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[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Theognis
Je suis prête Théo, nous pouvons y aller.

Il pose un grand sourire sur cet écrin charmant, ému comme un enfant qu'elle choisisse son bras, mais sérieux comme un pape quand il incline la tête devant sa beauté:

Puisse Son Eminence ne pas te confondre avec la mariée, et le mari également!

Son rire résonne moult clairement, tandis qu'il invite Aelyce à prendre place dans le confortable carosse, aux sièges de velours. Lui-même, réajustant autour de sa taille son pourpoint piqué de perles noires, s'asseoit, pour un voyage agréable dans Paris. Sa tête repose dans un élégant chapeau à plumes blanches, qu'il finira de payer au chapelier à son retour. Il ne connait pas la provenance de l'argent d'Aelyce, mais, au pire, celui des brigands vaut bien celui des paysans pressés de taxes. Malgré leurs malheureuses aventures en Guyenne, Théo se sent libre et heureux.
Pour la première fois à Paris, puisqu'il avait signé son allégeance au Roy d'une lettre, il contemple les jardins (oooooh), les monuments (aaaaah), les marchés aux étals interminables (uuuuuh) et les places grandioses de la capitale (fichtre!). Bon, pour tout dire, la jolie ville de Paris pue.
Théo n'a jamais vu autant de monde rassemblé en un endroit. La populace grouille dans les rues tortueuses, certains leur lancent regards peu amènes ou avides d'écus. Aussi Théo ne s'attarde pas sur les visages, évitant toute provocation inutile. Il préfère, et on le comprend!, mirer celui de sa jolie Aelyce.
Le trajet est long. Il y a embouteillage de carosses autour de Notre-Dame, les chevaux piaffent en tapant du sabot sur le pavé, les coches sont bloqués, les cochers s'invectivent, voire s'insultent, en des langues différentes, breton, aquitain, catalan, ou en français. C'est une foule bigarrée qui se presse autour de la cathédrale. Pour passer le temps, Théo et Aelyce, penchés à la portière, s'amusent à reconnaître les blasons.


Ce serait amusant qu'ils nous refassent la guerre de Bretagne, je n'y étais pas!
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Partage des RP
Zolealie
Accrochée au bras de son époux, comme à un rocher en pleine tempête, la petite Comtesse sourit de toutes ses dents. Toilettes plus belles les unes que les autres, parfums entêtants, bijoux splendides... C'est beau, ça vit, ça parle....Longtemps qu'elle n'était sortie en compagnie de Wuggalix, elle compte profiter de ce jour de fête jusqu'à la dernière goutte.

Oubliant un instant qu'elle appartient à ce beau monde, la petite bourgeoise d'antan jette un coup d'œil rapide à sa propre toilette.

Tissu délicat, bijoux... ouf, elle a tout ce qu'il faut ou il faut. Manquerait plus de faire honte au Comte de Valenciennes...

Elle n'a jamais rencontré ni la mariée ni son promis, mais jusqu'en Flandres, l'esprit fin et vif de la petite Duchesse est réputé. Léalie se doute qu'elle n'aura certainement point l'occasion de parler à cette force de la nature dont elle envie secretement la répartie, mais elle est bien curieuse de la voir apparaitre...

En attendant, elle sourit à son époux, ravie d'avoir enfin son attention, elle qui passe d'ordinaire après son devoir.

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Otissette
[ Toujours perdu quelque part dans Paris en pleine préparation de la mariée]

Oh non ! mon Dieu Fifou à osé prononcer les paroles qu’il ne fallait pas et bien entendu la petite Reyne la prend au mot, vla qu’elle fait des caprices et qu’il va falloir s’exécuter. Ah mais faut pas pousser mémé Lore dans les orties non plus parce que la Tiss est presque aussi énervée que la future mariée. Et oui faut jamais donner des responsabilités à Tiss parce qu’elle les prend à cœur.

Ignorant totalement la Fitz’ qui se prélasse dans son bain parfumé et ça, ça peut pas lui faire de mal vu l’odeur qui émane d’elle, la brune se tourne vers la rousse pendant qu’une suivante frotte la Fitz’ des pieds à la tête et lui chuchote doucement de façon à ce que Fitz’ n’entende rien.

Ah elle peste bah on va la faire pester encore plus !

Puis elle parla à peine plus fort mais de façon à ce que Fitz’ puisse entendre.

Mais Fifou regarde là mais c’est une catastrophe, regarde son teint et ses cernes on peut la laisser se marier comme ça, faut tout annuler on arrivera à rien aujourd’hui

Petit clin d’œil à Fifou. Otissette s’attend déjà à entendre hurler Fitzou.

On devrait peut être lui mettre une perruque brune aussi parce que sa blonde tignasse son teint de lait et ces malles sous les yeux on dirait une morte.
Tu en penses quoi Fifou ?


