Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 19, 20, 21, 22, 23, 24   >   >>

[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Erikdejosseliniere
C’était bien joli cette histoire de Natchianchian, et même si la vie ne l’avait pas gâtée pour qu’elle se retrouve avec un état civil komack, mais on choisi pas et puis, Christos il regardait pas à ça, pour sur ! Y avait tout de même un détail qui avait fait tiquer notre bourguignon, c’était cette histoire de corne, fut-elle christique. On a pas idée de boire dans un rhyton quand on doit exposer une nouvelle et bonne et juste vertu ! Pouvait pas avoir un hanap, le grand, là-haut ? Ou une coupe, une choppe, un cratère, un gobelet, un calice, un verre à pied comme Adam… Tout ce qu’il voulait, mais pas une corne, ça fait trop mal !

N’empêche, il aimait bien cette parabole, le Rikou, surtout le moment où la Natchichon expose son amour pur comme le diamant… C’était tout eux, ça, un amour pur comme un diam’s ! Notre bientôt baguodoitisé se laissait aller aux douces paroles de Sa Cardinalice Eminence lorsqu’il lui sembla qu’icelle venait de lui poser une question… Perdu dans ses pensées et profitant de ce long moment de sérénité pour relâcher un peu la pression de ces dernières minutes, il faut dire clairement les choses : Notre Duc n’y était plus tout à fait, laissant ses regards glisser sur la rosace somptueusement dessinées, dressée au dessus des hommes comme Aristote au-dessus de l'univers, admirant donc ce grand vitrail, là-bas, tout au bout de la nef, resplendissant, et dont les couleurs majestueuses laissaient percer des lumières inédites sur les murs de Notre-Dame.

Il fallait pourtant bien redescendre sur la terre ferme et c’est un peu aux hasard qu’il répondit naturellement, un coup d’œil furtif alentour, comme s’il cherchait un importun nouvellement arrivé et à bientôt dégager :


Votre Eminence… Poursuivre… ? Mais qui ?

Atterrissant aussi brutalement et avec la même classe pedoplatesque qu’un albatros sur le plancher des vaches, les ailes de la honte s’abattant sur ses joues sous la forme d’une pourpre presque aussi vif que celui obtenu avec le célèbre murex et dont il admirait quelques secondes auparavant les glorieux effets lumineux…

Pardon, votre Eminence… Je… Oui ! Je le désire plus que tout au monde !

Ce disant, sa main se resserra presque violemment autour de celle de sa Petite Sauvageonne et Blonde Angevine tandis que, se penchant très légèrement vers elle, il lui murmura :

Aimons-nous jusqu’à la fin des temps, ma Reyne, voulez-vous… ?

Puis, attendit qu’elle s’exprime à son tour, béatement heureux…
_________________
Duc de Corbigny
Eusaias
Te prendre pour un con ? Pale sang foutre jamais je n'oserai. Allons... lance.

Les yeux d'oiseau de proie croisèrent ceux du géant qu'il prenait pour un frère. Ne quittant pas les dés roulants et trébuchants il sentait la tension monter.

"7"

Foutre dieu de forniqueur de chèvres ! Il leva une main en direction de la cathédrale un peu gêné et murmura : "pardon la rouquine."

Menaçant Ian du doigt. Toi ! Tu es encore plus tricheur que moi ! A mon tour.

Dans un mouvement félin il s'empressa de ramasser les dés désormais poussiéreux, en espérant un éventuel oubli de gage.
_________________
Ian
Ian eut une petite pensée pour Eoline, il espérait qu'elle s'amusait beaucoup à ce mariage. Lui avait été trop lâche pour la suivre. Regardant les dés rouler, il sourit :

7 ! Ils insistent, l'ami, pour que tu me racontes une histoire. Ca tombe bien, j'aime les histoires. Surtout les croustillantes. Alors, ton pire rateau, et en détail ! Je veux que la cardinale en rate la marche de l'autel, et que la mariée en bouffe sa traîne !
Eusaias
Bigre d'enfant de catin tu me le paieras.

Son visage reprit un peu de calme.

Je jure beaucoup pour quelqu'un aux portes d'une cathédrale, si cela ne t'ennuie pas on s'écarte de quelques pas, j'aimerai éviter le courroux divin et me prendre l'arche ou une gargouille sur un coin de la caboche.

