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[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Arielle_de_siorac
Ces espousailles estoient dignes de sa chère petite Fitz. Furieusement joyeuses.

Un sourire resveur flottoit sur les lèvres de la comtesse. Elle se rappeloit la jeune enfant d'autrefoys, un peu perdue entre ses parents évaporés. Dans son souvenir, une figure sale, éclairée par un regard fiévreux, s'étonnoit de l'apparition d'Arielle, une "vraie dame", dans son monde de buses angevines. La fillette s'estoit étonnée de sa parenté avec elle. Et pourtant, si meshui on murmuroit à qui mieux mieux le nom de Penthièvre, Fitzounette estoit tout autant Dénéré, membre d'une famille grande, noble et fière.

Le fil de ses pensées conduisit Arielle jusqu'à Meroot, le père de la mariée. Meroot... Disparu depuys si longtemps, la comtesse avoit du mal à se ramentevoir ses traits. Toutefoys, elle ressentoit avec acuité l'affection qui l'avoit lié à son cousin dès qu'elle en avoit faict la connoissance. Meroot le stratège, toujours à travailler discrètement, dans l'ombre du flamboyant Tydual...

Hum... Avant de se laisser happer par le souvenir du Duc Félon, Arielle s'efforça de revenir au sein de ce jour d'hui en Nostre-Dame.

Justement, on entendoit des clameurs bien peu protocolaires alors que la cérémonie avoit commencé. Fronçant les sourcils, la Dénéré tourna ses prunelles vers l'endroit où convergeoient les regards. Elle avoit cru comprendre "Je m'y oppose" et "... ce pithécanthrope gérontophile ou j...", mais elle n'en estoit point certaine, d'autant plus que la grossièreté de la chose estoit telle qu'elle luy sembloit improbable.

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Armoria
Caaaaaaalme... On reste caaaaaalme...

Un borgne avait braillé, un borgne avait bondi, et à présent, un maraud se mêlait à la fête... Le match suivait son cours. Kilia avait tenté un joli tacle, l'homme avait sauté par-dessus l'argument, Erik avait crié au carton rouge, Ingeburge avait signifié ledit carton, faisant appel aux arbitres.

Et Armoria ?

Oh, pas qu'elle n'eût pas la moindre envie d'intervenir, hein... Mais ils étaient à Nostre-Dame, là même où elle s'était mordu les lèvres jusqu'au sang pour retenir une cinglante réplique à Aaron qui avait osé défier le Roy en plein Te-Deum... C'était dire si elle respectait le lieu.

Armoria, donc, serrait son Etoile d'Aristote pour ne pas se laisser aller à la colère qui luttait pour s'emparer d'elle comme le fracas des vagues luttait contre une falaise. Les jointures blanchirent autour de la froide broche, et comme quelques jours auparavant, l'une des pointes de l'étoile parvint à blesser la fine peau blanche où perla une goutte de sang rouge.

Rester calme, être ce roc de sérénité dans la tempête. Elle se plaça entre les feux fiancés, réussit, non sans peine, à détacher sa main gauche de son Etoile, la posa sur l'épaule d'Erik dans un geste apaisant tandis que la droite en faisait autant sur celle de Fitzounette.

Et ce faisant, elle se demanda fugitivement comment elle parvenait à donner le change de la sorte.


Je pense que nous pouvons poursuivre, murmura-t-elle, tant pour les promis que pour la Cardinale, en allant regagner sa place, à la droite d'Erik.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Angelique0309
La Baronne d'Ancy le Franc était restée sagement stoïque afin d'admirer les mariés lorsqu'elle entendit du grabuge derrière elle....

Tout ce remue ménage eut pour effet sur l'auditoire de récolter un bon sermon en bonne et due forme....

Angélique baissa la tête, psalmodiant un Credo quand elle entendit encore du bruit....

