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[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Occitane
Occi qui avait récité le credo avec les invités lorsque ce fut leur tour regarda Gdr, amusée,losrqu'il lui donna un léger coup de coude et se penchant vers lui :

" raté je ne dors pas cette fois !! une fois ça suffit non ?? mais je pensais à mon propre baptême... puis à toutes les cérémonies où j'ai eu l'occasion de réciter le credo... je pensais notamment au mariage de Tiss et Armor ... "



Elle se retint de rire en évoquant ce mariage où ils avaient manqué de périr enfermés dans une vieille cave...ils ne seraient assurément pas morts de soif d'ailleurs ... puis redevenue sérieuse , se concentra à nouveau sur le déroulement de la cérémonie.
Azurely
Azurely fut secouée d'un rire silencieux lorsqu'elle entendit le terrible cri de protestation de l'estomac de son aimé ...
Le voyant rougir , elle lui serra la main voulant le rassurer, elle le savait si mal à l'aise au milieu de toute cette foule .

Son regard alla vers Vivi qui elle aussi , ne semblait pas se sentir très à son aise en ce milieu. Une idée vient alors à Azurely, elle aurait un mariage simple entre amis et intime .. pas de fioritures, pas de grandes pompes et aux orties le rang ...

Ce mariage la confortait dans cette idée, Fitz semblait heureuse avec le vieux pair mais ce bonheur n'était -il pas quelque peu terni par certaines personnes qui avaient bien du mal à tenir leur rôle d'hypocrites .

Elle se rendit compte que le plus précieux dans sa vie était à ses cotés , qu'à coté de celui ci se tenait l'amie sincère , qui bientôt grâce à son frère, deviendrait une sœur par alliance alors que depuis fort longtemps , elle était déjà une sœur de cœur .

Et puis son regard se porta sur son frère , ce frère qu'elle admirait et adorait. Un sourire éclaira le visage de la jeune fille quand elle énuméra mentalement toutes ses qualités , mettant un point d'honneur sur sa modestie naturelle ..un point commun avec son aimé.
Ils étaient si différents et pourtant si semblables.

Elle rêvait d'une vraie famille avec de vrais liens , loin des intérêts politiques ou pécuniaires, sans arrières pensées ... En regardant Wil , Vivi et Cosmik , elle sentait tout espoir permis.

Puis tournant son regard vers Fitz , elle eut une prière muette vers Aristote et murmura malgré elle ...


Faites qu'elle découvre qu'il y a plus important que l'Anjou et ses intérêts dans sa vie et connaisse ainsi le bonheur ...
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Un atelier et un nid
Kilia
Kilia se surprit à aimer ce calme, cette joie, le bonheur qui l’entourait. La communion de tant de monde autour d’une union de deux êtres. Tant d’amour régnait dans ce lieu, surement autant de pensées s’unissant pour leur bonheur. Pensant que les haines, les rancœurs les jalousies, les mesquineries étaient restés sur le parvis de la cathédrale, que les gens avaient fait tant de route, non pas, pour leur bien propre, mais pour entourer dans une bulle protectrice les deux amoureux. Ils étaient beaux, cette cérémonie étaient belle, un sourire de béatitude se dessina sur son visage. Elle sentait derrière elle sa famille si proche si soudée qui ne voyait que pour le bien de tous, heureux du bonheur de leur nièce, cousine, amie. (L’émotion surement qui la fait délirer, ou douces herbes misent à la place de l’encens ?)

Regard vers le Paire de France, sourire qui devient malicieux en se disant qu’elle n’aurait plus à subir les colères de sa nièce, et que désormais c’est lui qui allait s’en charger. Elle se retient même de rire à cette pensée. Une bonne chose pour cela le mariage, confier les demoiselles débordant d’énergie à un homme sur lequel, elles pourront passer leurs nerfs. Elle s’imagina toutes ses nièces mariées, jeunes filles devenues femmes, sa fille aussi bientôt. Elle rêvassait à la fin des conflits entre cousins cousines, à l’apaisement des repas de famille. Et rendit grâce à Aristote d’avoir créé le mariage.

