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[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Aelyce_h
[Dans un carrosse à bar]

Les chevaux piaffaient d'impatience soufflant bruyamment des naseaux,d'autant plus qu'ils avaient parcourus tellement de route.
Une longue route depuis le sud-ouest.
Parfois blanche de lune.
Parfois ébrouée de soleil.
Une route qui leur a fait remonter les détours des collines aux pieds desquelles ont coulé quelques torrents. Puis petit à petit, la plaine s'était élargie, immense tapis vert, piqué de loin en loin par les taches grises des villages. La flore du sud ouest avait cédé ses pics désolés, ses champs de pierres, ses blocs couleur de rouille, comme roussis par le soleil.
Puis un grand chemin, formant soudain chaussée avait annoncé la ville de Paris.
Pour qu'enfin la majestueuse Cathédrale de Nostre Dame apparaisse dans toute sa magnificence leur coupant littéralement le souffle de par la finesse de l'ouvrage. Les artisans furent certainement dans une autre vie dentelliers.
Le souffle d'épopées plein les poumons, Théognis et Aelyce, étaient à la fenêtre du Carosse tels de grands enfants qui s'extasient de tout et de rien, de rien surtout.


-Ce serait amusant qu'ils nous refassent la guerre de Bretagne, je n'y étais pas!

Son regard s'illumine. Sa mère était d'origine bretonne entre autres origines, mais elle, elle n'y avait jamais mis un pied. Elle y voyageait à travers ses récits empreints de nostalgie, et à travers le chouchen. Et de cette liqueur elle gardait toujours une flasque dans ses bagages que son ami Sire Anault lui avait offert un jour.
Le Carrosse avançait avec une lenteur déconcertante et irrégulière, comme si la route était pavée d'oeufs, ce qui permit à Aelyce de s'accrocher au toit, s'asseyant sur le rebord de la fenêtre, puis se hissant jusqu'à tendre un bras pour attraper un bagage sur le toit, qu'elle tire tout en se laissant à nouveau glisser vers l'intérieur non sans s'être cognée la tête.
Elle l'ouvre d'un geste rageur faisant fi de la douleur à son crâne, deux maux ne s'additionnent pas, on ressent toujours le plus fort, et elle elle ne ressentait que sa soif. Après avoir débarrassé le sac de ses entrailles, elle s'immobilise, pour s'emparer de la précieuse flasque qu'elle brandit comme un trophée, en jubilant, les yeux brillants.


-A défaut de la guerre, et si nous trinquions aux mariés à la bretonne?

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Galswinthe
L'averse avait laissé la place à quelques rayons de soleil, perçant les nuages. Tixlu avait décidé qu'ils se rendraient à la cérémonie à pied. Galswinthe s'appliquait à éviter les flaques afin de ne pas risquer de tacher sa robe, mais flâner à la découverte de l'île dans la fraîcheur matinale, était finalement bien plus agréable qu'un habituel trajet en carrosse. Elle profita pleinement de ce moment partagé avec son époux et son fils.
Ils arrivèrent sur le parvis de Nostre-Dame, qui se dressait majestueusement, sa pierre, si claire, illuminant les lieux.
Montmayeur
Le vieux renard vit que la Baronne de Couches se démenait dans la foule avec Fufu, il leur fit signe de son unique main, accompagné d'un sourire, il était heureux de les voir içi et en même temps il savait bien que toute la Bourgogne serait là. Il les aida à se frayer un chemin et fit le baise main à la Baronne.

Je serais honnoré Gentes dames de vous escorter jusqu'aux portes.
Clothylde
Elle avait tellement maigri ces derniers temps que plus rien ne lui allait, misère à ce rythme elle ressemblerait bientôt à une vieille pie défraichie. Grommelant et ronchonnant contre son parrain de Duc qui choisissait de se marier alors qu'elle n'avait plus rien à se mettre et que ses chausses disparaissaient mystérieusement (encore un coup du schornkle étrange créature qui s'évertuait à voler une chausse ou les clés de la maison juste pour le plaisir de voir les humains devenir chèvre).
Elle finit néanmoins par se rendre présentable et rejoignit La Pitchoune qui commençait à s'impatienter.