Elle resta un moment bouche bée devant les gardes qui sortirent de l'ombre, laissant juste échapper un discret


Waaaaaouuuuhhhh

Angélique revint vite à la raison en remarquant le regard outré de son époux dont elle s'approcha

Ah!!! mon amour!! tu es enfin là.....je commençais à désespérer...reste donc à côté de moi mon coeur...tu vas empêcher dame Emmaline de draguer...elle n'a toujours pas de compagnon d'ailleurs?.....
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Maire de Joinville, Baronne d'Ancy-le-Franc
197856
Quand on parle malheur et géronthophilie, on pense 19. L'ancètre se lève et avise une nouvelle fois cette assemblée, mélange de bouseux et de rond de cuir, de catins et des bouffons, une salade composée en somme, et apparaissant, mou et sans gout, la rondelle de concombre.

Il jete un coup d'oeil à Erik qui semble sur le point de s'emporter, il se lève et parle rejoingnant les contractuelles vers la sortie :


Tout ce qui concerne les contrats est de mon ressort, pour ce qui concerne notre aimable Fizt. Ne veuillez troubler cette cérémonie, mais laissez moi vous accompagnez un peu plus bas.

Avançant vers l'homme :

Chut, chuuuut, toutes paroles seraient superflues, qui que vous soyez, vous vivrez plus longtemps hors des ces murs. Réfléchissez bien, il n'est plus l'heure ni le lieu et croyez bien que nous autres, comme la famille du marié, sauront faire respecter union honnorable à nos chers tourtereaux.

A portée de hallebarde, le Duc tend un bras pour venir s'appuyer sur l'épaule du petit opportun.

Allons, allons, sortez sans crainte pour eux... et pensez plutot à vous, et à votre avenir. Vous avez l'air d'avoir du mordant, vous avez du chien, j'ai moi meme une affection particulière pour ce qui est canin... quand il est bien dressé.

Se penchant un peu plus pour parler à voix basse et etre entendu :

Mais vous ne devriez pas jacqueter ainsi à ma vieille amie, cela pourrait vous desservir... Tenez, prenez "ma carte", n'hésitez pas, vous connaissez mon numéro... On à toujours besoin d'un pire que soi dans la vie, comme dans la mort.

Puis laissant le jeune homme prendre visiblement congé de la cérémonie, il retourne à sa place ne pouvant s'empecher de commenter :

Les bons notaire se font rares en Anjou... et son Vicomte d'agent à l'air zélè...

Puis claquant des mains.

Reprenons, je vous pries. Et que désormais chacun restes assis, puis debout puis assis et ainsi de suite pour enfin finir affalé contre un comptoir.
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Gabriel_de_culan
De mal en pis.

Le jeune - allons jusqu'à dire jeunot - vicomte, qui ne connaissait pas Paris, s'était figuré de cette ville une image si idéale qu'il croyait qu'on y croisait le roi ou des princes à chaque croisement de rue. Il rêvait à une ville sans roturiers, sans poules, sans crasse, avec, à la limite, quelques bourgeois pour vendre le pain et les bijoux. Quelle déception. Il y avait bien du beau monde, dans cette nef, mais du laid, il y en avait aussi. Des immondices roturières qui attendaient sur le parvis jusqu'à ces défigurés qui donnaient mal au cœur, il y en avait pour tous les amateurs de tragédie. Mais à un mariage ducal, tout de même, on aurait pu attendre de la comédie!

Elle approcha enfin, sous la forme d'un ivrogne et de son soutien notarial. Le braillard s'avança jusqu'à l'autel en hurlant des insanités. Stoïque, les témoins, et la cardinale le furent. Ce ne fut pas le cas du marié, qui beugla à son tour comme un brave guerrier repoussant le germain vers ses barbares retranchements.