Otissette regarde un instant la Fitz’ qui avale sa troisième tasse de tisane allez tu sors de là et on passe aux choses sérieuses. Tiss prit dans les grandes malles qu’elle avait fait apporter tout l’attirail qu’il allait falloir pour faire de Fitz’ la Reyne la journée.

Des flacons par centaine, des peignes, des brosses en tout genre. Sans laisser le temps à la Fitz de dire un mot elle la force à s’asseoir et prend l’objet du délit dans sa main. Un peigne !
Et entreprend de passer ce dernier dans les cheveux de son amie, et là le drame faut tirer faut démêler et la blonde qui reste pas tranquille et qui se plaint à tout va.

Bon Fitz’ maintenant ça suffit tu cesses de faire l’enfant, tu veux être jolie pour tes épousailles ? Et bien alors faut souffrir un peu !


Après on s’occupera de ton visage et maintenant tu donnes tes mains à Fifou pour qu’elle puisse s’occuper de tes ongles.

La brune continua de démêler les cheveux de la blonde et entreprit une coiffure des plus magnifique, de toute façon sous sa coiffe on ne verrait pas grand-chose, un doute envahit soudain les pensées de Tiss, elle avait bien une coiffe ?

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Fifounijoli
Fifou écoutait la brunette jacasser et ne pouvait que sourire, Fitz semblait s'habituer à l'eau froide mais, il ne fallait quand même pas exagérer un peu de bon coeur aller Fitzou debout la crasse semble n'être qu'enfin un mauvais souvenir on va pouvoir continuer dans l'autre baquet que tu sois parfumé et que ta peau soit douce comme se replongeant dans une eau enfin reposante elle devint de suite plus conciliante, Tiss entreprit de démêler sa tignasse quand Fifou se souvient


Dis moi Tiss penses-tu que nous avons le temps encore parce que comme tu dis son teint est terne ses yeux pochés son haleine empeste on m'a dit l'autre jour que pour les blondes il fallait prendre des queues de lézards verts leur enlever la queue et les faire cuire dans un peu d'huile de noix ainsi qu'un peu de souffre ajouter à du sang de chauve souris et de cendre de hérisson, p'etre qu'on pourrait essayer et pour son haleine il nous faut des graines de fenouil, de cardamome, des petits morceaux d’écorces

se retournant elle se mit à hurler

qu’on fasse préparer des chaudrons et qu’on apporte toutes ses graines dépêchez vous voyons l’haleine parfumée c’est obligatoire aujourd’hui on peut pas te laisser rejoindre ton Erik avec la même haleine que ton poney il risque de prendre peur

Tout en continuant de discuter, les deux amies et complices bichonnait la petite Reyne et va y que je te frotte et que je te masse, les ongles les gambettes et lève le bras et la jambe

ouffff le bain n'aura pas été du luxe cette fois-ci tu n'y est pas aller de main morte hier toi dis donc

Tiss qui essayait de se dépatouiller avec ses boucles qui partaient dans tous les sens, même si elle y prenait gout fallait pas s'endormir pour autant ... il restait encore à enfiler la robe, lui redonner un teint de perle, des yeux de biche le chaudron allait être prêt pour le reste.

Prenant elle aussi un grand bol de tisane elle s'essuya le front

tu vas nous faire vieille avant l'age ma belle Fitz heureusement que tu te maries qu'une fois parce que je ferais pas ca tous les jours moi oui hein pas que j'aime pas te frotter le dos dos mais j'ai toujours pas de robe moi avec toute cette histoire et puis tes bijoux? ils sont ou tes bijoux ? et tes bottes rouges ? tu comptes les mettent sous ta robe? et ta coiffe tu nous a toujours pas dis tu a bien une coiffe?
Armant_le_temeraire
On ne lui a pas permis d’entrer dans l’imposante cathédrale, et c’est tant mieux.
Non pas qu’il n’aime pas la compagnie des nobles gens, mais c’est tout d’même un autre monde, et il faut bien avouer qu’il se sent autrement plus à l’aise au milieu de ses comparses crottés et puants : les roturiers.

C’est donc sur le parvis de Notre-Dame que notre bon gueux d’Armant s’est arrêté, laissant les Vicomtes, Comtes, Seigneurs et autres Ducs et Barons pénétrer dans le lieu saint avec leur aimable suite, pendant que la gueusaille patiente sagement au-dehors. Enfin sagement…

Les mouflets hurlent, les Marchands du Temple vantent avec des voix de poissonniers les mérites de tel chapelet, telle statuette de saint ou telle amulette, les rupins s’extasient devant les beaux atours des nobles traversant le parvis, quelques marauds s’essayent à la rapine, des taverniers poussent leur chariotes pleines de tonneaux à vinasse sur la place et tentent d’attirer le client, quelques troubadours itinérants chantonnent en jouant de la bombarde etc etc etc…