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[J'aime pas le nouveau forum!]
Geulederat
Occitane a écrit:

" raté je ne dors pas cette fois !! une fois ça suffit non ?? mais je pensais à mon propre baptême... puis à toutes les cérémonies où j'ai eu l'occasion de réciter le credo... je pensais notamment au mariage de Tiss et Armor ... "[/b]

GdR se pencha vers Occitane et murmura:

Oui! Quelle équipée !! On a bien failli ne plus en ressortir !
Mais bon, ici , c'est plus .....strict ...
Bon, quand est ce qu'on boit ? Ce credo m'a donné soif, et ça commence à s'éterniser !!


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Laudanum
Une mule de retard pour l'empoisonneuse qui débarqua à la noce, mariage quasi consacré et convives déjà bien affalés sur les bancs de la grosse Dame, récitant leur crédo avec autant de ferveur qu'il en fallait pour expier leurs nature pêcheresse. Nature dont elle se préparait elle aussi à cueillir les fruits : nulle raison que seuls les gourous de la tête penchée le regard rivé au ciel n'aient le monopole de l'exploitation.
Il n'empêche que cette Notre-Dame (mais de qui au fait hein?) en jetait plein les mirettes avec sa paire d'yeux gigantesques qui vous toisaient comme pour sonder votre âme ( tandis qu'à l'intérieur, ses courtisans s'occuperaient eux, de sonder le fond de vos escarcelles.)
Même si les choses du culte échappaient à la compréhension de la brune, lorsqu'elle arriva aux pieds de l'édifice, elle eut comme tous les précédents le réflexe de porter un regard en l'air. La beauté ne discrimine que ceux qui sont en dépourvus...pour le reste, c'est affaire de convictions.

Elle avait pris soin de ranger dans sa bourse la précieuse invitation, afin de parer à l'éventualité où quelque garde zélé aurait à redire à sa présence. Elle avait fait l'effort de relever sa chevelure en l'enroulant de manière à former une sorte de chignon à la forme expérimentale, et en le fixant avec une aiguille à tricoter en laiton, fauchée dans l'échoppe d'un certain roux, mais c'était là sa seule coquetterie. A dire vrai, c'était surtout pour éviter qu'on la prenne pour une bagasse venue soustraire quelques bons hommes à leurs nobles épouses le temps d'une aimable conversation, non pas quelle fût gênée de la confusion car elle se considérait comme un être libre, et qui mieux que ces femmes assumaient leur statut de femmes émancipées? Mais elle ne tenait pas à détourner l'attention de l'impertinente blonde, refuge de l'inexistence, pour qui elle avait fait le déplacement, et qui lui avait même proposer de l'aider à se préparer pour son grand jour. Proposition à l'origine de son retard, car bien qu'elle ne pouvait refuser un caprice à une étoile s'engageant à briller pour toujours, envers et contre tous les trous noirs de l'univers, cela au risque de courir à la damnation..., elle préférait éviter de se rendre ridicule par son incompétence en matière de soie, de traînes, de hennins, et autres attributs de femmes de bonnes convenances.

Et tandis qu'elle abandonnait sa contemplation architecturale pour se frayer un chemin dans la cathédrale, elle découvrait la majesté des lieux, et la moins majestueuse foule pressée de pompeux aristocrates venus exhiber leurs titres, la masse de curieux tentant de se dissimuler entre les coiffes toujours plus hautes perchées des créatures toutes plus fardées les unes que les autres. Elle eut à nouveau le réflexe de lever les yeux en l'air( elle comprenait mieux d'où les adeptes de la secte aristotélicienne tenaient cette manie), et elle apprécia l'immense voute qui se dressait au dessus d'eux pour former une alcôve rassurante, aux courbes stupéfiantes de perfection. Elle lui adressa un sourire songeur


*Pfiouh...t'es sacrément bien fichue la grosse Dame, si tu n'étais pas le refuge de ces hypocrites mal bouchonnés ...

...Tsssk, quelle bande de sodomites...

...je crècherais bien dans ta crypte, ouep!*

Misstelloo95
En retard ? Comme toujours dans les cérémonies de mariage. Sauf pour le sien, encore heureux. La donzelle entra, sans trop de difficulté, tout le monde était déjà assis et observait les -futurs- mariés.

Ah qu'ils sont charmants, pensa-t-elle. ( Non pas les beaux Italiens voyons ... les mariés ! )

Sortant de ses pensées, la donzelle scruta les personnes assises, de dos, pas si evident de reconnaître une ou deux personnes parmis cette foule.