Quelques gardes vinrent aussi aider le mystérieux justicier, que personne n'avait visiblement convoqué pour protéger la duchesse qui, il faut bien lui reconnaître ça, rayonnait de grâce (et peut-être de honte?). Quand enfin il fut partit en baragouinant quelques nouvelles horreurs touchant à l'honneur des époux, chacun dans l'assistance paraissait soulagé. Gabriel le premier. Lui qui détestait assister à des scènes dérangeantes, aurait aimé prétendre ne pas avoir entendu ce qu'avait dit le vulgaire histrion et son improbable notaire d'ami.

Aussi discrètement que possible, en toute humilité il se signa abondamment. Autour de lui, chacun gérait la gêne à sa façon, mais lui n'en connaissait pas d'autre. Il récita intérieurement une petite prière pour le salut de l'âme du tordu qui venait de sortir de la cathédrale, et attendit avec impatience que la suite de la cérémonie vienne faire oublier les primes troubles qui l'avaient ouverte.

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Kilia
Hurlement d’un paire derrière son dos, qui ne laisse pas de doute sur l’envie de meurtre qui monte en lui. Ce qui soit disant passant la rassure un peu, il a du caractère et c’est ce don sa nièce à besoin, depuis le temps que Fitz veut son mariage, cette fois elle l’avait, mais quel mariage ! Déjà tout le monde était à sa place mais certains avaient envie d’en prendre aussi.
Elle se demanda un instant en quel langue l’impudent parlait, peut être un immigrant d’une péninsule ensoleillée. Ses yeux ce postent sur la cravate qu’il lui a mise dans les mains. Un moment perplexe, qu’est-ce qu’elle pourrait bien faire d’une cravate, son époux étant sur le point de trépasser depuis au moins un an elle ne voyait pas bien à qui cela pourrait servir. L’homme avait surement eut un coup de chaleur sur le parvis de la cathédrale. Mais heureusement elle n’était pas la seule à s’insurger, fichtre se mariage à peine commencé n’allait jamais finir. Moment d’hésitation pour lui répondre mais la cohue que son intervention avait suscitée ne lui laisserai pas le temps de répliquer à nouveau, et s’en était franchement pas le lieu. XIX prenait la main.
Armoria avait raison il fallait poursuivre. Elle se remit à sa place ne sachant que faire du bout de tissus entre les mains, regard circulaire pour savoir où le jeter, pas au sol quand même… Comme si cela fut un mouchoir elle le glissa discrètement dans la seule cavité à hauteur de poumons pouvant retenir telle chose.

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[J'aime pas le nouveau forum!]
Promesse
La jeune Promesse avait réussi à trouver une place satisfaisante à ses yeux pour suivre la cérémonie. Elle se sentait tout de même un peu étouffée, elle qui n'aimait pas les grandes foules, qui d'ailleurs, était totalement à chier pour ce qui était des relations avec autrui, il faut dire les choses comme elles le sont.

Elle affichait une mine déconfite à regarder grouiller toute cette populace, de même qu'elle n'essaya pas d'écouter les conversations ou d'en commencer une elle même. Un peu plus loin, à sa gauche, une blondasse semblait tout autant perdue qu'elle même, par compréhension, elle lui adressa un pauvre sourire qui voulait lui dire à quel point elle compatissait. (la blondasse c'est Mysteriane, je précise.)
Enfin, son regard fut attiré par l'entrée d'Erik dans la Cathédrale. Elle se dévissa le cou pour tenter de le regarder un petit peu mieux, histoire de trouver quelque chose à faire au lieu de rester planter là comme une pauvre godiche. L'entreprise fut difficile étant donné ce fichu monde, elle se permit de grogner, c'est quelque chose qu'elle savait bien faire. Et oui, un grognement était souvent plus efficace qu'une conversation, elle pouvait l'assurer.

