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[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Belialith
[Quand on cartonne les pigeons..]


La Blonde qui avait réussi à sauver ses jupes, d'une vague de dégueulis en bonne et due forme, pénétra dans la cathédrale et tomba en arrêt en apercevant une brune et une rousse, fin une blanche, mais tout n'est que question de principe évidemment.

Un pigeon envoyé, qu'elle avait réceptionné comme elle avait pu, une missive qui lui avait fait chaud au coeur, mais à laquelle elle avait oublié de répondre, surbookée qu'elle était à cette époque, de toute façon, la blonde n'avait jamais aimé les courriers, bien pour cette raison que c'était son fiancé qui s'en chargeait. Du coup, se retrouver face à quelqu'un qu'on apprécie mais à qui on a pas donné de nouvelles peut paraitre assez difficile à vivre. Mais ça c'est pour les personnes normales qui s'occupent des qu'en dira-t-on, Blonde qui ressort à toute allure, attrape un des dés, des deux joueurs et détache un de ses rubans pour s'en servir comme fronde priant pour se rappeler comment on fait. Poignet qui tourne et relâche d'un coup le ruban pour que le dé rentre en contact avec un pigeon qui s'effondre au sol. La jeune fille alla récupérer son pigeon amoché et redéposa le dé devant les deux hommes avant de rentrer dans la cathédrale et de s'approcher de Kat'.


Je ne sais pas pourquoi tes yeux sont mouillés, mais ma nouvelle ne va rien arranger. Je voulais t'envoyer une missive mais mon pigeon va mal, je crois qu'il a été contaminé par un teuton.


Tentative de mensonge pitoyable mais qui a le mérite de la faire rire elle, en espérant que ça ramènera un sourire sur les lèvres de la brunette. Pendant qu'elle même regarde le couple au loin, et s'émerveille de la beauté dégagée par sa buse de fausse-vraie-jumelle.

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¸.• Amoureuse des mots & Soigneuse des maux •.¸
Fitzounette
[Écoute-moi camarade !]

Un long silence… Si long que cela ? Non pas vraiment. Mais elle n’avait plus la notion du temps, qui semblait s’étirer à l’infini. Elle gravait chaque instant dans sa mémoire, chaque soupir, chaque regard échangé. Et faut dire qu’étant donné le vide qui occupait l’espace entre ses deux hémisphères, ça demandait pas mal de concentration. Elle avait jeté coup d’œil furtif vers l’assemblée. La cathédrale ne désemplissait, bien au contraire… Que de visages connus, autant que d’inconnus.

Tiens donc Melior était là. Sourire ravi adressée à une confidente. Elle avait emmené le Petit.Pierre. Souvenir pas si lointain, elle était Duchesse et avait envoyé une armée le cueillir. Ma foi, il avait l’air de s’en être bien remis.
Varden également, autres souvenirs du temps où ils régnaient tous les deux. Ils avaient discuté des soirs durant. C’était le temps où elle le connaissait à peine, son beau Pair. Faudrait un jour qu’ils achèvent cette fameuse partie de Sloubi…
Elle tiqua en apercevant Azurely et son regard s’assombrit. Ah ça oui, des hypocrites il y en avait dans cette cathédrale, et une une égoïste qui n’avait jamais compris. Qui l’avait insulté si violement que la blonde avait coupé les ponts… La môme avait l’Anjou au cœur, c’était ainsi qu’elle avait toujours vécu et qu’elle mourrait.
Prunelles qui glissent vers le Poison et s’éclairent de nouveau. Azur qui devient pétillant. Elle avait réussi à l’apprivoiser un soir en taverne, la brune sauvageonne. Depuis, un lien étrange les unissait. Et malgré des disputes souvent provoquées par la petite effrontée, la farouche avait fait le déplacement. Sourire en coin et yeux qui se plissent. Léger sursaut en apercevant Chabinne, Rani et… Reese… Reese… Il était venu finalement.