Ahhh ca y est ! La Miss avait enfin localisé Angélique, et Keltica.
Discrètement, la jeune femme se glissa dans le coin où était assise ses amies, et trouva une place à son séant pour ne pas attirer les regards plus que ca, le retard suffisait !

La Miss fit un clin d'oeil à ses amis, puis, suivit la cérémonie, comme si de rien n'était.
Chabinne
[ Nostre-dame, enfin! ]


L’orientation, disparue en cette soirée chaleureuse de Juin.

De nombreuses tentatives avaient eu lieu concernant les chemins à prendre, malheureusement, elles furent toutes fructueuses, ou presque, à force de persévérance, les comparses s’évertuant à trouver Paris, furent récompensés. Grande joie lorsqu’enfin devant eux, défile un paysage étonnant et changeant. Paris !

Pour la première fois de sa vie, la brune mettait un pied dans cette ville dont on ne cessait de parler. Là ou tout se passait. Ca ne l’étonnait guère que l’ancienne duchesse d’Anjou eu choisi ce lieu. Pour sa part, ses yeux étaient grands ouverts, elle était émerveillée par ce qui l’entourait et encore plus par cette église qui prônait sa grâce et sa beauté avec force.

Le retard était pourtant de taille, la nuit était plus noire que jamais, et la panique d’avoir raté le fameux oui fit que Chabinne se hâta de plus belle, oubliant un instant le paysage, pour se faufiler derrière une auberge afin de se vêtir de la robe commandée à une couturière de Polignac. Quelques instants plus tard, elle sortit de sa cachette. Robe d’un bleu foncé presque noir, médaillon émeraude autour de son cou, cheveux ondulés ébène en cascade, et léger sourire sur les lèvres de l’Angevine.

Prête, tout comme Reese et Rani.
Inspiration devant l’imposante église.

1,2,3 !

La brune pousse la lourde porte de l’église dans un grincement pas trop bruyant, du moins elle s’en persuade, et c’est suivit des deux comparses qu’elle entre avec un sourire qui devient gêné lorsque des regards assassins se tournent vers eux.
Frustration en voyant le monde qui remplit le lieu, finalement c’était peut être pour la place qu’elle avait choisi cette église. Le monde… Quel monde… Au moins, elle y croiserait vieilles connaissances ou récentes autour de verres plus tard, positif finalement. Plus vraiment de place et pas vraiment le choix, elle reste au fond, debout, les yeux rivés sur les futurs mariés. La Fitzounette, comme toujours, éblouissante, fidèle à elle même.
Regard pétillant.



Rosedeplantagenest
Depuys quelques instants enfin le calme étaient revenu, laissant le temps aux épousés de savourer la pleinitude qui regnait pour leur journée...

Quelques chuchotis se faisaient encore entendre à cause de la resonnance, mais les troubles fêtes avaient l'air d'avoir abandonnés leur idée première de venir semer le trouble.

En se recueillant en elle-mesme, Rose observait les mariés echangeant leur consentement, un sourire s'affichant sur le jeune visage lorsque la Petit Reyne demanda à ce que la ceremonie soit poursuivie...

En observant discretement autour d'elle, Rose vict l'emotion atteindre plusieurs personne, dont sa mère qui connaissait bien Fitzounette.

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Ingeburge
Si Ingeburge avait eu de la guimauve à la place du corselet de fer qui enserrait son cœur et si elle avait eu du miel qui lui coulait dans le veines au lieu d'un liquide charriant de la glace, alors peut-être qu'elle se serait émue de ce qu'elle venait d'entendre.
Mais, las, c'était loin d'être le cas, aussi, les démonstrations d'amour entre les fiancés la laissèrent de marbre, elle s'attacha plus à la valeur des mots échangés qu'à leur sens. Mais elle était indifférente à l'intérieur seulement car à l'extérieur, elle tentait de se donner un air à peu près concerné. Enfin, concernée elle l'était, elle avait été touchée que ce soit à elle que l'on confie la célébration du mariage et concernée elle l'était car elle avait notamment pris grand soin de l'organisation de l'événement, de la décoration de la Cathédrale et de la préparation des deux fiancés. Concerné n'était donc pas le mot... elle était là, simplement là, aussi difficile que cela lui fut.