La mariée entra à son tour, une petite blondinette pas plus âgée qu'elle même a priori. Elle la connaissait seulement de réputation et avait été curieuse de voir à quoi cette dernière pouvait bien ressembler. Elle n'était pas trop moche, même plutôt jolie. Promesse n'avait jamais réellement eu la passion des gardes robes, mais elle avoua que la tenue de cette dernière était très enviable.
Ses grands yeux bleu firent l'allé/retour entre le futur marié et la futur mariée. Oui, un joli couple peut être. C'était un fait : elle était nulle dans les relations humaines, cela incluait également celles hommes/femmes. Quoi que, elle avait pensé s'améliorer avec Charles mais vu sa grande trahison, elle n'avait pas du s'y prendre si bien que cela. Une grimace vint se planter sur son joli petit minois.

Après cela, tout se passa très vite. Nous allons passer le passage gnangnan des yeux brillants d'amour et tout ce qui va avec, cela ne faisait ni chaud ni froid à Promesse, elle ne savait aucunement ce que cela faisait.
Elle se concentra plus encore lorsque la cérémonie prit une tournure tout à fait inattendue et que de grands cris se firent entendre. Elle qui n'aimait pas les mondanités, elle s'amusait comme une petite folle à ce moment précis. Un grand sourire franc se planta sur sa bouille et elle regarda tout avec attention. Bon, elle culpabilisa un moment car c'était le mariage d'Erik et il ne devait sûrement pas être ravi de tout cela, mais elle lui dirait plus tard qu'elle avait trouvé cela génial et que le jour de son mariage, il faudrait qu'il organise quelque chose de ce goût là.

Tel un crabe, elle s'avança lentement vers la blondasse dont elle ignorait l'identité.


Et bien dis donc... c'est drôlement amusant tout ça, très joli mariage je trouve.

Elle lui sourit. Oui, c'est sûrement comme ça que l'on faisait pour se faire des amis, non ?


Je suis Promesse Manely von Frayner au fait.
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Nadkiroul
Elle le suivait, elle le suivait son Avenir, là tout juste devant elle, qui le tirait légèrement vers l'avant, vers la suite des événements.
Pourtant, machinalement, elle regardait systématiquement derrière elle, au cas où elle aie oublié de voir quelque chose dans cette capitale qu'elle ne reverrait certainement plus après ce mariage, au cas où elle trouverait quelque chose qui pourrait peut être changer un peu le cours de son futur ?
Malgré ces regards en arrière, elle en jetait aussi devant, voir où son Avenir la menait, oui... au mariage, mais plus loin ?

Nad pensait trop, bien de trop pour un jour tel que celui ci. Ce n'était pas d'elle qu'il fallait s'inquiéter, ni de son état à elle, mais bien d'Erik, et de sa Petite Reyne Angevine. Elle avait beau essayer de se focaliser sur eux, son esprit revenait irrémédiablement vers son Avenir et son Passé. Elle ne réussissait pas à s'en empêcher.

Elle fût tout de même tirée de ses rêveries par la première personne qu'elle cogna. Sans rien rajouter, elle continuait de suivre la main qui lui était tendue devant elle. La main qui lui demandait de regarder de l'avant, d'avancer en somme.
Ce qu'elle fit avec le plus de grâce possible en slalomant gentiment entre les personnes qui lui obstruaient le passage, entre ces obstacles qui l'empêchait de voir correctement ce qu'il l'attendait plus loin sur sa route. Si elle tentait par malheur de regarder derrière elle, la pauvre se faisait marcher sur un pied, ou manquait de peu de perdre l'équilibre primaire qu'elle avait acquéri.

Au bout d'un moment, ils avaient enfin réussit à traverser cet amas de monde pour se retrouver dans la Cathédrale elle même. Nad, avec cet épisode de la traversée, avait compris qu'il ne fallait pas regarder derrière elle si elle ne voulait pas se faire écraser par les plus hauts qu'elle. Il fallait jouer des coudes pour garder sa place !

Étrangement, elle se mit à fixer son Ammour (Pour avoir le même nombre de lettres que "Avenir") en attendant qu'il les assis. Il la dirigeait toujours sans difficultés majeures, dans la partie réservée aux Bourguignons à première vue. Lui même, décida que ce n'était pas le moment d'aller les rejoindre et qu'il vallait mieux rester un peu à l'écart.
Hé oui... L'Avenir n'est pas grand chose sans le Passé....