Il posa ses mains au sol et se hissa en arrière faisant frotter ses braies au sol.

Bon, alors un râteau... le pire.

Une babine se retroussa dévoilant une canine.

Plus jeune je suis tombé amoureux d'une fille. La petite me souriait lorsque je la croisais, me faisait des signes de la main, moi...

Son visage devint sombre.

... si tu ris je te saigne à blanc. Donc... Moi je rêvais d'elle et m'adonnais à certains plaisirs solitaires, j'étais jeune faut comprendre. Enfin bon un jour j'ai pris mon courage à deux mains, mis mes plus beaux vêtements. Je me suis aussi Lavé et coiffé et remonté comme un soldat partant à la guerre j'ai chargé sur la petite. "Ma belle je vous aime, je vous offrirais tout ce que j'ai pour votre amour".

Pour l'amour c'est une pièce de bronze et tu te dépêches, mon meilleur client va bientôt passer, qu'elle m'a dit. La jolie était une catin de bas étage... Naïf comme j'étais je n'avais pas compris ses petits gestes pour m'attirer voilà mon premier amour.
_________________
Ian
Ian éclata de rire en entendant la chute, faisant peu de cas de l'avertissement de son ami. Puis, adouci, il lui mit une main sur l'épaule.

C'est toujours de celles là qu'on se souvient le plus. Mais avant que ce ne soit à toi de lancer les dés, tu as oublié un détail... alors, tu as payé ?

Eclatant de rire de nouveau, le géant tendit les dés à son compagnon, lui enjoignant de les lancer.

Allez, sur 7, je te raconte ce que tu veux. Aujourd'hui, c'est mon jour de bonté. Après tout, champagne, c'est jour de mariage... Tiens, d'ailleurs, je squatterai bien pour les petits fours ? Perso, j'ai un creux, et je suis sur que chez le duc et la Fitzette, on doit bien manger.
Eusaias
Si j'ai payé ? Pour qui me prends tu ! Bien sur que j'avais une pièce de bronze donc il est évident que je l'ai utilisée.

Il regarda par dessus l'épaule de Ian, un regard qu'on lance en cas de danger. Son frère capta le message du regard et tourna la tête pour toiser le soucis. La réaction était celle voulue, sourire niais en avant, doigts en serres de rapace il déroba les dés en os dans la main de son frère. Si Ian avait proposé un sept sur ses dés, c'est qu'il était certain de le faire. D'un geste précis il fit rouler les cubes.

7 ! J'ai gagné ! A poil devant la cathédrale !
_________________
Ysandre
A peine l'équipage stoppé devant le parvis, Ysandre sauta plus qu'elle ne descendit du carosse et vola en direction de Notre-Dame, avalant à brides avalées les quelques marches qui la mènerait au mariage de son cher Erik et de la belle et impétueuse Fitzounette.
Sans nul doute son ducounet allait-il l'acceuillir d'un regard courroucé tant son retard était impardonnable mais la Duchesse de Chantôme comptait bien sur Fitzou pour passer ceci au vert.
Alors qu'elle s'apprêtait à pénétrer en le lieux saint, elle fut stoppée dans sa course folle par deux coquarts désoccupés et tabustants, n'ayant probablement pas trouvé autre lieu pour s'adonner au jeu.



Holà! S'écria t-elle à leur vue.

Vous jasez à oreilles étourdies, c'en est pitié!
Ne faites donc point tant de noise meshui!!!
Oh Eusaias, vous? M'enfin, deviendrez-vous un jour raisonnable...
Des dés, des dés...Devant un lieu saint!
Ah! Misère... Pour un peu je vous soupçonnerais de jouer vos clicailles.


Ne pouvant guère se permettre de s'attarder trop, la duchesse s'estrancina, en dépit mais l'esprit déjà ailleurs.

Elle réussit néanmoins à entrer sans bruit aucun et, mis à part quelques convives, peu s'aperçurent qu'une retardataire rougissante et essoufflée prenait place en plein milieu de cérémonie.
Bien! S'apensa-elle..
Le marié bien droit et immobile avait fière allure, il fallait bien l'avouer, couvant d'un regard emplit d'amour la jeune beautée aux yeux plus pétillants que jamais.