Et puis, même si les sentiments ne l'intéressaient pas plus que cela, la sincérité des mots échangés, elle, était bien réelle. Et en personne tenant à ce que les serments soient déclamés en toute franchise, elle ne pouvait qu'être satisfaite.
Et ils l'étaient, tous dans l'attitude, les hésitations et les mimiques des deux touretreaux l'indiquaient.

Venait maintenant un moment qui était parfois négligé : la présentation des fiancés et de leur histoire commune. Ingeburge n'aimait pas ce passage obligé de la cérémonie mais elle savait y faire face.
C'est pourquoi elle eut néanmoins un petit sourire avant de déclarer :

— Certains d'entre vous savent dans quelles circonstances Erik et Fitzounette se sont rencontrés.
Cette dernière régnait alors sur l'Anjou et son duché se trouvait en.. délicatesse avec la Bourgogne d'où était originaire Erik.
Oui, certains le savent et mieux que quiconque et c'est pourquoi, avant que les deux fiancés échangent leurs vœux, je vais laisser la parole à Son Altesse Armoria de Mortain qui en ce jour est le témoin de son ami Erik mais qui au mois de janvier dernier, a également été témoin de la rencontre entre ces deux êtres qui se retrouvent aujourd'hui devant nous afin de s'unir religieusement.

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Armoria
Elle s'était faite songeuse, se demandant si dans l'assistance il se trouvait des gens pour juger les autres et la raison de leur présence. Pour juger, allez savoir, le marié et ses amis, ou encore la mariée et sa famille... Et amère, elle s'était surprise à conclure que oui, c'était certainement le cas, tant les mariages sont des moments propices au fiel. Elle s'en était aussitôt voulue de ses pensées amères, qui lui faisaient sentir qu'elle perdait sa foi en l'homme. Elle avait alors levé les yeux vers la rosace qui avait tant contribué à la renommée de Notre Dame.

Citation:
Armoria de Mortain


Citation:
été témoin de la rencontre


Bon sang, le témoignage ! Elle avait oublié que le proc...

Moment de flottement.

Ah, non... Elle en était déjà à faire appel à sa mémoire, comme lorsque qu'elle devait déposer à la barre, ou devant l'Inquisition.

La rencontre, hmmm ?

Le heurt entre Anjou et Bourgogne à cause des Bazaryllas, la bourde de Saxaltesse, Eusaias qui avait jeté de l'huile sur le feu, et une paire de Pairs en plein milieu... Peste, allez faire sortir du romantique dans une telle salade qui pour n'être point russe, n'en était pas moins burgondo-angevine...


Eh bien... Que dire, sinon qu'en ce bureau ducal, le temps était à l'orage ?

Humpf, ça commençait bien, tiens...

Erik s'est à maintes reprises, ce soir-là, trouvé à court de mots, et ce seul fait est à signaler de par sa rareté...

Petit regard complice vers l'ami, sourire en coin avant de poursuivre.

Cette si jeune Duchesse a fait ce soir-là ce qu'elle faisait le mieux : représenter sa terre avec dignité et grandeur : autant dire qu'il n'en fallait guère plus pour toucher le coeur du Pair ici-présent. La loyauté de l'un et de l'autre est sans doute ce qui les a rapprochés en tout premier lieu.

Bon sang de bonsoir, ce qu'elle disait ressemblait plus à une candidature à la Pairie qu'au récit d'une rencontre, mortecouille ! Son dégoût du mariage la rendait-il donc sèche à ce point ? Elle tenta de se reprendre.

Et des orages, il y en a eu, et plus d'un... Des orages et des tempêtes, de toute sorte. Malgré cela - ou peut-être même grâce à cela ? - l'esquif, qui semblait alors si frêle, de ces deux êtres se trouvant et se reconnaissant, les surmonta toutes, jusques à aboutir icelieu, où les voeux qu'ils ont à prononcer, ils les auront conquis de haute lutte, envers et contre tout, et surtout, envers et contre tous...

Elle ne put s'empêcher de laisser son regard errer dans l'assistance.

... De telle sorte qu'ils ne doutent à présent, ni de leur amour, ni de leurs amis, ayant fait la part du feu.

Sinistre... Elle était tout bonnement sinistre dans ses mots, et le sourire qu'elle arborait pour les prononcer ne parvenait pas, à qui la connaissait, à cacher qu'elle avait l'impression de leur mentir sur le fait qu'une union était promesse de bonheur. Elle chercha une note optimiste pour conclure.