La voix d’Ingebruge la sortit de sa contemplation. Ouf… Il était grand temps de se recentrer. Et c’est avec amusement qu’elle écouta la princesse tenter de se dépatouiller, évoquant la rencontre. Oh ça des orages il y en avait eu. Collision de deux caractères entiers et insoumis. Surtout que ce fameux soir, elle était furax, la blonde des bords de Maine. La Bourgogne avait joué un bien vilain tour à l’Anjou et elle fulminait. Ah ça oui, elle les avait baladé, parce que fallait pas la chercher, la petite Reyne. Elle aurait pu obtenir réparation sans avoir à les secouer autant, mais ça aurait été moins amusant…
Et étrangement, lors de ces jeux de pouvoir, elle avait posé le regard sur lui, lui sur elle, et avait demandé très naturellement « Au fait, vous êtes célibataire ? ». Elle réprima un rire. Elle manquait pas de culot, et c’est peut être ce qui l’avait séduit. A partir de ce jour, il lui avait écrit avec assiduité… Le volubile n’avait pas manqué une occasion de se rappeler à son bon souvenir. La suite, tout le monde la connaissait.

Et hop, v’là Inge qui les tripote pour les placer convenablement et les sollicite de nouveau. Les vœux ? Non de… Argh ! Elle avait rien préparé. Nouveau moment de flottement, raclement de gorge bruyant mais élégant (ben ouais !). Vite, trouver quelque chose. Que dire qu’elle ne lui avait pas encore signifié ??? Grumpf !
Elle se lança, un peu à l’aveuglette, bien que le regardant dans le blanc des yeux :


Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces

Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets ma vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux rien que des au-revoir

J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
J'ai tant besoin d'y croire encore

Je te promets des jours tout bleus comme tes veines
Je te promets des nuits rouges comme tes rêves
Des heures incandescentes et des minutes blanches
Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches

Je te promets mes bras pour porter tes angoisses
Je te promets mes mains pour que tu les embrasses
Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir
J'te promets d'être heureuse si tu n'as plus d'espoir

J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
Si tu m'aides à y croire encore


Elle se stoppa net et lui sourit :

Je t’aime Erik. Et quoi qu’il arrive, j’t’aimerais toujours. Qu’est ce que je pourrais dire de plus, à part que je ferais tout pour te rendre heureux ?
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duchesse de Chateau Gontier.
Satisse
Elle sourit. Que de mariages prévus pour les mois qui venaient. Elle avait été tellement surprise de la missive que sa cousine lui avait envoyée. La dernière fois qu'elle avait eu le bonheur de la voir remontait à.. pfiou... un mariage... celui d'Erel.. mariage bien long d'ailleurs... m'enfin...

Il commençait à faire chaud dans la cathédrale. Les gens étaient de plus en plus nombreux. Elle avait constaté que d'autres étaient plus en retard qu'elle et cela l'avait rassurée.

Elle écouta le serment de Fitzounette et le trouva tellement poétique qu'il aurait pu être mis en chanson. Nul doute que ces mots arriveraient à franchir les siècles.

Un coup d'oeil à sa mère, à côté de son futur mari.
... Un soupir.. déjà... déjà un remariage... Ces deux années lui avaient parues bien longues...
Princesse_blanche
Mariage …
Elle était à un mariage ….
Entre têtes couronnées.
Au moins, le Môme naitra pas la tête nue. Il attrapa pas stupidement froid aux neurones.

A cette pensée, le corps entier de Blanche se contracta.
La naissance … la mort du Vide.
Ce qui sera juste le troisième piétinage de leur cœur, le deuxième étant justement en cours.


Un coup d’œil a Kat.

Aucune idée de ou en était la cérémonie. Et foncièrement, tant qu’ils étaient à genoux devant le curé, il n’étaient point à consommer.

Fée Blonde occupée à cueillir des coquelicots.
Fée Brune et Fée Rousse luttant pour retenir les perles.

Quelle stupidité de vouloir la vie quand son Absence est si belle !

Ne pas penser au « après ».
Se contenter du moment présent.
Autorisation ponctuelle de vivre dans le passé, puisque l’actuel n’est que cauchemar éveillé.

Une Blonde ouvrant la marche avec détermination, une Inexistence gambadant sur les chemins, Une Brune le couvrant du regard, une Rousse admirant les étoiles.

Ça c’est un choutte tableau !

On ferme les yeux, on respire.