« M’maaaan ! Cousin Hubert m’a piqué mon lance-pierres ! »
« Il est beau le chapelet, il est beau ! Missels pas chers ! Deeeemandez vot’ statuette de Saint Roch, et vous serez protégé d’la peste ! »
« J’vous avions b’en dit qu’les cottes de gaze revenaient à la mode ! »
« Nom d’une toile de chanvre ! Cette camisole est d’une facture exquise ! »
« Agadon la belle bourse qui pend à cette ceinture là ! Aide-moi don’ à la chaparder et j’t’en donne la moitié ! »
« Vin d’Anjouuuuu, Vin d’Bourgooooogne ! Demandez vot’ tonnelet pour quelques sous ! »


Bref, c’t’un joyeux bordel que cette place de Cathédrale, et Armant s’y sent tout de suite chez lui.
Point de montreur d’ours ou de nains jouant les bouffons en vue, mais le défilé de nobles gens menant doucement leurs pas vers la Cathédrale suffit à faire un charmant spectacle.

Partout, les gueux commentent, s’émerveillent, se renfrognent, grognent, envient, admirent et se gaussent.
Armant joue des coudes pour trouver une bonne place, d’où il pourra voir tout ce beau monde pénétrer dans l’édifice religieux, tout en se délectant de la bière et des darioles achetées tantôt. Il chantonne, ce faisant :


« Quand je bois du vin clairet,
Amis, tout tourne, tourne, tourne, tourne,
Aussi, désormais je bois Anjou ou Bourgogne.
Chantons et buvons : à ce flacon faisons la guerre,
Chantons et buvons, mes amis, buvons donc !
Buvons bien, buvons mes amis, trinquons !
Buvons, vidons nos verres !
En mangeant d’un gras jambon,
À ce flacon faisons la guerre ! »
Isatan
Mal aux cheveux , elle avait mal aux cheveux ! Trop de lumière , trop de bruits, trop d'odeurs , tout était trop après la beuverie de la veille...
Elle s'était réveillée vautrée sur une table proche d'un tonneau , la main encore serrée sur une chope .
Levant péniblement la tête , elle jeta un regard circulaire ; cétait à qui dormait là où il était tombé , des ronflements dignes d'une charge de cavalerie lourde .
A qui se vidait de cet excès , de tous ces excès ...
Quelques irréductibles tentaient encore de boire en beuglant à qui voulaient les entendre des sons plus proches des bruits animaliers que des paroles intelligibles .
Le curé qui avait servi de jouet gisait lui aussi parmis tout ce monde ,aussi plein qu'un jour de messe enlaçant un fût amoureusement comme une femme .
Il fallait pourtant qu'elle se rende présentable pour se rendre au mariage de la duchesse blonde .
Se laissant tomber plus qu'elle ne descendit de la table elle se dirigea vers l'extèrieur pour tenter d'y retrouver sa jument et y prendre ses affaires .
La trouvant collée près de cet affreux âne qu'elle connaissait .. Raoul ..
Revenant vers l'intèrieur elle avisa celui qui devait être le propriétaire des lieux :


HEYYY l'tavernier !!! y't'reste une chambre que j'me lave un brin et que j'change de nipes ??

Bougonnant le concerné lui fit signe de le suivre et la conduisit dans une chambre plus que douteuse niveau propreté mais rutilante si on la comparait avec la salle du bas , il s'en retourna à ses occupations sans même lui adresser la parole .
Faire un brin de toilette pour tenter d'effacer les débordements de la veille , se changer pour enlever cette odeur, subtil mélange d'alcool , sueur , graillon , crasse et vomissure .
Un baquet d'eau froide , voilà qui ferait l'affaire , balançant ses fringues dans un coin , pestant contre tout et n'importe quoi , elle se frotta à s'en rendre la peau rouge ...
Mais malgré ses efforts Isatan ne pouvait guère camoufler ses yeux encore injectés de sang témoins de la débauche nocturne .
L'esprit encore brumeux qui n'était déjà pas bien acéré avant la fête était maintenant proche de celui du bulot cuit ..
Ses ablutions terminées ayant enfilé une tenue propre elle redescendit et se mit en quête de nourriture encore comestible parmis les victuailles de la veille .
Une fois rassasiée , elle se mit en route pour la cathédrale toute proche dont on pouvait entendre les cloches .
Arrivée sur le parvis levant les yeux vers l'édifice elle ne put retenir un :

OUAAAAAAAAAAA comment qu'ça en jette grave !!!

Puis elle entra restant vers le fond s'appuyant à un pilier ...
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Fitzounette
[La torture… Meuh nan, j’déconne !]

Moment agréable où elle se fait chouchouter par ses meilleures amies. Que du bonheur. Elle en oublie même les petits maux liés à l’alcool, bien qu’elle se sente encore férocement ivre. Elle se laisse aller à la rêverie et son esprit se met à vagabonder.