Dieu tout puissant, il avait perdu la tête ou quoi ? Il y avait tellement de monde qu'on aurait pu croire qu'il avait invité tout le royaume à son mariage, décidément il avait vraiment perdu le sens du commun et de la mesure, il allait falloir qu'elle le rappelle à l'ordre...

Elle accueillit l'arrivée de Montmayeur avec un soupir de soulagement, enfin un visage connu et amical au milieu de cette foule, et accepta de bonne grâce son invitation.

Avant d'entrer dans la cathédrale, elle respira profondément et se prépara à affronter la longue cérémonie.
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Fifounijoli
[ toujours quelques part dans Paris ...]

Alors qu’elles allaient enfin souffler un peu et penser à se rendre présentable pour la cérémonie Alatariel arriva et en une fraction de seconde les voici faisant virevoltant sur elle-même demi tour tel de petits soldats pour aider à l’habillage de Fitzou …

Pour le recueillement se sera pour plus tard
murmura la rouquine à Tiss après avoir salué la couturière.
Sourire radieux malgré la fatigue et l’excitation, ce n’était pas rien que d’assister à tout ce cérémonial, mais ca ne résous pas mon problème pensa t’elle j’ai toujours pas de robe moi, soupire de la rouquine qui se déconcentra sur la tache du moment découvrant tous les présents offerts à la petite Reyne

D’un silence et calme impressionnant Fitzounnette était méconnaissable….Les deux jeunes femmes se regardaient se demandant se disant qu'il etait temps pour elles de quitter les lieux
Theognis
[Dans un carosse à bar, suite]

Hésitation....Théo est un Baron aux moeurs difficiles: il n'aime pas particulièrement boire à se saouler, et il apprécie encore moins le chouchen, boisson bien trop sucrée à son goût. Mais, vaille que vaille, courage chevalier, haut les coeurs! La courtoisie impose de se plier aux désirs de la dame. Autant que la diplomatie veut qu'il goute aux plaisirs de la Bretagne. Si, un jour, il doit combattre sous l'hermine.

Il déglutit en voyant Aelyce avaler comme de l'eau fraîche plusieurs gorgées du breuvage armoricain. Just do it, se met-il à prier quand elle lui tend la bouteille, gaie comme un pinson. Que lui répondre d'autre?
"Ma mie, votre beauté me comble d'ivresse"
Ou
"D'ivresse, votre beauté me comble, ma mie"
Ou encore
"Votre beauté, d'ivresse, ma mie, me comble"

Saisissant le goulot, Théo noie ses alexandrins dans le venin d'abeille. Quelques gorgées plus loin, il n'y voit déjà plus trés clair, la tête lui tourne et la chaleur monte aux tempes comme le ciel obscurci par l'orage. Ses pensées les plus raisonnables sont pulvérisées aux quatre coins du crâne. Une puissante euphorie envahit ses membres, car, fait extraordinaire, il garde toute sa vitalité, quand il tape sur le toit du carosse avec le pommeau de son épée pour enguirlander le cocher, ou quand il passe la tête en dehors de la voiture pour crier:


Aux mariés! A l'amour! A Jojo! Il est où Jojo? Jojo!

Riant avec Aelyce, la belle, la douce, la terrible Aelyce, il lui redonne la bouteille, à laquelle, sagesse incroyable par mauvais temps, il ne touchera plus. Théo est déjà bouillant comme un homard. Aux carrosses qui bouchonnent, il s'impatiente:

Allez-vous avancer, morbleu, ou je vous étripaille! Vos chevaux ont des chaussons aux pieds? Les roues de vos caisses en bois sont-elles de guimauve? Une duchesse s'est-elle prise les cheveux dans un essieu, ou un de ces vicomtes en allant pisser s'est-il coupé la...? Parbleu, avancez, avancez, ou par Jojo, je jure qu'il vous en cuira!
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Partage des RP
Estainoise
Esta s’était donc rendue à Paris, en compagnie de Montmayeur et de sa famille.
Ce n’était pas la première fois qu’ils voyageaient ensemble, mais là, c’était pour se rendre à un mariage !
Paris, Paris..... Elle y mettait les pieds pour la première fois de sa vie et tout l’intéressait, l’intriguait, lui semblait grand, grand....

