Theognis
Je suis prête Théo, nous pouvons y aller.
Il pose un grand sourire sur cet écrin charmant, ému comme un enfant qu'elle choisisse son bras, mais sérieux comme un pape quand il incline la tête devant sa beauté:
Puisse Son Eminence ne pas te confondre avec la mariée, et le mari également!
Son rire résonne moult clairement, tandis qu'il invite Aelyce à prendre place dans le confortable carosse, aux sièges de velours. Lui-même, réajustant autour de sa taille son pourpoint piqué de perles noires, s'asseoit, pour un voyage agréable dans Paris. Sa tête repose dans un élégant chapeau à plumes blanches, qu'il finira de payer au chapelier à son retour. Il ne connait pas la provenance de l'argent d'Aelyce, mais, au pire, celui des brigands vaut bien celui des paysans pressés de taxes. Malgré leurs malheureuses aventures en Guyenne, Théo se sent libre et heureux.
Pour la première fois à Paris, puisqu'il avait signé son allégeance au Roy d'une lettre, il contemple les jardins (oooooh), les monuments (aaaaah), les marchés aux étals interminables (uuuuuh) et les places grandioses de la capitale (fichtre!). Bon, pour tout dire, la jolie ville de Paris pue.
Théo n'a jamais vu autant de monde rassemblé en un endroit. La populace grouille dans les rues tortueuses, certains leur lancent regards peu amènes ou avides d'écus. Aussi Théo ne s'attarde pas sur les visages, évitant toute provocation inutile. Il préfère, et on le comprend!, mirer celui de sa jolie Aelyce.
Le trajet est long. Il y a embouteillage de carosses autour de Notre-Dame, les chevaux piaffent en tapant du sabot sur le pavé, les coches sont bloqués, les cochers s'invectivent, voire s'insultent, en des langues différentes, breton, aquitain, catalan, ou en français. C'est une foule bigarrée qui se presse autour de la cathédrale. Pour passer le temps, Théo et Aelyce, penchés à la portière, s'amusent à reconnaître les blasons.
Ce serait amusant qu'ils nous refassent la guerre de Bretagne, je n'y étais pas!
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Il pose un grand sourire sur cet écrin charmant, ému comme un enfant qu'elle choisisse son bras, mais sérieux comme un pape quand il incline la tête devant sa beauté:
Puisse Son Eminence ne pas te confondre avec la mariée, et le mari également!
Son rire résonne moult clairement, tandis qu'il invite Aelyce à prendre place dans le confortable carosse, aux sièges de velours. Lui-même, réajustant autour de sa taille son pourpoint piqué de perles noires, s'asseoit, pour un voyage agréable dans Paris. Sa tête repose dans un élégant chapeau à plumes blanches, qu'il finira de payer au chapelier à son retour. Il ne connait pas la provenance de l'argent d'Aelyce, mais, au pire, celui des brigands vaut bien celui des paysans pressés de taxes. Malgré leurs malheureuses aventures en Guyenne, Théo se sent libre et heureux.
Pour la première fois à Paris, puisqu'il avait signé son allégeance au Roy d'une lettre, il contemple les jardins (oooooh), les monuments (aaaaah), les marchés aux étals interminables (uuuuuh) et les places grandioses de la capitale (fichtre!). Bon, pour tout dire, la jolie ville de Paris pue.
Théo n'a jamais vu autant de monde rassemblé en un endroit. La populace grouille dans les rues tortueuses, certains leur lancent regards peu amènes ou avides d'écus. Aussi Théo ne s'attarde pas sur les visages, évitant toute provocation inutile. Il préfère, et on le comprend!, mirer celui de sa jolie Aelyce.
Le trajet est long. Il y a embouteillage de carosses autour de Notre-Dame, les chevaux piaffent en tapant du sabot sur le pavé, les coches sont bloqués, les cochers s'invectivent, voire s'insultent, en des langues différentes, breton, aquitain, catalan, ou en français. C'est une foule bigarrée qui se presse autour de la cathédrale. Pour passer le temps, Théo et Aelyce, penchés à la portière, s'amusent à reconnaître les blasons.
Ce serait amusant qu'ils nous refassent la guerre de Bretagne, je n'y étais pas!
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