Ah! Il en avait de la fortune, son vieil ami.
Il aurait bientôt une épouse des plus incroyables, aussi belle que folette, ce qui n'était pas pour lui déplaire, bien à rebours.

Après un petit coup d'oeil circulaire, Ysandre nota quelques visages bien connus et d'un petit signe discret accompagné d'un sourire, salua ceux dont elle croisa le regard: Ysabeau, Fifounijoli et Armoria entre autres.
Le credo.

Armée de son missel et de son dizenier fétiche, la demoiselle de Mistra se lança alors furieusement en son for
dans une prière des plus ferventes pour ses amis, priant l'Eternel pour la perennité et le bonheur de ce couple qui n'en méritait pas moins.

_________________
Ian
6 + 1, sept. Preuve en est que ces dés sont bien pipés. Dans tous les cas, des histoires croustillantes, il en a à revendre, le Ian. Et avant de se mettre à poil, il compte bien divertir l'auditoire. Bref coup d'oeil à la furie qui engueule Eusaias, salut de la tête :

Bonjour dame, vous êtes en reta...

Et Ian de se faire bouder devant une remarque aussi inepte. Il se retourna vers Eusaias :

Je t'ai raconté la première fois que j'ai croisé la duch... heu, la princesse, enfin, Armoria ?

Je te replace le décor, Semur, Eros et Psyché, la taverne d'Indi et Kafit... enfin, du temps ou l'était en vie. Dedans, moi, logique, Amandine, Leitmotiv, et je me demande si y avait pas notre Snellou, et Zaina ou Indira, enfin, presque tout le monde.

La blondasse rentre, bim, l'ambiance change. Leitmotiv ne pouvait pas la blairer, faut dire. Elle pérore, tout ça, fait semblant d'être notre amie de toujours, comme elle sait si bien le faire. Leiti lui en envoie plein la figure, sans en avoir trop l'air.

Elle, elle réagit plutôt bien, roucoule, roule du cul, la minette un poil trop sûre d'elle. Comme ça avait l'air d'être le jeu national, je suis guilleret et joue avec la dame. Et puis, je ne sais, montée de sève, ou juste envie de voir si c'était pas du chiqué...

Paf, je lui mets la main au pétard, pour tater tout ça.


Ian fit une pause dans son récit, comme pour se remémorer avec justesse.

Faut dire... l'avait le pétard fier la duchesse. Pas comme maintenant, non, elle était plus jeune. Elle avait déjà eu ses deux mômes de Persan, et ça se sentait. Tu sais, des fesses fermes et musclées, mais en superficialité un peu trop de chair... enfin, je dis un peu trop, moi, je préfère. Tu vois, la fesse pas trop ronde, pas parfaite, non, bien dessinée, douce au toucher... qui tient, hein, pas disgracieuse, à pendre comme des seins de grand mère, non non. Mais pas la fesse de jeunette, y avait du rebondi, ça accrochait bien sous la main. Un peu comme Eo, ces temps ci, tu vois ? Arf, je vais pas te raconter les bienfaits des enfants sur le métabolisme féminin. En fait, j'ai eu raison de tater. Et je dois avouer, c'était pas du chiqué...

Enfin, m'a sauté dessus, tous couteaux dehors. Je lui aurais bien proposé des jeux plus doux, mais l'avait pas l'air disposée. Elle m'a foutu la lame sous la gorge et m'a dit que si je recommençais, elle me tuait de ses propres mains. J'ai pas osé la contredire...

Arf, le pire, c'est qu'elle se souvenait encore de mon nom la dernière fois que je l'ai vue, même si ça faisait des années qu'on s'était pas croisé. Donc m'est avis que ça l'avait marqué...

Enfin, sans ça, tu veux vraiment qu'on se foute à poil devant la cathédrale ?
Viviaca29
Oh combien avaient été douces ces retrouvailles avec Aurely et Wilou .. Viviaca en avait le coeur empli de joie.
Au détour d'une de Paris, ils s'étaient retrouvés dans une simple auberge, sous le doux soleil de juin, pour assister aux surprenantes et étonnantes épousailles de la Petite Reyne avec Son Paire de France. "Ce que Femme veux, Dieu veux" était bien la phrase résumant une fois de plus ce que La Jeune et rebelle Duchesse d'ANjou prouvait au monde qui l'entourait.