Mont lui avait dit...Esta, je suis invité à un mariage et tu viens avec moi. Je vais te faire voire du beau monde !

Esta avait bien été surprise et ne pensait pas vraiment y avoir sa place, à ce mariage d’un duc et d’une duchesse !
Elle lui fait part de ses inquiétudes et il lui avait répondu....

Depuis le Languedoc, tu fais partie de ma grande famille et ma famille est invitée!
Il lui avait alors tendu un paquet...et dans ce paquet, une magnifique robe comme elle n’en avait jamais porté encore.

Les voilà donc, à quelques pas de cette « Notre Dame » mais coincé dans un embouteillage de carrosses.

T'as vu Esta, tout ce monde, c'est hallucinant, dis moi que je ne rêve pas, on en a au moins pour une Lune d'attente à ce rythme pour se faire déposer devant la montée des marches. Allé les enfants, on descend, et on y va à pied....

Toute la famille était alors descendue, Esta aidant le vieux Mont par amitié et surtout parce qu’elle ne voulait pas le lâcher, ne voulait pas courir le risque de se retrouver isolée dans cette foule....

Elle se tenait bien droite, voire même un peu en arrière, ce qui lui donnait un air un peu hautain, mais elle ne pouvait pas faire autrement, sinon, elle marchait sur sa robe.
Pas bien pratique quand même ces vêtements derniers cris pensait elle, le nez en l’air...

Au fur et à mesure qu’ils approchaient de la cathédrale imposante, elle se raccrochait un peu plus au bras unique de Mont.

Mont, par son allure imposante fendait la foule....pour enfin retrouver la baronne Clothylde accompagnée d’une dame. Elle les salua en silence.
Elena7
Un coche et encore un coche.
Elle huma l'air de l'extérieur à travers la fenêtre du véhicule et arpenta du regard les alentours. A sa droite ? Un carrosse. A sa gauche ? Un autre mais plus imposant ! Et devant et derrière elle me diriez-vous ? Des coches pardi ! Une ribambelle de véhicules de toute sorte et venant de contrées différentes. Et pour combler le tableau, des couleurs partout mais avec des nuances en fonction des domaines.
Vlà que t'entends par la même occasion les étendards claquer au vent, avec des couleurs , que tu vois des hommes armés avec des armures rutilantes où des blasons de couleurs sont gravés à l'intérieur des cuirasses, des Dames et des Damoiseaux vêtus de tenues d'apparat de Couleurs. Bref, une overdose de Couleurs. Elle n'était pas contre ces colories, bien au contraire, mais ça faisait un sacré mélange. Comme si qu'tu fais un gâteau et qu'tu mets plein d'ingrédients différents, au final, t'obtiens quelque chose qui sort de l'ordinaire. Comme aujourd'hui, à part que le gâteau s'était transformé en Mariage. Mariage qui avait de la belle prestance, soit dit en passant, bien sûr.

Enfin bon, trêve de plaisanterie, le coche en provenance d'Artois s'arrêta soudainement, produisant un nuage de poussière. Les prunelles de la jeune femme survolèrent le visage séraphique de sa mère. Cette dernière se leva, radieuse comme toujours et descendit les quelques marches à l'aide de son cocher personnel. Elena la précédait de près, son visage marmoréen poudré pour l'occasion. Bah ouais, tant qu'à faire, autant mettre les bouchées doubles. Le regard lagon de la jeune femme s'attarda sur l'architecture du bâtiment Religieux. Pour du joli, ça l'était. Elle avait souvent entendu parler de la Cathédrale de Nostre-Dame mais n'avait jamais eu l'occasion de pouvoir y pénétrer. Belle occasion.