Z’ont dit « oui » les salauds.
Le début de la fin a commencé.
Les cloches annonceront la fin de la fin.

Et c’soir, commence la saison 2 « avec plus de joie, plus de larmes que la saison précédente » dixit les scénaristes.
« Et les fées, elles ont resigné ? »
« On va pas vous raconter non plus la fin ! Comme toutes les entreprises, on a été durement touché par la crise.
Bien sur, on a subi des restrictions budgétaires, non-remboursement des frais de buchers, etc.
Mais vous verrez bien… »
K.tchoo
Mouvement sur la droite, chevelure blonde, rubans, robe de qualité, pincée d’Armagnac, soupçon de calva…
Katchoo tourna la tête pour se retrouver face à …
Bon sang ! Un parfum d’Alençon vint titiller ses neurones…


**Souvenirs**

Une taverne en Alençon.
Un vieux pas commode, un jeune un peu plus, une bombe blonde au courage exemplaire, aux remarques cinglantes, à la manucure parfaite…
Et un Germain.
Pas un cousin, non, un vrai, un blond, un qui parle allemand.
Moment de doute : Aristote existe-t-il vraiment pour avoir 1/laisser l’empire Germanique naitre, et 2/ avoir laissé un Teuton pénétrer sur les Saintes terres françaises ?
Et la Curée.
Aaaah, la belle Curée d’après midi… l’allemand bouté trois fois d’affilée du lieu saint, trois fois rincé comme un malpropre (qu’il était), trois fois vaincu…
Un score pour en témoigner, qu’elle avait noté dans son carnet de voyage en lettres capitales, doublées, surlignées: L’Alençon 3/L’empire Germanique 0.
Dans ta face, le teuton.
Belialith, la duchesse insoupçonnée, le coup de cœur de l’Alençon…

** fin des souvenirs**

- « Je ne sais pas pourquoi tes yeux sont mouillés, mais ma nouvelle ne va rien arranger. Je voulais t'envoyer une missive mais mon pigeon va mal, je crois qu'il a été contaminé par un teuton. »
- « Quelle horreur », concéda la brune en laissant un sourire se peindre sur ses lèvres.

Coup d’œil au pigeon inerte dans les mains ducales. Soulagement de laisser son esprit se concentrer sur autre chose.


- « Tu devrais t’en débarrasser, être contaminé, c’est être condamné… »

Elle releva la tête vers la jolie blonde et continua, d’un ton d’experte :

- « Je propose une chope pour l’exorcisme et une autre pour le bucher une fois que cette tortu… cette cérémonie sera finie, pour éviter la contagion… Et un tonneau de plus pour nos retrouvailles… », fit la jeune femme en découvrant ses quenottes blanches. « Ca fait plaisir de te voir ici Duchesse… », soupira-t-elle enfin, la buée refoulée, les pensées tournées vers autre chose…

Bref regard au couple bientôt parental, aux géniteurs qui auraient bien besoin de la bénédiction de trois fées pour permettre à Aimbaud d’étaler sa supériorité totale sur les autres rejetons de noble lignée…
Monologue d’amour entamé.
La fin était proche…
La main de Blanche toujours fermement accrochée à la sienne, siamoise capillaire, siamoise de douleur. Elle l’attira doucement vers elle. Hors de question de se scinder , surtout maintenant.

Regard vers Belialith, distraction inespérée, fuite possible pour nier tout ça en bloc... Garder l'Inexistence au chaud encore un peu...


- « C’est toi duchesse qui sent la picole comme ça ? », demanda finalement Katchoo en levant un sourcil amusé.
Erikdejosseliniere
[En plein rêve...]

Le rêve se poursuivait, bon train, Erik se laissait bercer par toutes ces musiques, ces paroles, celles de son Eminence, celles d'Armoria... Il était tellement plongé dans ses rêves séraphiques que pas un seul instant il n'avait saisi à quel point son Amie était devenue froide et sombre lorsqu'il lui fallu conter par le menu le comment de sa rencontre d'avec Fitz. Tout juste un petit sourire un brin nigaud était-il apparu sur son visage songeur lorsque la GMF avait évoqué ce sentiment doux comme une soirie précieuse et délicat comme un pétale de rose qui les avait relié tous deux.