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La Cérémonie ne mit pas longtemps à débuter après leur arrivée. Et ils n'étaient même pas les derniers arrivés ! C'était presque une petite fierté qui régnait maintenant dans les yeux de la femme aux cheveux usés par le temps.
Néanmoins, la fatigue de la nuit se faisait ressentir, et elle risquait à tout moment de lâcher un bâillement peu discret.
Quand je vous dis... Que sans le Passé, l'Avenir n'est pas grand chose....
Maathis
Bien en retard qu'il était le gars Maathis, bien en retard... Pourtant qui se mariait ce jour n'était point simple quidam, mais plus que titres ou manteau, il s'agissait de son ami de toujours, Erik, son protégé, puis son mentor, en un mot comme en cent, son parrain, son cher parrain ! Lui si discret sur ses amours passagères comme profondes, le voilà, au bout de tant d'années au seuil du mariage. Lui-même aussi avait été impressionné et marqué au moment de franchir le parvis de la cathédrale d'Orléans avec son épouse Lancelote de Nagan. Puissent-ils vivre pareille idylle qu'eux...

Rejoignant du plus discrètement qu'il put l'ensemble des invités, le duc de Courtenay retenait son souffle.

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Fitzounette
[Bienvenu dans le Psychostar Show !]

Elle en avait connu des situations délirantes. Ben ouais, c’est vrai, les Angevins sont des êtres remuants… Différents… Sacrément agités du bocal. Ce sont les joies de la consanguinité ! « Bienheureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière »....
Comment ça je radote ? Rhooo commencez pas… Je redonde pas j’esssplique.
Bref.
Pour le coup, elle n’allait pas être déçue. Et l’taré qui pointait à l’horizon valait bien son pesant de cacahuètes. En même temps, comment voulez vous ne pas porter les stigmates de la stupidité et de la ballotitude (j’invente des mots si j’veux !) quand vous avez la malédiction d’être expulsé du ventre brûlant de votre mère, dans la lointaine banlieue Saumuroise, j’ai nommé La Flèche…

Mais revenons en à nos moutons (et faut dire que y en a pléthore dans la cathédrale). La saison de la migration des borgnes enfin achevée, ravie que cette espèce soit protégée et que personne n’ai tenté de tirer son cyclope comme un pigeon, elle se concentre sur Ingeburge.
Elle capte son ire, faut dire que ça commencait à ressembler plus à un cirque ambulant qu’à autre chose dans le coin.
Elle incline gentiment la tête pour lui signifier sa comprenette.
Et…
Elle pose finalement la question qui tue. Fitz déglutit péniblement et son esprit se met à divaguer. Elle imagine des tas de trucs insensés.
Erik se tourne vers elle et d’une voix souffreteuse et caverneuse lui avoue « Fitz je suis ton Pair »…
Ou alors Reese qui débarque, dague entre les dents pour l’enlever… Tout en chantant… Mouais… Chelou… C’possible de chanter avec une lame en bouche ? A tester…


MOI JE M'Y OPPOSE!

Violent sursaut de la môme qui se retourne d’un bond. Mais… Enfin mais… C’est qui c’guignol ??? Il s’approche, boitillant, elle plisse les yeux pour mieux le voir, poings fichés sur les hanches… Ressemble ptèt à Alain, de loin… Ah nan, c’pas lui… Bon. Autant écouter ce qu’il a à dire, au point où on en est. Il débite son laïus totalement opaque. Faut dire que la blonde n’est pas très fut’fut’. Faudrait voir à éviter les mots de plus de trois syllabes et les métaphores graveleuses…
Il lui tend une cravate.
Elle ouvre grands ses yeux de pucelle effarouchée. Ca lui rappelle cette fois où tout le monde parlait de pipe en taverne. Le façon de bien la bourrer, l’entretien. Elle s’était sentie bien quiche et morveuse, et malgré ses questions pressantes, Erik avait éludé, lui disant qu’il avait laissé ses pipes à Corbigny et les lui montrerait à la nuit de noces... Humpf… Ca l’empêchait pas de se douter qu’y avait comme cachalot sous gravillon…