Un froissement puis un toussotement. Elle se rendit vite compte que les songes l'avaient assaillie et que sa mère l'attendait. Ses joues s'enflammèrent aussitôt, et elle l'a suivie ; le port de tête à la fois haut et humble, les pans de sa toilette de velours bleu Roy frappant ses jambes à chaque foulée. En tout cas, une chose était sûre : il y avait vraiment du (people). Les bancs étaient déjà bien remplis et les regards curieux venaient caresser les nouvelles silhouettes. Elles n'étaient pas en retard. Une bonne chose. Une très bonne chose contrairement à d'habitude. Elles déchirèrent la foule, et s'installèrent là où elles devaient être.

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St Lazare des Beaux Reves, incarné par Erikdejosseliniere
- Erik...

Le Pair de France avait eu un mal fou à s'endormir ce soir-là... Une petite bourrasque lancée dans le vent folet du grand sud, l'inquiétude de ne savoir où avait bien pu partir sa belle, l'angoisse des grands événements dont on ne peut plus s'échapper, la peur de ne pas être à la hauteur, tout ce beau monde qui a promis de venir vous soutenir dans l'adversité... Pardon... Se joindre à la fête, constater de visu que la corde vous... 'Fin, que les anneaux se trouvent autour des doigts des amants... Bien entendu, le bon vin de chez vous n'a aucun gout ce soir, à peine lui trouvez vous plus de qualité que l'eau sorti du puits... Inquiet il est le Duc... Stressé, nerveux, tendu, anxieu, pas dans son assiette, les sangs qui se rongent d'eux-mêmes, les boyaux contractés, l'estomac qui se vrille, le coeur qui bat de traviole, rien qui passe... Malgré tout, la fatigue fini par lui prendre, et c'est hagard qu'il se dirige vers le premier divan confortable croisé sur son chemin, s'y écroule lamentablement de tout son poids et tombe aussitot dans un sommeil empli de songes étranges...

- Erik...?

- mmm mmm

- E-é-rick...!

Inutile d'essayer de se retourner pour chasser ces fantasmagories d'un autre temps, le Duc dort du sommeil du juste ! A peine esquisse-t-il un geste mécanique et somnanbule de la main pour chasser les fantômes de cette nuit étrange, sans grand succès cependant...

- Erik ! C'est ton Saint Patron qui t'cause !

Auquel un bourguignon toujours dans les vappes alcooliques et morphéiques repond, inconscient :

- Oui, oui, mon diamant angevin... Je t'aime aussi...

Mais le Saint Parton d'Autun et de la soule réunis n'a pas encore dit son dernier mot et, dans une lancinante mélopée venue du fin fond du Paradis d'Aristote, se met à lui sussurer cette étrange chanson :

Tu te lèves et tu la bouscules
Elle n'se réveille pas comme d'habitude
Sur elle tu remontes le drap
T'as peur qu'elle prenne froid comme d'habitude
Ta main caresse ses cheveux
Presque malgré toi comme d'habitude
Mais elle dessaoule son vin d'Anjou
Comme d'habitude

Alors tu t'habilles très vite
Tu sors de la chambre comme d'habitude
Tout seul t'avales ta soup'au lard
Tu es en retard comme d'habitude
Sans bruit tu quitte le chateau
Tout est gris dehors comme d'habitude
T'as froid, tu boutonnes ton mantel
Comme d'habitude

Comme d'habitude, toute la journée
Tu vas jouer à faire le Pair
Comme d'habitude tu vas gueuler
Comme d'habitude tu vas brailler
Comme d'habitude,tu vas tout critiquer
Comme d'habitude

Et puis le jour s'en ira
Toi tu reviendras comme d'habitude
Elle, elle sera sortie
Pas encore rentrée comme d'habitude
Tout seul t'iras pas d't'coucher
T'iras à la cave comme d'habitude
Tes boutanches, tu les cacheras
Comme d'habitude

Comme d'habitude, même la nuit
Tu vas jouer à faire semblant
Comme d'habitude elle rentrera
Comme d'habitude tu l'attendras
Comme d'habitude elle te sourira
Comme d'habitude

Comme d'habitude tu piccoleras
Comme d'habitude elle chantera
Comme d'habitude vous s'rez fins bourrés
Comme d'habitude

Comme d'habitude vous en rigol'rez
Comme d'habitude vous r'boirez un coup
Comme d'habitude vous en rigol'rez


Auquel repond, brusquement, le front en nage, légèrement tremblant, comprenant qu'il s'est violemment assoupi mais sans bien avoir récupéré ses esprits :

Par St Bynarr et par St Lazare ! Que meurs si je loupe ma messe !

