Petit.pierre
Une main sur son bras... Léger sursaut.
Il se tourna vers Melior, qui le regardait le sourire aux lèvres. Elle avait l'air heureuse. Elle avait donc lié une réelle amitié avec la mariée, ça n'était pas par pure politesse ou simple protocole qu'elle était venue. Il faut reconnaitre que ces angevins semblaient accessibles aux sentiments, aussi surprenant que cela puisse paraitre. Ça reniflait de concert, la larme à l'il.
La brune était heureuse d'être là, et avait voulu partager ce bonheur avec lui. C'était flatteur. Et troublant, aussi, bien qu'il eût jusqu'ici refusé de l'admettre. Ils s'étaient côtoyés à une période assez particulière. Ça avait créé des liens, c'était indéniable. Il s'était demandé, lorsqu'il avait reçu l'invitation, qui en était le réel destinataire. Lui même, Petit Pierre, comme on le nommait, celui d'avant, celui de pendant, celui de depuis. Ou simplement Peïo, qui partageait ces souvenirs pas vraiment drôles. Ou Mas-Marteau, dernier vassal des terres de Gueule d'Or. Un pis-aller, simple souvenir de l'homme qu'elle avait aimé. Une pointe de malaise, toujours présente. De la jalousie ? De la honte ? Pas le courage de trop fouiller, mieux valait faire taire cet inconfort.
L'instant était agréable, et elle avait les yeux qui brille. On se poserait des questions plus tard. Il lui rendit son sourire. Et posa sa main sur la sienne.
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Il se tourna vers Melior, qui le regardait le sourire aux lèvres. Elle avait l'air heureuse. Elle avait donc lié une réelle amitié avec la mariée, ça n'était pas par pure politesse ou simple protocole qu'elle était venue. Il faut reconnaitre que ces angevins semblaient accessibles aux sentiments, aussi surprenant que cela puisse paraitre. Ça reniflait de concert, la larme à l'il.
La brune était heureuse d'être là, et avait voulu partager ce bonheur avec lui. C'était flatteur. Et troublant, aussi, bien qu'il eût jusqu'ici refusé de l'admettre. Ils s'étaient côtoyés à une période assez particulière. Ça avait créé des liens, c'était indéniable. Il s'était demandé, lorsqu'il avait reçu l'invitation, qui en était le réel destinataire. Lui même, Petit Pierre, comme on le nommait, celui d'avant, celui de pendant, celui de depuis. Ou simplement Peïo, qui partageait ces souvenirs pas vraiment drôles. Ou Mas-Marteau, dernier vassal des terres de Gueule d'Or. Un pis-aller, simple souvenir de l'homme qu'elle avait aimé. Une pointe de malaise, toujours présente. De la jalousie ? De la honte ? Pas le courage de trop fouiller, mieux valait faire taire cet inconfort.
L'instant était agréable, et elle avait les yeux qui brille. On se poserait des questions plus tard. Il lui rendit son sourire. Et posa sa main sur la sienne.
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