Humpf...

Erik en soupirait d'aise, sa main cherchant insensiblement celle de son aimée, les yeux dans le vague de ses sentiments purs et de cette espece de molesse qui vous rend tout cotoneux le plus viril des soldats ou le plus grincheux des Pairs... Tout à ses songeries, il n'e comprit pas plus la proposition d'Ingeburge mais dire qu'il fondit tout d'un bloc en écoutant sa Belle Blonde lui chantonner une si joliette musique serait fort loin de la vérité. C'est bien simple : il n'y avait plus là que deux enfançons s'aimant d'amour tendre, plus rien autour... Plus rien autour... Il était loin, si loin, plongé dans le souvenir de ce soir là où sa petite intrigante de coeur et de feu avait fuit nuitament son Duché pour venir le retrouver à Corbigny, qu'il se déclarèrent leur flamme, qu'ils se promirent de s'aimer et qu'il lui offrit cette modeste bague d'émeraude -enfin, modeste... N'exagérons rien- dont elle ne se séparait plus jamais, même dans les pires tourments...

Les yeux dans les yeux, une petite larme s'écoulant d'ailleurs lentement de ses paupières humides jusque vers ses lèvres tremblotantes, Erik écoutait encore et encore Sa Petite Reyne comme si nul ne pouvait faire qu'il se separent, comme s'ils étaient seuls au monde...

Lorsqu'elle acheva, lui assenant ces paroles amoureuses, Le Pair se saisit cette fois tout à fait des deux mains de Fitzounette, revenant tout de même juste ce qu'il faut à la réalité des hommes et, après avoir jeté un rapide coup d'oeil vers L'essentielle Eminence, lui faisant ainsi entendre qu'il se souvenait à quel point de la cérémonie on en était, il reprit à la suite de Fitzounette :


Que te dire de plus, mon Ange, que tu n'aies si joliment dit... Je t'aime de toute mon âme, malgré mes sombres tourments d'homme entré dans l'âge, je t'aime de tout mon coeur, malgré la rudesse de mon caractere, je t'aime de tout mon être, malgré nos différences ou peut etre à cause d'elles...

Reprenant un peu plus fort :

Alors oui, ma douce, ma fée, ma revêche petite Blonde, ma sauvage angevine, je te veux pour seule et unique épouse, qu'à jamais nous puissions être heureux, fonder famille pour que dans des générations d'hommes, l'on sache à quel point nous nous sommes aimés. Je te veux, hic et nunc !

Un immense sourire emplie d'une douce tendresse s'ensuivit immédiatement. Dieu ! Qu'il avait envie de l'embrasser follement, n'était le lieu...
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Duc de Corbigny
Kilia
[Ils s'aiment!]

C'était beau, c'était grand, c'était... mince où sont les mouchoirs?

Une main cherche dans sa manche, elle reste droite comme un piquet afin de ne pas se faire remarquer. Bondiou, le mouchoir, larmes qui déjà coulent sur sa joue, truffe humide, c'est pas le moment de paniquer si elle ose renifler elle sera repérée dans toute la cathédrale, et sa va caqueter et jaser... toute la famille le saura...
Ce moucher dans sa manche ici? Ils vont encore dire que les angevins son de vieux ploucs, des péquenauds sans éducation.
Heureusement elle a encore le cerveau vivace et se souvient de la cravate, brave homme, en fait, ce fou. Elle sort un bout de t'étoffe et enfin peu s'essuyer la preuve flagrante de son côté fleure bleue? Niaise?
Ils étaient trop mignon, elle en vient presque à regretter d'avoir freiné des quatre fers pour ce mariage. Elle s'imaginait déjà ne plus jamais les voir l'un sens l'autre, toujours ensemble sur les routes, en taverne, affairés dans de multiple projets en commun. Un petit pincement au cœur pensant que jamais plus elle ne pourrait retrouver ces moments de grandes complicités avec Fitzounette. Elle se raisonna en se disant que c'était la vie, que le temps avait passé et que la Petite Reyne d'Anjou devait prendre son envol et créer elle aussi sa propre famille.
Regard figeait sur les deux amoureux. Il fallait se rendre à l'évidence ils s'aiment!