Pour se précipiter, comprenant qu'il va être l'heure d'aller à l'échafaud... Arfff... D'un pas guilleret vers le plus beau jour de sa vie d'homme, le Pair -sistant- aboule comme un beau diable à l'entrée de l'office et hurle après son majordome afin qu'il lui fasse preparer bain, vetements d'apparat puisqu'il envoie un valet donner l'ordre d'atteler son carosse...
Nadkiroul
La Russe dans Paris

A la réception de l'invitation, il y a de cela quelques jours, elle avait été d'une humeur joyeuse quelques heures, en s'imaginant danser vêtue d'une belle robe au mariage de son ami Erik. Cet ami qui disait tout le temps "Je ne me marierais jamais !". Pendant ces heures de légère euphorie, elle avait pensé à faire commande d'une robe, une belle robe verte comme elle les aimait.
Mais, elle avait rapidement retrouver ses occupations du moment. L'attente, l'attente de nouvelles de son époux. Les derniers qu'elle avait eues étant qu'il était mis en procès.

La couturière étant une amie, sa tenue était arrivée rapidement. De nouveau, quelques heures heureuses en faisant les essayages. Les yeux clos, elle s'imaginait toujours, à danser, aux bras de Joey qui avait certainement été invité lui aussi. Lui aussi, c'était un ami du Dukaillon, alors pourquoi ne serait-il pas là ?
Pourtant, elle doutait de l'y voir, le voyage entre le Languedoc et Paris devait être long, et tant qu'il n'aurait pas terminé sa mission, il ne rebrousserait pas chemin, pour quelque divertissement que ce soit.

La veille. La veille du fameux mariage, sa Belle lui avait apporté une missive. Oui, une missive. Les mots inscrits sur le parchemin, dénonçaient tout simplement, la disparition de son mari dans ce comté maudit du sud de la France. Tué par la Comtesse et sa famille. La Ambroise de coeur n'avait plus dans l'idée le mariage, elle l'avait tout à fait oublié et pensait uniquement à venger son mari de cette mort qu'il n'avait certainement pas mérité le moins du monde !
Une seule chose vint lui rappeler cela. Shaka.

Il arriva ce jour du 14 juin en parlant du mariage. A ce moment là, Nad n'avait pas pu s'empêcher d'avoir une boule dans la gorge, qui prévenait d'une montée imminente de ses larmes vers ses yeux. Néanmoins, elle ne pleura pas. Elle ne s'en donnait toujours pas le droit. Elle ne souriait pas non plus évidemment.
Une femme, sans émotions nous pouvons dire.


-Je... Je vais.. Je vais m'habiller oui..

Elle se rendit compte de sa bêtise, en se rendant aux escaliers. Le mariage c'était demain ! Pas aujourd'hui... Pourquoi s'habiller tout de suite. Sachant qu'il demanderait des explications maintenant, elle revint vers lui et lui expliqua toute l'histoire sur Joey.
Il serait certainement moins enthousiaste à l'idée d'aller à ce mariage à présent. Mais elle avait rendu sa réponse à Erik, elle ne pouvait pas lui faire faux-bond.

Cette nuit là, tous les deux n'avaient pas beaucoup dormi. Entre Nad qui attendait et Shaka qui pensait. Le lendemain à l'aube, elle était déjà toute habillée. Non de sa tenue qu'elle lui avait déjà montré, mais d'une tenue toute simple en plus de son inévitable marguerite dans sa tignasse. La femme aux cheveux de même couleur que les nuages avait fait un léger effort de coiffure afin de sembler plutôt belle aux yeux du beau monde qui se trouverait là bas. Même si elle n'avait nullement envie de l'être, belle.


-J'espère ne pas trop ennuyer Erik... Je sais qu'il sait, et je ne voudrais pas gâcher la fête.. se marmonna-t-elle sans conviction.

