un point de grande classe) aurait du rassurer le Pair, c’en fut du moins le prime résultat, qui adressa un léger signe de tête à la Primate offensive… Mais c’était sans compter sur les remplaçants !

Préférant d’abord baisser légèrement la tête, l’oscillant impeccablement de droite et de gauche, tout en imprimant de son pouce et de son index droit sur un nez qui n’en demandait pas tant la marque de sa lasse désapprobation, le tout accompagné d’un soupir qui en disait long (il en est souvent ainsi coutume des soupirs, notons-le), Corbigny laissa s’insinuer en lui la phrase fatale, bien que tout d’abord déformée :


MOI, JE M’Y APPOSE !

Mais il voulait apposer quoi, ce bougre d’âne ? Sa signature, son sang, ses gages, ses breloques - il se croyait chez « ma tante » ou bien ? – sa vertu, son scel, un baiser de la mariée, ses bijoux de famille ? Le (pas encore) futur époux jeta un regard noir d’ébène et de colère mêlés vers l’individu… C’était qui d’ailleurs, ce Vicomte de St Filou ? Quelque ami de sa belle ? Il n’avait nul souvenir d’avoir lu son insupportable blaze sur la liste des invités d’icelle… Alors quoi ? Erik grommela une première fois :

Tu vas voir ce que je vais t’apposer sur le fondement, maraud !

Mais les paroles que l’on refuse d’entendre ont ceci d’étrange que, poussant une pensée après l’autre, tel Roy sur sa selle, celles qui venaient d’être dites avaient déjà pris un tout autre sens (giratoire, comme il est de bon ton) :

MOI, JE M’Y DEPOSE !

Ah, ça, pour sur, tu viens de déposer un bel étron, mon coquin ! Tes médicastres doivent être fiers des décoctions sus-signalées par Son Eminence un peu avant et qu’ils t’imposent quotidiennement ! Viens donc voir ici ce que je vais déposer sur ta gueule de métèque, de juif errant, de pâtre grec et tes cheveux tout délavés ! Un notaire ? Mon mariage pour un notaire, fut-il cravaté à l’espagnole, il a vu jouer ça où, le pendard ? C’est plus une cérémonie, c’est un vieux film de papa tourné en noir et blanc, ma parole, par St Audiard ! Touche pas à ma Grisbite, S*** ! Et puis quoi ? Erik grommela une seconde fois :

Tu vas le sentir, mon gros lavement, navet de mes joyeuses !

MOI, JE M’Y COMPOSE !

Mais va donc nous la seriner ailleurs, ta musique, Assurancetourix de malheur ! Est-ce que je vais chanter la sérénade sous ton balcon, espèce d’André Rieux d’arrière-boutique, Pavarotti de comptoir, Toubifri à toi tout seul… ? Je m’en vais t’en composer une, moi, de chansonnette, que tes esgourdes, tu pourras les admirer dans une fiole pleine de vinaigre après, parce qu’avec ce que je vais te belcanter dans la tronche, tu remercieras Aristote de t’avoir rendu sourd - Dingue, y a pas besoin, c’est déjà fait, de toute évidence -. Tel un apôtre Pierre en plein job de reniement imposé par l’autre là-haut, que même pas il avait vraiment le choix, sinon, il n’aurait jamais pu se bâtir une église sur son dos, ce qui eut été franchement dommage pour des générations d’enfants sages attendant, les paupières lourdes, un Père Noël de Coca Lala, Erik grommela une troisième et dernière fois :

Retenez-moi où je lui arrache ses deux romaines !

Or, il fallu bien, à un moment où l’autre, que le (décidemment c’est pas fait) bientôt marié ouïsse enfin l’exactitude insupportable d’incongruité pompière de ce que l’inconnu, accompagné d’un nabot de juriste sans doute trouvé à la dernière minute dans quelque étude délabrée, avait lâché, façon bombe de Tomique (respectons un instant la beauté grammaticale de la langue à Françoise, que diable) son désormais célèbre « MOI, JE M’OPPOSE ! », résonnant telle une trompette, de Jéricho ou de la mort, à travers narthex et autre joyeuseté architecturales dont le Pair se souciait fort peu à cette seconde là. Du grommellement susurré, notre désavoué malgré lui passa à la demande expresse qu’il décocha, avec ce calme d'avant les grandes tempêtes quoi que sans plus attendre à la Cardinalice Ingeburge :

Je vous prie de m’en pardonner, votre Eminence mais là…

Faisant front à l’impétrant, Erik, dont les nerfs étaient passés d’état de boulier fou dont aurait joué un chinois brachycéphale et dément à celui d’avalanche intra-hypophysienne dévastatrice, avec salto arrière et triple carpé sur la gauche en direction du bulbe rachidien, explosa bien malgré lui - Ce gars, c’est plus fort que toi – d’un vibrant hommage à la Sainte Colère :

Qu’on me vire ce Pithécanthrope Gérontophile où je vais faire un malheur !

Ces ultimes mots empêchèrent notre Duc explosif de comprendre que le quidam, n’écoutant que son courage-fuyons, était sur le point de lever le camp, mais voilà… C’était sorti tout seul, comme la balle de ces malheureux flicaillons gênant des mauvais téléfilms lorsqu’ils s’aperçoivent, les ingrats, que leur maître à penser est le pire des ripoux pas papou, et qu’on les retrouve tout suicidé avec un trou dans le dos entre les deux omoplates…
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Duc de Corbigny
Snell
Qu’on me vire ce Pithécanthrope Gérontophile où je vais faire un malheur !

Snell se leva. Encore.

