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[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Ingeburge
Sa dernière question n'avait pas été rhétorique, loin de là, elle avait juste devancé les éventuels troubles à venir. Mais elle n'avait certainement pas envisagé que la personne à s'opposer à l'union se révèlerait être un obscur vicomte débarqué d'on ne sait où et interrompant la cérémonie pour des questions purement contractuelles et testimoniales.

Ingeburge posa son regard glacé sur ce troisième intrus — oui, oui, troisième, après le borgne qu'elle ne connaissait pas et celui qu'elle avait appris à connaître — qui s'inclinait devant elle tout en débitant un tissu d'âneries.
Répondrait-elle? Elle n'en eut pas le temps, devancé par un Erik au bord de l'apoplexie. Il avait prévenu du reste mais elle fronça les sourcils, son petit discours était dores et déjà relégués aux oubliettes.

Elle n'ouvrit pas la bouche, se contentant d'interpeler de la main ses bellâtres lombards. Ils obtempérèrent, parfaitement stylés et gratifiant tour à tour le fiancé et Snell qui s'était approché d'un regard réfrigérant.
L'effet du hurlement corbignesque appuyé par la lourde main du borgne bourguignon ainsi que l'ordre d'un des toy boys d'Ingeburge qui elle-même resta de marbre eurent raison des velléités bureaucratiques du vicomte d'opérette et de son acolyte aussi excitant qu'un décret d'exception languedocien.

Elle ne s'attarda pas davantage sur les deux hommes rejoints par un vieillard qu'elle ne connaissait pas et elle s'attacha à observer Fitzounette qui restait étrangement silencieuse et atone. Ingeburge espérait que ce calme ne cachait pas quelque chose de plus inquiétant.
Mais la jeune duchesse angevine se ranima à la vue de la très décorative garde personnelle d'Ingeburge — un cadavre en aurait fait tout autant.
Et elle reprit totalement pied en entendant le conseil d'Armoria et la demande de ce même vieillard qui tantôt avait discutaillé ferme avec les trouble-fête, au point de faire déjà entendre ce qui ressemblait à un consentement.

Ingeburge décida donc de poursuivre avant qu'Erik ne fasse une attaque et que Fitzounette ne se mette à embrasser son promis avant l'instant consacré. Et puis, autant éviter qu'un autre bouffon décide de jaillir d'on ne sait où pour se mettre à beugler sous les voûtes de Notre-Dame qui, didiou, amplifiaient parfois un peu trop les éclats de voix.

Le Cardinal déclara :

— Bien, bien, bien... Aucune opposition, merveilleux, qui l'eût cru? Non pas que je l'appelais de mes vœux, mais ainsi, ce mariage non encore officialisé ne pourra être remis en cause.

Quel optimisme, ça devait être l'odeur des fleurs qui lui montait à la tête.
La Prinzessin poursuivit :

— Ainsi donc, nous célébrons aujourd'hui l'amour unissant Fitzounette à Erik et réciproquement. Et quoi donc de mieux que pour débuter cette célébration que la récitation du Credo, prière symbole de notre foi, foi reposant sur l'amitié aristotélicienne dont l'amour est l'une des formes les plus avancées et les plus pures?

Elle ferma les yeux et joignit les mains, son chapelet entremêlés à ses doigts se balançant doucement puis elle entama la récitation :
— Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, destructeur d'Oanylone et pourfendeur de damnés,
Créateur à partir du néant de l'Univers, du Ciel et de la Terre,
De l'Enfer lunaire où il fait bien froid et du Paradis solaire où la température et agréable et le fond de l'air clément,
Juge éclairé de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, notre premier prophète,
le fils de l'éthique Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse ayant furieusement fait défaut aux créatures préférées du Très-Haut que nous sommes,
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés... louée soit sa venue en ces lieux de perdition.

Je crois aussi en Christos, indécrottable optimiste,
Né de Maria et de Giosep, les heureux et bénis parents.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis et il y avait du travail à abattre,
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, nous l'oublions bien trop souvent,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver et en ce jour, je me demande à quoi bon vu que le salut de certains me semble bien compromis,
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut, qu'il soit entendu que ce voyage se mérite.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible ,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

Amen.