Son cœur bat la chamade, elle éprouve à la fois de l’impatience et de l’angoisse. Dans quelques heures, elle sera son épousée… Dans quelques heures, elle partagera sa couche. Petit soupir énigmatique, mélange d’appréhension et d’exaltation.

Hormis l’épreuve du peigne qui est un vrai supplice, et où elle se met à hurler à plein poumons, juste pour signifier qu’elle ne veut pas finir chauve, elle reste étrangement silencieuse et étrangère, percevant à peine les mélodieux babillages de Fifou et de Tiss’.

Ceux qui connaissent un tant soit peu la petite Reyne en restent pantois. A-t-elle la fièvre ? Faudrait pas qu’elle nous claque dans les doigts à un moment aussi capital. Z’imaginez la tronche des invités qui sont venus assister à un mariage et se retrouvent à un enterrement ?

La jeune pucelle est enfin prête. Elle est là, entièrement nue, au centre de cette pièce, coiffée, corps entièrement poudré, parfumée à l’esprit du vin et au romarin, offerte à la vue des deux vicomtesses qui opinent frénétiquement du chef. Ne reste plus qu’à la parer.

Elle leur sourit et murmure :


Allez donc vous préparer, les servantes m’aideront à m’habiller, sinon c’est vous qui risquez de ne ressembler à rien. J’ai besoin de me recueillir un peu et de prier aussi… Nous nous rejoindrons au carrosse…

Son regard se fait soudainement lointain et serein. Elle plonge de nouveau dans des limbes éthérés pendant que l’on sort des malles la multitude de voilages et la fameuse robe (made by Alatariel, of course). Elle papillonne alors des yeux, et revient à la réalité. Les demoiselles d’honneur se sont déjà éclipsées.
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duchesse de Chateau Gontier.
Chimera
[Excursion bretonne à Paris... ]

Premier contact avec Notre Dame, le nez en l'air.
Son type à elle, c'était plutôt les cathédrales végétales. Mais là... là, la scelaig était contrainte de saluer la magnificence de l'édifice. Il n'avait rien de la sublime simplicité des voûtes sylvestres, mais la main humaine était douée, il fallait bien le reconnaître.

Elle avait revêtu pour l'occasion une houppelande pourpre faite sur mesure... Le manteau léger qui lui couvrait les épaules, retenu par la fibule artésienne à tête de cerf, ne dissimulait aucunement les formes qu'une grossesse bien avancée imposait au corps de la jeune femme.

Le bras passé sous celui de son ducal époux, elle observait le bâtiment en silence, le sourire de la curiosité satisfaite sur le visage. Ses yeux allèrent, d'une tour à l'autre, détaillant, sceptiques mais non moins admiratifs, les scènes du tympan, puis finirent par se poser sur la population qui s'amassait sur le parvis et se pressait à l'intérieur.

Il serait bientôt temps...

Elle l'avait tiré là, en sachant pertinemment que les événements mondains et les circonstances familiales n'étaient pas son fort. Elle-même tenait à être là, aussi bien pour sa famille et la mariée que pour des raisons diplomatiques. Cela dit, elle aurait besoin de sa présence, à bien des égards... Sa démarche bien peu gracieuse le paraissait d'avantage lorsqu'il la soutenait, et... une église...
Sa main se serra légèrement sur le bras de Mumia.

L'événement était également un beau prétexte pour profiter de lui, l'attirer égoïstement hors du château où il était si souvent sollicité, et lui faire prendre un peu l'air avant l'heure... Et puis... sourire rêveur... Les voyages en sa compagnie, les escapades en terrain inconnu... Souvenirs de jeunesse....

Elle avait insisté pour faire le trajet qui reliait leur auberge à la cathédrale à pieds. Jamais elle n'était venue à Paris, et elle souhaitait découvrir la ville aussi vite et aussi exhaustivement que leur court séjour le leur permettrait. Longtemps elle était restée, en venant, penchée par dessus le rebord du pont à contempler la Seine.

Sortant de sa rêverie, elle tourna la tête et chercha des yeux la petite tête blonde qui les accompagnait, surveillée de près par Beilhal qui ne la quittait pas d'une semelle. Quitte à délaisser le domaine pendant quelques jours, il avait tenu à les accompagner. Le domaine se débrouillerait bien sans lui. Il avait prétexté mille choses...
Hors de question de laisser le Duc de Bretagne aller à Paris sans lui dans son escorte... il était un vaillant guerrier, et on était jamais trop prudents...
... Et puis St Léger, si jamais des affaires concernaient le domaine... Il se devait aussi d'être aux côtés de la dame des lieux en des occasions pareilles.
... Et Eoghann! Ah ça non, sûrement qu'ils ne pourraient pas garder toujours un oeil sur leur fils une fois aux noces, alpagués comme ils le seraient peut-être par des françois curieux ou désireux de saluer Breizh.
Assurément, ils auraient besoin du veilleur qu'il était, pour tout cela!
Elle avait cédé, amusée.
Voir Paris faisait-il partie de ses motivations profondes?
Sûrement, indécrottable curieux qu'il était...
Pour l'instant, il surveillait les alentours de ses yeux vifs, aux aguets, prenant visiblement très au sérieux la sécurité de la petite famille malgré le caractère festif de la journée.