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[J'aime pas le nouveau forum!]
Ysabeau
Comme à l'accoutumée, Ysabeau était émue, très émue. Les paroles d'engagement, l'amour qui émanait des deux jeunes époux, tout cela la ravissait, et lui serrait le coeur. Emotion, bonheur.
Discrètement, elle sortit un petit mouchoir brodé de son aumonière, et s'essuya les yeux où brillait une petite larme.
Ils étaient heureux, ils étaient amoureux, ils se mariaient... Que la vie était belle, dans la cathédrale de Paris
Comme pour leur répondre, le soleil dardait ses rayons à travers les vitraux, déposant sur le sol mille couleurs chatoyantes, mille signes de joie.

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dame de Sury sur Léré
Abraxes
Ben voilà que tout le monde chialait à présent ? Le petit paysan mal fagoté s'essuya le nez dans sa manche, c'est pourtant vrai que lui aussi avait la larme à l'œil.

À propos d'œil, il se sentait tout de même soulagé de n'avoir plus de message à délivrer, puisque le commanditaire borgne s'était finalement décidé à venir saluer en personne, un peu… un peu bruyamment peut-être ?

Ah, cette cérémonie, c'était un univers à soi tout seul. Abraxes découvrait le monde, laideurs et beautés enchevêtrées, si loin de la simplicité de sa petite Reyne, et il s'émerveillait plus encore de la voir ainsi évoluer avec naturel et semblable à elle-même dans cet environnement de pouvoir qui ne la corrompait pas, pour autant qu'il pût en juger.

Et ainsi, toujours près du bénitier, les yeux humides mais le cœur en paix, il souriait aux anges.
Killijo_de_denere
Killijo écoutait les déclarations, d'un air blasé. A quoi servent toutes ces déclarations inutiles et sans contenance ? Ils se promettaient la lune, alors qu'ils n'allaient rien faire, comme tout le monde le sait. Il regardait les femmes, émues jusqu'aux larmes. C'était donc ça sur quoi elles rêvaient, cet Amour qu'elles lui demandaient toujours.

Il préféra se concentrer sur les jolies dames venues pour l'occasion. Toutes étaient magnifiquement vêtues. C'était un beau jour pour faire son marché. Il attendait impatiemment la fin de la messe pour aller en saluer quelques-unes et enfin se libérer de la présence de sa mère et de sa tante.

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Poulet de 16 ans
Fils du célébrissime Blademaster et de la non-moins talentueuse Joffrey de Dénéré
Explorateur sans frontières
Krystel_van_hoedezee
Devant le parvis, une petite Secrétaire d'État tirait son mouchoir pour se moucher discrètement. Hé oui, la petite flamande était une midinette, et rêvait, comme toutes les femmes, de l'Amour. Émue par les échanges qu'on entendait résonner en la Cathédrale, la jeune fille avait la larme à l'œil. Pourtant... Aristote savait que pour l'émouvoir à en pleurer, il en fallait beaucoup !

Mais... les fleurs, les circonstances, le mariage... tout cela contribuait à cet instant de grâce qui faisait bondir son jeune cœur de joie.

Elle sourit à travers ses larmes de joie. Rêvait-elle, en cet instant, de mariage et d'amour ? Peut-être...

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Armoria
La larme à l'oeil, comme il était de bon ton dans les noces ? Ah non... Ah non, non, non, elle ne pousserait pas l'amitié jusqu'à feindre l'émotion. Ils étaient mariés, ils y croyaient, ils ignoraient ce que le mariage avait de fatal pour ces précieuses fleurettes qui poussaient entre les hommes et les femmes.

Elle n'en dirait rien, elle tairait ce qu'elle avait elle-même et par deux fois payé en larmes de sang. C'était déjà, en soi, un cadeau que ce silence. Lâcheté ? Non pas. Les jeunes mariés étaient - hormis dans les mariages de raisons ou d'état - toujours aveuglés, pensant que la malédiction que contenait une alliance les épargnerait, eux seuls, quand elle frappait tous les autres ou presque. PEut-être, après tout, feraient-ils partie des miraculés ? Ce serait de totue façon à eux de le découvrir.