Le petit hotel qu'ils avaient trouvé, lui parut un vrai palais lorsqu'elle se plongea dans un bain fumant qui fit disparaître la poussière et la fatigue de la chevauchée. Et c'est en sirotant du vin, que les heures passèrent en une charmante discussion avec sa douce Azy.


Mais ma douce , je vais te laisser te préparer ... Et vais en faire autant ...
Préviens nous dès que Cosmik sera là .... nous irons ensembles à la cérémonie ...


Cosmik n'est pas dans sa chambre ??
C'est donc ça qu'il m'a dit tout à l'heure .. je n'ai pas bien entendu, j'avais la tête sous l'eau et n'ai entendu "A tout à l'heure ma Douce" et le bruit de son pas dans l'escalier.
Il ne nous reste plus qu'à nous dépècher de nous préparer et d'aller le rejoindre à la cathédrale.


Elle se prépara aussi vite qu'elle pu et passa chercher ses amis . Après un descente périeusement pressée dans les escaliers, c'est donc bras de dessus bras dessous que tout en riant, Wilou Azurely et Vivi par la taille, se rendirent enfin à la cérémonie.

Entrant aussi discrètement que possible dans la cathédrale, ils rejoignirent le banc où se trouvait Cosmik et s'assirent à ses côtés alors que chacun récitait le Crédo.
Glissant tendrement sa main dans celle de son Aimé, Vivi était fière et émue de se trouver tout près de lui mais lui murmura avec un léger ton de reproche dans la voix :


Vous auriez tout de même pu nous attendre, la ballade aurait été bien plus agréable !!!

Elle se replongea bien vite dans la contemplation des beautés qu'elle découvrait tout autour d'elle, les belles toilettes, les lumineuses rosaces qui braillaient de milles feux scintillants. Et surtout Fitzounette, resplendissante et lumineuse de bonheur.

Regardant Azy et Willou tendrement, elle se disais que bientôt tous formeraient une famille et cela lui ravissait le coeur.
Friandise
[Enfin la cérémonie... Hé ben quel mariage!!!]

Friandise prit enfin place pour suivre la cérémonie... Chacun avait son mot à dire... Sa petite remarque sur les mariés et les chuchotis rendais sourde la pauvre Friandise...

Elle se rapprocha lentement et discrètement espérant trouver sa place plus proche d'eux... Quand soudain elle entendit un homme s'exclamer... Celui ci semblait contre le mariage pour je ne sais quelle raison... Elle connaissait que trop bien son fillot et savait qu'il allait avoir une réaction des plus rustre envers cet homme... Ce qui ne se fit pas attendre d'ailleurs... Le sieur pris la porte avec ses papier et son envie de foutre en l'air cette heureux évènements...

Elle arriva enfin près d'eux et écouta leurs serment faisant fit du credo... De les voir si beaux... Si heureux... Elle ne put s'empêcher de verser une larmes... L'époque ou son fillot était un paysan semblait bien loin... Et elle le voyait bien... Il avait pris du galon et de l'assurance le petit... Friandise lui sourit... même si il ne la voyait pas... Et repris le pas vers l'entrée... Puis elle aperçu Maathis... Se glissa tant bien que mal entre les gens pour enfin l'atteindre...


- Tiens? ça faisait longtemps!!! Comment vas tu? dit elle en chuchotant... Tu ne me présente pas?
Satisse
Oups!!! En retard comme à son habitude, Satisse entra discrètement dans l'église. C'est qu'il y en avait du monde.

La cérémonie avait déjà commencé, il n'était donc plus temps d'aller saluer la famille et les amis. De là où elle était, elle avait du mal à voir Fitzounette et son futur mari, mais elle avait surtout du mal à entendre les paroles de son Eminence.

Jetant quelques "chuuuuuts" courroucés à l'encontre de ses voisins, elle se trouva enfin une place, un peu à l'écart certes, mais qui lui permettait d'avoir une jolie vue sur sa maman. A côté d'elle.. son futur mari... ah tiens, elle l'avait oublié lui... elle se faisait bien plus réticente depuis quelques temps, se demandant si son ami Demerzel n'avait pas raison finalement...