Regard bienveillant qui se pose sur les boucles blondes de son jeune fils.
Mine de rien, pour un enfant de huit ans finalement assez peu habitué aux fêtes et banquets, toute cette agitation devait être bigrement impressionnante.
En bonne mère, et ce fut plus fort qu'elle, elle murmura:


Aedhan, ne t'éloignes pas...
Et Beilhal... détends-toi un peu...


Doux sourire à son époux...
Profonde inspiration...
Un pas vers le parvis...

Pour les Dénéré,
Pour Breizh...

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Consul de Bretagne en Angleterre - File de l'Ordre des Druides - Epouse de Mumia et mère d'Eoghann
Holaf
Holaf avait enfilé son plus beau kilt et galopé deux jours pour arriver dans la belle ville de paris
il regardait autour de lui des marchands vendaient toute sorte de marchandise venant des quatre coins de la France il balladait dans les rues avant le mariage histoire de s’imprégner de l’air ambiant et aussi pour chercher cette église ….

Alors un machin grand avec deux tours qu’elle ma dit… Té… Y a rien d’ça par ici …

Il continua à chercher une bonne partie de la matinée avant de penser à demander à quelqu'un… bah oui … ça m’évitera de devoir chercher ce machin cent cinquante ans…

Il vit un petit loqueteux sans doute un enfant des rues

Hé petit… Si tu me dis où se trouve Nostre Dame t'as le droit à une pièce d’or …

Le petit loqueteux regarda l’écossais avec des grands yeux … Se disant … un homme en jupe qui va m’donner une pièce d’or … Il est bizarre lui…

Puis il répondit à l’écossais

Bah ti click à droite puis ti click ti click ti click ti click à gauche et puis tes bon …


Gros blanc …


Gniééé… tiens… ta pièce d’or elle est partie se cacher derrière le sac là bas

Le temps que le gamin retourne la tète Holaf était déjà partit pour cliqueté on ne sait trop où…
Puis il entendit des cloches …

Ha bah ça doit être ça...

Il se dirigea au son des cloches pour apercevoir enfin Nostre Dame... Fleuron de l’architecture Française…

Té… ils ont pas fait semblants les François …

Puis il descendit de cheval et entrere dans l’édifice trop de monde déjà a son gout il se fit petit dans un coin sans trop se faire remarquer.
Avisant Isatan près d'un pilier il la rejoignit en souriant
Alatariel
[Quelque part dans un hôtel particulier de Paris avant la cérémonie]


Alatariel avait à peine dormi, et il lui fallu se lever à l’aube pour se préparer. Elle n’avait rien laissé au hasard... Durant ce mariage, elle avait bien l’intention d’étaler son talent et de montrer le style de la nouvelle Grand Maître de la Garde Robe.
Incroyablement sereine, elle passa ses chausses et la chainse de soie couleur champagne, rehaussés de fins fils d’or. Hildegarde lui passa la lourde ceinture à plaques en vermeille puis la surcote de velours bordeaux et de letice(1) orné d’un plastron aussi de vermeille et de grenat. La cape attachée par deux fermaux(2) fut posée… puis il fallait passer à la coiffure. Deux macarons enlacés de fils champagne et bordeaux, le voile et la couronne baronniale. Une dague au manche en os gravé fut attachée sous la surcote, facilement accessible. Ainsi parée, elle pouvait maintenant aller s’occuper de sa nièce.
Il était impensable que la Grand Maitre de la Garde Robe, qui était la créatrice de la robe de mariée, ne s’occupa pas elle-même d’habiller sa nièce. Elle sorti de la chambre en courant avec une petite boite ouvragée à la mode espagnole remplie de fiole de parfums et d’huiles, descendit d’un étage jusqu’à la chambre de la petite Reyne, et ordonna au garde qui la surveillait de la faire rentrer.


- Je suis la Grand Maitre de la Garde Robe de Sa Majesté... et couturière de la Petite Reyne…il n’est pas question que je ne dirige pas l’habillage de ma nièce.
- Mais Madame personne de doit…
- Ouvrez ! Ou vous ne servirez jamais plus Sa Grâce et la Famille de Penthièvre…

L’homme s’inclina à contre cœur et ouvrit la porte. La GM de la garde robe entra à grands pas, espérant que les servantes n’auraient pas déjà commencé le travail, et trouva sa jeune nièce complètement nue au milieu de la pièce, entourée de Fifou et Tiss'.