Son rôle à elle serait de les aider à protéger ce qui les rapprochait, et si le mariage remplissait sa tâche de fléau des coeurs tendres, alors l'amie se ferait consolatrice, et l'épaule servirait à épancher les pleurs.

Devait-elle néanmoins les encourager ? Son récit avait été teinté de sinistre, et ses pensées de cynisme. Ne leur devait-elle pas, au moins, de donner elle aussi dans le masque des émotions ? Allez... Encore un effort.

Sa voix s'éleva, cette voix qu'elle savait moduler selon les circonstances, et un chant se répercuta entre les colonnes et sous les ogives.



Nous les amoureux
On voudrait nous séparer
On voudrait nous empêcher
D'être heureux
Nous les amoureux
Il paraît que c'est l'enfer
Qui nous guette
Ou bien le fer
Et le feu.
C'est vrai, les imbéciles et les méchants
Nous font du mal, nous jouent des tours
Pourtant rien n'est plus évident
Que l'amour
Nous les amoureux
Nous ne pouvons rien contre eux
Ils sont mille et l'on est deux
Les amoureux

Mais l'heure va sonner
Des nuits moins difficiles
Et je pourrai t'aimer
Sans qu'on en parle en ville
C'est promis
C'est écrit.

Nous les amoureux
Le soleil brille pour nous
Et l'on dort sur les genoux
Du bon Dieu
Nous les amoureux
Il nous a donné le droit
Au bonheur et à la joie
D'être deux
Alors, les sans-amour, les mal-aimés,
Il faudra bien nous acquitter
Vous qui n'avez jamais été
Condamnés
Nous les amoureux
Nous allons vivre sans vous
Car le ciel est avec nous
Les amoureux.

Elle ne pleurait pas, certes, mais sa chanson saurait faire naître dans les yeux des autres ces douces larmes qui chez elle s'étaient taries.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Ingeburge
Valse des hésitations avant celle des mots, le bal des vœux fut finalement ouvert par une Fitzounette inspirée. Elle se lança dans une déclaration en vers gracieux, rythmée et entraînante, ponctuant sa danse par une promesse solennelle.

Les regards convergèrent ensuite vers son partenaire qui semblait au départ peu à l'aise. Puis l'inspiration le guida lui aussi à son tour et le révéla très en jambe.

Le chef d'orchestre Ingeburge, suivant la partition à la lettre, ou tentant au moins de le faire en fonction des improvisations des danseurs et des spectateurs, reprit le fil et demanda au vieux beau
:
— Erik, veux-tu prendre Fitzounette pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?
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Salah_ad_din
Le Maréchal de France Salah ad'Din, était retirer depuis plus d'une dizaine de jours au monastère de Fourvière dans les collines de Lyon. Il y avait tout de même fait suivre son courrier pour éviter d'y être totalement couper du monde, bien que le silence et le champs des cigales le berçaient dans une béatitude plaisante et reposante.
Certains de ces courriers ne lui donnait que l'envie de rester au calme, tendit qu'un parmi d'autre, parlant de mariage et de bonheur l'invitait à sortir de sa torpeur.
Il ne pouvait manquer le mariage de Erik ce grand ami plein de chaleur au coeur, droit et juste, lui qui l'avait décoré de la Toison. Le Vicomte se devait d'être présent pour honorer leur amitié, et pour exprimer ses vœux de bonheur. De plus il s'avait combien Erik en serait heureux, et dans ces moments là plus on est heureux mieux on retient ce moment si succin qu'est la fête du mariage!!

Salah ad'Din, se jurant de se rendre au mariage, avait pourtant omis de faire préparer ses affaires de sortis de monastères et de faire atteler une voiture pour monter sur Paris. C'est alors avec hâte qu'il du préparer une monture seule pour gagner du temps dans sa course pour paris en prenant soin de prendre les routes baliser de poste de relais. Le maréchal avait tout de même pris le temps de passer par Saint Syphorien pour y récupérer ses apparats et son costume de cérémonies.

Au bout de deux jours de galop les muraille de Paris se dessinèrent sur l'horizon, la fatigue planait sur le dos de Salah, mais la joie de revoir Erik le tenais éveillé et heureux. Il poussa sa monture jusqu'à l'épuisement sur le parvis de Nostre Dame.