Enfin il fallait s’y attendre, le sang d’Erik ne fait qu’un tour, la moutarde de Dijon lui monte au tarin (qu’il a joli d’ailleurs), faut dire que lui aussi à son petit caractère. Elle grimace, l’imaginant déjà envoyer une pêche bien cadrée dans la poire de la banane, qui tombe dans les pommes. Bon dieu mais elle est maudite ou quoi ? Si elle se fait pas passer la corde au cou aujourd’hui elle le jure, elle ira s’pendre !
Madre dios…
Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele… Ohlala mais matez moi ça… Elle savait même pas qu’ça existait. Regard qui glisse vers les plus jolis séants qui lui a jamais été donné d’admirer. Ce n’est pas un péché de s’habiller aussi moulant ? Nan ? Le Très Haut soit loué. Et déjà Armoria les rassure, pendant que Papy demande à ce que l’on continue. Instinctivement elle s'empresse de dire :


Je le veux !
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duchesse de Chateau Gontier.
Dnapo
Dnapo regarda toute la scène, appuyé sur une collone, à côté de tous les invités installé, lorsqu'il remarqua Maathis, pas moins en retard que lui, rentrer aussi discretement que lui l'avait fait quelques minutes auparavent ... Il lui glissa alors quelques mots ...

Bonjour Maathis,

Il me semble que comme moi, vous n'avez pas pu être à l'heure et que vous allez devoir rester debout ...


Dnapo lui sourit et jetta un coup d'oeil vers l'avant de la cathédrale ...
Petit.pierre
Quelle idée ! Déjà, sur le papier, ça semblait un plan pourri...

"Me ferez vous l'honneur de m'accompagner, bla-bla"... La Vicomtesse de Beaumont (en Périgord, hein, pas un autre Beaumont, pâle copie comme il en existait partout ailleurs) savait bien qu'il ne pouvait rien lui refuser. Et puis, de toutes façons, il était de passage à Paris pour rendre la paperasse consécutive aux élections, son p'tit rapport aux autorités... Mais quand même ! Déjà, c'était bourré à craquer, mais en plus, au vu de têtes, à l'ouïr de l'accent, et au sentir de vinasse, ça grouillait d'angevins. C'est pas tant qu'il ne les aimait pas, mais les rares fois qu'il en avait croisé, ça s'était souvent réglé à coups d'épée. Faut dire qu'il était venu envahir leur pays, et avait tenté de rançonner une de leurs ville...

En l'occurrence, la mariée, les rares rapports qu'ils avaient eu ensemble avaient pas été trop hostiles, en tenant compte des circonstances. Mais de là à se faire inviter à son mariage !

En plus, l'assemblée, c'était pas que du petit nobliau, y avait visiblement des pointures, du Pair de France, et des Grasces et Grandeur à foison. Jusqu'ici, il n'avait pas vu le borgne sur qui ils étaient tombés près de La Flèche, et qu'ils avaient sérieusement malmené. C'était pas plus mal, visiblement, il l'avait mal pris, et avait des fréquentations haut placées... Mais clairement, il ne se sentait pas vraiment à sa place.

Ce qui le mettait en rogne, à dire vrai, c'est qu'il était trempé comme une soupe à l'entrée de la cathédrale. Melior avait dit qu'elle passerait le chercher, et à priori, soit elle avait mal retenu le nom de l'auberge où il était descendu, soit elle l'avait carrément oublié. Il était donc parti en retard, sous la pluie, s'était perdu, avait fini par trouver, mais n'osait plus rentrer. Les mariés étaient déjà à l'intérieur, il aurait pu tenter une entrée discrète. Mais à chaque fois, un individu s'arrangeait pour faire du grabuge à côté de lui, et il ressortait précipitamment. Pas envie de se faire trop remarquer, et surtout pas envie d'être un instant assimilé aux gueulards d'encouragements ni aux opposants procéduriers et vulgaires.