N'avait-il pas juré d'aider vassalement le tri-duc bourguignon? De plus, après l'apparition de ce salaud de Maleus, si quelqu'un avait besoin de se défouler un peu, c'était bien lui. Or donc, si Erik voulait qu'on vire ce type armé de notaires, Snell virerait ce type armé de notaires. Il n'avait jamais aimé les notaires, d'ailleurs.

Le Borgne de Bourgogne sortit donc des rangs encore une fois, mais sans se lever sur les bancs ce coup-ci, et se dirigea vers l'avant de la cathédrale où il plaça une main ferme sur l'épaule du vicomte oppositionnel.


Hep! Le Pithécon... euh... Pithémachin Gérontobidule. La porte est par là! Suivez-moi, votre vicomtosité.

Peut-être que Maleus attendait sur les marches de l'église... hmm...

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Garde de Carpentras, incarné par Ingeburge




[Mamma mia...]

Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele avaient toujours un œil sombre posé sur la sombre silhouette de la Prinzessin, ainsi Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele pouvaient toujours intervenir dès que la glaciale Danoise esquissait le plus léger geste.

Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele demeuraient donc vigilants, nuit et jour, en permanence, prêts à obéir au doit et à l'œil de leur maîtresse.

Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele s'étaient d'ailleurs imperceptiblement tendus dès les premiers éclats de voix. Mais Elle n'avait rien lancé en leur direction, elle ne les avait même pas regardés. Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele étaient donc restés imperturbables, restant néanmoins aux aguets.

C'est pourquoi Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele avancèrent comme un seul homme quand ils virent la blanche main cardinalice se lever dans un geste lent.
Elle venait de remuer suite à l'appel courroucé et tonitruant du Pair de France.

Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele sortirent de l'ombre du déambulatoire, impeccablement moulés dans leur sombre livrée de garde frappée des armes de Carpentras et prirent place aux côtés de la Patronne.

Un borgne du reste, venait d'alpaguer l'opposant qui venait de se manifester et Gennaro vint les rejoindre, leur faisant face.
Gennaro dit de sa voix rauque :

Esci.

Et attendit que l'homme par deux fois invité à vider les lieux obtempère rapidement tout en jetant un regard indéfinissable à celui qui ne s'était précédemment guère mieux comporté.
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Dnapo
[Nevers - Bourgogne]

Dnapo revenait du monastère, avec son petit baluchon, et arriva bientôt à sa chaumière, à Nevers. Il ouvrit la porte de sa maison et trouva un petit tas de missives sur le sol. Il les prit et les déposa sur la table. Dnapo saisit quelques buches et alluma un feu dans sa cheminée. Lorsqu'il s'installa, il prit les missives et les contempla. Il en ouvrit une, bien roulée et bien attachée. Celle-ci ouverte, il aperçut un sceau qu'il avait déjà vu sur celle-ci. Il lut la missive, c'était une invitation au mariage d'un de ses vieux amis. Il devait déjà avoir commencé, mais tampis, dnapo se changea rapidement, mis ses plus beauxvetêments, pris son cheval et partit pour Paris ...

[Paris]

Le préfet avait fait une très longue route et arriva aussi épuisé que son cheval au sommet d'une colline d'où il apercevait la grande ville de Paris.
Il entra dans la ville et trouva une auberge où il put laisser son cheval et où il réserva une chambre pour la nuit qui va venir après le mariage. Il se dirigea ensuite vers Notre-Dame. Après avoir parcouru plusieurs rues, il arriva sur une place, avec devant lui, la grande cathédrale. Les gens étaient déjà rentré, Dnapo s'en doutait, il était en retard ... Il entra discretement dans la cathédrale mais remarqua alors que tout n'était pas si calme à l'intérieur ... Il se posa contre un mur et observa un peu tout le monde. Il reconnut nombreux de ses amis et il remarqua aussi des têtes qu'il avait déjà croisé. De très vieux amis à lui se trouvaient là aussi. Dnapo continua à contempler tout le monde, il les saluera après ...
Attila_caligula
Eeeeet... Voilà !! (en français dans le texte) Un aréopage bigarré de mille blasons fait front. C'est Antioche, Bouvines et Poitiers réunis. Quel bel élan de Noblesse batailleuse! Sa Grasce Kilia tout d'abord, chevauléger rapide et vif:
- Alors Votre Grasce, on a ses vapeurs? Votre lubri... lugubrosité confond l'entendure, préférer les mornes plaines du recueillement et ces faux dévots couronnés par ancienneté et lassitude, au feu vif qui coule dans votre parpal laiteux. A contrarier votre nature, vous risquez l'hystère du plexus.
Tenez, je vous laisse en trophée, cette Cravate de Notaire que Sa Grasce et future épousée ne semble pas faire mine de prendre.
Fort beau cadeau du reste, toute ribaude et tout coquin qui connaisse tant soit peu le vert langage en serait content.


Au Pair vert de rage qui semble prendre conscience qu'il fait une banane, un regard jaune et oblique:

- Eh là, Jouvenceau. as tu les balloches si gonflées qu''il te faille embougrer le premier venu? Patience mon tout beau, Ooooh regarde, de jeunes éphèbes viennent répondre a tes besoins pressant.
En effet, les danseurs du Vatican entament leur ronde du croupion.
- Un conseil Ta Grasse Paire, pense moins et agis plus. Tu auras moins de rides au front et davantage sur les bourses une fois correctement asséchées. Rigole, jouvenceau, te voilà marié, et tu con-voleras si tu sais y faire.
Votre Eminence, les Ecrits bourgeois le cèdent aux Ecrits Saints... Je vous laisse.

Se tournant vers le borgne et le notaire:
-.... Viens l'avorton, on décanille. Direction, le bordeau! Il y a plus de vie entre les cuisse d'une ribaude que dans toute la Nef! Je t'invite. M'a ouvert l'appétit, la Rombière.
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