Il ne manquait que Shaka et ils seraient prêts à partir pour Notre-Dame.
Alcalnn
Dieu Dieu Dieu! Mais comment pouvait on avoir autant de monde dans une seule ville? C'était pourtant une ville dégueulasse, fallait bien le dire, que cette Paris, rien avoir avec Rouen... Comment ça Alcalnn était un sale chauvin? Mais oui medeumes, il l'était!
Bon c'était pas tout ca, mais il avait de la chance, il pouvait loger à l'Hotel Dieu... ca aide d'en connaitre la rectrice... surtout que c'est juste en face de la Cathédrale tout ça...
Bref il était coincé par un foutu boucher et sa cargaison... car ledit boucher était trop rat pour prendre une charrette correcte! Et donc paf, ca fait des choca... euh l'essieu avait cassé. Et du coup une cinquantaine de carcasses s'étaient renversées dans la rue... et les Parigos, c'est bien connu, ces gens là sont de vrais animaux, s'étaient jetés dessus comme des morpions sur la cou***!

Tout cela pour dire que votre héros préféré était loin... bien loin de sa destination. Donc lui et sa petite troupe étaient en train de patienter -car derrière s'était aussi bloqué- ... en se fendant à moitié la poire faut dire... entre le gros ventru de boucher qui voulait récupérer ses carcasses, son apprenti qui pleurait sa mère pour relever la dite charrette et les parisiens qui jouaient à chat bite qui peut...

Et le Chat justement voulait avancer... après une heure de ce jeu lassant, le Boucher fini par pleurer lui aussi de rage, aida son apprenti, dégagea le passage... Bien la troupe pu reprendre sa progression... et se diriger vers l'Hotel...

-Aller, en avant...


Ils finirent par arriver plus tot que ce que le Chat pensait quand ils étaient au plus fort de la mêlée... Le Duc prit alors grand soin de se dépoussiérer, de se changer et de se préparer mentalement à la ruée...

C'est d'un pourpoint noir & marine rehaussé d'argent avec les chausses assorties et un mantel de même qu'il se présenta sur le parvis....
Otissette
[ préparation de la mariée dernière étape ]

Tiss était restée bouche bée en voyant Fitz’ dans sa robe magnifique, nul doute Alatariel était vraiment la meilleure couturière du royaume et Fitzou était la plus belle des mariées que Tiss avait vu et pourtant elle en avait vu.

Elle se penchant vers Fifou lorsque cette dernière lui chuchota et lui répondit d’un signe de la tête voulant dire qu’elle n’avait pas encore sa robe non plus. M’enfin le principal était que la mariée ait déjà la sienne.

Après s’être plus ou moins remise du choc devant la beauté de sa blonde chipie qu’elle avait plus souvent eu l’occasion de voir traîner en braies et en chemise,. Tiss remercia Alatariel pour son aide si précieuse.

Alat vous avez fait un travail magnifique, notre petite Reyne est magnifique…
Et si nous la laissions maintenant un peu seule, elle voulait se recueillir un peu avant ses noces.
Et c’est pas le tout mais ni Fifou ni moi ne sommes encore prête faudrait peut être qu’on se dépêche un peu aussi.


Tiss regarda une dernière fois Fitzounette avant de traîner Fifou hors de la chambre de Fitz’

A plus tard Alatariel et Fitz’ pas de panique ça va aller, même moi j’ai réussi à la faire.

Puis la rousse et la brune filèrent plus vite que l’éclaire pour aller elles aussi se préparer

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Armoria
Forrest_le_dru a écrit:
Son Altesse désire-t-elle que j'aille cherche le Duc de Corbigny ? Cela lui éviterais d'avoir à se fatiguer la voix par quelques appels des plus sonores.


Entendant la douce voix corbignesque brailler son sentiment d'abandon tout autant que de hâte, elle dressa l'oreille.

Ah mais c'est qu'entre Bourguignons, l'on se reconnaît, mon bon Forrest ! Note bien que mon organe ne craint jamais rien, et suis-moi donc !

Hop, jupes retenues d'une main ferme, tout droit dans l'hostel.