Enfin.. il n'était plus temps de penser à l'Armagnac... la cérémonie continuait...
Angelique0309
Angélique y allait de sa larme à l'oeil en regardant les z'amoureux....elle repensait à son mariage...Stam et elle s'étaient soigneusement évités les deux jours précédant leur union afin d'être sûrs d'être sur la même longueur d'ondes le jour J....

Elle se tourna afin d'observer un peu les invités maintenant que l'ambiance était plus calme.....on entendait des éclats de voix à l'exterieur...surement des manants qui piaffaient d'impatience de voir sortir les mariés....ça et là des rombières discutaient....d'autres psalmodiaient des mots latins à voix basse...surement à la recherche du salut de leur asme...quand elle vit une chose proéminente depasser de derrière un pillier...la Baronne tendit le cou afin de mieux voir...et palit..le nez de Ryllas...il avait réussi à s'introduire dans la Cathhédrale...Angélique regarda près de lui afin de vérifier qu'il n'ait pas amené avec lui toute la bande et se signa....Aristote soit loué....elle ne vit le chapeau pointu de Bazin nulle part

Elle retourna en direction de l'Autel, serra un peu plus la main de son époux et continua à suivre la cérémonie....

_________________

Maire de Joinville, Baronne d'Ancy-le-Franc
Thomasdeclerel
Le Chancelier, toujours plongé dans ses pensées, se demandait qu’elle bénéfice avait pu tirer de cette construction celui qui l’avait ordonné, ne pouvait imaginer que l’on puisse tant dépenser sans espérer en tirer un grand bénéfice, lorsque le crie d’opposition au mariage le tira de sa profonde méditation.
Norf de norf, on n’avait pas idée de faire tant de bruit dans un lieu de culte.

Il reconnu la voix d’un homme qu’il avait croisé il y a longtemps au conseil ducal berrichon, et dont les dernières nouvelles était qu’il avait brigandé avec deux femmes en Berry de pauvres voyageurs.
Il ne s’attarda pas longtemps sur l’incident, se disant que c’était certainement dû à un excès d’alcool ou un courtisan éconduit…

Regard à nouveau vers les personnes présentent, s’attardant sur les jolies jeunes femmes. Il lui sembla qu’il y avait toujours plus de monde. La remarque de Bitterly, dont il ne perçu que les mots « plus intéressant », le fit à nouveau sortir de sa contemplation. Comme il ne savait pas de quoi elle pouvait bien parlé, il se contenta d’un hochement de la tête approbateur, de lui prendre la main et de lui faire un sourire.

C’est alors qu’il se rendit compte que l’officiant n’était autre que la sublime Cardinal-Archevêque de Lyon, dont son ex-ecuyer, le jeune Clodwig, lui avait conté qu’au sein de l’Empire, nombre d’hommes lui vouaient une telle adoration que cela ressemblait à une religion.

Mais du fond de la Cathédrale, près des portes, lieu stratégique lors d'une cérémonie de mariage, permettant d’opérer rapidement un retrait stratégique rapide vers le lieu du banquet, chose importante lorsque l’on souhaitait profiter des mets les plus raffinés et des meilleurs vins, il ne pouvait bien la voir, ni les futurs époux d’ailleurs.
Las, il se contenta de réciter le Credo et d’espérer que la cérémonie soit vite terminée pour profiter de cette juste rétribution pour y avoir assisté qu’était le banquet.

_________________
Chancelier & Capitaine de Berry et Duc de Dun-le-Roy.
Belialith
[A la claire fontaine, j'ai bu l'armagnac pas cristallin ..]


Ouais, c'est beau, ouais, ils sont chous, ouais .. Oula non, pas ouais... Ca commence légèrement à valdinguer dans son bide à la Blonde. Calva + Armagnac + Restant de la veille = Mauvais présage.. La jeune fille qui guette à droite, qui guette à gauche, non, ça serait pas décent de lâcher un pâté en pleine cathédrale d'autant que c'est Nostre, du coup, ça le fait moyen et encore moins quand on sait que parmi le gratin qui s'y trouve y a sa suzeraine qui l'a déjà épinglé. Pas que ça la dérange outre mesure de se faire reluquer par tout le tralala.. mais juste elle. La décevoir devant tout le monde, ça l'agacerait au plus haut point. Bon repli stratégique.