En somme, tout comme parfois un gros orage vient sauver la floraison d'un jardin aride, d'une rencontre née sous le signe de la tempête peut éclore le plus délicat des sentiments : et c'est ce qui, ce soir-là, s'est passé sous nos yeux.

Ouf...
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Ingeburge
Le sourire d'Ingeburge se figea quelque peu en observant et en écoutant la Princesse de France relater la rencontre de Fitzounette et Erik.
Elle ne savait pas à quoi cet air était dû, ne pouvant le deviner mais elle sentait comme de la... crispation.
Mais le récit fut rondement mené, à grand renfort d'images parlantes et de métaphores filées. De la belle ouvrage en somme et chacun pouvait se représenter nettement le tableau de l'instant. Ingeburge du reste, qui avait appris à connaître les deux fiancés, n'aurait pas été contre assister à la scène.

Elle remercia Armoria d'un léger signe de tête puis s'approcha des deux fiancés qui se tenaient d'ores et déjà par la main. Elle prit ces deux mains enlacées et les leva à mi-hauteur a, invitant Fitzounette et Erik à se faire face. Puis, elle posa les deux mains libres et les plaça sur celles déjà entrecroisées. Pfiou.

Ingeburge déclara alors à haute voix, se reculant de nouveau :

— Erik et Fitzounette, vous pouvez dès à présent échanger vos vœux.
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Eyvidence
Dans le brouhaha ambiant qui accompagnait la cérémonie, les allées et venues des retardataires, les commentaires de ceux qui s'émouvaient de ce serment, d'autres qui admiraient le lieu, les ronflements de ceux qui avaient veillé tard et lamentablement échoué dans leur combat contre le sommeil, l'expression sonore et lacrymale de certains yeux se projetant dans leur propre avenir... Dans cette rumeur constante, le bruissement intermittent d'une plume racontait au parchemin les reliefs de cette cérémonie... et à cet instant en suspend, attentive à la suite des évènements...
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Hildegardelapure
Hildi avait fait une entrée discrète au bras de Lolodrogba... Elle avait souri à l'interruption dont le mariage avait été victime... celà lui rappela sa Tendre Bourgogne, une époque lointaine... Elle ne lacha pas la main de Lolodrogba de toute la cérémonie... mais en regardant son ami Erik son esprit vagabonda... Elle se souvient de leur toute première rencontre en diplomatie quand il lui avait dit qu'il devenait son homologue aux ambassades... elle qui avait assuré longtemps les deux rôles...Périgord-Angoumois/ Bourgogne et Bourgogne/ Périgord-Angoumois... Celà allait vite au niveau de la communication d'être les deux parties... Elle sourit en se rappelant d'un service qu'il lui avait rendu il y a si longtemps déjà... celà avait scellé une part de leur amitié...

Elle le regardait maintenant en Pair et pensait au chemin qu'il avait parcouru depuis... Mais tout celà importait peu finalement... L'important c'est que son coeur n'est pas changé... Il était toujours le jeune homme qui avait débarqué dans ce bureau demandant si c'était bien ici... au milieu de piles de dossier et de quelques mots griffonnés par Sieur Varad pour sa énième tentative... et sa petite plante verte posée là comme toujours au milieu du reste... Ce jeune homme qui lui avait inspiré confiance dès le début...

Elle lui souhaitait du Bonheur... le Bonheur rare des gens qui se sont trouvés et qui savent en un regard qu'ils vont vieillir ensemble...

Ce mariage c'était une sorte de réconciliation entre l'Anjou et la Bourgogne... impensable il y a encore quelques années... Que le Temps avait passé et fait son oeuvre...

Elle avait souri à quelques amis pour leur dire bonjour... elle était contente de se trouver là... un peu de quiètude après bien des tourments... Enfin du Bonheur et moins de cérémonie d'enterrement...

Elle serra davantage la main de Lolodrogba... Elle aussi avait trouvé le bonheur... bonheur qu'elle avait cru lui échapper encore... Elle le regarda et rougit... Elle lui dirait oui devant Aristote et devant les hommes bientôt...


HRP: pardon pour le retard de post... pardon à Lolo et surtout à Erik... oui tu pourras me flageler c'est promis ^^
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Petit.pierre
Il y avait des sourires émus... Des yeux qui brillaient... Des souvenirs qui affluaient, presque lisibles sur les visages... On devinait des amours passées, des amitiés inébranlables, des jalousies, des commérages, des secrets partagés, ou bien gardés... Les proches des héros du jour n'étaient pas indifférents à la solennité du moment, ni à sa charge émotionnelle.