Petit sourire au coin des lèvres, la veuve posa le petit coffret sur un buffet, puis s’approcha de la douce enfant. Elle prit d’un geste autoritaire le morceau dabiky(3) beige doré délicatement bordée qui devait servir de « culotte ».

- Je m’en occupe, passez moi seulement les vêtements un à un quand je vous le demanderai.

Les deux angevines ne purent qu’obéir face à la Dame. Alatariel sourit et passa le tissu autour de la taille, puis enroula autour de la poitrine une longue bande du même tissu. Sans trop serré, il fallait mettre en valeur les formes délicates de la jeune fille.
Fitzounette sembla étonnée de voir sa tante s’occuper d’elle alors que la chose n’était pas prévenue, mais ne dit mots.
Une des deux angevines présenta la chainse de mousseline de soie et les deux aidèrent Alatariel à la passer. La Grand Maitre de la Garde robe ajusta cette dernière et passa la guimpe au tour du cou. Il fallait maintenant passer le bliaut de brunette bordeaux et or, les gants de Damas et le voile.
Elle présenta les poulaines de cuir de chevreau blanc, Fitzounette s’avança et enfila des deux chaussures d’un mouvement rapide.

C’était au tour des bijoux. Un autre coffret fut ouvert, on présenta à Fitz’ successivement la ceinture à plaque et la couronne. Il fallut un moment avant que la Baronne ait finit d’ajuster le voile sous la couronne. Il ne restait plus que la fameuse émeraude à lui passer au doigt.

Une bonne heure avait passé, et la Petite Reyne était enfin parée et atourée. Alatariel resta bouche bée, regardant Fifou et Tiss’… elle était peut être une des meilleures couturières du royaume, mais il était tellement aisé d'habiller une jeune femme aussi belle que Fitzounette. Elle fit un sourire aux deux femmes et après un clin d’œil…

- Allez, montrez-lui, je ne crois pas qu’on pourra faire mieux…
Alatariel retint un petit rire, et alla prendre le petit coffret, tourna la petite clé en bronze et l’ouvrit.
- J’ai encore un petit cadeau pour toi, parce que tu mérites bien plus qu’une des mes robes...
Elle lui montra le coffret
-Eau de rose, de violette et d’oranger, huile d’argan et de lavande, crème à l’abricot et savon d’Alep... tous venus d'Orient...


    (1)letice fourrure blanche moins chère que l'hermine
    (2)fermail : broche ouvragée
    (3)dabiky : tissus oriental très fin et très souple

_________________
--Eoghann


Excursion bretonne a Paris

Beilhal juste à côté de moi, je m'émerveille de tout ce qui apparait dans mon champ de vision. A huit ans tout vous semble grand, et c'est impressionné que je suis mes parents, moi petite tête blonde breton. Mes yeux posés sur maman, toujours aussi belle, et aussi sur papa, je dois le surveiller de près mon papa, un duc se surveille déjà mais plus encore parce que lui, c'est mon duc a moi et a maman un peu. C'est moi qui veille a sa vie avec mon épée en bois, mais hélas je n'ai pas pu la prendre . C'est Beilhal qui me l'a dit et voila que je n'ai rien pour défendre papa si il arrive quelque chose. D'un air autoritaire j'avais répondu à l'intendant " Puisque c'est comme çà tu devras le surveiller toi et si il arrive quelque malheur à mon papa, je serais triste "

Fier et droit j'avance, je ne dois pas montrer que tout m'impressionne, je suis un homme à présent. Beaucoup de gens, du beau monde avait dit maman, en quoi étaient ils plus beaux que les autres, je ne l'avais pas encore compris par contre. Peut être pour tous ces beaux costumes, ces belles robes, les bijoux magnifiques. Oui ce doit être pour çà . Un jeune garçon se doit de bien se tenir dans le beau monde; je me tiens donc .. bien . Mais qu'est ce que bien se tenir? Une grimace doucement se dessine sur mon visage, l'émotion sans doute, j'en ai oublié ce qu'était que de bien se tenir.

Absorbé dans mes plus profondes pensées, je manque de trébucher dans une marche, heureusement pour moi que l'intendant me tient la main, en un geste il me redresse et mes pieds touchent a nouveau le sol. Je relève donc le menton pour le remercier quand j'apperçois l'édifice juste là devant moi. Si grand que j'en ai le souffle coupé et ne peux m'empêcher de murmurer un " waaaahhh' d'admiration. Je suis grand , et je ne suis nullement impressionné, un "waaah' de rien du tout ne veut rien dire.

Devant le regard de maman j'arbore mon plus beau sourire, de ceux que je fais quand je désire quelque chose, ou peut être pas. Chaque sourire est une arme redoutable pour elle, j'en ai un pour chaque chose, le charmeur, l'enjôleur, l'espiègle, le faux semblant . Ici le charmeur était de sortie.
Maman souffle quelques mots a Beilhal, pendant que je surveille papa du coin de l'œil , j'écoute les murmures et me rassure de la douce voix de cette maman. Parce qu'a huit ans, on est grand, mais on aime aussi être rassuré par maman. Mais chut , çà c'est un secret.
Gabriel_de_culan
Êtes-vous bien certaine, ma sœur, que l'Académie pourra nous céder suite dans les appartements qui jouxtent son palais?