Oh Bonne Mère ... Les nausées qu'arrivent alors qu'elle se penche pour déranger personne en avançant à couvert, la main plaquée sur la bouche pour retenir au cas où on sait jamais, l'autre qui tient les jupes pour avancer plus facilement. Vas y que je te pousse une baronne,
Excusez moi Vicomte, pardon Ta Grace Minou, Du vent de l'air, poussez vous, excusez moi ! Et enfin, elle arrive à la sortie de la Cathé sans trop avoir soulevé de déluge même si les gens voulant paraitre discrets qui lui avait marmonné des chuuuut faisaient plus de boucan qu'un concerto de pet bien placé des soldats de l'Ost.

Enfin, l'air, même si ça la soulage pas, au moins, elle pourra se soulager vu qu'elle est dehors. Et là, qu'elle tombe pas sur deux joueurs, elle se serait bien jointe à eux, et ça lui aurait occupé l'esprit, et au moment où elle rigole de l'anecdote de l'aut', v'là pas qu'en même temps que le rire s'échappe une fontaine - pas de jouvence, non, non .. - de dégueulis bien liquide qui lui brûle la gorge en passant et qui arrose copieusement les dés.

T'inquiètes, elle assure la Vicomtesse, rattrapant ses jupes et ses mèches de cheveux, pliée en deux, aucune tâche sur la tenue, ça c'est du rendu ! Même pas, elle se salit, tant pis pour les deux larrons, elle s'excusera bien après mais là, c'est plus permis .. Foutu Armagnac ... Une fois le déluge passé, la blonde qui fait un pas en arrière pour éviter de reposer ses jupes dans la souillure, sort délicatement son mouchoir et s'en tamponne les commissures. Puis relevant la tête, elle regarde les deux hommes avec un sourire.


Excusez moi .. Désagrément du tourisme éthylique.
_________________
¸.• Amoureuse des mots & Soigneuse des maux •.¸
Bitterly
Soulignons le c'était effectivement le plus interessant, non pas les voeux... Car bien qu'elle trouva tout ceci d'une superficialité affolante et d'un mensonge angoissant elle ne se serait jamais permise de juger tel comportement. Mais tout de même, comment tant de promesses faites sous le regard bienveillant du Très-Haut pouvaient-elles être faites puis trompées ensuite ? A son sens on comptait plus facilement les hommes et femmes n'ayant pas d'amants plutôt que ceux et celles qui en avaient ! Enfin peut-être que ces deux là seraient une exception ? A moins que ce ne soit mariage interessé ? Après tout elle n'en savait rien et se fichait un peu beaucoup d'être du secret.

Ainsi donc le plus interessant, outre le fait qui la rendait niaise, c'est à dire d'être avec Thomas, était tout simplement ces grands et beaux rebondissements, d'opposition, de consternation, de bagarres verbales, de comerages et nous passerons tout ce qui va de paire avec cela ! Tant et si bien qu'au final, malgré des perceptions plus que partielles, elle parvint à rire et sourire des évènements.

Cependant tout redevint calme et à force, comme tout mariage, autre que le sien propre supposait-elle, ca devenait longuet... Reprimant un baillement, elle soupira légèrement, se dandinant sur place, y'avait plus confortable qu'un banc d'eglise, si, si ! L'ennui commençait à poindre. Regard vers Thomas qui semblait soit endormi soit terriblement concentré... Regard devant elle, non, décidément elle ne voyait rien d'autre que le dos de la grosse dame du rang devant, celui plus large et musclé de son fils ou quelque chose comme ca, celui d'un vieux qui avait l'air ému au plus haut point et enfin quelques coiffes, plumes et foulards en tous genres... Seul le son en fait lui parvenait à peu près clairement, par à coups...

Elle balaya les alentours des yeux, le plafond, pas mal, le sol, mouais pas très passionnant, ses bottes, bien sales, hum faudrait les cacher, les chausses de son voisin, vertes quelle couleur immonde ! Finalement elle se retint de s'appuyer contre son chancelier, pour dormir, et choisit de se concentrer sur le futur proche le vaziment plus interessant : le buffet donc.. les boissons ! Pis le pouvoir de parler à nouveau, car ca la démangeait de rester ainsi trop silencieuse... Elle se tortilla à nouveau et prit son mal en patience. Bière, prune, poire, oui il aurait tout d'même bien ca au moins ?..

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 19, 20, 21, 22, 23, 24   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)