Le Peïo n'était pas un proche des deux tourtereaux. Il ne savait pas grand chose d'eux, alors pour l'émotion, macache, et, pour être honnête, le peu qu'il savait suffisait à le rendre méfiant. Un poil impétueux, parfois presque capricieux, et des fréquentations pas toujours recommandables... Au vu de l'assemblée, ça serait pas si surprenant que ça parte en arachide, à un moment ou à un autre. Déjà qu'il n'aimait pas les foules...

Il avait pris place à coté de Melior, et regardait les gens en attendant que le temps passe, ce qui le faisait durer un peu plus. Non pas qu'il s'ennuyait - il avait une facilité à l'oisiveté assez impressionnante - mais il n'était pas super à l'aise. Elle, de son coté, elle avait fière allure. Le regard droit sur les mariés, le sourire léger, bienveillant... Elle le faisait vachement bien. A croire qu'elle passait tous ses dimanches à des mariages, pour s'entraîner. Il la regarda, un peu. Détourna le regard brusquement, quand elle manqua lui gauler les yeux, et les posa sur l'officiante, pour qui ça n'avait pas l'air d'être l'éclate totale. Ecouta l'Altesse, qui racontait qu'avant de se marier, les deux avaient eu quelques heurts, du genre violents, et que, au fond, c'était plutôt bien. Il leva les yeux pour regarder le bâtiment, parce que quand même, ça en jetait. Essayant de surprendre des bribes de conversation des voisins de derrière. Se demandant si ça serait vraiment mal vu, de fumer dans une cathédrale...

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K.tchoo
Dans la cathédrale, deux ombres attentives avaient observé le cérémonial.
Lèvres mordues et mains jointes, se broyant l’une et l’autre les phalanges en attendant le moment tant redouté.
Le moment où le « oui » allait l’emporter.
Le moment où l’inexistence sauterait de joie.
Le moment où elles verseraient leur première larme avouée depuis l’Anjou.

La brune regardait au loin, les yeux embués.
De mère de rien, elle allait devenir rien du tout. Adieu l’inexistence, car une inexistence qui vit, ça n’a plus aucun sens…

« Comme si ce sale môme avait du sens »
« En fait il est le Sens à lui tout seul »
« Tu dis ça parce que tu en as gardé un bon souvenir, pas comme tous les clampins qui ont croisé sa route de Dieppe à Saumur »
« Des niais qui n’ont pas su l’apprécier à sa juste valeur, des gens qui inexistent au sens le plus premier du terme… une horreur quoi. »
« Bonjour la mauvaise foi »
« L’amour d’une fée brune est inconditionnel »
« Ah ouais ? »
« Ah ouais ! »

Katchoo mit un terme à son monologue intérieur, les doigts de Blanche rentrant dans sa chair avec encore plus de force qu’à l’accoutumé.
Les vœux allaient être échangés.
Le moment M, l’instant I… Bordel, où étaient les marmottes !!!!???
Elle jeta un coup d’œil à la fée rousse, voir si le cri qu’elle contenait dans sa gorge allait vibrer dans la nef.
Elle recula imperceptiblement contre le mur de la cathédrale.

Elle adorait les histoires qui finissaient bien, c’était tout d'même vachement plus sympa, mais cette fin là signifiait tant… Une fin pour un début…

Oui, décidément, elle pouvait maintenant l’affirmer, la frustration était un terreau fertile à la philosophie…

Un coup d’œil à la mariée, qui même de loin, splendide, étalait sa grâce aux yeux de tous, et le marié, encore inconnu des trois Gardes du Corps, non soumis à leur approbation…
Mais oseraient elles ? Oseraient elles aller saluer les mariés, croiser de nouveau le regard de Fritz, ressentir encore cette étincelle étrange qui les liaient elle, mère du Vide, et la Penthièvre, mère de Tout…
Et surtout, Blanche allait elle encore la traiter de « petite conne »?

Elle ne put retenir un sourire en regardant la flamboyante flamande…
Il serait peut être plus sage de les éviter et de filer en douce, après bénédiction… pour Aimbaud, il apprécierait le geste... ce petit con...
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