Il laissa sa monture libre sans l'attaché, ne voulant pas perdre de temps, alors qu'il en avait déjà assez perdu, il fit même tombé son manteau de voyage poussiéreux, mais qui avait au moins protéger sa robe. Surement que ce cheval et ce manteau feront des heureux.
Mais là n'était pas la préoccupation de Salah, il s'empoussiéra pour remettre les plis droit de robe qui était d'un bleu obscure finement damassé de fil d'or représentant la fleur de lysé mais aussi l'ours de sa maison, le pourtour de sa robe était pourpre, les manches courte lui permettait de porter une côte de maille finement travaillé et surement d'un alliage d'argent, de fines spallières ornaient ses épaules. A sa taille a sa ceinture se balançait son bâton de Maréchal et à l'opposer une dague oriental dans un fourreau de cuir noir décoré de l'ours des Nasiria.

Avant de mettre un pied dans la Cathédrale il se dirigea vers un abreuvoir où il mis ses mains pour se mouiller le visage et rester éveillé malgré la route faite. Puis il ajusta sa coiffe se dirigeant vers la Cathédrale d'un pas rapide.

Il se fit discret remontant doucement l'allée latérale gauche pour être au plus prêt et pouvoir lire le bonheur sur le visage des mariés. Malgrès que son pas soit lent, sa côte de mail éveillait l'attention. Arriver au troisième rang il se glissa sur le bord où une place était libre.

Son cœur était serrer il avait failli rater le moment crucial il s'en serait voulu... c'était le moment des vœux de mariage... le moment du oui... le moment ou l'émotion emplissait tout un lieu saint.

Il est si bon de voir le bonheur chez les autres celui ci se propage, c'est bon de savoir ses amis heureux, c'est bon de voir que la mariage redonne le bon gout de la vie. Salah ad'Din était si heureux pour Erik et son épouse qu'il ne connaissait que de nom. Erik marié, qu'il profite de ce moment qui ne dure qu'une fois et qui ne sera jamais semblable. Il savait comme ce moment, celui des vœux pouvait être important, il chercha le regard de Erik mais ce dernier semblait trop occupé à admirer son épouse.

C'est avec un petit sourire sur les lèvres qu'il regarda la suite se laissant porter par le chant du Grand Maistre de France, qui était accompagné de la charmante petite bouille de Phillipe Lévan qu'il salua d'un regard...

Il ne restait plus qu'a attendre la réponse à question que Ingebruge imperturbable avait posé à Erik et l'échange des alliances.

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Melior_fee
Au sourire de la mariée, Melior répondit par un autre, un peu triomphal, car cette fois-ci, elle était venue accompagnée (pas comme la fois, où à un bal, elle avait trouvé comme cavalier un garçonnet nommé Killijo , mais l'avantage dans ce genre de situation, c'est qu'au moins, les choses étaient claires, la femme de sa vie, à lui, c'était sa mère), accompagnée, disions-nous, et pas de n'importe qui, d'un homme fier et qui...qui quoi d'ailleurs ? le nez en l'air, il semblait absorbé par l'architecture de la cathédrale. Mais à quoi donc pouvait-il songer ?
L'échange des consentements emplit de joie la vicomtesse, la duchesse ainsi accèdait à la vie dont elle rêvait, auprès d'un époux aimant qui saurait la choyer. Un rêve dont était bien loin Melior, déjà, à la base, il lui était difficile de trouver un homme qu'elle ne fît pas partir en courant. Ensuite...hum...non en fait, ensuite, elle n'y avait pas vraiment réfléchi.
A propos d'homme et de fuite, en voyant la tête de Petit Pierre, elle se dit qu'elle n'était peut-être pas loin de lui faire renoncer à une prochaine invitation, chose fort dommage, car elle comptait justement l'inviter en sa nouvelle demeure...en Guyenne...à moins qu'elle ne se déplaçât elle-même en Périgord Angoumois.
D'un geste gracieux, elle posa sa main sur son bras, comme pour lui dire la joie qui était sienne de le savoir à ses côtés à ce moment précis.

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