Il cherchait du regard la brune dans l'assemblée, mais impossible, il y avait trop de monde. Et les rares qu'ils croyait reconnaitre, c'était des gens qui avait sans doute signé en d'autres temps des ordres d'exécution à son encontre où à celle de ses compagnons. Pas auprès d'eux qu'il irait se renseigner, même s'ils l'avait probablement oublié. Il restait donc comme un crétin, avec les badauds et les cochers, à prendre la sauce...

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Alcalnn
[Quelques temps plutôt sur le Parvis]



Le jongleur s'en était reparti trouvé quelqu'un d'autre à embêter... Ils avaient scellé leur relation avec une poignée de main, dont l'une était ensanglantée du sang de l'autre... je vous laisse deviner a qui quoi...

Mais que de monde sur ce parvis! Il ne manquait plus que Mélanie, la bonne au curé et ses cierges... con-sacré, sacrément bon, de cire d'abeille... en même temps de suif ça faisait un brin cochon. Tiens, la Soirac qui passait par là... Elle ne l'avait même pas remarquée... Tant mieux! Plus il serait incognito, plus il serait tranquille... Il avait eu beaucoup de chance que sa Garce ne l'ai pas vu et ne se soit pas précipitée sur lui avinée comme elle l'était...

Mais la Nachue était là... d'ailleurs étrange qu'elle joue le rôle de celle qui veillait aux grains... Il n'eut pas aimé être à la place de la dite Garce... Sa Garce, avec un "G" majuscule en veux tu en voilà!

Maxime! Où es tu mon bon camarade? Buveur comme il était il aurait apprécié la situation et non pas manqué d'y participer. Plaise à Dieu que cela plaise aux copains. D'ailleurs il n'y en avait pas beaucoup. Vite, vite vite que le marié se ramène!

Bon, mon petit Al, il est temps que tu ailles dans ce lieu Saint où tu étais il n'y a pas si longtemps... Patsy et Kamala... Ouh mon petit Al tu te fais mélancolique.
Aller hop, dans le Saint lieu, ça te réconfortera... Tiens il y a pas de Nebisa dans le coin?


' "Hors de ses murs catin ! Les langues de vipère n'ont pas leurs place dans ce lieu saint !" '


Ah ouais... t'es comme ca toi! Tu mâches pas tes mots! Je t'aime bien!

""Longue vie à la petite reyne d'Anjou et tout les vœux de bonheur du vil borgne que je suis ! "


T'y serais pas un brin Angevin toi? Ou un ange vain? Bonne question... Le Chat ne s'en encombra pas et se mu jusqu'aux portes...

[Dans le Sein lieu...]



Une petite place pas trop fraiche, pas trop chaude... bien quoi!
Poser son fessier ducal là où il faut pour être pas trop mal installé... Non parce que connaissant le Erik ca allait être encore une sacrée soirée... Euh mariage... Y a pas un enterrement? Ah non c'était hier soir.
Bon le marié, la mariée arrivent... Et c'est parti... Tiens la Connestable de Rome qui officie? Bizarre! Elle semblait bien plus apte à cet exercice là qu'à l'autre... lequel d'ailleurs? Bonne question.

Non mais arrêtes de te poser des questions le Chat! Subis et tais toi.


- MOI JE M'Y OPPOSE!


Fais pas comme lui quoi... Quoique ça avait un certain charme... un mariage bien scandaleux à souhait... M'enfin manquait plus que du sexe et du sang pour que ce soit réussit!

Rectification, le sang, t'as celui du jongleur sur le poing mon coco. A quand le sexe?
Euh...
Maintenant que tout le monde était excité comme une puce, on attendait la réaction des principaux concernés. Vous notez bien, en un seul mot!