Erik ! Youhou ! On se calme, on respire, le bain est prêt, et Forrest va vous apporter vos affaires. Allez, zou, hop, au galop ! Hop hop hop, à l'hymen, rodidjiu, et que ça sau... Euh hâtez-vous !

Bon, elle oubliait de dire qu'avec le retard pris, le bain ne serait que tiède, mais d'ici à la nuit de noce, l'homo burgundis aurait bien le temps de se réchauffer les sangs... Et puis, cela finirait de le réveiller, voilà tout !
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Mallory
La crinière qui flotte au vent, ce sont deux beaux destriers noirs fougueux qui galopaient à travers champ. Le sol se dérobait sous leur pas, et la poussière volait en éclat.

Mallory accompagnée du Seigneur de Tassin la Demi Lune, traversa trois Comtés en un temps record pour se rendre au mariage de l'ex tri Duc Erik. Elle poussa un soupir de soulagement lorsque qu'elle aperçu enfin au loin les deux tours de la Cathédrale de Nostre Dame.


Elle stoppa alors son cheval, retira les liens d'une énorme besace attachée à la selle de son cheval, et en sortit une magnifique robe.

Je reviens tout de suite, ne partez pas sans moi.


Elle sourit au Commissaire au Commerce du Lyonnais avant de disparaitre derrière un fourré. Elle enfila prestement la robe. L'air était humide, la terre encore fraîche sous ses pieds. Elle espérait que Dame Nature serait clémente en cet heureux jour.

La Dame de St Martin des Champs se confectionna un rapide chignon tressé puis rejoint Phelim qui l'attendait patiemment sur sa monture.


J'espère que ma robe n'est pas trop froissée. Comment vous me trouvez?
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Chimera
Noir...
Lui...
Encore...
La Normandie, Bayeux... Les souvenirs de voyages n'étaient pas tous bons, et le sourire qui rarement quittait ses lèvres... volatilisé. Un parisien non averti eut douté que cette jeune femme rousse savait sourire.
La dernière fois, c'était lors des cérémonies du Mont Saint Michel.
La paix...
Paix...

Elle serra les dents.
C'est du passé Chimera...
Et pourtant, elle pouvait encore sentir les coups,voir Mumia et Gawam tomber à ses côtés...

L'histoire se répètait-elle? Etait-il l'instrument des anciens qui lui faisaient comprendre que tout bonheur pouvait être, en un claquement de doigts, oblitéré? Le revoir, alors qu'Eoghann était là et qu'elle attendait un nouveau un enfant...
C'était une victoire... Il ne pourrait rien pour empêcher la venue au monde de celui-là.
Ne sois pas ridicule, ça n'était pas délibéré, il ne savait pas. Toi non plus tu ne savais pas d'ailleurs.
Mais les traumatismes ont la couenne dure...

Dans un geste protecteur, elle attrapa la main du fils qu'elle portait lors des événements.
Bien sur qu'elle ne le lui dirait pas.
"Regardes mon chéri, c'est l'homme qui a bien failli prendre ta vie quand tu n'étais pas né encore..."
Bien sûr qu'elle ferait comme si tout allait bien.
Mais la main était serrée trop fort...
Elle s'en aperçut et relâcha légèrement la menotte de son fils, tout en conservant les petits doigts au creux de sa main .

Retrouver ainsi celui sur les ordres de qui tout avait failli s'arrêter était chose étrange, surtout en un événement si heureux...

Qu'est-ce que tu crois Chim? Nombre des gens qui sont ici l'ont connue...

... Elle s'aperçut soudain qu'elle n'a pas quitté le normand des yeux. Confuse, elle leur chercha un point d'attache.. Où? Quoi? Qui? N'importe... Un salut courtois, une couronne rutilante, un éclat de rire, tout était bon à prendre.

Ne te mets pas dans cet état nom d'un korrigan... Tu es duchesse consort de Bretagne, membre de la famille de Dénéré qui est aujourd'hui à l'honneur.

Et la bretonne de relever le menton, mimique un peu forcée, pour entrer au son des cloches dans la cathédrale.

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Consul de Bretagne en Angleterre - File de l'Ordre des Druides - Epouse de Mumia et mère d'Eoghann
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