Ingeburge rouvrit les yeux, se rendant compte un peu penaude qu'elle avait exprimé tout haut le fond de sa pensée. Elle n'en avait cure à vrai dire mais les deux fiancés à qui elle avait assuré qu'elle se tiendrait bien — entendu de manière rationnelle — devaient craindre un peu pour la suite des événements.

Elle leur adressa un petit sourire rassurant — enfin, rassurant dans la mesure de ses faibles moyens zygomatiques — avant de se tourner vers les clercs rassemblés derrière elle.
Ceux-ci, sur un signe de sa part, reprirent de leurs voix cristallines la prière dans sa version originale, invitant ainsi les fidèles présents à en faire de même :


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.


Oui, c'était beaucoup mieux ainsi. Plus raccord avec la décoration et l'esprit qui aurait dû être celui de tous.
_________________
Ysabeau
Ouf, la noce reprenait plus... disons plus traditionnellement. Ysabeau admira fort le sang-froid et le calme de l'officiante. Inge avait des nerfs d'acier.
Avec l'assemblée, elle récita le Credo


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.

_________________
dame de Sury sur Léré
Antoineleroy
La cérémonie reprenait... Etait-ce bien de mettre de côté le spectacle atypique? Peut-être bien pour les époux!
Haussant les épaules, le Vicomte accompagna tout le monde pour réciter le crédo :


" Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen. "

Quelques regards sévères s'étaient posés sur lui durant la récitation à cause de bruits infernaux tels que le 'pop' d'un bouchon ouvert ou encore le 'glou glou' de gorgées ingérées... M'enfin il n'était pas en tord, le Très Haut n'appelait-il pas à pardonner son prochain et à l'accepter?

* haha, dans l'cul la balayette fronceurs de sourcil! *
_________________
Krystel_van_hoedezee
[Après l'effort, le réconfort (oui, c'est complètement nul comme titre)]

Krystel était maintenant si proche des portes de la Cathédrale, qu'elle voyait presque tout ce qui se passait à l'intérieur. Elle aperçut la garde rapprochée ingeburgesque très... miam, heu, hum... Quelle était cette petite chose qu'ils avaient, devant, toute serrée dans des braies plus courtes que les culottes courtes du Grand Oncle Nestor ?

Sans s'en rendre compte la jeune fille bavait. Heureusement pour elle, elle avait un mouchoir, ce qui lui permit, en le portant aux lèvres, sinon de se donner une contenance, au moins de masquer le sourire béat qui lui était venu aux lèvres.

La clique de bellâtres (miam !) embarquaient un drôle de type vers la sortie, après qu'un homme, près de l'autel, ait beuglé quelque chose d'incompréhensible (incompréhensible à cause de l'écho, tout le monde l'avait compris).

Résonnant soudain dans l'édifice, le Credo aristotélicien, bientôt repris par l'assemblée des croyants. Krystel, emportée par la foi, murmura elle aussi :


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.


Elle murmura, sitôt après, une prière à Sainte-Illinda, patronne des Flandres.

Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.
Dans les paysages verdoyants...
Il rassérène mon âme.
Même quand je vais dans l'ombre de la vallée de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.
Mon verre déborde.
C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

_________________
Chimera
[Dans tout ça... l'écho...]

Et la scelaig, au moment de la prière, de lever les yeux et de méditer, complètement ailleurs, sur la façon dont ces murs transportent l'écho des cris précédemment poussés.

Ca ricoche hum... sur ce pilier, ça revient comme ça et ça re-ricoche... Elle étudie l'architecture et... pas surprenant qu'on les entende encore résonner. Bienheureux écho qui couvre, pour ses oreilles du moins, le murmure des prières prononcées tout autour.

Bien sagement assise, rêveuse représentante de la famille de Dénéré, elle demeure, le nez en l'air. Forteresse de silence au milieu des assaillants murmures...
L'air à l'aise, malgré le profond malaise.
Malaise? Non... non... surtout pas ça...
Mumia serre doucement sa main. Il la connaît et ses doigts disent aux siens: "t'en fais pas, c'est qu'un mauvais moment à passer."
Alors les doigts répondent: "okay..."