Qu’on me vire ce Pithécanthrope Gérontophile où je vais faire un malheur !

Ouh... tu l'as enervé toi... Dommage... pour savoir ce que valait le Duc au combat, il savait que l'homme, à moins d'être un bretteur confirmé, avait beaucoup de change de finir Purétophile Prégérontophile... autrement dit, bon à bouffer de la bouillie pour la fin de sa vie...
Armant_le_temeraire
[ Et pendant c’temps-là, du côté des gueux du parvis… ]



Mais c’est qu’on s’fendait la tronche, en fait, dans ces mariages parisiens ! Armant se régalait du spectacle en se grattant la bedaine (qu’il avait légèrement enflée depuis une certaine ingurgitation massive de succulentes darioles).

Il avait réussi à se faufiler tout près des portes de la Cathédrale, ce qui était déjà pas mal. La majorité des gueux n’avait pas eu sa chance, et trainassait dans les alentours de l’édifice religieux, en quête de quelques nouvelles et ragots arrivant tout droit de l’intérieur.

Magnanime, Armant se la jouait journaliste people, et distribuait en direct les infos de dernières minutes made in la nef pour les malchanceux de derrière. Et on passait le message, et on passait le message… Les Aristotéliciens goûtaient avec délice au téléphone des Sarrazins, et créaient un joyeux et bruyant bordel sur tout le parvis.


« Naaaan ! Y’en a un qui s’est cassé ? Dis-moâ pô qu’c’est pô possible ?! »
« J’vous avions ben dit qu’ç’allait être la déchéance. Y’a pu d’morale, j’vous dit ! »
« Ils sont fous ces rupins. »
« Eh ! Y’en a ti pô là-d’dans qui parlent du banquet ? On sait pô si y’en aura pour nous, aussi ? »
« V’croyez qu’i vont nous donner queq’ piécettes après la cérémonie ? »
« Hé, y’a un mirmidon qu’s’est opposé au mariage ! J’espère qu’ils vont l’pendre ! »

La voix tonitruante du Duc de Corbigny fit taire un instant les commentaires de tout l’monde. Armant se redressa, pas peu fier. L’avait impressionné la foule entière, son Duc, et c’était pas peu faire. Armant adorait déjà son Duc comme un Saint, mais là, il aurait volontiers sculpté de ses mains une armée entière de bustes à son effigie, rien que pour honorer sa gloire et sa prestance. Pas fâché d’avoir accepté une certaine proposition, qu’il était, notre bon gueux d’Armant.

Les murmures roturiers reprenaient bon train. Armant eut envie de chanter qu’il était fier d’être bourguignon, mais ce n’était pas le moment : une charmante donzelle venait de faire son apparition à ses côtés. Oubliant ses rêveries de bustes et de chansons, notre bon compère préféra s’atteler à des tâches plus importantes et plus concrètes, et s’employa à détailler le corsage débordant de sa voisine. Par les balloches de Sardanapale, il n’y avait rien de meilleur que la gorge voluptueuse d’une coquine !
Rosedeplantagenest
Les futurs épousés se tenaient cote à cote faisant face à l'officiant, le silence retombait dans la Cathédrale.

La voix d'Ingrebuge s'eleva dans la Cathedrale, laissant la resonnance se faire derrière elle.

Sa mère avait l'air perdue dans les méandres de ses pensées quand un homme fict une apparition des plus...brutale...entrainant dans son sillage un pauvre homme qui avait l'air de ne pas savoir ou il se trouvait ni pourquoi on l'entraina icelieu.

Et là, rien de vraiment comprehensible se déroula...une chose était sure: le marié commenca à en avoir ras le bol de tout ces ingrats qui osaient déranger son mariage, et il avait raison...

En revanche, la reaction de Fitzounette l'étonna, son calme apparent était tout à son honneur, Rose se mict à l'admirer...

Un délicat sourire naquit alors sur son joli minois

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