Anne avait rassuré à maintes reprises son frère, mais ce n'était déjà plus lui qui parlait, alors que la voiture filait vers le nord depuis si longtemps. C'était la fatigue du voyage, c'était l'excitation de l'événement, c'était l'appréhension à la découverte de cette ville qui avait vu mourir son père et sa tante.

On arrive presque, M'sieur!

Cria Jannequin, depuis son siège de (piètre) cocher.

Gabriel se tourna à nouveau vers Anne, un air désolé sur le visage.

Je lui ai posé une question? Qui lui a permis de m'adresser la parole de cette manière? Le rustre sera fouetté aussitôt que nous serons sortis de Notre-Dame.

Mais de fait, le coche aux couleurs de la vicomté de Culan s'engouffrait sur le cardo romain de la plus grande ville du monde, la voie dite Garnd'rue de Saint-Jacques. C'est là que les ennuis commencèrent: l'endroit était si fréquenté que la voiture n'avançait guère. On fit dégager les gueux par la dissuasion du fouet, mais tout de même, le monde s'amassait plus on allait vers le nord. Quand enfin ils traversèrent le petit pont vers la cathédrale, et que Jannequin s'empressa de descendre pour ouvrir la portière à ses maîtres, Gabriel retint un juron.

Il s'était imaginé la plus belle des cathédrales, il s'était imaginé la plus grande des noblesses, il s'était imaginé les beaux atours, les cardinaux, la grandeur de Paris, et pour tout cela, il n'était pas déçu. Mais il n'avait pas pensé à la roture.

Devant les trois imposantes portes de la cathédrale, plus de gueux que tout le village de Culan n'en comptait s'étaient amassés pour vendre, acheter, parler, voler, et pour voir le beau monde des invités du mariage.

De toutes ses forces, le tout jeune homme s'efforça de faire comme si ces immondes roturiers malodorants n'étaient pas autour de lui et, sommant Jannequin de s'aller restaurer ailleurs dans quelque taverne infâme, il suggéra à sa sœur de se dépêcher d'entrer.

Quelques semaines plus tôt, en recevant l'invitation de Sa Grâce Erik de Josselinière, il avait eu un moment d'hésitation. Certes, le marié était un vieil ami de la famille, et c'eut été lui faire outrage que de ne point se rendre à ses épousailles avec, qui plus est, une duchesse qu'avait bien connu son père (il l'avait lu dans son livre de raisons), mais tout de même, le jeune Gabriel (16 ans à peine) avait encore du mal à se résoudre à visiter Paris, pour les raisons évoquées plus haut. Ce fut finalement la raison qui l'emporta, et il partit en compagnie de sa soeur Anne, pour ce qui semblait être un événement majeur de la vie parisienne, vu le monde qui s'était déplacé.

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Erwyndyll
Les cloches sonnaient à toute volée tandis que la Comtesse de Guines descendait de son coche, la main posée sur celle de son cocher, ceci afin d'éviter tout geste maladroit devant si noble assemblée.
Sa fille la suivait de près, resplendissante comme toujours et faisant de plus en plus d'ombre à sa mère...
Cette dernière ne doutait pas que, bientôt, on parlerait de sa grâce et de sa beauté en divers châteaux et quelle ferait partie des plus courtisées.
Un sourire d'orgeuil se dessina sur ses lèvres tandis qu'Elena la rejoignait.

C'est côté à côté qu'elles gravirent les quelques marches qui les séparaient de Notre Dame.
Le bâtiment était superbe, imposant et majestueux en même temps, tout en gardant un certain aspect inquiétant...tel que sa mémoire le lui rappelait.
Peut-être un jour franchirait-elle le même parvis à son bras...Et pourquoi pas après tout ?
Ils s'étaient rapprochés petit à petit er aujourd'hui son comte personnel, comme elle se plaisait à dire, occupait une place importante tant dans sa vie que dans son coeur.

Elle sortit de ses pensées et se retourna. Elena avait stoppé un instant, admirant, sans doute, elle aussi la beauté des lieux.
Se remettant en route, elles passèrent l'imposant portique et se trouvèrent une place ni trop en arrière, d'où elles ne pourraient rien voir, ni trop en avant, ces places étant traditionnelement réservées à la famille et amis proches, ce qu'elle ne pouvait se targuer d'être...C'était le moins qu'on puisse dire.