L'autre main du duc se pose sur le ventre de son épouse. Celle-là dit au petit être qui pousse et pousse: "toi restes-là, c'est pas le moment... Pas parce que maman vit un moment un petit peu difficile qu'il faut venir ajouter ce genre de cris ici..."

_________________

Consul de Bretagne en Angleterre - File de l'Ordre des Druides - Epouse de Mumia et mère d'Eoghann
Belialith
[Quand on se voue au sein des saintes ou d'une Ange-vine]


Un dernier soupir de satisfaction pour elle-même, d'un, sa suzeraine lui avait tapé l'affiche, mais au moins, s'en sortait-elle indemne, deux, elle avait croisé personne de trop compromettant, et trois, elle avait réussi à se faufiler dans le lieu saint. Elle avait entendu des braillards, mon dieu, mais pire qu'elle.. Chercher un endroit où poser son vicomtale et aviné fessier de Blonde quelque part et s'intéresser à la cérémonie même si mariage ou pas, le seul truc qui l'intéressait c'était sa Blonde, ouais, ouais, la Blonde a une Blonde, qu'on se mette d'accord de suite, la Blonde alençonnaise a une Blonde angevine, à ne pas confondre, sinon extermination directe dans la seconde qui suit l'outrage, Head Shot, retour à la case prison, ne touchez pas les 5 000 écus, ne repasser pas par la case départ.

Donc, Blondasse -l'alençonnaise, puisque vous voyez bien que l'Angevine est occupée déjà - qui cherche un endroit où s'asseoir et en trouve un parfait à côté du fils de la Rousse non sans avoir bousculé au passage le Chat Normand, plus par plaisir de l'enquiquiner que par souci de foutre la pagaille dans le rang où il était. Blonde qui se retourne en sa direction et passe la langue avant de continuer à viser son objectif le siège à côté d'Aurélien. Et là, ça commence à devenir sérieux, les gens s'engueulent, ça fuse, mais c'est magique, émerveillée la Blonde, magnifique représentation, des acteurs formidables, on remercie les maquilleurs et les caméristes, on y aurait presque cru .. Quoi comment ça, c'est du direct ? D'où l'explosion de colère du Corbigny ! Ah ouaiiis ... Oula .. Et là, sa mini-blonde qui lâche les mots tant attendus.

Bah si elle le veut, elle n'a qu'à le prendre, elle a tellement bataillé pour l'avoir. Maintenant, l'officiante fait son .. office ?! et qu'elle sent une larme glisser sur sa joue, quand la Môme sera mariée, il arrivera quoi ? Comment leur amitié continuera ? Et quand elle-même se mariera dans quelques jours ? Le lien qui les liera ce ne sera plus leurs gamineries de blonde, ce sera des ventres ronds de femmes-pondeuses attendant sagement que leurs ducaux maris daignent rentrer les honorer. Et la hantise qui la reprend tandis qu'elle se contrôle pour ne pas fondre en sanglot. Envie de hurler qu'elle s'oppose à cette alliance, qu'elle s'oppose à la sienne, qu'elle veut que tout reste comme avant, mais au final, une voix la coupe dans ses réflexions, l'officiante .. le crédo .. Machinalement, la jeune fille répète les mots


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.


Oui .. Amen .. Une illumination dans la résignation, la Fitz, elle en aimera le mari du moins par procuration, parce qu'il la rendra heureuse, alors sure de cette certitude, la Blonde Alençonnaise regarde les deux promis et sourit. La môme allait se marier, et elle aussi, et rien ne changerait si ce n'est qu'elles auront des alliances à leurs mains et des enfants un jour. C'est tout .. Pour le moment. Les yeux dans le vague ou dans les vagues de tissus de la robe de Fitzounette, la Blonde Alençonnaise rêvasse.

_________________
¸.• Amoureuse des mots & Soigneuse des maux •.¸
Aurelien_de_dhoye
[Bordel ? Amen !]

Il avait prit place dans les rangs qui étaient prévus à sa famille ( Carrément faut se payer les bancs maintenant ? Elle est ou cette charité tant prôné par les saintes écritures ? Que d'ailleurs ce gamin n'a jamais lu en six années dans l'abbaye bretonne ). Donc le voila assis la , au milieu de ce monde , de ce beau monde , fallait l'avouer , il y avait ici de quoi largement vider des bourses , et même de se vider les bourses , enfin bon , ce n'était surement pas le lieu pour ce genre de passion qui ne serait pas des mieux vue , et simplement digne d'un bordel. En parlant de bordel , au fond cette cathédrale en avait presque l'allure , entre ces bad-boy romain qui remplacent les catins de la cour des miracles , des balades de borgne , et de gens qui hurlent en tout sens . Voila bien une scène qui amusait le jeune homme , mais pour le paraitre , et au mieux respecter sa famille , il lui fallut être choqué , donc ... bon donc faisait mine d'être choqué comme tout ces voisins , bah ouai , tant que l'on y est , autant bien le faire . Stupeur qui traverse la salle , mot doux qui gravite dans les airs , insultent aux familles , aux provinces , un peu de tout et puis Fitzounette qui émet ce "oui" comme ça , en plein milieu . Il n'y ferait plus de doute , ce mariage restera gravé à jamais , bien content d'y avoir assisté , à se demander si le sacrement de Roi de Provence sera aussi amusant ?

Le regard qui se porte sur celle qui venait de se la ramener , encore cette blonde , dit donc , c'est qu'elle le lâche plus l'escroc de mercenaire de marchand angevin de Penthièvre. Pas le temps de plus à garder son regard sur elle que voila que dame la chapeauté demande à l'assemblé de réciter le credo . le credo ? Non de nidediou , voila un truc qu'on avait beau lui réciter quand il n'était alors que gamin et qu'il n'avait jamais su assimiler. Bon on tente le coup en essayant de se souvenir.


Je crois au Pieu, le Trés-Haut tout nuissant,
Créateur du Fief et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Jure de notre âne la meurt la mort.

Et en Aristote, son pro des fêtes,
le fils de Nico l'mac et de Pastis,
envoyé pour enniaiser la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux pommes sont gardés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de José.
Il a joué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous les Ronce,
Il est mort dans le partir pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et un, dix vis ,cible ;
En la communion des Seins;
En la rémission des pêchés
En la Vie Eternelle.

Amen.


Voila qui est fait , fait discrètement , mais il semblait bien au jeune homme qu'il le connaissait presque par cœur maintenant , nul doute , les fautes étaient minime pour sur.
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Pas très grand , pas trop petit , voila Auré'
Erikdejosseliniere
[Après le réconfort, crédolisons (mais non, mais non, ce n'est pas, un titre monotone)]

Et oui... Angevin ET bourguignon était ce mariage... Ainsi l'avaient souhaité les deux pastoureaux... Commensaux... Tourtereaux... Gracieuses... AmoureuX... Les mains des Pairs -diadème- tissaient leur toile autour de la jeunesses saumuroise, avec la délicatesse de leur race, sa mère, bien que celle-ci -celles de l'epeire- ait fâcheuse tendance au maribalisme de bon aloi... La grande scene du deux ayant été jouée (celle ou un notaire jaloux se cache dans une cravate d'espagne), Erik, ayant une vraie sympathie pour la dame, laquelle n'etait point l'homme attendu, se pencha légèrement vers Kilia, la gratifiant d'un sourire reconnaissant. Forte femme ! Il avait toujours eu en détestation les femelles apitoyées et stupidement aimantes, rien à voir avec cette presque-peut-etre, bientôt, allez savoir, dès fois que, c'est pas fini- belle doche ! Il se souvenait encore trop bien ce qu'il avait laissé faire tandis qu'il était Duc... Jamais elle ne le saurait mais ce jour encore, il s'en voulait.