Elle regarda les différentes personnes présentes et jetta un regard en biai vers la porte - regarder ouvertement n'aurait pas été convenable - pour observer les nouveaux arrivants sans trop montrer sa curiosité.
Montmayeur
La route fut extrêmement longue et ennuyeuse, mais l'arrivée aux portes de Paris ravie les voyageurs. On avait pour l'occasion loué les services d'un cocher, ainsi que le soit disant confort de son hostellerie roulante. A l'intérieur, ça faisait grand bruit, on y parlait fort, on y rigolait, quand le cocher ralentit ses Frisons en blasphémant quelques noms d'oiseaux. Par la petite fenêtre dans la porte, on pouvait voir des dizaines carrosses tous aussi beaux les uns que les autres, qui faisait la queue pour déposer leurs occupants devant le parvis de l'imposante Cathédrale.

- Bon Dieu que c'est grand comme église, la Jojo fait pas les choses à moitié, on pourrait presque entrer en carrosse là dedans. T'as vu Esta, tout ce monde, c'est hallucinant, dis moi que je ne rêve pas, on en a au moins pour une Lune d'attente à ce rythme pour se faire déposer devant la montée des marches. Allé les enfants, on descend, et on y va à pied, on va suer à grosses goutes si on attend là dedans. Hé le Cocher, on va descendre, emmenées nos malles et baguages à l'hôstel du Pisse Dru et commandes toi un bon repas.

Le vieux Renard profita du calme de l'embarcation pour réajuster son pourpoint à assiette, de belle soie rouge, il jeta sa cape sur son épaule gauche et ouvrit la porte pour faire descendre les Dames. Sa petite fille, en toute agilité sauta d'un bond dans la rue, bousculant au passage un homme à fière allure, Estainoise descendit ensuite, plus calmement, assez surprise il faut dire par ce cataclysme social d'un coté la haute qui faisait pousser les marauds par leurs gardes pour ne pas froisser leurs robes et de l'autre, on aurait dit tout le malheur des Culs de Bassefosse. Evann di Césarini descendit ensuite rejoindre sa compagne qui aujourd'hui était d'une beauté surprenante. Le Seigneur Rusé, lui avait besoin d'aide pour descendre et Esta comme toujours lui donnait sa main pour le guider tel que l'on ferait avec un aveugle. Mais une fois sur le pavé, il gardait tout de même sa main à son bras, elle semblait à son tour très fragile, il ne la lâcherait pas.

- Allons les enfants, un peu de marche nous fera du bien, et puis je peux vous l'avouer, aujourd'hui je vais faire une exception et rentrer pour la toute première fois dans une ... Eglise. Oh je vois quelques armoiries fort connues parmi toutes ces charrettes, même quelques vieux ennemis si mes souvenirs sont bon.

Esta le toisa du regard, comme pour lui faire comprendre de se tenir, ça faisait rire Lilou qui connaissait depuis peu mais fort bien son grand père. Le vieux eu un sourire joyeux et un regard tout doux pour rassurer sa petite famille. Ils se hâtèrent vers le parvis, mais Mont ne put s'empêcher de donner quelques pièces sorties de son escarcelle à de pauvres gens édentés. Une fois sur les marches, le spectacle amusant était de voir les dames marcher sur leurs jupons, car plus ils étaient long et trainant sur les marches dégoutantes, plus la dame affichait sa richesse.

- Pouarf regardez la vieille a faillit nous montrer son céans dans une chute splendide, dommage on a rien vu, Norf de shlom.
Lefunambule
Après les heures sombres et les événements tragiques que Clothylde et elle venaient de traverser,
le mariage de celui qui resterait à jamais « son duc » lui apparaissait comme la promesse de jours meilleurs.
Elles avaient tout naturellement décidé de se rendre ensemble à Paris pour assister à ces épousailles
et avaient fait diligence pour ne pas arriver pour le bapt… heu… enfin disons, après que le bourdon de Nostre Dame n’eut vidé la cathédrale.

Après des jours de voyage, elles étaient arrivées la veille en ville et avaient trouvé une auberge sise près du parvis.
Fort heureusement d’ailleurs car Clothylde avait mis des lustres à se préparer. Et quand enfin Fufu, crut qu’elle était fin prête, impossible de mettre la main, ou du moins le pied sur les chausses délicates de la baronne.
On échappa de peu au drame lorsque Fufu eut l’idée d’aller vérifier à l’écurie où leurs chevaux avaient été conduits et qu’elle les eut trouvées dans le bas de selle de Clothylde.
Enfin parées de leurs plus beaux atours, Clothylde et La Pitchoune quittèrent l’auberge.

Plus on approchait de la cathédrale plus il était difficile d'avancer car une foule colorée et bruyante avait envahi les ruelles alentour.
Ils étaient heureux qu’elles aient décidé de venir à pied car il leur aurait été impossible d’avancer à bord d’une voiture ou même à cheval.
De nombreux invités semblaient déjà être arrivés et d’autres attendaient dans de lourds carrosses que des gens d’armes permettent à leurs équipages d’avancer.
Elles se faufilèrent dans la foule.
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