Le crédo était en route et, bien qu'il ne parvenait à comprendre les regards concupiscents des dames au passage des fringants gardes épiscopaux, il songea que la prière remettrait tout ce petit monde dans le droit chemin de l'humilité. La luxure n'était point son domaine... Enfin... Si... Des fois que... Si par étrange... Allez savoir... Les doubles féminins et walkiresques de ces gars là s'ennuyaient à Rome... Erik se ferait un devoir de les embroch... Embriga... Embal... Employer ! C'est qu'il avait la foi -et son service, surtout service, enfin, pour le serf..- en très haute estime, et l'on ne peut abuser inutilement de péronelles aristotéliciennes sans en regretter l'us, ni le fruit.

Le presqu'époux resserra sa main autour de celle de sa follette sublissime de bientôt épousée, récitant, du fond de son coeur, le crédo :


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
(...)
(On va pas faire des pages avec non plus)
(Parait que les prières les plus fortes sont les plus muettes...)
(Ah, non ! Ce sont les peines... Ou un truc du genre)
(Quasi pareil)
(N'en faisons pas une théorie)
(Récitons)
(On en est où déjà ?)
(Zut, j'ai loupé une ligne)
(Aheum...)
Je crois aussi en Christos
(Oui, ça, c'est bien vrai)
(Et voila, j'en entends un qui tousse)
(Peuvent pas se concentrer les gens)
(Elle est pas mal dans son genre curé, l'Ingé)
(Zut, j'ai oublié d'aller voter à la Pairie)
(Va falloir que je vois un arracheur de dents moi)
(J'ai une quenotte qui breloque)
(Purée, qu'elle est belle ma Fitz)
(J'ai pas fini d'en baver)
En la communion des Saints
(Lazare ! Plus jamais tu viens dans mes rêves)
(Sans t'annoncer ! Suis crevé moi, du coup)
(Au moins, ça prie... Manquerait plus qu'il y ait de l'hérétique)
(On en est où déjà ?)
(Pfff... Bien fait de demander à Alatariel de crocher mon étoile)
(Y a du monde quand même)
(Punaise que je l'aime... 'Tention mon moi-même)
(Tu te vieillis)
(Ayé... On est sur la fin, là...)
(Sur que certains n'ont fait que penser en même temps, les bougres)




Muet...

Amen !

Que la prière pouvait être douce !
_________________
Duc de Corbigny
Mysteriane
Tout le monde semblait à son aise, tandis que plein d'évènements se produisaient à la fois. Voilà un mariage bien particulier auquel elle assistait là, et Mysteriane n'était nullement mécontente d'être venue.

Elle avait remarqué le regard insistant d'une jeune femme brune un peu plus loin, qui n'avait pas tardé à s'approcher d'elle pour lui adresser la parole. A priori ses traits lui étaient inconnus, et cette sensation fut appuyée par les paroles de la demoiselle. Mysteriane allait acquiescer à sa première phrase, puis écarquilla les yeux lorsqu'elle eut finit sa présentation.

Vous avez bien dit Promesse? Mhmm moi c'est Mysteriane tout court, j'ai fait paraître votre article "Le sein en pire" dans un journal giennois... Ravie de pouvoir mettre un nom sur quelques lignes.

Elle lui accorda un sourire aimable mais en un instant ils se retrouvèrent tous à l'intérieur de l'immense bâtisse qui ne manqua pas d'impressionner la donzelle. La beauté de celle-ci la laissa sans voix tandis que ses yeux s'attardaient sur chaque composante des murs, mais elle finit par se rapprocher de Promesse qui semblait aussi paumée qu'elle. Tout alla très vite finalement, et la cathédrale fut remplie de toutes ces belles personnes en un instant. Le bruit qu'ils faisaient à l'extérieur ne manqua pas de s'accroître par l'écho et une Dame prit la parole pour en exposer son mécontentement. Ainsi le silence se fit, la cérémonie commença et la Giennoise suivit les paroles des autres.
--Payen



[Sur le parvis de Nostre-Dame]


De longues heures s'étoient égrenées dans un silence exemplaire. Plusieurs arrests avoient été nécessaires pour arriver, au bout de plusieurs jours, en la ville de Paris. Ordre lui avoit été donné de s'y rendre, et s'y rendre il avoit fait.

Sa maistresse avoit oublié de lui donner quelques écus pour subvenir à ses besoins durant le trajet. Elle oublioit beaucoup de choses, d'ailleurs. Mais Payen n'en avoit que faire. Il esquissa un divin sourire. Son charme lui avoit permis d'obtenir quelques avantages sans cela, jusqu'alors. Si seulement ces gueux n'étoient pas ses parents, ils...


Hé l'ami!

Le domestique descendit de sa monture et confia la beste à aussi mal-chaussé que luy avant d'entrer dans le lieu sainct. Un éclair de dédain apparut dans ses yeux pécheurs. Son regard vola avec dégoust sur les nobliaux rassemblés icelieu. Il ravala sa rage, conscient qu'un seul mot de l'un d'entre eux le conduiroit à la mort.

Son visage recomposé étoit celui du parfait domestique, prest à voler au moindre désir du premier hypocrite venu. Sa démarche appliquée se dirigea vers un vilain, debout dans l'ombre.


Mon brave, parmi toutes ces testes, saurois-tu me dire laquelle est celle de...


Un chuchotement suave termina sa question et permit ainsi au valet de ne pas payer le renseignement. Les gueux, ça s'émoustille d'un rien...

Marchant au rythme du credo, se frayant un passage dans le brouhaha ambiant, il arriva enfin près de la destinataire. Payen se courba avec toute l'élégance des valets.


Dona Aelyce de Dénéré? Ma maistresse m'envoie afin de vous délivrer cette missive.

D'une main gantée, il tendit ledit parchemin scellé à la nobliaute, la teste baissée en signe d'allégeance.
Guiguil51
Guiguil fit alors un sourire, songeant qu'à ce rythme là, ils ne tarderaient pas à s'égorger l'un l'autre.

    Credo in Deum,
    Altissimum Omnipotentem,
    Creatorem caeli et terrae,
    Inferos et Paradisi,
    Ultima hora animae judicem nostrae

    Et in Aristotelem, prophetam,
    Nicomaqui Phaetique filium,
    Missum ut sapientiam et universi
    Divas leges errantibus hominibus erudiret

    Credo etiam in Christum,
    Natum ex Maria et Ioseph,
    Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
    Sic, postquam sub Pontio passus est
    Propter salutem
    Nostram martyr perivit
    Consecutus est Solem
    Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

    Credo in Divinam Actionem,
    Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
    Sanctorum communionem,
    Peccatorum remissionem,
    Vitam aeternam.

    AMEN



Le déroulement normal de la cérémonie semblait reprendre. Réciter le Crédo l'apaisa quelque peu, et l'assemblée de retrouver la solennité de l'instant. Il prépara donc sa crosse épiscopale, prêt à battre le premier qui oserait bouger pendant le Crédo.
_________________
Guillaume de Lyseuil Evesque de LangresPremier Aumônier de la Garde Episcopale
Fitzounette
[Créolisons ? Z’êtes sûrs ? Euké…]

Impassible. Elle devait couver un truc, la fantasque. C’était pas possible, y avait un truc qui clochait. Etrangement pensive… Bah oui, dans son crâne de piaf, ça bouillonnait. Et ça l’embrouillait. Rien que de penser à la nuit de noces, elle en avait des vapeurs. Elle avait les pétoches, mais l’désirait depuis des lustres… Elle avait hâte qu’on en finisse, et cette cérémonie qui n’avait commencé que depuis plus d’une poignée de minutes lui semblait interminable…

Pis elle aime chanter, la môme. Depuis qu’elle a cinq ans, elle ne rate pas une occasion de péter les esgourdes de ses proches de sa voix suraiguë… Alors pour prendre son mal en patience, et surtout arrêter d’cogiter, elle s’était mise à fredonner mentalement une petite chansonnette de son invention, tout en dodelinant de la tête… Un petit truc sans prétention, mais bien festif… Elle se raconte une histoire, son histoire…

Bonjour, bonjour,
Je viens vous inviter.
Laissez tout tomber,
On va embarquer
Pour une cérémonie
Qui va vous enchanter,
Vous embéguiner.
Laissez-vous tenter.

C'est une cathédrale immense sur l’île de la Cité,
Un auditoire merveilleux, un spectacle permanent,
Comme dans les, {comme dans les}
Comme dans les, {comme dans les}
Comme dans les tavernes de Saumur
Y a des buses qui picolent comme des trous
Comme dans les tavernes de Saumur,
Y a des borgnes grognons
Qui envoient des bouchons sur l’dos, oh oh, oh oh, oh oh...

La nuit tombée,
Si vous le voulez,
On ira festoyer
Et faire un grand banquet.
Aucun danger,
On peut ripailler :
Là-bas, la nourriture
N’est pas avariée….

Au clair de la lune…


Elle sursaute soudainement en entendant l’assistance psalmodier le crédo et reprend :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.


Pfiou, nickel, elle s’était pas plantée…
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duchesse de Chateau Gontier.
Alcalnn
[Blabla bli & blabla bla.]

Ah le Crédo... tout une histoire... Sacrée hypocrisie que de réciter quelque chose en disant "je crois" alors qu'au final, on doute. Mais puisqu'il le fallait... M'enfin on pouvait le marmonner. Ce que fit le Chat.

    " Je crois en Dieu, blabla bli & blabla bla,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Du blabla bli & du blabla bla,
    Juge de notre âme à gna gna gni & gna gna gna.

    Et en Aristote, son prophète,
    le fils de bidule,
    envoyé pour enseigner la bla bla bla
    et les lois divines de truc muche bidule.

    Je crois aussi en Christos,
    Né de la tante de l'oncle du facteur.
    Il a voué sa vie à gna gna gni & gna gna gna.
    C'est ainsi qu'après bla bla bla,
    Il est mort dans le Saint painpol des doigts de pieds.
    Il a rejoint le Soleil gna gna gni & gna gna gna.

    Je crois en bla bla bla & bla bla bli;
    En la Sainte Eglise de machin chose truc muche;
    En la communion des bidule;
    En la rémission des trucs
    En la prosopographie.

    Amen. "
Rosedeplantagenest
Comme si rien ne s'était passé...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.


On relève le visage et on observe la suite, tentant de ne penser à rien sauf au mariage qui se déroule sous le regard angélique de Rose...
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Melior_fee
[Quand Melior retrouve ce qu'elle a oublié]

Mariage chaotique s'il en était, avec la présence de Maleus. Melior reconnut la verve du sieur, et s'étonna de le trouver en tel lieu, il lui semblait qu'il devait avoir été pendu...Décidément, la vicomtesse avait l'esprit confus ces derniers temps.
Les deux futurs époux se tenaient près de l'autel, la foule se pressait, le credo commença. Il était plaisant de voir ainsi deux êtres réunis.
Comme touchée par la grâce divine, la brune jeune femme se souvint subitement de ce qui lui faisait défaut dans cette cathédrale...Petit Pierre !
Misère ! connaissant son goût pour les mondanités, elle était tout à fait consciente qu'il lui faisait là une grâce (d'autant que ce qu'il ignorait c'était que si elle était venue seule, Fitzounette avait menacé de lui trouver un chevalier servant, peut-être potentiel mari, comme quoi le mariage risquait d'être contagieux, alors mieux valait prévenir que guérir en d'autres termes de se faire accompagner d'un homme dépourvu de grands titres, mais d'une solide paire de...jambes, c'était toujours plus utile pour la faire danser ensuite).
Melior le cherchait du regard, oubliant par la même occasion de réciter le credo. Le fier angoumoisin était pourtant remarquable...la jeune décida d'opter pour une discrète retraite vers le parvis, peut-être aurait-elle plus de chance là-bas.
Et voilà que l'air aimable des grands jours, une mise soignée au départ (oh ! il avait fait un effort !) mais quelque peu défaite par la pluie, lui apparut Petit Pierre. Il s'agissait désormais de l'aborder avec tact, avec une excellente excuse pour l'avoir laissé croupir tout seul...le manque de sens de l'orientation des femmes ? Hum...c'était crédible. D'un geste gracieux, elle plissa les pans de sa robe et armée de son seul sourire, elle s'avança vers lui.

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